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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Grand Marché de Cantrac

Ville IRL : Brest
Population : 523 421 hab.

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État d'Ostaria
Institution
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Enregistré le : dim. 10 mars 2019 18:14
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sam. 17 juil. 2021 11:21

Comme son nom l'indique, le Grand Marché de Cantrac est … le plus grand marché de Cantrac.

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Aya Leclerc
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Enregistré le : dim. 1 mars 2020 16:00
Personnage : Principal

Parti politique

sam. 17 juil. 2021 12:58

Alors qu'Aya Leclerc était venue soutenir les militants de l'Alternative et ses alliés à Cantrac sur le marché, des journalistes lui posèrent plusieurs questions, auxquelles elle accepta de répondre.

Journaliste aux mains poilues : Madame Leclerc, la campagne électorale est sur le point de s'achever. Quel bilan en tirez-vous, et quels sont vos pronostics ?

Aya Leclerc : Cette campagne s'est très bien passée. J'ai pu rencontrer de nombreux Ostariens à travers le pays et j'ai beaucoup appris de leurs expériences. Je pense avoir fait de mon mieux pour apporter au débat public, et mes adversaires ont généralement fait de même.
Quant à moi, je ne suis pas la mieux placée pour faire des pronostics. Je sais simplement que l'élection risque d'être serrée, et qu'il faut absolument que les Ostariens se rendent aux urnes pour faire entendre leur voix, plus déterminante que jamais.

Journaliste au crâne pas très poilu : Au second tour, les listes que vous soutenez seront-elles prêtes à fusionner avec la Ligue Républicaine ?

Aya Leclerc : Je ne peux pas répondre à cette question, pour plusieurs raisons. Déjà, parce que la situation sera très différente selon la ville que l'on regardera, et que l'on ne peut donc pas faire de généralité. Ensuite, parce que, comme vous le dites, avec raison, ces listes, bien qu'étant soutenues, entre autres, par l'Alternative, ne sont pas les listes de l'Alternative ou la Confédération Progressiste. Elles regroupent d'ailleurs un nombre considérable de citoyens hors de tout parti politique. Je leur fais tout à fait confiance pour faire un choix, au second tour, qui aille dans l'intérêt leur ville.
Concernant Pedur, ma ville, il n'y aura pas d'alliance au second tour, parce que mes adversaires, de droite comme de gauche, ne portent qu'un projet creux, sans vraiment connaître les préoccupations des Pedurais. Si l'on parle de la Ligue, précisément, Julien Boulanger n'aura les yeux rivés que sur la politique nationale, et non pas locale. C'est pour cette raison que j'ai décidé, à titre personnel, de ne pas être candidate à la mairie de Pedur, dès lors que je compte m'impliquer au premier plan de la politique nationale. Quoi qu'il en soit, cela fait bien longtemps que je vois l'attitude de monsieur Boulanger au conseil municipal, et je ne pense pas qu'il ferait un bon maire ; je ne crois pas davantage en le reste de sa liste.

Journaliste aux oreilles velues : Et, à l'échelle nationale, après l'élection législative, y aura-t-il une entente ? Si vous êtes en tête, si vous ne l'êtes pas ?

Aya Leclerc : Écoutez, malgré toute ma bonne foi, il m'est impossible de savoir cela sans même connaître les résultats de l'élection. Si nous ne parvenons pas à obtenir une majorité absolue, nous discuterons naturellement avec l'ensemble des groupes politiques à l'Assemblée nationale, afin de trouver un accord qui permettra un gouvernement stable respectant la volonté que les Ostariens auront exprimée dans les urnes.
Si vous voulez plus de détails, reposez-moi la question la semaine prochaine. Mais vous aurez peut-être déjà la réponse.

Journaliste imberbe : On vous a reproché d'être, malgré le nom "L'Alternative", la majorité présidentielle. Qu'avez-vous à répondre à cela ?

Aya Leclerc : Je répondrai que nous accueillons toutes les personnalités qui, jusque là dans la majorité présidentielle, ont été déçus par l'attitude pitoyable de la FRO. Oui, nous avons plusieurs membres du gouvernement dans nos rangs ; ce sont précisément ceux qui ont travaillé d'arrache-pied pour défendre une certaine idée d'Ostaria. Il faut trier le bon grain et le mauvais grain de la majorité présidentielle. Pauline Dunberg, notamment, fait partie du bon grain. Elias Staphenberg, lui, fait partie du mauvais. Et je ne doute pas que les Ostariens me donneront raison, et soutiendront massivement nos listes, contre les reliques d'une FRO sans dynamisme.


