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Centre culturel Maurice Rollis

Posté : mar. 26 mars 2019 18:59
par État d'Ostaria
Le centre culturel Maurice Rollis, géré par la mairie de Cantrac, est le plus important lieu d'art et de culture de la ville.
On peut y trouver des représentations théâtrales, des projections cinématographiques, mais aussi des conférences de diverses personnalités.
Il existe aussi une imposante bibliothèque qui ravira les lecteurs avides de livres.

Re: Centre culturel Maurice Rollis

Posté : mer. 27 mars 2019 19:16
par Christian Duroux
Le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Christian Duroux – qui était également, fait non négligeable, président du MUR – s'était déplacé à Cantrac afin de soutenir le candidat du parti de la majorité. Valentin Romarin, ainsi que s'appelait le maire sortant, avait réservé la plus grande salle du centre culturel. La communication autour de l'événement était massive, et la salle était remplie, de journalistes, de militants, mais aussi de simples curieux qui ne voulaient pas rater une occasion de rencontrer et d'écouter le ministre.

Retransmission


15 minutes après l'heure officielle de début de la conférence, l'estrade était encore vide – quelques techniciens déambulaient de temps en temps, et l'un d'entre eux testa les micros. Un brouhaha régnait parmi les nombreux participants. Un homme inconnu du public entra alors, pourvu d'imposantes lunettes rondes, depuis le côté droit de la salle, et se plaça au milieu de la scène, avec un micro. Puisque le bruit ne cessait pas, il commença à parler.

L'homme aux lunettes : Bonjour, et bienvenue à tous.

Les participants se mirent sur la voie du silence.

L'homme aux lunettes : Pendant que les derniers retardataires prennent place, je me présente. Je suis Jacques Michel, responsable du centre culturel, et je veillerai au bon déroulement de la conférence.
C'est bon, tout le monde a trouvé un siège ? Parfait.
Nous accueillons aujourd'hui un invité de marque. Je vous prie de bien vouloir applaudir notre ministre de l'Économie, monsieur Christian Duroux !

Le principal concerné entra par la même porte que l'animateur, un peu auparavant, un petit sourire aux lèvres. On applaudit son arrivée, tandis que le responsable lui tendait un micro, avant de s'écarter du centre de la scène. Lorsque les acclamations eurent diminué de volume, le ministre parla.

Christian Duroux : Bonjour, bonjour à tous, et merci beaucoup pour ces applaudissements. Je suis touché, vraiment touché. Vous me connaissez probablement : ministre, comme l'a dit monsieur Michel, de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, président du Mouvement Uni pour la République, et président de l'Assemblée Nationale. À cause de toutes ces fonctions que je suis amené à exercer, je n'ai plus beaucoup de temps à consacrer à ma ville de Tasasque, dont j'ai été maire. Mais j'essaie autant que possible de valoriser les personnalités engagées pour le développement et l'avenir de leur commune. Et c'est pour cela que je suis ici. Pour présenter l'excellent travail de monsieur Valentin Romarin, maire de Cantrac !

Il avait haussé la voix et accru son sourire, en faisant un grand geste de la main vers la porte de laquelle chacun était sorti. De celle-ci, justement, vint un homme chauve aux sourcils noirs et broussailleux, qui ne manqua pas de saluer le public. Lorsqu'il arriva près du ministre, monsieur Michel comprit qu'il avait oublié de lui apporter un micro, et courut rapidement jusqu'à lui pour lui en apporter un, ce qui entraîna le rire de certaines personnes, dont le maire, qui semblait assez optimiste. Le ministre se contenta de sourire, bien qu'amusé lui aussi.

Valentin Romarin : Merci ! merci ! Bonjour à tous !

Christian Duroux, au public : Des présentations sont-elles nécessaires ?

On entendit un large torrent de "Non", mais aussi quelques très rares "Oui".

Christian Duroux : Ah ! j'ai entendu un "oui", de ce côté-là ! Il pointa un point de la salle, très souriant. Qui a dit oui ?

Un homme leva la main en disant : "Moi !".

Christian Duroux : Alors, vous, et tous les autres qui ne connaissent pas leur maire, je vous invite à venir jusqu'ici. Oui, quittez votre siège. Allez, personne ne vous le prendra. Il regarda l'organisateur, et tenta une blague. Enfin, j'espère.

Une douzaine de personnes se retrouva près des hôtes de marque : la moitié à droite, l'autre à gauche.

Christian Duroux : Valentin, présente-toi.

Le ministre et le candidat semblaient être assez familiers.

Valentin Romarin : Je suis Valentin Romarin, maire de Cantrac depuis 4 ans. J'ai 41 ans et je suis un ancien chef d'entreprise. J'ai rejoint le Mouvement Uni pour la République après la guerre civile, car j'avais l'intime conviction que toute la politique devait s'unir pour permettre à notre nation de retourner sur ses rails, de se relever et de retrouver son prestige d'antan. Ainsi, avec des collaborateurs de tous horizons, j'ai formé une liste candidate à l'élection municipale de 160. Depuis, j'ai mis en place de nombreuses actions que nous détaillerons au fil de cette conférence.
Des questions ?

Ceux qui étaient descendus un peu plus tôt n'en eurent pas. Le silence dura quelques secondes.

Valentin Romarin : Eh bien, vous pouvez retourner à votre siège, si vous le souhaitez.

Pendant qu'ils s'installèrent à nouveau, le ministre prit la parole.

Christian Duroux : Bon, eh bien, maintenant que les présentations sont faites, je pense que nous pouvons commencer.

À ces mots apparut, projetée derrière l'estrade, une diapositive sur laquelle était inscrit "Le bilan". À partir d'ici, d'autres diapositives défileront, au fur et à mesure de la prise de parole, pour appuyer les propos du locuteur.

Christian Duroux : Nous allons commencer par analyser le bilan de monsieur le maire, ici présent. Avant cela, toutefois, il est nécessaire de comprendre la situation de la ville avant son arrivée au pouvoir. La ville, à ce moment-là, était encore impactée, comme tout le pays, par la sombre période qu'était la guerre civile. Du chômage. De la pauvreté. Des infrastructures détruites. Un système instable qui peinait à assurer les services minimaux que méritait la population. Mais, heureusement, l'administration de monsieur Romarin allait tout changer.
En effet, votre maire a dès lors agi autant que possible pour faire plus avec moins d'argent. Il a ainsi pu financer un grand nombre de travaux de rénovation de bâtiments publics, et a fourni des aides aux particuliers pour leurs logements. Tout cela, en favorisant l'activité des entreprises locales, qui se sont mises à embaucher de plus en plus. Résultat : une ville en bien meilleur état, avec de nombreuses créations d'emploi, et des entreprises prospères. Il a alors pu se concentrer sur les services publics.
Voilà une photographie de l'école primaire du Héron, dans le sud de la ville, en 160, lors de l'élection de monsieur Romarin. Une image était apparue, suivie d'une autre. En voilà une autre, mais prise il y a une semaine. Cet service public en ruine retourné à la vie n'est qu'un exemple de l'action de cet élu local : il a également remis en service les hôpitaux, les services de police et des pompiers, puis a réparé les routes qui n'avaient jamais été rénovées auparavant. Ensuite, malgré toutes les contraintes qu'il a dû respecter, il a réussi à moderniser et à améliorer le réseau de bus – qui ne passait alors jamais par les quartiers du sud-ouest, comme certains le savent peut-être.
Alors, si vous n'habitez pas Cantrac, vous vous dites sûrement "Ah, génial. Ce maire a fait de grands travaux. Ce n'était pas difficile, il a dû voler de l'argent aux citoyens sur leur feuille d'impôt". Si vous êtes dans ce cas, vous vous trompez affreusement. Car, voyez-vous, les taxes n'ont pas augmenté ; elles ont diminué.

Il marqua une pause.

Christian Duroux : Voyez-vous, c'est ce genre de personnes qui représentent le Mouvement Uni pour la République. Pas des politiciens corrompus derrière leur bureau, insensibles à tous les problèmes de la population. Non ! Ce sont des personnes honorables qui agissent concrètement pour leurs citoyens, en n'hésitant pas une seconde à donner de leur personne pour améliorer leur quotidien ! Ce sont des personnes qui, comme monsieur Romarin, ont prouvé leur compétence par l'expérience. Ce sont des personnes qui n'ont à cœur que l'avenir de leur commune et la qualité de vie de ses habitants ! Et ces qualités sont suffisamment rares pour que nous puissions tous, ici, applaudir votre maire, Valentin Romarin !

Il se mit à applaudir, son micro dans la main. Le son se trouva donc répercuté très fort à l'intérieur de la salle. Il fut immédiatement suivi d'une masse d'acclamations enthousiastes. Ces individus avaient été convaincus par le discours du ministre.
Lorsque les applaudissements prirent fin, l'invité termina.


Christian Duroux : Alors, Valentin, je n'ai plus qu'une question à te poser : que va-t-il se passer, à Cantrac, pendant les 4 prochaines années, si tu es réélu ?

