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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Usine textile de Cantrac

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État d'Ostaria
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mar. 21 janv. 2020 13:23

Usine textile de Cantrac
19 rue de Bridame

Ouverte en 125, cette usine appartient à un grand groupe textile fédéré. Le 21 janvier 173, le groupe annonce la délocalisation du site en Hadrianie pour le mois de septembre, provoquant une grève dans l’usine.

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Julien Chastain
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mar. 21 janv. 2020 14:38

Ayant appris la délocalisation et la grève d'une usine textile de Cantrac, Julien Chastain avait décidé de changer ses plans et de s'y rendre immédiatement pour soutenir les grévistes et leur tendre la main du Parti et de l'UGT. Il avait décidé que sa dernière intervention se tiendrait ici, aux côtés des forces ouvrières et non pas au Salon de l'Huma, au siège du PCO. Ainsi, il avait dû modifier son discours.
Arrivé à la hâte, les camarades avaient réussi à trouver un vieux micro des années 40-50 et des enceintes datant peu ou prou de la même époque. Il n'y avait pas mieux pour le moment, et Julien accepta d'utiliser ce matériel désuet pour discourir, il monta sur un tabouret à défaut de scène, comme au bon vieux temps des débuts du leader.
Il savait que les caméras de télévision et les journalistes étaient là et qu'il pouvait s'adresser à la nation comme aux ouvriers.


Julien Chastain : Camarades, Chers compatriotes,

Encore une fois, le grand capitalisme ne nous aura pas épargné un nouveau rapport de force. Sachez, camarades ouvriers et ouvrières que tout le Parti et que tout le syndicat vous soutien et soutien votre grève, pas par un soutien passif mais par un soutien des plus actifs. Dès la fin de mon intervention, j'écrirai une proposition de loi pour nationaliser votre usine et pour obliger les entreprises à annoncer leur délocalisation trois mois à l'avance pour que les forces syndicales et politiques puissent converger durant ce délais afin de combattre la délocalisation !

Cris de joie dans les foules

Après m'être entretenu avec le responsable de l'Union Générale du Travail et de Lutte Animée, j'annonce que nous débloquerons des fonds pour créer une Caisse de Gréves afin que vous puissiez tenir l'usine bloquée jusqu'à ce que vos revendications aboutissent ! Car vos revendications sont saines et que la force de travail de notre pays, n'a pas a été spolié de ses moyens de production pour augmenter les profits d'entreprises multinationales ! A ce but, Lutte Animée, le Parti Communiste et l'Union Générale mettront communément 2 millions d'O$ta dans cette caisse de grève grâce aux bénéfices réalisées par le journal, grâce aux cotisations et aux recettes de nos actions militantes aussi bien du Parti que du syndicat. Et j'ajouterai que les bénéfices de la grande fête de Lutte Animée qui aura lieu du 24 au 26 janvier de cette année, seront amputées d'une part que nous vous dédierons si vos revendications n'ont pas abouti !