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Thibault Ducrot
Député
Messages : 14
Enregistré le : sam. 26 nov. 2022 04:44
Personnage : Secondaire

Parti politique

dim. 4 févr. 2024 14:26

C’est sur le Grand marché de Cantrac - ville qu’il convoitait -, que le cadre du Parti Populaire - et ancien Président du parti - Thibault Ducrot allait essayer de relancer un ancrage local et territorial qui jusqu’à présent, avait été consacré le plus souvent à la droite et à l’extrême droite. Plein d'enthousiasme, le candidat avait lui aussi vu les sondages de pré-campagne qui prédisaient au Parti Populaire un retour aux affaires, une place à nouveau prépondérante dans le jeu politique après avoir subi un effondrement dans la décennie précédente. Mais comment naîtrait un phoenix si l’oiseau ne s’était pas effondré avant de s’envoler ? Aujourd’hui, il allait parler d’un sujet majeur, d’un sujet vital pour toute la société et pour un groupe social fortement tourné vers la peur du déclassement, la perte de compétitivité et l’accaparement des richesses par une minorité exogène à la civilisation ostarienne ; c’est après avoir discuté avec plusieurs agriculteurs et exploitants locaux qu’il démarra son discours, quelque peu ému de voir des militants et militantes encore prêts à le soutenir, plus que jamais engagés vers le retour d’une droite nationale forte et dédiabolisée.

Chers amis, frères de sang et de culture,

Merci d’être ici, présents à mes côtés pour ce meeting essentiel pour moi, et consacré à une thématique bien trop délaissée par les élites bourgeoises dirigeant actuellement le pays : le sujet de l’agriculture ! Quelle fierté de pouvoir de nouveau m’exprimer devant une telle foule, et il est de mon devoir de saluer la performance de madame Miron, qui en quelques années seulement a permis au Parti Populaire de redevenir cette force motrice qu’elle avait su être. Il est temps d’en finir avec les folies chastainistes d’une gauche déviant au fil des “progrès” qui ne sont rien d’autre qu’une perversion de notre société, il est temps d’en finir avec la ruine libérale où nous ont conduit l’Alternative ou l’ADN en se perdant dans les méandres de l’oligarchie ; notre projet est un projet de reconquête culturelle, patriotique et économique avec une ambition de retrouver notre souveraineté dans tous les domaines de la société. Ou plus largement, enfin retrouver une société claire et homogène !

Ces dernières années et même ces dernières décennies, que n’avons-nous pas entendu : retrouver du lien social, mettre fin à la pauvreté, avoir une société écologique et technologique… et à quoi toutes ces politiques ont fini par aboutir ? A la destruction de nos territoires ruraux, à un monde d’élites concentrées dans les villes et se nourrissant de votre déclassement pour toujours plus se gaver ! Alors que les exploitants agricoles étaient auparavant des pontes dans notre société, vous semblez maintenant avoir été relégués par ces mercenaires de bureau, par des gens tout à fait heureux de voir une immigration de masse s’installer, détruisant plus encore le monde du travail par une armée de réserve arriérée au nom de leur petit confort de vie et de leur profit. Ah, qu’est-ce que ces gens prêts à faire leurs courses dans les petits commerces bio, dans leurs petites épiceries de proximité - attention sans viande hein ! - sont engagés pour augmenter les normes de production, mais pas lorsqu’il s’agit de protéger vos emplois, votre corporation qui faute de soutien plonge dans un statut de sous-citoyen.

Avant d’en arriver à nos propositions et au projet national et local porté par le Parti Populaire, il est essentiel d’en revenir aux fondements : en mettant chaque jour un peu plus de normes, en laissant des vagues migratoires sans précédent se déverser sur notre beau pays et en signant des accords de libre-échange à tout va, notre souveraineté a disparu au profit des pays pauvres ou des organisations supranationales avec à la clé une globalisation faisant des gagnants embourgeoisés - qui sans aucun doute, doivent voter pour l’Alternative ou peut-être pour cette “Alliance” de la Droite Nationale décadente - et des perdants condamnés à subir la violence la plus insoutenable et la plus insidieuse.

Finalement, que provoque cet amoncellement continu de normes ? Demandant des investissements technologiques massifs pour adapter la production aux nouvelles demandes et tout en étant mis en concurrence avec des agriculteurs d’autres pays non soumis à ces mêmes critères, vous, petits ou moyens exploitants êtes condamnés à vous “associer” avec les plus gros - souvent soutenus par les grandes firmes mondiales -, ou à vendre vos terres en partant en ville, perdant ainsi votre identité et vous forçant à vous intégrer dans un marché que vous ne connaissez pas et où vous serez inévitablement traités comme de vulgaires déchets. En soutenant les grosses exploitations, quel impact ici pour les salariés agricoles, qui pourraient nous l’imaginons être embauchés par ces notables d’un nouveau genre ? C’est là que toute la perversion du “socialisme” des dirigeants politiques apparait, puisque les immigrés arrivés en grand nombre et prêts à travailler pour des salaires de misère leur sont préférés , embauchés malgré leurs compétences misérables pour faire augmenter quantitativement la production, quitte à jeter à la rue des milliers d’agriculteurs doués, fiers de leur métier et qui font depuis des siècles la prospérité et l’identité de notre pays. Ah lorsqu’il ne s’agit plus de leurs copains ouvriers communistes ou leurs secteurs, ces gens prennent un malin plaisir à envoyer ces étrangers vous remplacer, et vous amenant dans les bras de leurs métiers absurdes et miséreux !