Valentin Romarin : Eh bien, malgré cet état des lieux très encourageant, notre administration a encore beaucoup à faire. Nous avons de nombreux projets pour achever la modernisation de la commune. En effet, dans ce contexte de reconstruction, nous avons dû consacrer une part non négligeable de nos revenus à la reconstruction et à la rénovation. De toute évidence, tout cela ne coûtera, dans les années à venir, qu'une petite fraction du prix que nous avons payé jusqu'alors. Alors, que faire, avec ces revenus ?
Nous souhaitons tout d'abord faire entrer nos écoles dans l'ère de l'information, en proposant un enseignement basé sur des supports numériques. Exit, donc, les lourds livres à porter constamment. Dans les années à venir, les élèves seront dotés de tablettes qui faciliteront leur apprentissage.
Ensuite, nous aiderons l'hôpital Saint-André, qui a besoin de nouveau matériel plus adapté et plus moderne pour exercer leurs soins de manière optimale.
Enfin, nous favoriserons l'entretien et la formation de parcs municipaux dans l'ensemble de la commune. En effet, ils sont actuellement très vétustes, pour certains. J'ai la conviction que nous pouvons grandement améliorer ces parcs pour qu'ils soient un véritable îlot de nature, au sein même de la ville. Ils seront un lieu de vie, d'échange, de distraction, mais aussi de sérénité. De nombreuses activités sportives pourront y avoir lieu, aussi bien de la gymnastique que de la pétanque, en passant par de la course à pied. C'est un terrain porteur d'avenir, et qui ravira l'ensemble de nos concitoyens.
C'est ainsi que nous ferons, ensemble, de notre qualité de vie un exemple à suivre dans tout le pays. C'est un grand travail, qui n'a fait que commencer !

Jacques Michel revint au milieu de la scène et reprit la parole, après quelques secondes de silence.

Jacques Michel : Bien. Merci, monsieur le ministre ; merci, monsieur le maire. Nous allons donc pouvoir passer aux questions.

La retransmission de la conférence s'achevait ici, malgré le fait que de nombreuses questions eurent été posées. La foule sortit de la salle globalement très convaincue de l'action favorable du maire sortant. Ils allaient sans doute massivement voter pour lui, le jour venu.

Re: Centre culturel Maurice Rollis

Posté : dim. 8 sept. 2019 01:35
par Julien Chastain
Alors que le soleil déclinait sur Cantrac, Julien Chastain finissait de tracter de plus belle puis serra des mains avant de se rendre au Centre Culturel Maurice Rollis pour tenir un discours sur les programme de la Gauche relatif à la Santé.
De nombreux et nombreuses militantes eurent la joie ou la surprise de rencontrer le leader du Parti Communiste durant son tractage et il avait pris le temps de discuter longtemps avec eux.

Tout avait été prévu pour toucher un maximum de personnes en rediffusant les meetings de la gauche sur les réseaux sociaux et sur le site du PCO.

Une fois sur la scène la plus grande du centre culturel, le député et maire s'était avancé et salua les gens venus l'écouter dans un grand attroupement un peu confus. Quand le bruit de la salle se désépaissit, le leader commença à parler.


Julien Chastain : Bonsoir à tous et à toutes, camarades !

C'est un grand plaisir qui m'amène aujourd'hui à Cantrac pour défendre le coeur de l'Etat. Je veux bien sûr parler de la Santé et tout ce qu'elle comprend. Des médecins aux pharmaciens en passant par les laboratoires et les industriels du matériel médical, tout le domaine qui s'occupe de faire mourir plus tard nos concitoyens est un système énorme et qui nécessite beaucoup d'huile pour un fonctionnement convenable, et qui nécessite beaucoup d'investissements pour un résultat global. Aujourd'hui, nous devons nous demander ce qui concerne la santé est effectif et n'a aucun problème. Bien sûr si je vous en parle aujourd'hui c'est que l'Union de la Gauche a diagnostiqué un mal profond dans le système de santé de notre pays et que nous cherchons à y remédier de la meilleure façon qu'il soit.

D'abord, le constat n'est pas bon, parce qu'il n'y a pas de constat. L'Etat n'a jamais commandé ou publié de rapport public sur l'état des hôpitaux, des médecins ou des pharmacies en Ostaria. En plusieurs années, la majorité gouvernementale n'a que très peu agit sur ce domaine qui compte vraiment pour tout le monde au quotidien. La seule chose que tout le monde sait sur le médecine en Ostaria, c'est que pour sa part, Monsieur le Président Plassel a reçu de bons soins et une prise en charge efficace. Mais dans les campagnes ? Dans les villes ? Qu'en est-il ? Avons-nous trop ou pas assez de médecins ? Les prix de la thérapeutique sont-ils accessibles à tous ? Combien de personnes doivent renoncer à des soins ou renoncent à des aides médicales ? Nous n'en savons rien et c'est déjà le constat que notre système de santé est défectueux. Il manque de transparence et faute d'agissements publics, ce manque de transparence est vraisemblablement là pour dissimuler la misère d'un système qui ne fonctionne pas et qui refuse de se faire diagnostiquer, cependant nous savons par notre expérience que le système de santé contient de graves problèmes.

La Gauche a donc décidé d'adopter plusieurs remèdes pour améliorer chaque jour, le quotidien des travailleurs de la santé et les conditions de prise en charge et d'accompagnement des patients. D'abord par un investissement massif pour construire de nouvelles infrastructures jamais espacées de plus de quarante kilomètres de manière à ce que personne ne puisse être à moins de vingt kilomètres d'une infrastructure de santé. Bien sûr, nous devrons également faire un effort conséquent pour embaucher des professionnels de santé pour remplir ces infrastructures, cela passera par une augmentation des universités et des filières médicales et par une augmentation systématique de 10% du salaire pour les médecins s'installant en désert médical, et ce jusqu'à cinq ans après la fin de la qualification de désert médical. Comme ça, les médecins s'installant en désert médical pourront conserver un salaire plus haut jusqu'à cinq ans après que le manque de médecin soit résolu dans leur zone d'implantation, afin d'éviter des zones précaires tantôt déserts médicaux, tantôt pleines. Ainsi nous encouragerons les nouveaux médecins, comme les plus expérimentés à s'implanter dans des zones qui aujourd'hui sont abandonnées des services de santé et qui manquent cruellement de personnels. Comment voulez-vous soigner convenablement une personne quand vous ne pouvez avoir aucun suivi régulier de sa santé puisqu'elle habite à deux heures de route de votre cabinet ? Ce n'est pas un service sanitaire convenable.

Une fois les infrastructures médicales installées, se pose une seconde question, celle de l'accès des populations aux soins. Par exemple lorsque fut promulguée la loi sur l'autorisation de l'avortement, c'est à dire l'interruption volontaire de grossesse, celle-ci n'a pas prévu le remboursement d'un seul centime de l'opération quand les moyens de contraception, sont quant à eux, remboursés intégralement. D'ailleurs parlons en des moyens de contraception. Il existe dans le monde peu connu des préservatifs plusieurs sortes, ceux qui agissent comme moyens de contraceptions et sont donc légaux et remboursés et ceux qui agissent "simplement" comme des moyens de protections face aux maladies sexuellement transmissibles et qui ne sont le sujet d'aucune loi, et ne font partie bien évidemment d'aucun programme de remboursement. Et ce n'est que quelques exemples parmi la galaxie des remboursements inégaux des moyens et pratiques médicales.
Ce que la Gauche veut, c'est le remboursement intégral de tous les frais de santé. Tout ce qui contribue à la prévention, à la guérison, au soin et tout ce qui constitue les pratiques et moyens médicaux fait partie intégrante du coeur de notre pays et doit être pris en charge entièrement par l'état pour quiconque, qu'importe son origine, son âge, son sexe, son genre ou que sais-je encore. Tout le monde doit avoir un accès au soin loyal et gratuit.
Pour combattre ces inégalités, la Gauche veut agir radicalement par la nationalisation de tous les domaines de la Santé. Tous les professionnels de Santé seront payés par l'Etat, tous les laboratoires travailleront sous le commandement de l'Etat, toutes les industries médicales produiront sous le commandement de l'Etat. Car le domaine médical est trop important pour le laisser au main du capitalisme et des lois du marché. On ne joue pas avec les prix des médicaments ou des dispositifs médicaux. On ne s'amuse pas à engranger du profit sur le dos des malades.