Délires et liesses des ouvriers

Mais si pour cette fois-ci, nos forces sont suffisamment déterminées, fortes et organisées pour lutter contre la pauvreté, le chômage et la désindustrialisation, ça ne sera pas toujours le cas et il faut penser à l'avenir. En parlant d'avenir, nous pouvons parler des élections qui se dérouleront très immédiatement, de ce soir à demain pour être plus précis. Que faut-il alors pour Ostaria ? Je crois qu'il faut l'unité du pays derrière son président, pas une unité amenée par l'élévation du menace fantôme et par un clivage artificiel mais par l'unité intelligente. C'est à dire l'unité qui a conscience d'en être une et donc qui sait ce qu'elle doit à ses électeurs et qui respecte la représentativité. Nous ne devons pas avoir un président élu au lance-pierre "tous derrière moi contre le mal", et qui en plus n'a pas conscience qu'il doit sa victoire à d'autres tendances que la sienne et qui ne fait que suivre sa tendance alors qu'il devrait être le président de chaque ostarien !
Il faut une unité respectueuse des habitants de notre pays. Je n'ai pas vu une seule fois dans les derniers mandats de gestes de la part du président pour son électorat, hors son électorat doit être nécessairement populaire pour être majoritaire. A t-il agi pour cet électorat-là ? Non, il n'a rien fait de pareil. Il nous faut un président qui maintienne l'unité et qui défende celle-ci en défendant chacun. Je ne crois pas qu'un président qui échapperait à ces règles comme le précédent permettrait d'éviter de pareilles grèves et de pareilles menaces de délocalisation. La revendication est simple, nous voulons un président qui ne discutera pas avec les multinationales pour des lois sociales au rabais, afin que celles-ci évitent de menacer le pays de délocalisation. Nous voulons un président qui défendre l'intérêt du pays et l'intérêt général ! C'est l'intérêt général que de garder à la fois, l'industrie et les lois de protection sociale, un président ne doit pas vendre les unes pour garder l'autre que lui accorderait des multinationales dont le siège est à des milliers et des milliers de kilomètres. Le Président doit défendre l'intérêt du pays, pas celui d'entreprises de l'autre côté du monde.
Cette unité nationale doit se refléter à travers les convictions et les actions du président qui doit élever sa population et son niveau de vie, tout en défendant les entreprises nationales et les moyens de production locaux. La nationalisation sera le levier qui obligera les entreprises à se tenir tranquilles. Si elles osent menacer de délocalisation, le Président doit nationaliser pour protéger l'intérêt du pays et pour défendre nos fleurons nationaux. Je serais ce Président qui n'hésitera pas à faire usage de la nationalisation pour contrer la menace des entreprises et la pression que le dumping social veut imposer à notre pays. Dumping social auquel la majorité présidentielle joue en limitant les droits des travailleurs, notamment dans le code du travail que j'ai proposé !

"Brétigny au placard, Chastain président" scandait la foule.

Ne nous énervons pas non plus ! Il faut garder son calme ! Vous pouvez crier vos revendications mais vouloir lancer le président dans un placard, bien que j'imagine que ça soit extrêmement satisfaisant, n'est pas de nos manières. Nous sommes les premiers à rire des excès du futur ex-président quand il s'agit de parler de nous. Il bouge les mains dans tous les sens, il perd ses moyens, il en viendrait presque à sanglotait. Je vous le dis, c'est indécent de voir de Brétigny s'agiter comme un asticot au bout d'un hameçon pour aguicher les foules. Va t-il bientôt pleurer comme une madeleine et se mettre à deux genoux en implorant la foule pour recevoir les votes des sentimentaux et des dramaphiles aux penchants pour le pathétique ? Nous devons rester mesurés et calmes et ne pas tomber dans les énervements et les emportements infantiles comme un président qui vit ses dernières heures au Palais d'Yguerne.

La foule s'emporta en cris de joie et redoubla d'expressions de satisfaction.

Je vous demande donc de ne pas casser, de ne pas violenter personne, ni patron, ni syndicalistes réformistes, pas de huées s'il vous plaît, ni cadres, ni personne. Nous sommes une force pacifique, une force de contestation certes, mais une force réaliste quoiqu'en disent les autres, une force qui sait que l'action violente et révolutionnaire n'apporte rien à sa lutte et que le seul moyen de parvenir à une victoire dans notre pays, dans notre temps, c'est par l'élection et c'est par la fédération. Nous devons redonner à toutes les masses, à tout le monde, le sentiment national d'unité qui manque terriblement à notre pays depuis l'ascension au pouvoir d'un président impotent qui n'est que l'ombre de celui dont il se réclame !
Alors mes camarades, mes chers amis et mes compatriotes qui me regardent, m'écoutent ou liront mes propos dans la presse et par les médias, je vous dirais que la grève doit être tenue jusqu'à ce que les revendications soient entendues et soient appliquées mais que si nous voulons arrêter d'avoir à faire la grève -car personne ne fait la grève pour son plaisir- il faut réformer le pays et cela ne pourra se passer que par l'élection.
Je vous propose à tous, chers compatriotes, de n'avoir plus à se confronter entre dirigeants et dirigés dans des rapports de force, mais que le pouvoir soit acquis déjà aux dirigés et que la lutte de ceux-ci, soient le combat de celui-là, que le problème de chaque individu, soit le problème de la nation.
Les problèmes de la nation, sont les problèmes de chacun, et les problèmes de chacun sont les problèmes de la nation.
Voilà ce qu'est l'unité intelligente, l'unité de la paix civile, du calme social, l'unité nationale que doit porter un Président digne !

