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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Médiathèque Jérôme Plassel

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État d'Ostaria
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mer. 13 nov. 2019 23:10

Médiathèque Jérôme Plassel
Médiathèque organisant régulièrement des conférences culturelles et scientifiques et servant plus occasionnellement à des meetings politiques de seconde importance.

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Ursulin Lafrance
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mer. 13 nov. 2019 23:11

Ursulin lançait sa campagne dans cette petite salle de la ville de Condail, historiquement une terre de droite. Il voulait bien montrer que même largement outsider, il pouvait peser dans le jeu politique et être élu député. Les centaines de personnes présentent se levaient à l’arrivée de l’économiste pour l’applaudir, dans une ambiance feutrée voulue par le candidat.

Lafrance : Mes chers amis,

Merci de tout coeur de votre présence ici. Quelle joie d’entamer ma première campagne électorale ici, dans ma ville, pour laquelle j’ai une profonde affection. Je suis né ici, j’ai grandi ici et je vis toujours ici. Alors j’aurais pu déserter cette ville pour des contrats mieux payés à Lunont ou à l’étranger, mais l’amour de cette ville m’a poussé à rester ici.

Malgré tout, je viens demander auprès de vous un emploi à Lunont. Car oui, j’ai décidé de porter ma candidature aux élections législatives anticipées. Nous devons à tout prix recréer à la droite, en profondeur qui plus est. Aujourd’hui, le principal parti de la droite est un parti entré dans l’histoire mais qui ne représente plus l’avenir pour beaucoup d’électeurs de droite.

C’est d’autant plus vrai qu’aujourd’hui, la belle idée qu’est la planification économique, qui fait la spécificité de la droite ostarienne, est devenue floue par les alliances pré-électorales entre un parti ultra-libéral sur le plan économique et le MUR. Nous sommes clairs de notre côté, nous souhaitons la planification économique et nous n’accepterons pas de soutenir un gouvernement qui s’opposera à ce principe.

Nous sommes également des candidats républicains. A l’heure où des mouvances royalistes ont choisi de s’implanter durablement dans le paysage politique ostarien, nous voulons que soit réaffirmée avec la plus grande fermeté possible que les institutions ostariennes sont indissociables de l’idéologie républicaine. La République doit rester le mode de gouvernance de notre nation car il s’agit du système le plus démocratique possible. Cependant, soutenir la République n’est pas synonyme d’un dénigrement systématique de forces politiques qui, jadis, ont été utilisées à des fins anti-républicaines. Par exemple, si nous voulons éviter que notre nation soit gouvernée par des communistes, nous devons aller sur le terrain des idées et démanteler leurs arguments un par un. La stratégie consistant à ériger de loin des digues en espérant qu’elles tiennent est innefficace. Arrêtons d’instrumentaliser l’idéologie communiste comme anti-républicaine parce ce que Damien Carmel a instauré une dictature sanguinaire. La droite a de biens meilleurs arguments contre les communistes.

Je veux également être le candidat d’une droite de la transparence. En tant que citoyen issu de la société civile, j’ai souvent regretté un manque de transparence dans les réunions des élites politiques. Nous exigerons un compte-rendu du Conseil des Ministres qui permettra aux citoyennes et aux citoyens de savoir ce qui se dit dans ces réunions, bien souvent obscures pour beaucoup d’entre nous.

Alors pour une nouvelle droite aux idées fortes mais aux méthodes nouvelles, votez pour la liste divers droite que je mène. Ne tombez plus dans le piège du bipartisme entretenu par un parti déclinant qui veut s’accrocher aux responsabilités. Votez pour une nouvelle droite!

Vive la République! Vive Ostaria!


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Grégoire Constant
Décédé(e)
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Enregistré le : ven. 24 janv. 2020 00:27
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dim. 14 juin 2020 02:16

De passage à Condail, Grégoire se livra à un petit exercice qu'il appréciait, les conférences de presse. Sauf qu'il allait s'agir de passants à la place de scribouillards. Un premier intervint.