Enfin, à propos de tout ce qui concerne la bioéthique, l'Union de la Gauche s'est rassemblée autour de trois combats. Premièrement l'ouverture de la Procréation Médicalement Assistées à tout couple sans distinction d'orientation sexuelle. Que vous soyez lesbiennes, hétéros ou gays, votre couple à autant le droit qu'un autre de bénéficier des avancées médicales pour aider à la conception d'un enfant lorsque vous éprouvez des problèmes à un avoir un. Nous ne faisons qu'appliquer une règle d'universalité à tous les couples. Il n'y pas de différence de qualité entre des couples hétéros ou homos, alors il n'y a pas de différence d'aides pour ces couples.
Le second combat que mènerons au sein de la bioéthique, c'est celui de l'euthanasie pour laquelle nous sommes de fervents défenseurs. Ceux qui ont envie de mourir doivent pouvoir mourir sans souffrir et dans des conditions décentes. Il est finit le temps où pour mettre fin à ses jours, on se jeter sous une rame de métro, où l'on jouait son dernier instant à la roulette russe où l'on se pendait. Les gens qui ont résolument envie d'en finir pourront désormais compter sur un moyen sûr et efficace, indolore. Une fin de vie décente et humaine. Et pour ceux qui seraient mal, les premières démarches permettront de mieux les accompagner pour les aider à regagner la confiance en eux qu'ils ont perdu et pour les aider mieux à surmonter les difficultés qui leur ont donné des envies suicidaires. Ce sera donc d'une pierre, deux coups. Mieux accompagner dans une mort plus douce et mieux aider ceux qui veulent éviter la mort mais qui au fond du gouffre, n'ont plus vu que cette solution.
Et le dernier combat que nous voulons mener, sera le combat contre le clonage et le transhumanisme. Nous voulons en finir avec les recherches sur ce sujet et interdire quiconque de se pencher sur ces sujets. Cloner les êtres vivants n'est pas de mise en Ostaria. Pas plus que chercher à améliorer génétiquement l'être humain. Nous ne sommes pas des rats de laboratoires et les animaux non plus. Nous savons cloner les plantes par le bouturage, restons en là. L'humanité ne doit pas jouer avec la nature et risquer de causer une crise biologique comme se pourrait déjà être le cas avec les OGMs, la disparition inquiétante de nombreuses espèces animales et végétales, et j'en passe. Nous ne devons pas continuellement chercher si cela peut conduire à notre perte ou nuire à l'environnement ou à l'humanité. Tout ce qui constitue le monde essentiel est à défendre, tout ce qui n'est qu'invention arbitraire humaine est négligeable. L'intérêt humain ne doit pas passer avant l'intérêt commun. L'intérêt de l'humanité est un intérêt particulier, l'intérêt commun que nous défendons est universel, pour les hommes, les animaux et la nature.

Voilà notre programme concernant la Santé, preuve que la Gauche n'oublie personne et veille à défendre d'un front populaire et commun tout ce qui doit être défendu. L'Union de la Gauche c'est la défense de l'intérêt commun avant les intérêts particuliers, c'est l'égalité, l'équité et l'accessibilité.
Voter pour la Gauche, c'est s'assurer des lendemains qui chantent sans condition, c'est s'assurer de beaux jours demains et un avenir pour plus tard.

Re: Centre culturel Maurice Rollis

Posté : lun. 9 sept. 2019 17:43
par Laurent Lavaud

Laurent était en déplacement à Cantrac, dans le même centre que celui dans lequel Julien Chastain, son candidat, avait tenu un meeting l'avant veille. Il ne voulait pas un discours long mais seulement proposer la réforme de la contestée loi médias.

Lavaud : Mes chers amis,

Merci à tous d’être ici pour dire d’entrée de jeu au MUR que nous ne nous laisserons pas abattre. Nous nous battrons pour mettre le candidat de la majorité en ballotage, je vous en fait le serment. Votre présence, votre énergie et votre détermination aujourd’hui donne de la force au message clair que nous voulons envoyer à la majorité.

Car élections après élections, la gauche progresse. Des municipales désastreuses, des présidentielles décevantes, des législatives convaincantes puis de nouvelles municipales qui nous ont placé comme l’incontestable force de l’opposition. Alors si une force politique peut mettre le président en ballotage, c’est la gauche!

Et pourquoi la gauche? Tout simplement parce ce qu’elle a le meilleur projet. Prenons un exemple : la loi médias. Durant cette législature, le gouvernement Brétigny a fait voter une loi sur les médias. Ce texte, malgré ses nombreux défauts pointés par l’opposition de gauche, a été largement voté par l’Assemblée Nationale.

Des défauts dangereux, je peux vous en citer quelques-uns. Dangers certains pour la liberté de la presse et notamment du journalisme d’investigation, mainmise de la justice sur des médias ou encore tentative de mise à l’écart du journalisme d’opinions, cette loi était truffée de défauts. Pourtant, le gouvernement n’a accepté que de corriger les plus mineurs, se montrant sourd aux revendications de l’opposition. La seule réponse que la majorité a voulu apporté, c’est celle du mépris. L’opposition n’est pas constructive, les communistes ne peuvent pas participer au débat parlementaire, voilà ce que l’on a entendu!

Alors nous proposons de revenir sur ce texte mais en écoutant chacune et chacun, pas en se contentant de beaux discours laissant croire que le gouvernement est à l’écoute alors qu’il n’en ai rien! Alors pour un débat parlementaire à l’écoute des inquiétudes de l’opposition, il n’y a qu’un vote : le vote de gauche.

Dans la même optique de défense de la liberté de la presse, nous veillerons à ce que la presse ait accès facilement aux informations de la présidence. Nous voulons une présidence transparente et donc, de fait, ouverte à la presse.

Alors pour que la presse ostarienne soit libre et indépendante, le vote de gauche est la meilleure option! Julien Chastain a prouvé à l’assemblée qu’il était engagé sur le sujet et qu’il veut agir!

Vive la République! Vive Ostaria!

Laurent se joignit ensuite au pot organisé par les militants.


Re: Centre culturel Maurice Rollis

Posté : sam. 18 janv. 2020 01:39
par Julien Chastain
De retour à Cantrac, Julien voulait marquer un grand coup pour cette campagne en définissant clairement les objectifs d'une nouvelle présidence et présenter le programme qu'il suivrait en tant que Président. Son but était aujourd'hui de se définir comme le seul président capable, responsable et raisonnable.
Il savait ses discours et meetings, de plus en plus rediffusés, retransmis en direct et sources de médiatisation puisqu'il était le seul à faire campagne et qu'il devenait une figure incontournable de la politique nationale.


Julien Chastain : Camarades, Chers compatriotes,

Il n'aura échappé à aucun de vous que l'élection présidentielle représente un enjeu majeur de notre troisième république. De ce fait, un Président de la République représente une pièce maîtresse de l'échiquier gouvernemental. Il ne faut pas que le chef de l'état soit un idéaliste trop perdu dans ses rêveries et irréaliste. Il ne faut pas non plus, un président trop terre-à-terre qui ne saurait convenablement mener le pays sans voir plus bas que l'horizon. Il ne faut pas d'un chef de l'état trop actif qui ne laisse plus aux mesures gouvernementales le temps d'agir. Il ne faut pas non plus, un président absent qui n'assume plus ses fonctions convenablement. Je crois que la synthèse de cette équation compliquée n'est pas la nature de tous les candidats à cette élection présidentielle.
Il m'a été, comme à vous, donné de voir les capacités de chacun des candidats et de chacun des dirigeants qui sont ces candidats. Nous avons pu constater le bilan inexistant de l'Union Libérale et de son candidat, à la mairie d'Illonlieu. Nous avons pu voir d'une part, l'absence systématique de résultats chez le candidat du Parti Libéral-Conservateur, et nous avons subi d'autre part, les positions réactionnaires de sa personne, notamment sur la loi d'encadrement des prix agricoles qui à ce jour, la seule réponse politique apportée aux agriculteurs en détresse, réponse qui a été formulée par moi-même en qualité de Ministre sous le gouvernement Lavaud. Nous avons pu observer la disparition régulière d'Andreas Berg et déplorer son tournant à l'extrême-droite et son penchant pour la division de la population selon des critères abjectes. Nous avons enfin dû supporter l'absence continuelle du gouvernement UL-PLC et surtout du Mouvement Uni de la République, et l'absence très significative de son candidat et actuel Président. Pas un ne répond aux exigences auxquelles il incombe de convenir pour un Président qui respecte les conditions de sa fonction.

Ni l'un, ni les autres, ne savent et ne sauront à la fois, se montrer attentif aux attentes de la population comme nous prouve les inactions de Berg, Brétigny et Lyset, se démontrer capables de réagir aux situations présentes et à venir, comme les agriculteurs le subissent depuis trop longtemps. Aucun ne pourra conserver l'unité du peuple et recoudre avec les fils que la société permet au pouvoir de tisser, les morceaux de tissus décousus qu'est la population ostarienne actuelle, qui n'a pas été bercé dans l'intégration, dans la collectivisation et dans la solidarité, mais dans l'isolement, l'individualisme et l'assimilation. Aucun ne saura appliquer une politique présidentielle, d'une part car aucun d'entre eux n'a présenté de programme présidentiel. Le seul programme présenté, c'est celui de Brétigny, qui correspond à un programme législatif et non exécutif. L'exercice du pouvoir aurait dû lui permettre de voir que le président n'est pas un législateur, et que ses propositions ne pourront être appliquées.
Face à vous, aujourd'hui, je veux donc deux choses. D'une montrer les qualités requises pour la fonction présidentielle et montrer en quoi, aucun concurrent ne les possède, d'autre part, présenter mon programme si je suis élu président, car ce programme ne sera pas celui de l'Union de la Gauche qui est un programme législatif, mais sera celui de l'entente de la nation.