Chers compatriotes, chers camarades, vive la République ! Vive Ostaria !

Alors que les ouvriers étaient en liesse, Chastain descendit de son tabouret, il alla serrer des mains, répondre aux journalistes, aux grévistes puis s'en alla dans un bureau de l'usine bloquée que lui avait ouvert les grévistes afin qu'il puisse écrire les textes que déposeront des députés communistes à l'Assemblée Nationale.

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Robert Franchon
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sam. 25 janv. 2020 21:09

Pendant que Robert Franchon était au côté des grévistes et qu'il aidait à motiver les troupes et à organiser le blocage de l'usine, des journalistes avaient demandé à le voir, il leur accorda un entretien.

Robert Franchon : Avant de commencer, j'aimerais préciser que notre combat durera aussi longtemps qu'il le faudra et que l'UGT ne négociera pas un pied de terrain au grand patronat ou au gouvernement. Notre détermination et nos moyens sont grands, nous pouvons tenir des mois et nous ne reculerons pas, le nouveau président et l'opinion sont de notre côté et nous savons par là, que notre combat est juste et qu'il est nécessaire aux yeux des ostariens et des ostariennes.

Gratte-papier : Monsieur Franchon, votre appel à l'union syndicale n'a pas reçu le soutien de l'USEO, que répondez-vous à ça ?

Rober Franchon : Madame, quand un syndicat des travailleurs lance un appel intersyndical, il ne s'attend pas à ce que le syndicat des patrons en soit. Je n'ai rien à répondre à cela, la direction et la directrice en particulier de ce syndicat bourgeois ont prouvé leur incompétence et leur inaptitude. Ces gens-là ne connaissent pas les réalités du travail. Leur communiqué le prouve bien.

Pisseur d'encre : Vous parlez de leur communiqué, pouvez-vous nous dire ce qui dérange dans celui-ci ?