Social-traître à la botte du libéralisme : Monsieur Constant, vous avez trahi le programme de l'Union de la Gauche en proposant de descendre jusqu'à 24 heures de travail par semaine, d'augmenter la limite d'âge du travail à 20 ans, d'obliger tous les travailleurs à cotiser pour un syndicat, vous vouliez rendre les petites entreprises incapables de salarier !

Grégoire Constant : Oui, et j'envisageais sérieusement de rétablir la torture contre les patrons. Je sais d'où vous tirez toutes ces informations, quand ça parle comme un révisionniste, c'est un révisionniste. Marie Bonneau a beaucoup d'influence sur vous à ce que je vois. Mais elle oublie de dire beaucoup de choses. Premièrement, c'est un projet de loi que j'ai déposé sur son bureau, auquel elle ne m'a jamais répondu, qu'elle n'a jamais soumis au débat en Conseil des Ministres. A vrai dire, je me réjouis qu'elle le ressorte, ça veut dire qu'elle a fini par le lire.
Je vais revenir sur toutes les remarques de l'ex-première Ministre. D'abord les 24 heures par semaine et les petites entreprises. En effet, vu comme ça, ça peut paraître barbare d'imposer du travail hebdomadaire bas et des salaires hauts à tout le monde en interdisant les licenciements. Je le conçois, mais ce serait oublié et c'est ce que Madame Bonneau a fait dans un but involontairement ou volontairement trompeur, c'est le premier projet de loi que j'ai déposé et qui se nomme "Code de l'économie socialiste". Qu'apporte t-il me demanderez-vous ? Un changement complet dans l'économie avec le demeurage des richesses financière par exemple et surtout. Ce demeurage rend la monnaie fondante ce qui ne touche guère les petites couches sociales mais s'en prend violemment aux plus hautes, accompagné d'une fiscalité rendue plus dure envers les riches et plus clémente envers les pauvres, on se trouve dans une situation de convergence de la valeur monétaire. Ajoutez à cela la planification économique financée par l'Etat, c'est à dire que les entreprises sont obligés de produire et si elles ne produisent plus assez de valeur pour payer leur salaire, du fait des valeurs marchandes, l'Etat finance intégralement.
En somme, les plus démunis seraient embauchés grâce à la planification, les prix augmenteraient en conséquent, ce qui provoque une augmentation de la valeur de l'O$ rendant plus facile l'importation et plus difficile la production nationale dans une économie de marché, sauf que la planification permet de forcer le pas aux marchés. Il y a donc une période de structuration à l'application de la loi où le chômage baisse par le partage du temps de travail, on équipe le pays grâce à des importations moins chères, les niveaux de vie des couches inférieures augmente et le niveau d'inégalité décroît. Cela peut vous sembler violent, mais c'est seulement le changement de modèle économique.
Quand on est passé du féodalisme au capitalisme, le changement fut plus étalé mais plus violent pour les paysans. Ce changement s'était fait sur leur dos, dans le nôtre c'est par la réduction du train de vie extrêmement luxueux des ultra-riches que nous transiterons. On ne laissera personne sur le côté. Quand nous arrivons à mettre dans un mouchoir de poche les salaires et les richesses, ce qui impliquera une planification très minutieuse, nous pourrons passer à une période de revalorisation monétaire et de désinflation.
On aura ce qu'on appelle une forme de ciseaux. Les prix vont gonfler, ainsi que les revenus, sauf que l'impôt les limitant, il va y avoir rapprochement pour passer d'un rapport de rémunération de 1 à plus de 4000 actuellement -oui on peut gagner 4 000 fois ce que vous gagnez- à un rapport forcé de 1 à 5, de manière à ce que personne ne gagne plus de 5 fois le revenu d'un autre. Pour accompagner les besoins nous ferons une dévaluation de la monnaie afin de pouvoir importer pour quasiment rien, grâce à la planification économique, nous ne subirons pas les effets négatif qui sont la perte de production nationale contre un marché international. Puis une fois que la société sera suffisamment égalitaire, nous cesserons les taux forcés, enclencheront une politique de déflation qui va remonter la valeur monétaire de l'O$ta pour nous reconnecter avec le monde, mais toujours avec une planification afin de conserver l'emploi utile et non plus l'emploi rentable. Un emploi partagé entre tous grâce aux 24 heures. Et les temps de travail bas vont permettre des salaires hauts grâce aux heures supplémentaires qui vont se réduire au strict minimum, mais j'ajoute que grâce à la collectivisation des entreprises de moins de 50 travailleurs, celles-ci bénéficieront d'avantages qui leur permettront parfaitement de passer la progression vers le socialisme.
Déconnecter le code du travail socialiste du code de l'économie socialiste, c'est comme déconnecter l'impôt de l'aide sociale et dire que l'aide sociale provient de nulle part. Dans la même logique de transformation sociale, les 20 ans minimaux pour trouver un emploi devaient s'inscrire dans une politique éducative qui devait étendre l'éducation obligatoire et offrir un salaire étudiant aux jeunes pour que leur formation soit reconnue comme une formation professionnelle. Marie Bonneau n'a pas fait son travail, voilà tout.
Et pour la question syndicale, il s'agit là aussi d'un travail en lien avec le reste du programme socialiste, c'est à dire que le syndicat devienne un organe de gouvernance entrepreneurial pour former les salariés à la co-gestion tripartite. Le code de l'économie socialiste créé et oblige la tripartition du Conseil d'Administration sitôt 50 travailleurs dans une entreprise qui peut ne plus être collective. Or les syndicats sont les mieux préparés pour former les travailleurs à la gestion et aux questions d'ordre économique.
C'est tout ce bagage qui a manqué à Marie Bonneau pour comprendre l'étendue de la réforme.
Mais de toute évidence, il n'y a plus besoin de tant d'explications, elle est ajournée à la réforme politique globale que nous proposons, au niveau de la culture, de l'éducation, de la santé, des infrastructures, de la diplomatie, de l'armée, de la justice...Tout ce qui n'a pas été fait par Bonneau et ses fidèles amis, nous devrons le faire avant d'aller plus loin. On remercie chaleureusement ces gens sans qui nous pourrions aller vers une société sans classe et sans inégalité. On les remercie bien fort d'avoir permis à la situation d'être dégradée avant que le Président Chastain dise que ça suffit.