Ainsi donc, prenons mon opposant premier. Le seul qui serait capable de m'affronter au cours d'un second tour. Alexandre de Brétigny. Chers compatriotes, vous avez décidé, il y a de cela la durée de son mandat, de lui accorder la fonction présidentielle. Une fonction à laquelle tout le prédestiner. Il était le successeur de Jérôme Plassel et son meilleur premier ministre, son seul à vrai dire. Mais voilà, le premier ministre de Brétigny, aussi bon soit-il, n'est pas bon président. Il a versé dans la démagogie et les promesses irréalistes. Et aujourd'hui encore, il s'en donne à coeur joie de promettre ce qu'il ne pourra jamais tenir. Car ce n'est pas son rôle, il le sait mais il véhicule le contraire. Compte-tenu de cette irresponsabilité, compte-tenu de son inaction présidentielle. Car il faut ajouter qu'en plus de n'avoir pas poussé son gouvernement à légiférer en cohérence avec ses propositions fabuleuses, il n'a pas agi en qualité de Président, il n'a pas agi du tout, sinon pour le cas de la Sarande, où après avoir participé à l'instabilité du pays, il a retourné sa veste pour être dans le camp des vainqueurs, dans le camp du coup d'état militaire contre le coup d'éclat électoral d'une gauche que je n'approuve pas mais dont je reconnais le résultat issu des urnes libres et démocratiques, sous la monarchie parlementaire.
Compte-tenu de tout cela, disais-je, Alexandre de Brétigny n'a pas les qualités requises pour renouveler son mandat. Il aura empiré la situation et aura bloqué l'appareil gouvernemental quand le président doit être le moteur de la nation. Nous ne voulons pas d'un moteur enrayé.
Ce président en somme, n'a que trop regardé dans le passé, et tentait de voir depuis ce passé, l'héritage plasselien pour se placer dans son horizon. Il n'aura pas regardé devant lui et aura fait la sourde-oreille aux revendications et aux aspirations nouvelles du peuple ostarien. Le Président doit voir plus haut et plus loin que l'horizon, M. de Brétigny n'aura que regarder qu'en arrière.

Parlons maintenant de menus candidats que je ne souhaite pas laisser pour compte. En parlant de comptes, qu'est-ce qu'il nous en a fait croire Louis de Lyset aux contes. Il nous a conté et raconté l'histoire du petit chaperon jaune qui allait pourfendre le loup bicéphale plasselo-communiste pour faire émerger une opposition nouvelle derrière sa figure héroïque. C'était un joli conte de fée qui n'a pas duré longtemps avant que la poudre aux yeux ne s'évanouisse et que les miroirs aux alouettes ternissent. Le voile est levé, et derrière ce conte de fée libéral, il n'y a plus que ce qu'il est, un conte défait. Et même un méconte défait, ajouterai-je, lorsque l'on voit l'état pitoyable dans lequel est laissé Illonlieu pour lequel, le candidat libéral n'a aucune volonté politique. Ne voyant chaque victoire électorale, chaque fief, chaque élection comme un trophée de chasse et non comme une confiance qu'on lui remet entre les mains pour représenter des électeurs et accomplir leur volonté, celui-ci ne peut être que décevant. Je constate que cette vision de la politique est endémique chez nos adversaires qui à chaque mairie obtenue, ne font rien, rien et rien contrairement à l'Union de la Gauche qui à chaque fois qu'elle reçoit un mandat s'entête à agir. Cet homme n'a ni les qualités, ni les capacités pour diriger le pays. On ne dirige pas un pays avec de beaux discours mais avec une action concrète, au quotidien, pas seulement à chaque élection. Aussi, ne faisant montre d'aucune volonté, je crois que l'illusion d'une opposition libérale s'effondrera avec ces élections et que ce sera la preuve que celui qui est monté très vite, va redescendre très vite sous le poids des réalités et des responsabilités qu'il n'est pas capable de tenir. Qu'il s'en retourne à son entreprise, on ne gère nos concitoyens comme une force de travail. Son philanthropisme bourgeois, n'a rien à faire en politique et surtout pas à la tête de notre pays.

Les deux candidats restants sont des hommes sans envergure, sans action, sans vision du monde juste et des hommes sans résultat ou bilan politique. Leur résultat à l'élection présidentielle sera donc sans intérêt, à l'image des personnages. Le premier, c'est Pierre Jourdan, un homme qui n'a aucunement conscience du monde dans lequel il vit et qui ne comprend pas les questions qui se posent de nos jours. C'est le seul à avoir voté contre la loi de régulation des prix agricoles alors que le monde agricole est dans une détresse terrible depuis des années et que depuis des années les gouvernements de droite qui se succèdent leur ont tourné le dos. Le seul gouvernement qui ait tenté d'agir, c'est celui de Laurent Lavaud qui n'a vu aucune loi être votée du fait des référendums. Aujourd'hui encore, Pierre Jourdan pourtant agriculteur, tourne le dos à ses confrères qui ne pouvaient plus vivre de leur travail. Pour lui, la question ne se pose pas, il est politicien avant d'être dirigeant d'une exploitation agricole. Même dans sa profession non-politique, il est en dehors des sphères populaires et il est extérieur à leurs problèmes et à leur misère. Un homme qui ne parvient même pas à entendre et à comprendre les volontés, les difficultés et les aspirations de son milieu professionnel dont il se dit le représentant, n'a rien de la carrure d'un président. Comment voulez-vous qu'un homme qui ne comprend pas ses propres collègues, parvienne à comprendre tous ses compatriotes ? Un président peut-il ignorer que les ouvriers réclament de justes salaires, que les agriculteurs réclament des prix justes, que les chômeurs réclament des aides pour trouver un travail et s'intégrer socialement, que les femmes réclament des droits, de l'aide pour combattre le machisme et la discrimination, que les minorités réclament de la protection et de la reconnaissance, que les sans-papiers réclament de la fraternité et de l'aide, que le pays réclame un président qui sache comprendre chacun ? Non, il ne peut ignorer cela et c'est la raison pour laquelle, je vous recommande de recycler dès votre sortie des bureaux de vote, les bulletins Pierre Jourdan, car jamais vous n'aurez à déposer son nom dans l'urne.

Le dernier candidat et bien des moindres, c'est Andreas Berg. Un mauvais philosophe et un mauvais politique dans le corps d'un bon à rien. Ou d'un bon aryen, comme il vous plaira de choisir. Il était d'une droite dure, il est devenu celui d'une extrême-droite durcie. On ne le voit pas souvent mais lorsqu'on le voit c'est pour répondre les théories fascistes et racistes qui appellent à épurer notre nation. Personne ne devrait à avoir à endurer ses propos. Chaque Ostarien doit être blessé dans sa chair à l'écoute de ses mots, d'intolérance et de haine. La division est le seul moyen pour Berg de se faire entendre et de tenter une ascension. En clivant l'opinion, il espère s'attaquer à nous pour rallier à lui, nos opposants. En somme, c'est une technique bien connue de par le monde, qui consiste à donner l'illusion d'un clivage entre lui et les autres. Ce qui lui permet de s'afficher comme anti-système et de créer un clivage de paille, à l'image de l'homme de paille argumentatif. Si nous tombons dans le piège, alors il lui suffit de nous critiquer sur des erreurs commises, de faire non de la critique légitime mais de la critique corrosive, pour que les électeurs n'ayant qu'un choix ou l'autre se rallient à lui. Non seulement, ça ne fonctionne pas et je me battrais pour que le véritable éventail politique soit exposé aux yeux des électeurs et qu'aucunement de ce genre de clivage factice ne vienne polluer les débats, mais en plus, c'est cramé à cent mètres.
Enfin j'ai dit "débat" mais devrais-je dire "monologue" car à part la réponse sur un réseau social du Président, j'ai l'impression d'être le seul à défendre des idées, à rencontrer les électeurs et à tracter avec des militants. Depuis le début de cette campagne, j'ai l'impression que les candidats refusent ou craignent la confrontation. Je suis d'accord avec eux et vous le constatez depuis le début de mon discours : qu'ils prennent garde !
Revenons à l'immondice. Andreas Berg a pour vice, la désunion. Il voudrait l'union du pays derrière lui, sans l'unité. C'est à dire, un pays uni par la division, que chacun craigne et ait quelque chose contre son voisin. Car les propositions de Berg sont bien connues, c'est la société de la méfiance et pire, c'est la société de la trahison, de la délation et de l'épuration. Il ne répond donc pas à la principale mission du Président qui est contenue dans notre devise nationale : l'unité. L'unité ne peut être acquise que par une politique de tolérance, d'écoute et de réponse adaptée.
Si je défendais la politique de classe contre classe. Je ne serai pas pour l'unité. C'est pour cela que je ne la défends pas. Quand Berg joue la carte de la politique de nationalité contre expatriés, il n'est pas pour l'unité. Quand Jourdan joue le jeu de la politique patron -dont il fait partie- contre prolétaires -dont il se croit le représentant en ignorant leurs problèmes-, il ne fait rien pour l'unité puisqu'il joue la politique de classe contre classe. Politique, qui de quelque côté qu'elle soit prise, vise à désunir la nation. Quand Lyset, fait la politique de....ah non, lui, il ne fait rien. Mais l'absentéisme ne fera pas l'unité. Pareil pour de Brétigny, son absence ne sert pas et ne serre pas les liens de la nation entre ses membres.
De quelque côté que je me tourne, il n'y a donc aucune force responsable qui puisse prendre les rênes de la présidence, dans l'intérêt du pays.