Robert Franchon, à la belle moustache : Mais bien sûr. D'abord leur volonté de défendre le grand capital fédéré qui n'a pour but que de se goinfrer sur le dos des travailleurs et des travailleuses et dont les gens de l'USEO offrent le droit d'exploiter au moins cher. En somme, ils voudraient faire croire que le groupe HUNSTMAN aurait un droit à priver des travailleurs des machines qu'ils utilisent pour les mettre à portée de mains payées moins cher. Cette spoliation est inacceptable, les machines doivent être possédées par celles et ceux qui l'utilisent et non ceux qui en ont la propriété privée. La délocalisation, c'est le vol et la défense de ce vol par ce syndicat est déplorable.
Deuxièmement, dans le communiqué du lobby patronal organisé, on y lit que les deux semaines de congés payés sont inacceptables pour les indépendants. Ainsi un agriculteur qui refuserait d'être acheté n'aurait pas droit à deux semaines payées par l'état ? Un artisan, boulanger par exemple, n'aurait pas droit à avoir des vacances payées par l'état ? Un médecin libéral travaillant à la campagne, ne pourrait pas se payer deux semaines de repos ? C'est une honte que de priver ainsi celles et ceux qui accomplissent un travail conséquent et humainement nécessaire, qui produisent à la fois des biens, des services et un contact social, de les priver d'un droit qu'on accorderait aux ouvriers. Chacun doit pouvoir se payer au minimum deux semaines de repos par an, ce n'est pas trop demandé que de n'avoir à travailler que 50 semaines sur 52, que 10 jours de moins par an.
Concernant les retraites, il ne s'agira pas d'inflation puisque la masse monétaire en circulation n'augmentera pas. Elle est simplement distribuée. De ce fait, les gens auront moins besoin d'emprunter, et la masse monétaire n'augmentera pas. Non seulement l'augmentation des retraites par redistribution permet de sauver des ménages endettés, mais en plus, elle combat la grande source de l'inflation qui est l'emprunt. C'est l'usure qui crée l'inflation en premier lieu et non le partage des richesses. Car l'emprunt crée de la masse monétaire par le taux d'intérêt et c'est celui-ci qui fait l'inflation. La redistribution que nous demandons combattra l'inflation contrairement aux mensonges proférés par l'USEO.
Enfin, je finirais par dire que les taxes et impôts qui s'abattent sur les entreprise ce sont des mensonges encore une fois. En réalité, le PIB ostarien n'est taxé qu'à 12,4% par l'état et seul l'état peut imposer sur les entreprises, en plus des particuliers. C'est à dire que c'est à peine plus d'un dixième du produit national qui est taxé, et cette taxation très faible est partagée entre particuliers et entreprises. Ce n'est pas du racket fiscal, que madame pognon ne sait pas écrire d'ailleurs, c'est du partage. Le racket c'est le surtravail, c'est quand on parvient à se faire de l'argent sur le dos des travailleurs. Ce n'est pas du racket que d'offrir avec l'argent collectivement produit, une protection sociale et universelle. Nécessairement dans ce système ceux qui n'ont rien, recevront tout. Ce qui ont un peu, donneront un peu et recevront beaucoup. Ceux qui ont moyennement recevront autant qu'ils donneront, ceux qui ont plus donneront plus que ce qu'ils ne recevront. Et les très possédants donneront bien plus qu'ils ne recevront. C'est normal, c'est le principe de solidarité. Quand on possède, on donne à ceux qui n'ont pas, quand on a un peu, on participe avec ce qu'on a, quand on a rien, on ne peut que recevoir. Il faut bien se dire que celui qui donne beaucoup, il le fait parce qu'il sait que s'il n'avait rien, ceux qui auraient autant que lui actuellement, lui donneraient beaucoup. C'est un principe de solidarité universelle ; on répartir ce qu'on possède, on ne crée pas. Donc il ne s'agit pas de mesure produisant de l'inflation car elle ne produit pas de monnaie. Tout comme les retraites.

Ce que nous proposons, ce n'est pas bon pour la compétitivité mais les syndicats de travailleurs ne se battent pas pour la compétitivité, mais pour la solidarité !

Suppôt du grand capital : Quand vous dîtes que vous serez prêts à mettre en oeuvre tous les moyens pour obtenir vos revendications si le gouvernement ne réagit pas, que comptez-vous faire concrètement ?

Robert Franchon : Je vais vous le dire, madame, pour moi, qui suis agriculteur et qui ne comprend pas bien l'orientation de la FNAE d'ailleurs, on ne porte pas des revendications comme on porte une chemise. Et plus important on n'en change pas de la même manière ! Donc quand je porte avec l'Union Générale du Travail une revendication, c'est pour que celle-ci aboutisse. Les syndiqués le savent et tous les travailleurs avec eux, que l'UGT ne négociera rien des minimums qu'elle demande et qu'elle sait cesser ses grèves seulement quand les revendications ont abouti. Nous ne laisserons ni les grévistes dépérir, ni les gouvernants gagner une épreuve de démonstration de force, car c'est de bien cela dont il s'agit.
Donc je suis prêt à mettre toutes les chances de notre côté, nous ne devrons pas nous lier les mains dans le dos pour combattre un capital vingt fois plus puissant que nous. Si nous voulons le mettre à genoux, il faut renverser le rapport de force. Et pour cela, contre une violence juridique et financière, nous n'avons que la violence économique et physique. La première, sera -je l'espère- la seule que nous aurons à utiliser pour parvenir à nos revendications. On la fait par la grève générale et illimitée, on la fait par la réquisition des outils de production, par les blocages et les manifestations. La seconde est une manoeuvre à laquelle j'ai horreur d'appeler, mais si nous devons y recourir, je n'hésiterais pas une seule seconde à y faire appel, car la situation de précarité extrême que nous connaissons doivent avoir une réponse immédiate si l'on ne veut pas courir à la catastrophe. Cette seconde méthode, c'est celle des cassages, des prises de casernes, des insurrections et des violences populaires.
Le pays encaisse un large retard dans le domaine social, c'est aux travailleurs de faire avancer les choses et les travailleurs grâce aux syndicats et notamment à l'Union Générale s'organisent de manière efficace et méthodique.