Par ailleurs, un deuxième phénomène s’avère être engendré même si les normes étaient encore “soutenables” pour quelques uns et dans l’hypothèse utopique que certains petits et moyens agriculteurs avaient eu l’autorisation de fournir des produits ne répondant que partiellement aux normes encouragées ; les distributeurs préfèrent acheter les produits les plus “tendances” et correctement normés, et peuvent tolérer des produits de “moins bonne qualité” uniquement en prix de gros et dans des proportions soutenables uniquement pour les plus grosses exploitations ! Contraints de vendre à perte pour rester compétitifs et liquider leur production, les plus téméraires finiront toutefois et inévitablement par faire faillite, et perdre une vie de travail à cause d’un système mondialisé cruel se servant des étrangers comme soldats immoraux et voraces. Alors, il est enfin temps de changer les choses ! J’aimerais faire un petit détour vers les Ecolosocialistes, vers madame Altmann qui lorsqu’elle fut Première Ministre, n’avait rien d’autre à la bouche que l’explosion des charges sociales au nom de la “redistribution” : en étouffant les producteurs et patrons, en ensevelissant les exploitations d’impôts et de charges en tout genre, il n’y a eu qu’un mouvement : celui de la fuite des capitaux vers l’étranger, de la perte absolue de compétitivité avec des distributeurs qui plus encore que ce que nous avons vu avant, se tournent maintenant et logiquement vers les productions de nos voisins moins chères et parfois plus dotées quantitativement. Nous sommes les paillassons de la Phoécie, chaque jour qui passe nous pousse dans les bras de l’étranger qui sans même avoir besoin que nous tournions le dos, vient nous planter en plein cœur ! Je n’ai pas honte de l’affirmer : le recours à de la main d’oeuvre étrangère non qualifiée n’est pas une conséquence malheureuse de la globalisation, c’est au contraire un choix conscient, stratégique et violent de notre oligarchie pour vous affamer et se gaver sur le dos d’une civilisation qu’ils ont toujours rêvé de déconstruire. Il faut se battre et renverser la dynamique !

Bien, il est désormais temps d’aborder ce que le Parti Populaire peut proposer pour résoudre ces tensions, pour vous apporter des solutions concrètes et radicales afin que le pays valorise de nouveau les personnes qui nous permettent de manger, de vivre. Le projet agricole du Parti Populaire se fera en trois temps.

Tout d’abord, nous mettrons fin dès notre entrée en fonction et sans retour en arrière possible à tous les accords de libre-échange contractés avec des pays moins développés que le nôtre, le pays retrouvera immédiatement sa souveraineté avec pour objectif de consommer ce que nous produisons, et non plus produire pour les autres - voire ne pas produire du tout -. Cette action de politique internationale sera suivie d’une autre mesure immédiate de protectionnisme national : nous appliquerons des frais de douane à toutes les importations agricoles, avec une attention particulière aux productions que nous pourrions effectuer chez nous et que nous ne produisons pas faute d’intérêt pour ces oligarques boboïsés.
Une fois notre souveraineté retrouvée et notre contrôle sur le marché intérieur primaire conforté, nous allons devoir légiférer sur le plan national en rendant leurs libertés économiques aux producteurs : ainsi, nous allègerons considérablement les normes en vigueur - à l’image de ces règles ridicules sur la production animale pourtant au coeur de notre économie primaire et de notre alimentation, ou sur des “produits polluants” - et nous réduirons considérablement la fiscalité qui pèse sur les agriculteurs. Ah oui, qu’est ce que c’est simple de se dire préoccupé par l’environnement quand tu ne fais que délocaliser tes émissions à d’autres pays qui disposent de technologies tellement anciennes qu’elles peuvent jusqu’à doubler ou tripler cette pollution ! Plutôt que des normes à tout va, c’est en reconstruisant un tissu productif local, des circuits courts et la fin des importations - tant de marchandises que d’étrangers servant d’armée de réserve - que nous retrouverons notre culture et disposerons d’un rapport plus sain à notre environnement.

Un troisième et dernier volet fera que les agriculteurs n’auront plus jamais à craindre la pauvreté et que les distributeurs ne pourront plus se gaver sur votre dos : nous utiliserons la fin des prestations pour les étrangers et la réduction des coûts engendrés par l’immigration de masse pour financer un revenu pour tous les agriculteurs de plus de 800 o$ta par mois ! Grâce à ce revenu spécifique, plus personne ne pourra courir le risque de voir son salaire être réduit au zéro absolu et finir à la rue. Par ailleurs, nous rediscuterons grâce aux corporations et en lien direct avec le reste du patronat des conventions collectives encadrant les prix d’achat des grands distributeurs vers les exploitations nationales, avec pour ambition de rendre à chacun le juste fruit de leur sa valeur pour la production et la distribution de biens essentiels à la Nation !

Alors mes amis, n’oubliez pas : il n’y a qu’une liste prête à vous défendre comme il se doit, c’est celle du Parti Populaire !

Je vous remercie.


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