Quant à moi, me direz-vous, perspicace que vous êtes. Que fais-je faire ? Eh bien, je vous le dis tout de suite, si vous vous attendez à des propositions fantasques, à ce que je vous dise ce que vous rêvez d'entendre et que vous rêvez de voir advenir ou à ce que je refasse le monde en trois jours, vous pouvez quitter la pièce immédiatement car ce ne sera pas le cas. Soit-dit en passant, si vous voulez refaire le monde en trois jours, allez à la fête de Lutte Animée. Concernant ma politique, elle visera à l'unité de la nation, elle visera à faire progresser le pays et elle visera à conserver l'équilibre de notre république. Concernant la politique, si je devenais président, je donnerais à mon gouvernement les grandes orientations à suivre et je l'accompagnerais dans sa mission législative, quel qu'il soit. Cependant, s'il était un gouvernement opposé à mes idées, je ne pourrais que le conseiller et non en faire partie intégrante en agissant dans une coopération fusionnelle avec lui. Aussi, si je suis élu, sachez que je ferais usage d'une de mes prérogatives pour questionner le peuple ostarien. Je dissoudrai l'Assemblée Nationale pour convoquer de nouvelles élections législatives.
Je n'ai rien contre la cohabitation, cependant si la majorité de nos citoyens sont favorables à l'union de la gauche pour gouverner le pays, il faut que cette majorité puisse s'exprimer sur la question législative immédiatement. Si la majorité au sein de la population a changé, alors elle doit changer au gouvernement. J'ai exprimé mon désir que la démocratie ne soit pas qu'un rendez-vous électoral programmé. Alors chaque fois qu'il me sera donné d'offrir la parole à la population, je le ferais.
Si l'Assemblée Nationale et le Gouvernement me sont défavorables, j'interagirais normalement avec lui et je le conseillerai dans la poursuite de ses missions sans interférer avec sa pratique. Cependant, je me servirai des moyens de communication présidentielle pour avoir un contact direct avec la population et aiguiller régulièrement le Gouvernement. Si le Gouvernement était de Gauche, je m'entendrai avec lui pour que nos missions s'entremêlent afin d'obtenir un état dynamique et impliqué pour le bien-vivre de ses compatriotes. Un état que nous n'avons pas connu depuis des années, si toutefois, on pense en avoir connu un. Quoiqu'il en soit, le Gouvernement mènera sa politique législative et je n'imposerai pas la mienne, car ce ne sera pas mon rôle en tant que Président. En tant que Président, je représenterai la communauté ostarienne et j'accompagnerai sa volonté sociale et progressiste à travers tous les moyens légaux qui me sont donnés d'utiliser.

Chers compatriotes, je vous remercie et vous salue,
Camarades !

Vive Ostaria ! Vive la République !

Re: Centre culturel Maurice Rollis

Posté : mar. 9 juin 2020 23:33
par Julien Boulanger
Afin de débuter officiellement sa campagne, Julien Boulanger, c'est rendu à Cantrac une ville ayant dit majoritairement non au président de la république. Après une journée a serrer des mains et distribuer des tractes aux habitants le tête de liste se rend au centre culturel ou un meeting été prévu en fin d'après midi.

Les militants distribuèrent des drapeaux d'Ostaria aux personnes se rendant dans le centre culturel pour assister au discours. Une fois que la salle fut suffisamment remplie Julien Boulanger monta sur scène sous les applaudissement.


Julien Boulanger : Mesdames et messieurs, mes chères compatriotes de Cantrac et d'ailleurs.

C'est un immense plaisir de me trouver devant vous aujourd'hui. Vous qui avez dit majoritairement non au programme et à l'ambition folle et démesurée de notre président, puisqu'il faut encore l’appeler comme ça. Lui qui a voulut faire de notre belle république démocratique libre et indépendante une dictatures socialistes sanglante et liberticides. Lui qui a cru que le peuple le soutenait dans son projet fou à reçu une réponde digne d'un peuple libre ! Cette réponse était Non ! Non, jamais le peuple ne donnera pas sa souveraineté à un seul homme. Non, jamais Ostaria n'acceptera sans broncher de devenir une dictature. Mais Chastain, après que le peuple lui est adressé sa réponse, n'a même pas trouver la force et la dignité de démissionner. Pire encore il a conduit notre pays à la guerre alors que celle-ci était évitable. Cette homme et son camp politique ne mérite plus la confiance des Ostariens.

Ne tombons pas non plus dans le piège de ceux qui affirment avec arrogance qu'il faut impérativement voter pour eux car ils seraient les seul apte à faire face au communisme. Parmi eux ont retrouve la Fédération des Républicains Ostariens qui se prétend rassembleur de la droite républicaine mais qui n'est en réalité qu'un amalgame d’opportuniste, d'arriviste et d'ambitieux ne souhaitant qu'êtres au pouvoir pour s'empresser de ne rien faire si ce n'est que de toucher leurs salaires. Ne vous y trompez pas la FRO n'est rien d'autre que le nouveau nom du MUR et je regrette que le PNC soit tombé dans se piège grossier. Je pourrais aussi parler du Rassemblement Démocrate, cette chimères sans aucun sens qui a rassembler des socialistes, des libéraux et des royalistes dans le seul but d'arriver au pouvoir. Pour les combattre il suffira de leur demander qu'elle est leur idéologie et de les laisser se diviser. Comment diriger un pays quand nos alliées politique n'ont pas les même idées ? La réponse est simple : on ne peut pas !

Alors que les drapeaux de la république d'Ostaria s'agitent les militants présent applaudissent. Après quelques secondes le calme revient et le candidat continue son discours.

La politique c'est avant tout la volonté de faire de son mieux pour atteindre un idéal de société. L'idéal que j'ai défendu, que je défend et que je défendrait toujours est celui d'une nation forte, souveraine, libre et valeureuse. C'est à dire une nation ou chaque individu est libre d'agir dans une société respectueuse et proche des traditions et de la culture des terres sur la-quels il vit. Pour cela pas besoin de plans quinquennaux ou de contrôle accrue de l’économie par l'état, il suffit simplement de faire confiance aux citoyens qui vivent et qui font vivre notre pays. Il faut également inculquer à nos enfants les valeurs fondamentales et l'histoire de notre pays de tel sorte à créer un sentiment d'appartenance à la nation. Si vous m'accordez vos voix je ferais aussi en sorte de donner plus de pouvoir au région et au maire. En effet une politique économique qui pourrait fonctionner à Briffale ne serait peut êtres pas adapté à Choignaux et cela qui est le plus à même de le savoir que les élue locaux ?

Je ne vous fait pas de grandes promesses et je ne vous donne pas d’espoir illusoire. Je vous propose un programme clair s'appuyant sur nos valeurs d'une part, sur nos territoires de l'autre pour crée une nation saine et forte ou les individus s'épanouissent libres.

La foule applaudit alors que Julien décents de la scène pour serrer des mains et parler avec ses militants.

Re: Centre culturel Maurice Rollis

Posté : mar. 16 juin 2020 00:56
par Grégoire Constant
Grégoire Constant apparu sur la scène comme à son habitude sauf qu'à la différence des autres fois, il y avait des gens assis derrière lui. Deux femmes et deux hommes sur de simples chaises. Chacun était peu ou prou connu à Cantrac comme chef ou cheffe de file d'une association écologiste. Ils n'était bien entendu pas là par hasard.

Grégoire Constant : Chers camarades,

Il y a quelques années, l'Union de la Gauche était la seule formation politique qui pouvait se revendiquer de la lutte contre le consumérisme et la pollution, pour une patrie écologiste. S'il y a quelques jours encore, vous pouviez croire que l'Union de la Gauche ait été doublée dans cette thématique par le Rassemblement Démocrate, aujourd'hui, l'étude et l'analyse des programmes et de l'action déjà réalisée de chacun des deux acteurs ne peut plus laisser une seule personne dupe du renoncement de toute la classe politique, sinon l'Union de la Gauche, à sauver la planète et à offrir à notre nation des lendemains qui chantent sur l'air des mésanges. Oui, nous autres, de l'Union de la Gauche sommes opposés à des lendemains qui grincent au rythme des cadences infernales, au rythme de la production dictée par une intarissable soif de profit, au rythme des violences quotidiennes, au rythme des marées noires ou des assèchements de lacs, au rythme de l'évolution du cours du baril de pétrole, au rythme des naissances de vaches à hublot, au rythme du capitalisme, en somme. Monsieur Le Floch a récemment écrit une vérité et une bêtise. Il disait que parce que l'Union de la Gauche était le dernier parti à défendre une sortie du capitalisme, elle était contre la pluralité des opinions politiques. Selon lui, celui qui propose une opinion divergente est contre la pluralité de celles-ci. C'est la bêtise. Selon lui, l'Union de la Gauche est la formation politique à vouloir quitter le capitalisme. C'est la vérité.
Tous les autres ont à coeur de préserver la croissance, l'accroissement de l'exploitation des hommes, des animaux et de la nature. Pour tout ces gens-là, l'écologie n'est qu'une promesse à faire, un joli mot à mettre en rosette au costume dont ils se parent pour venir faire leur acrobatie devant la populace. Ils n'ont ni intérêt à la protection de l'environnement, ni le sens de ce qu'est la défense de la nature, ni la conscience de leur nécessité immédiate et imminente. Pourtant cela faisait partie des discours de Marie Bonneau, l'écologie, me direz-vous. Oui, le 3 août 168, elle disait : " La gauche est essentielle dans le débat. Qui sinon pour porter [la] lutte contre la pollution [?]" ; le 3 juin 166, elle disait : "nous souhaitons inscrire l'urgence écologique dans la Constitution, favoriser fiscalement les circuits courts et lancer un plan de financement de la transition écologique".