Lèche culte du grand syndicat : Monsieur, votre syndicat a toujours été à l'avant-garde des luttes, aujourd'hui vous avez un projet très ambitieux, pensez-vous que vous triompherez encore ?

Robert Franchon : Merci de cette question, monsieur, s'il vous reste du cirage, j'ai l'autre pompe un peu crasseuse. Sérieusement, oui je crois que nous parviendrons à obtenir nos revendications. D'une part parce qu'elles ne sont pas ambitieuses. Si nous voulions rassembler les syndicats autour de revendications communistes, nous aurions un plan ambitieux. Mais rassembler les syndicats prolétariens autour de droits accordés dans des pays capitalistes, alors notre projet n'est pas très ambitieux. D'autre part, nous avons la motivation, la force et le contexte avec nous. Outre un renforcement permanent de notre syndicat, nous pouvons compter sur une population de plus en plus encline à soutenir les progrès sociaux. Les dernières élections présidentielles nous l'ont bien prouvé.

Je crois avoir assez répondu à vos sollicitations pour l'heure, je me dois maintenant de retourner travailler à la bataille qui s'annonce de grande ampleur. Car nous aurons à manifester notre contestation contre celle du lobby patronal organisé qui à notre encontre, conteste les progrès sociaux que propose à l'Assemblée Nationale, les communistes derrière Chastain.
Secrétaire Général de l'Union Générale du Travail

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Marcel Piniolle
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Parti politique

dim. 11 juil. 2021 10:49

★★★ Meeting de la Ligue Patriote ★★★


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Marcel Piniolle entamait sa seconde journée de campagne et après une journée de lancement bien remplie, il était temps de frapper très fort pour faire parler de sa liste que ce soit en bien comme en mal. Marcel ainsi que le reste de son staff arrivèrent aux abords de l’ancienne usine de textile à Cantrac sous l'œil de nombreux journalistes et militants venus écouter Marcel Piniolle sur le sujet de la délocalisation et de la lutte contre la mondialisation qui représente un grand danger. Il prit un micro présent déjà sur place et commença son discours avec en fond l’usine devenue un cimetière et la représentation d’une mondialisation destructrice.

Bonjour à tous ! Je vous remercie d’avoir répondu présent pour venir devant ce qui représente le mieux les dangers et la menace d’une mondialisation. Cette usine de textile qui a délocalisé en Hadrianie il y a maintenant 30 ans. 30 ans ! Voilà depuis combien de temps cette mondialisation destructrice d’emplois et de dignité pour les ouvriers existe. Je me souviens parfaitement à l’époque quand Monsieur Chastain venait tel un agitateur de foule soutenir les ouvriers dans leur lutte. Cela n’était en aucun cas pour réellement les aider mais pour en faire des machines à voter en plus. Une hypocrisie d’action que nous avons retrouvée lorsqu’il réussit à atteindre le pouvoir contre une droite qui a perdu sa boussole idéologique depuis la fin de Monsieur Plassel. Je voudrais vous citer une promesse que le communiste avait faite devant des ouvriers désespérés “Dès la fin de mon intervention, j'écrirai une proposition de loi pour nationaliser votre usine et pour obliger les entreprises à annoncer leur délocalisation trois mois à l'avance pour que les forces syndicales et politiques puissent converger durant ce délais afin de combattre la délocalisation !”. Depuis cette intervention, aucun texte, aucun article de loi n’a été promulgué au journal officiel pour mettre en place cette mesure. Voilà la preuve que la gauche comme la droite qui vous promettent de vous défendre dans cette mondialisation sauvage ne sont que des rapaces en quête d’électeurs pour assurer leur élection et ensuite être victime d’une amnésie partielle. Les candidats de la Ligue Patriote sont des candidats issus de la société civile. Ils connaissent vos problèmes car ce sont également leurs problèmes ! La colère que vous exprimez je la ressens, c’est la même qui nous anime et fera renverser la table politique sur laquelle est assis une gauche et une droite qui ne sont pas là pour régler vos problèmes pour en créer de nouveaux car ils vivent de vos problèmes. Ces gens ne sont pas là pour vous défendre mais pour défendre les intérêts d’une minorité qui est déconnectée de la réalité de la vie. Le prochain Premier Ministre avec l’aide des maires de chaque ville d’Ostaria doit agir contre les délocalisations dans des pays comme l’Hadriannie. Des mesures sont très simples à mettre en place et pourtant rien n’est encore fait aujourd’hui pour véritablement changer les choses et faire de notre pays notre seule priorité tout en continuant de lutter contre une globalisation proposé par une Union Phoécienne, temple de la médiocrité et de la perte de notre souveraineté national notamment en terme d’immigration. Une fois à l'Assemblée, les députés de la Ligue Patriote proposeront un vaste plan de lutte contre les délocalisations en incluant la proposition du communiste qui reste néanmoins une bonne mesure de protection des ouvriers. Mais nous devons aller plus loin et proposer une véritable gamme d'outils pour les ouvriers et les salariés victimes frontales et directes de cette mondialisation sauvage. La première mesure à mettre en place doit toucher le porte-monnaie des entreprises qui ne jouent pas le jeu du localisme et de la préférence national en imposant une taxe de 20 % sur les importations de biens et services produits à l’étranger par des entreprises Ostarienne ou ayant produit dans le passé en Ostaria. Il est temps d’arrêter d’ouvrir nos marchés trop facilement à des entreprises qui préfèrent embaucher des gens en Hadrianie avec des conditions sociales, économiques et sanitaires aux antipodes des nôtres sans que nous mettions un stop ferme à cela. Je ne viens pas blâmer les habitants d’Hadrianie qui ne souhaitent que travailler pour vivre mais je viens incriminer les chefs d’entreprises qui préfèrent produire à bas coût au lieu de faire marcher l’économie nationale de son pays et faire profiter tout le monde de sa réussite. La simple taxe de 20 % sur les biens et services va forcément faire augmenter les prix en magasin sur certains produits et donc les ménages Ostariens consommeront moins ces produits ce qui obligera tout simplement les entreprises à relocaliser leur production à Ostaria. Il est temps d’arrêter de vouloir jouer l’autruche !

La foule présente autour de Marcel Piniolle acclament leur tête de liste aux Législatives et aux municipales à Londal. Après un petit moment d’applaudissements, Marcel reprit le fil de son intervention.