Aujourd'hui, force est malheureusement de constater que l'Urgence écologique n'est plus devenue une urgence, le financement des circuits courts très facultatif et la transition écologique un gouffre financier que nous ne pouvons nous permettre. Alors qu'il y a quelques années -pour ne reprendre que les premiers discours et les plus grandiloquents, mais je pourrais en prendre de plus neufs- Marie Bonneau ne vivait que pour secourir notre planète, aujourd'hui elle pense que le capitalisme se marie bien avec le socialisme, que l'industrie et la croissance se fiancent volontiers avec l'écologisme. Et puis l'urgence écologique a disparu. Désormais le moteur de la raison d'être de la candidature de Marie Bonneau, c'est la croissance. Son programme et ses prises de position sont désormais très claires là-dessus, l'objectif du RSE n'est plus prendre la défense de la branche et de l'orphelin mais de prendre la défense de l'actionnaire et du patron. On est passé d'une logique de citoyennisme et d'écologisme primaires, il n'y avait aucune raison profonde, aucune logique raisonné, ni aucune modèle démontré qui les poussait à défendre les valeurs de l'écosocialisme à une logique de libéralisme néoclassique sauvageon, qui n'a pas non plus de fond. Demandez à Madame Bonneau ou à Laurent Lavaud d'expliquer son programme par une démonstration argumentée et d'expliquer les raisons de sa conviction, ils en sont tout simplement incapables. Ils n'ont que des convictions de postures, et ces postures sont des impostures.
Pour essayer d'analyser leur logique, elle était d'abord dans un point de vue philanthropique. Il fallait aider les pauvres parce que les pauvres étaient pauvres, que les riches étaient riches, et que les écarts étaient trop grands de manière à ce qu'un pauvre pouvait être à la rue et sans rien pour manger, alors qu'un riche pouvait trois châteaux et n'avoir que la volonté pour l'empêcher d'en avoir un quatrième. Sur la question environnementale, il fallait rendre le ciel plus bleu, l'herbe plus verte et les carottes plus oranges parce que la pollution rendait tout gris et que la nature c'était mieux que l'industrie. On avait donc des argumentaires qui n'en étaient pas, ce n'étaient que des sophismes. Evidemment quand votre réflexion se résume à dire automatiquement, plus d'égalité pour les citoyens c'est forcément mieux et plus de naturel c'est systématiquement mieux ; vous êtes au niveau -1 de la conviction politique, de la réflexion et de la démonstration. L'argumentaire ne pouvait que très pauvre et la volonté de faire changer les choses fluctuantes.
Aujourd'hui c'est la même logique qui est à l'oeuvre : il faut aider les riches parce qu'il n'y a pas assez d'inégalités or l'inégalité est nécessaire car les riches ont mérité leurs argents et les travailleurs non. On a donc affaire à une logique libérale néoclassique. Si vous voulez, avant le courant libéral classique considérait que si l'Etat était inexistant, les gens s'enrichiraient selon leur mérite et le travail qu'ils fournissent, par des calculs fort faux. Ensuite, il y a le socialisme scientifique qui a décrit un modèle capitaliste au plus proche de la réalité et a ensuite démontré que l'enrichissement se faisait par nature et par essence en faveur de celui qui avait déjà amassé. C'était le modèle général que l'on observe et bien que l'on compte des exceptions, elles sont relativement peu nombreuses et peu significatives. Se dire que tout le monde peut s'enrichir par l'effort en décrivant la situation de quelques célébrités serait entièrement faux. Dire qu'une minorité peut s'enrichir par l'effort au regard du nombre d'heures travaillées par couche sociale permet au contraire de démontrer que la quantité d'effort fourni n'est pas reliée aux gains obtenus. C'est la place dans le processus de production qui est le facteur significatif dans la qualité de vie et dans le niveau de richesse.

C'est l'apport du socialisme scientifique. Puis une nouvelle théorie est apparue, celle de Frédéric Hakek qui est le retour du libéralisme classique, en version revue et augmentée. C'est le libéralisme néoclassique qui en fait ne vient remettre le libéralisme classique et ses jugements erronés que sur la base du "c'est ça ou la dictature". La pensée de Hakek se résume facilement à : réduire les droits économiques, c'est réduire les libertés et aller vers la dictature. Partant de là, il n'y a plus aucune alternative possible au libéralisme économique. Qu'est-ce qu'ils se trompent ! Nous sommes l'alternative sérieuse, raisonnable et active qui saura prouver que la concurrence déloyale peut être vaincue sans que les libertés civiles, politiques, artistiques et journalistiques ne soient entachées nullement et soient au contraire développées à grande échelle. Aujourd'hui, bien qu'on vous dise le contraire, il existe des censures légales et protégées par certains verrous de la propriété privée. La presse par exemple, ne peut se passer d'un important capital pour gagner en importance. Alors qu'il y a cent ans, avec trois francs six sous on faisait une publication nationale, aujourd'hui il faut des millions d'O$ta pour espérer que son journal soit imprimé et concurrentiel. Ce qui permet de démonter la théorie libérale néoclassique qui n'est finalement qu'une tentative échouée de chantage comme le MUR a pu le faire ou plus récemment Léonard Libre : c'est nous ou la fin du monde.
Nous autres communistes avons décidé de planifier la décroissance, qui est le seul écologisme viable. L'écologie sans la décroissance, c'est du jardinage. Pourquoi la planification ? Parce que c'est le seul régulateur de la production qui permet d'avancer sans résultat. Je m'explique. Dans l'économie capitaliste, pour qu'une politique économique fonctionne, il faut qu'elle génère des profits, des résultats économiques. Sans quoi cette politique économique n'est pas rentable, n'est pas profitable, n'est optimale. Mais, me direz-vous, et que faîtes-vous de l'éducation ? de la santé ? Eh bien, je vous en réponds qu'il ne s'agit pas d'une politique économique capitaliste mais d'une économie planifiée. Quand on dit qu'il faut que nos enfants aillent à l'école et reçoive telle éducation, on planifie les résultats réels et non économiques. Si on disait, il faut que l'éducation ait un taux de profit de 1% sur cinq ans alors là, on serait dans une logique capitaliste de politique économique et l'école en serait bien différente.
Ainsi ce que nous proposons pour l'environnement, c'est d'imposer des objectifs : il faut réduire de 50% notre intensité carbone, il faut cesser les vols de courte distance, il faut cesser d'utiliser tout le temps la voiture et s'offrir de nouveau le temps de vivre, il faut cesser de chercher une croissance illimitée dans un monde aux ressources limitées. Toutes les autres formations à l'exception peut-être des dissidents de l'Union scélérate, ont une vision capitaliste de la transition et leur programme sera plutôt : il faut que la production verte ait un taux de profit de 10% pour que les investisseurs se tournent vers elle. Mais pour gonfler les taux de profit, que faut-il faire ? Une dévalorisation structurelle du capital, soit dépenser de l'argent collectif en profit privé. Ce que nous autres, défenseurs de l'Union de la Gauche, nous nous refusons de faire.

Je voudrais maintenant répondre, pour finir, au maire de Lunont et aux dissidents écosocialistes. Je leur dit d'abord que notre programme de l'Union de la Gauche est un programme de toutes les gauches. D'ailleurs Monsieur Pendra que nous avions consulté a inscrit deux propositions sur le programme de l'Union de la Gauche lors de sa rédaction. Il est à la fois socialiste, démocrate et écologiste. Ainsi puisque nous avons des idéaux qui se rapprochent grandement de ceux des dissidents qui sont minoritaires dans l'Union scélérate et qui n'auront jamais le poids nécessaire pour influer dans la législature à venir, selon les sondages les plus crédibles, alors je leur tendrais la main pour refonder un Gouvernement d'Union de Gauche socialiste et écologiste. Monsieur Pendra a dit que les communistes n'étaient ni socialistes, ni écologistes, il a raison, nous sommes les deux en même temps, nous sommes tout à la fois socialistes et écologistes. Le communisme est par essence un socialisme. Le communisme est par essence décroissantiste et écologiste naturellement.
J'ai dit que je tendrais la main aux écosocialistes pour qu'ils participent en Gouvernement mais de façon nuancée. Messieurs Wexler, Pendra et Lavaud ne pourront pas prétendre à un siège de ministre dès l'élection de la législature et ne pourrons y prétendre qu'après un travail sincère, régulier et opiniâtre. Madame Willont quant à elle, a pêché par sa mauvaise prise en charge de la Vice-Présidence de l'Assemblée Nationale car elle n'a toujours pas envoyé les projets de loi votés au Président Chastain, mais ce n'est pas si grave que cela, elle n'était pas censée jouer ce rôle, elle n'était pas formée à cela et ce n'est pas le rôle d'une Ministre. S'il fallait une ministre de la gauche révisionniste, ce serait Madame Willont que je choisirais en cas de Gouvernement d'Union de la Gauche élargie. Et ce qu'elle soit élue ou non. Quant aux autres, s'ils sont prêts à agir pour l'écologie et le socialisme, alors ils seraient pris comme Secrétaires d'Etat ou chefs de cabinet, qu'ils soient élus ou non.
C'est ainsi que fonctionne l'Union de la Gauche, sans sectarisme mais avec une mémoire des forces et des faiblesses de chacun. Messieurs Wexler, Lavaud et Pendra ont échoué comme Ministres mais ils peuvent très bien être de bons secrétaires d'Etat avec moins de charges et moins de missions. Madame Willont peut être une mauvaise Présidente de l'Assemblée Nationale mais une très bonne ministre. Notre objectif c'est l'efficacité dans la lutte pour combattre le capitalisme qui détruit la Terre et réduit l'homme au statut de moyen de production. Nous combattons également l'exploitation de l'Homme et de la nature. Les urgences écologiques et sociales sont pareillement nos premiers devoirs. L'urgence sociale est amoindrie par mes réformes économiques mais le manque de travail de la part du Ministres aux affaires sociales n'a pas tarit le fléau, il faudra s'y mettre. Pour l'urgence écologique, il reste tout à faire, et nous les seuls à garder à tout instant cette conviction sincère et profonde.

Vive la République ! Vive Ostaria !
Je laisse maintenant la parole aux présidentes et présidents d'associations écologistes.

S'ensuivit un discours de soutien de la part de chaque leader associatif.

Re: Centre culturel Maurice Rollis

Posté : lun. 28 févr. 2022 21:58
par Marcel Piniolle

Marcel Piniolle intensifiait la campagne avec un nouveau déplacement dans la région de Brifalle. Il savait que ces chances de retourner à l'Assemblée Nationale était nulle et misait donc tout sur une percée dans le parlement régionale de Brifalle. Il avait donc réunis 5 000 militants à Cantrac pour un nouveau meeting de campagne. C'est sous un tonnerre d'applaudissements que Marcel entra sur scène.

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Chers compatriotes,

Quel plaisir de me retrouver ici dans cette belle région de Brifalle, et bien sûr dans cette belle ville de Cantrac à l’ombre de sa cathédrale, de ses monuments et de son histoire. L'épouvantail Leclerc a en effet attirée à elle les gens de droite et de gauche qui se retrouvent sur un fanatisme visant à ouvrir en grand nos frontières et ce soumettre à l'Union Phoécienne sans broncher, des gens qui adhérent à l’ultralibéralisme et qui appellent de leurs vœux une déréglementation généralisée. Ceux-là qui pensent que la nation est un concept dépassé. Ils défendent une vision que nous qualifions avec lucidité eu égard à l’histoire d'Ostaria, comme « post nationale ». Ils vous expliquent à longueur de journée sur toutes les antennes que nous ne pourrons rien faire et qu'Ostaria est trop petite. D’après eux, son drapeau est un signe de repli sur soi-même, sa culture n’existe pas, son histoire une parenthèse. En clair, ces gens-là, Ostaria, ils n’y croient plus. Ce sont souvent les centristes de droite et de gauche, ce sont les opportunistes qui considèrent que le mot « identité » se classe parmi les gros mots surtout quand il s’applique aux Ostariens, que le mot « peuple » serait inconvenant, ou que l’expression « valeurs de civilisation » serait imprononçable. Ces gens-là ont placé la marchandisation au-dessus de tout. Ce qui compte c’est le rendement, la productivité à bas coût bien sûr, leur seul critère d’appréciation c’est l’argent, la seule loi qu’ils légitiment c’est celle du plus fort. Ils ne croient pas dans la transmission parce qu’ils méprisent le passé qui les encombre et parce qu’ils se fichent de l’avenir qui les contraint ; la seule chose qui compte c’est eux et l’avenir c’est aujourd’hui ; Ils ne croient pas qu’un intérêt collectif que nous appelons l’intérêt national doive primer sur les intérêts privés, Ils se satisfont de l’individualisme ou du communautarisme qui dissout l’esprit national et les solidarités naturelles, cette solidarité nationale que nous inspire naturellement un sentiment d’appartenance à une même histoire et une même communauté de destin. Et tous ceux qui ont voté pour l'épouvantail Leclerc pensent être des « winners », ils pensent que dans cette compétition généralisée, ils seront les champions, les grands gagnants de la mondialisation. Ils vont tous être leaders, auto-entrepreneurs, start-upers.

Ont-ils seulement conscience que dans le petit monde de l'épouvantail Leclerc, l’entrée dans la Caste est très selecte, que dans l’ascenseur social de l'épouvantail Leclerc il n’y a que peu de places. Mais qu’en revanche, de la place, il y en aura vraisemblablement dans les ascenseurs qui descendent au sous-sol. On l’a vu avec les premières mesures fiscales de l'épouvantail Leclerc qui ont profité aux deux pour cent des contribuables les plus fortunés. Nous, nous croyons à quelque chose de supérieur à l’argent, c’est le sentiment et notamment le sentiment d’appartenance ; et nous croyons que le lien qui unit les hommes d’une même nation est un formidable levier pour gagner dans la mondialisation. Nous savons, parce que l’expérience nous l’enseigne, que la nation est la structure qui permet le mieux la protection de nos familles, de notre société, de nos libertés. Nous nous sentons respectueux parce que redevables du passé ; Nous nous sentons humbles parce que vulnérables dans le présent ; Nous nous sentons inquiets de l’avenir parce que soucieux de laisser à nos enfants un héritage que nous aurons enrichi, un héritage dont nous pourrons être fiers. Comme cela s’est fait depuis des siècles, nous sommes des héritiers qui rendront à leur tour héritière la génération qui suit.

Nous pensons que la propriété n’est pas un droit absolu et que sa libre disposition doit se plier à l’exigence de l’intérêt public et doit s’harmoniser, en l’occurrence, avec le principe fondateur de toute civilisation qui est celui de la transmission ; Nous pensons que la résidence n’est pas a priori créatrice de droit au point de renverser les principes du droit et tout particulièrement du droit de la famille attaché à la nationalité ; cela correspond à une vision nomade dont on voit bien qu’on essaie de nous l’imposer. Nous pensons que les enfants Ostariens doivent être protégés par l’application de la loi Ostarienne ; on voit ce que pourrait donner l’application de ce principe pour des petites filles Ostariennes si on laissait à leur père Eibadiste intégriste le choix d’un pays qui applique la charia ; Les Ostariens doivent se voir appliquer les principes successoraux de droit ostarien et aucun autre. On sent bien que, par petites touches, « être ostarien » ne doit plus être un critère, nulle part. Nous voyons là la conséquence d’une déconstruction, une déconstruction dont l’actualité nous donne d’autres exemples.

Dans l’espace public, l’état disparaît : dans certains quartiers, au bénéfice des voyous et des eibadistes pour la rue, dans certaines stations de métro au bénéfice des drogués et des dealers, en surface et en sous-sol, et pour le stationnement au bénéfice des grandes sociétés bénéficiaires de juteuses concessions. Nous vivons une inversion des valeurs. Inversion des valeurs et déconstruction. Nous sommes, vous le voyez, en pleine improvisation, en pleine incohérence dans un mouvement qui va vers le démontage mécanique de tous les repères de notre société. Cette inversion des valeurs qui, subrepticement, veut remplacer la liberté d’expression par la censure préalable. Les « fake news » vous savez, ce sont les informations fausses. Nous remarquerons d’abord que les journaux sont pleins de fake news et que le gouvernement en diffuse régulièrement. Quand on voit la mauvaise foi des dirigeants sur l’immigration et les trucages systématiques des chiffres officiels. Nous, nous défendrons la liberté d’expression et nous défendrons la liberté sur internet. Internet est un média sans médiation, sans intermédiaire. Les personnes sont responsables et discutent librement. Est-il légitime que le gouvernement se mêle à leur conversation ? Je vous le dis, la réponse est NON !

Dans quelques jours vous serez appeler à élire vos nouveaux représentants. Je vous invite à vous déplacez pour aller glisser un bulletin en faveur d'un changement radicale de gouvernance. Et qu'ensemble, debout, nous puissions changer ce pays en ruine.

Vive la République ! Vive Ostaria !

C'est sous un tonnerre d'applaudissements que Marcel Piniolle s'approcha du devant de la scène et salua la foule.


Re: Centre culturel Maurice Rollis

Posté : mer. 26 oct. 2022 14:18
par Pascal Zimmerman

Pascal Zimmerman était au second tour. Alors qu’en début de campagne peu de cadre du Parti Populaire croyait sincèrement en leur capacité d’atteindre ce second tour ils avaient une nouvelle fois défié tous les pronostics en réussissant à affaiblir encore plus l’ADN et en éliminant le parti Présidentielle. La défaite de Laure Morelli était une défaite également pour la Président Aya Leclerc qui s'était personnellement impliquée dans la campagne. Pascal Zimmerman avait réuni 5 000 militants du Parti Populaire au centre culturel Maurice Rollis à Cantrac dans sa région. C’est dans une ambiance électrique que Pascal arriva sur scène. Les militants étaient électriques de joie et de bonheur. Avec le sentiment de devoir accompli, c’est en véritable champion que Pascal fut salué par la foule. Il salua la foule longuement puis se plaça derrière son pupitre pour prendre la parole.

Bonjour Cantrac ! Quel joie de vous voir aussi nombreux cet après-midi pour mon premier déplacement de campagne de ce second tour. Hier soir, nous avons fait exploser le plafond de verre qui nous empêchait d'atteindre le second tour. Pour la première fois de son histoire, les électeurs Ostariens auront la possibilité de voter pour une candidature nationale et patriote. Avec notre qualification, une vague de soutien pour le Premier Ministre Edouard s’est déferlée. Les masques de tous ces politiciens ringards et corrompus sont tombés. Pire ennemie il y a encore 48h, ils deviennent aujourd’hui les super-héros de la République que les électeurs ont balayé pas plus tard qu’hier. A commencé par Madame Morelli, totalement absente de cette campagne elle ne parvient pas à réunir suffisamment de voix pour passer au second tour. Avec ce vote franc, c’est la politique de la Présidente Leclerc et l’Union Phoécienne qui ont été rejetés.