Nous devons mettre un terme aux importations de produits ne respectant pas nos normes sanitaires, sociales et écologiques. Comment pouvons-nous obliger nos entreprises à respecter des mesures sanitaires de bon sens si dans le même temps les produits que nous importons ne les respectent pas ? Notre marché Ostariens ne doit pas continuer de devenir une passoire prospère pour des produits dangereux pour la santé de nos compatriotes, le bien-être de ceux qui le produisent et enfin pour notre planète. Nous avons des normes de protection pour justement se protéger. Par conséquent, il faut imposer aux entreprises étrangères ces normes s’ils souhaitent entrer sur notre marché national. Dans le cas contraire, nous devons leur interdire l’accès à ce dernier. L’argent ne doit pas prendre le dessus sur la sécurité sanitaire de notre pays. Mais pour aller encore plus loin dans la lutte contre cette mondialisation sauvage nous devons permettre aux citoyens de ce pays de pouvoir soutenir en toute conscience des produits locaux contre des produits qui viennent de je ne sais où sur le globe. C’est pourquoi, nous proposons que tous les produits importés portent une étiquette spécifiant leur pays de provenance. Ce principe sera pareil pour les produits locaux qui devront indiquer qu’ils sont produits dans notre pays. Le but est évident, encourager les consommateurs à consommer plus localement et en toute conscience pour arrêter ce mensonge perpétuel sur les origines d’un produit. Les consommateurs ont le droit de savoir d’où viennent ce qu’il y aura dans leurs assiettes et ce qu’ils feront manger à leurs enfants ! Ce type d'étiquetage va je le sais faire débat mais nous en avons pourtant besoin car c’est un outil fabuleux pour lutter contre les délocalisations de façon indirecte. J’ai confiance en l’intelligence des Ostariens et des Ostariennes qui feront le choix de consommer local car le consommation permettra de protéger des millions d’emplois contre les délocalisations mais également dans créer grâce à des relocalisations. Les problèmes que nous connaissons ne sont en rien une fatalité. Ce ne sont que les conséquences de mauvais choix politique d’une droite et d’une gauche du fric. Les politiques doivent porter en conscience des mesures pour protéger les emplois des Ostariens mais vous avez également une part de responsabilités dans cette lutte. Vous pouvez changer les choses. Entre une barquette de jambon d’un agriculteur Ostariens et un agriculteur Hadriannais vous pouvez faire le choix de l’agriculteur Ostarien car votre choix lui permettra de continuer à travailler, de développer son activité mais également de nourrir sa famille. La lutte contre la mondialisation sauvage et déloyale n’est pas une lutte que le gouvernement doit mener seul. C’est ensemble que nous aurons le pouvoir de changer les choses définitivement et d’obliger les entreprises ne jouant pas le jeu du localisme à finalement le jouer pour continuer de vendre sur notre marché Ostarien.

Suite à cela de bons applaudissements était audible dans la foule tandis que Marcel prit le temps de boire une petite gorgée d’eau avant de conclure son meeting un peu spécial.

Ostariens, Ostariennes, je connais votre colère. Je connais votre dégoût même vis-à-vis de la politique après des années de trahisons et de promesses non tenues à l’image de Monsieur Chastain. Mais je voudrais vous dire que ce n’est en rien une fatalité et que nous n’avons pas d’autre option face à cela. Bien au contraire ! Les élections législatives comme municipales sont l’occasion de vous faire entendre et de renverser le jeu politique en votant en faveur de listes qui défendent uniquement les citoyens et patriotes sincères. Nous devons mettre à la tête du pays des politiques qui protègent les emplois Ostariens et qui permettent à chaque travailleur de vivre décemment de son travail. Car oui, la personne qui travaille doit toujours gagner plus que celui qui ne travaille pas. Une affirmation, un principe de bon sens qui pourtant dans la ville du communiste Chastain n’est qu’une utopie depuis la création de son aide en faveur des fainéants et des rapaces qui nous servent de migrants. L'assistanat doit prendre fin ! Samedi prochain vous aurez le choix entre des listes qui défendent leurs intérêts individuelle et du fric ou alors vous pourrez voter pour les listes de la Ligue Patriote qui sont les seules à défendre vos intérêts pour un gouvernement qui défend les Ostariens avant les migrants, les emplois Ostariens avant les emplois en Hadrianie ! L’abstention n’est pas la bonne solution pour vous faire entendre. En n’allant pas voter vous favoriser des listes qui ne vous représentent pas. Voter c’est faire véritablement entendre sa voix et véritablement se faire représenter dans les institutions de notre pays. La Ligue Patriote c’est la seule liste qui dit clairement les choses car nous avons besoin plus que jamais de Députés ayant le courage d’aller jusqu’au bout de leurs promesses. Je vous remercie !