Le second tour qui s’ouvre sera l’occasion pour chaque citoyen de pouvoir se positionner sur la politique menée par ce gouvernement de gauche depuis 4 ans. Car oui, ce second tour est un référendum pour ou contre la politique gauchiste du gouvernement. Je sais que dans notre pays une majorité de citoyens ne sont pas satisfait du bilan de ce gouvernement. Chaque Ostarien ou Ostarienne qui est en désaccord avec la politique du gouvernement aspire à nous rejoindre pour porter un réel projet de rupture.Ce projet de rupture doit permettre à notre pays de retrouver sa place dans le monde en se libérant des chaînes de l’Union Phoécienne en sortant de celle-ci ou en la réformant de l’intérieur. Nous pourrons tisser notre nouveau tissu d’alliés en Phoécie mais également en Idylénie. Le projet de rupture que je porte vous permettra également de mettre un terme au hold-up fiscal mis en place par le gouvernement Edouard. Le dernier braquage en date étant sa volonté d’instaurer un code de l’environnement venant taxer ceux qui travaillent et qui n’ont donc pas le choix d’utiliser leur voiture. Le gouvernement de l’écologie punitive doit se prendre une sanction électorale digne de ce nom et doit se confronter à un contre-pouvoir fort et qui défendra les Ostariens et les Ostariennes des zones rurales comme des zones urbaines qui utilisent leur voiture non pas par choix, mais par nécessité. A tous ces gens qui n’ont pas d’accès à la santé, à l’éducation, à la culture ou encore au monde du travail sans leur voiture vous les condamnez à payer le prix de votre incompétence.

Le projet que je porte est un projet qui vise à redonner de l’oxygène à nos entreprises qui sont en pleine détresse depuis des décennies. Notre pays doit retrouver une politique visant à encourager l'entreprenariat et cela dès le plus jeune âge en accompagnant les jeunes dans ce monde via des aides et des procédures simplifiées. Les jeunes sont l’avenir de notre pays et sont plein de ressources. Arrêtons de les assister et à les abreuver d’aides et donnons leur les moyens de s’émanciper dans la société par les valeurs du travail et de l’entreprise. Nous devons accompagner nos jeunes notamment ceux dans les formations professionnelles en faisant venir l’entreprise dans le lycée pour que les formations proposées à ces jeunes leur permettent de davantage répondre aux besoins des entreprises en ce moment et donc rendre nos jeunes encore plus compétents dans leur domaine de spécialisation. Cette nouvelle génération portera en elle des savoirs faire exclusifs qui feront la fierté et la renommée de notre pays dans le monde entier.

Ovation du public en faveur de Pascal Zimmerman.

Le projet que nous portons dans cette campagne ne peut plus être ignoré par les politiciens old school de notre pays en commençant par le gouvernement Edouard. Cette qualification est le signe que nous ne sommes plus une minorité bruyante mais belle et bien la deuxième force politique de notre pays. Depuis le début de cette campagne et encore plus depuis le début de ce second tour nous sommes la cible de toutes les pires insultes possibles. Diviseur, autoritaire, anti-parlementariste ou encore raciste ! Et encore, je vous ai fait une courte liste. La question que je me pose face à cette déferlante de haine contre nous est de savoir qui porte réellement la haine entre eux et nous. Notre campagne n'a insulté personne et rassemble chaque jour des nouveaux militants qui font la fierté du projet que nous portons. Ils disent que je suis un homme autoritaire et anti-parlementariste. Il n’y a rien de plus risible que d’entendre de telles choses de leur part. La gauche gouverne notre pays depuis 4 ans avec une majorité résultant d’un système électoral profondément défaillant. Nous avions déposé un projet de loi pour réformer ce système défaillant en instaurant la proportionnelle intégrale. Une mesure figurant dans notre projet mais également dans celui du candidat Edouard et de la gauche. Le gouvernement ne l’a pas voté car elle provenait du Parti Populaire. Qui divise dans cette situation ? Qui fait preuve de sectarisme ? Là où nous tenons nos promesses et faisons preuve de pragmatisme nous nous heurtons à la trahison de la parole donnée et au sectarisme gauchiste. Je me rappelle également des mots de la Ministre Rossignol qui a passé ces 4 dernières années à insulter l’opposition dont nous faisons partie en nous insultant d’ultra minorité et en ne répondant ni à nos questions ni à nos demandes. J’assume donc, et sans complexe, préféré me passer d’un vote au parlement pour directement demander l’avis au peuple. Que ce soit pour l’Union Phoécienne ou encore la peine de mort, le peuple doit avoir son mot à dire pour que le débat de fond que mérite les Ostariens et les Ostariennes est lieu. Enfin, raciste, n’est-ce pas là leur plus grand aveu d’échec ? N’ont-ils rien trouvé de plus convainquant ? Cette vieille rengaine qui vise à coller l’étiquette de raciste à son adversaire ne marche plus et notre score hier soir le prouve. Les Ostariens et les Ostariennes ne sont pas des lapins de trois semaines et savent lire un projet. La gauche ferait bien d’en faire autant avant de se ridiculiser comme ils le font depuis hier soir et des semaines.

Jamais notre pays n’avait eu la possibilité de choisir entre deux visions de notre société et de notre pays lors d’une élection présidentielle. La démocratie c’est avant tout cela. Le combat de plusieurs visions pour un pays et son peuple. Mais au final, ce sont les citoyens qui auront le dernier mot. J’appelle donc la gauche et en particulier le Premier Ministre Edouard à faire preuve d’un peu plus de courtoisie républicaine et à accepter le choix de millions de citoyens Ostariens qui ont voté en conscience et par conviction en faveur de ma candidature et du projet qui s’y rattache. Je crois que les électeurs méritent beaucoup mieux que le débat stérile consistant à insulter et à diffamer son adversaire que vous semblez vouloir installer.

Applaudissements nourris des militants face au réquisitoire de Pascal Zimmerman contre le gouvernement de George Edouard et la gauche en générale.

La campagne de ce second tour doit nous permettre de mettre une fois de plus en avant le programme que nous proposons pour Ostaria. C’est dans cette optique que je reprendrai dès demain mon tour en Ostaria pour continuer de rencontrer tous les citoyens et citoyennes de ce pays. Dans cette campagne, nous allons déocnstruire les mensonges de la gauche en prouvant une fois de plus aux Ostariens et aux Ostariennes que nous sommes une force politique comme toutes les autres. La division de la société n’est pas instrumentalisée par nous mais par la gauche qui cherche à diviser les citoyens entre les électeurs du Parti Populaire et les autres. Quand Monsieur Edouard et la gauche aspirent à n’être le Président que des électeurs de gauche, j’aspire à devenir le Président de tous les Ostariens sans aucune distinction. Depuis le début de mon engagement politique j’ai à cœur de défendre notre pays contre les dérives sectaires de la gauche et contre la soumission des centristes à l’Union Phoécienne. Je suis resté fidèle à mon idéal qui est aujourd’hui l’idéal de millions d’Ostariens et d’Ostariennes. Je n’ai jamais fait de compromis avec ceux qui ont échoué. Je n’ai jamais vendu mes convictions pour une quelconque union. Je ne suis pas comme Monsieur Edouard l’amoureux de l’Union Phoécienne qui a accepté dans sa coalition Kosmostaria qui est un parti parmi les plus anti Union Phoécienne qui existe en Ostaria. Qui de ces deux partis à trahis ces valeurs pour cette union ? L’Union de la gauche est une union sans boussole et sans valeur. Cette mascarade doit prendre fin. Les défis qui attendent le prochain Président de la République sont nombreux et forts. Notre pays ne peut pas se permettre d’élire un homme qui a créé une union sur des bases brinquebalantes. Notre pays à besoin de sérénité et de savoir vers où ils se dirigent. L’improvisation permanente du gouvernement Edouard ne peut pas se poursuivre et se retrouver dans notre politique diplomatique. Face à un monde en pleine mutation, Ostaria doit avoir un chef fort à la feuille de route précise et claire pour emmener tout le monde vers l’avenir et la liberté à laquelle nous aspirons.

Ce second tour nous laisse une semaine pour convaincre encore plus d’Ostariens et d’Ostarienes à nous rejoindre derrière le projet le plus complet et le plus fort pour assurer un avenir serein pour eux, pour leurs parents, pour leurs enfants. Comme Président de la République, je ne mènerais aucune action sans votre aval. Je vous dirais les choses telles qu’elles sont. Cela ne sera peut-être pas toujours facile ni plaisant mais notre pays mérite une politique pragmatique et des grands changements. J’ai le courage et la volonté de mener tous ces changements. Partout dans le monde, les voix nationales patriotes montent au pouvoir et réforme avec brio leur pays en leur restaurant toute leur grandeur. Regardons la Fédération-Unie depuis la Présidence Caldwell. Nous pouvons également faire émerger à nouveaux le rêve Ostarien, celui de s’élever dans la société par le travail et le mérite. Je crois en notre pays. Je crois en vous !

Vive la République ! Vive Ostaria !

Pascal fut comblé d’applaudissements par la foule visiblement conquise par ce premier meeting de campagne du candidat Zimmerman. Après avoir salué la foule pendant un long moment, Pascal s’offre un bain de foule auprès des militants pour fêter sa qualification au second tour.