Après son second meeting de campagne, Marcel prit le temps de saluer les personnes présentes et de répondre à leurs questions. Suite à cela, Marcel et son équipe prennent le chemin de leur prochaine destination. La campagne ne faisait que commencer et leur réservait bien des surprises.

Marcel Piniolle
Président et fondateur de la Ligue Patriote

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Adam Thiers
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Parti politique

jeu. 6 juil. 2023 11:59

(EL : 214)

Devant l’ancienne usine textile de Cantrac, Adam Thiers avait donné rendez-vous aux journalistes pour évoquer l’importance de la défense des travailleurs ostariens dans le programme du PRS. Une quinzaine de reporters étaient venus pour participer à cette conférence de presse pour laquelle la tête de liste du parti était entouré de plusieurs colistiers mais aussi de responsables syndicaux bien identifiés localement. Avant de prendre des questions, le candidat se lança dans un propos introductif.

Bonjour à tous et merci infiniment de votre présence à nos côtés aujourd’hui.

Cette ancienne usine est un symbole, le symbole d’une politique industrielle qui n’a pas su préserver nos emplois des dérives de la mondialisation et du libre-échange. Si nous voulons être sérieux au sujet de la protection des travailleurs ostariens, nous devons évidemment avoir une approche plus pragmatique de la politique commerciale et ainsi s’assurer que les traités que nous signons n’ont pas d’effets négatifs en terme d’emploi. Tout traité qui risquerait de détruire plus d’emplois sur notre sol qu’ils ne pourraient en créer ne seront pas votés par les députés du PRS que vous élirez, je l’espère nombreux, au cours du scrutin à venir.

En matière de protection des travailleurs, je crois que nous avons besoin de partis sérieux qui ont prouvé leur capacité à obtenir des avancées. Le bilan en la matière au cours de la dernière législature a été très maigre avec seulement une petite avancée sur le droit de grève. Mais rappelons nous que cette avancée a été adoptée par seulement 2 voix d’avance et qu’elle n’aurait jamais été possible sans le vote des députés du PRS. Sur ce genre de scrutins, chaque voix compte et c’est pourquoi chaque siège dans cette élection sera absolument crucial pour déterminer si il y a une majorité en faveur ou contre les travailleurs de ce pays. Et personne ne peut dire que l’Assemblée nationale ne peut pas servir les travailleurs de ce pays, particulièrement après que notre parti ait réussi à faire adopter une réforme du régime de retraites pour permettre le départ anticipé de ceux ayant des professions pénibles et pour revaloriser les plus petites pensions. Et d’ailleurs, François Pelichon a promis dans sa campagne de réformer le système des retraites pour allonger la durée de travail, ce qui rend absolument crucial d’élire autant de députés de gauche que possible dans le cadre de ces élections.

Si les travailleurs et les ouvriers ostariens veulent être défendus, il est important d’élire un très grand nombre de députés de gauche qui soient prêts à remettre en cause le dogme du libre-échange en faveur d’une vraie défense des intérêts des travailleurs ostariens. Il est important d’élire des députés prêts à s’engager pour des réformes du droit du travail pour améliorer les conditions de travail, renforcer le pouvoir des organisations syndicales et augmenter les salaires. Sur ces questions, l’engagement du PRS a toujours été constant en faveur des travailleurs de ce pays. Nous voulons pouvoir continuer notre travail et nous avons pour cela besoin du plus grand nombre de députés possibles. Nous allons ensemble continuer de défendre celles et ceux sans qui notre économie ne serait absolument rien. Et nous comptons sur les travailleurs ostariens pour nous confier le mandat le plus large possible pour leur apporter les résultats et les réponses dont ils ont besoin pour les protéger tant des dérives du libre-échange que de celles d’un marché du travail trop dérégulé.

Et maintenant je suis prêt à répondre à vos questions.


La tête de liste PRS passa ensuite près d’une heure à répondre aux questions des journalistes sur le programme du PRS en matière de travail, espérant ainsi récupérer de nombreuses voix dans les milieux ouvriers.

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