Quidame : Mais ça veut dire quoi "socialiste" ? Pourquoi partout vous rajouter ce mot dans vos projets de loi ? Vous faîtes d'abord un code du travail puis un code du travail "socialiste", vous nous prenez pour des buses !

Grégoire Constant : Je ne me permettrais pas, Madame ! Le stade socialiste de l'économie, c'est le stade supérieur de l'économie capitaliste, pas encore du communisme mais déjà plus du capitalisme de marché. C'est à dire que le régulateur fondamental évolue. Ce ne sont plus les marchés dominés toujours par les plus forts qui font la loi, c'est l'utilité ! Et c'est cela qui manque à madame Bonneau et à beaucoup d'autres. Ils n'ont pas su sauter le pas et quitter la logique capitaliste, pour entrer dans une logique socialiste ; ni voir que les mesures combinées des codes que je proposais aller vers le socialisme mais devraient être changés comme j'ai proposé de changer les premiers codes.
Quand on veut changer le monde, on ne le fait pas d'un coup, il faut y aller par étapes progressives. C'est ce que j'ai fais. Mais Madame Bonneau ne m'a pas laissé expliquer ou défendre ma démarche. Et aujourd'hui, comme avec l'imposition par tranche, elle m'attaque sur un texte qu'elle n'a pas compris et dont elle a essayé de trouver un sens, avec plus ou moins d'a priori et de préjugés. Mais un texte dont elle n'a pas compris la logique, ni ce qui allait s'imposer comme conséquences.
Quand un projet de loi est socialiste, il s'inscrit dans le dépassement du capitalisme, il convient donc de l'étudier avec du recul pour en comprendre la logique nouvelle et ses conséquences et non pas essayé de comparer mesure par mesure ce qui change avec l'ancienne législation.

Quimonsieur : Vous parlez d'Union de la Gauche alors que seul le PCO vous soutient. Comment expliquez-vous cela ?

Grégoire Constant : Vous n'ignorez pas que le RSE était le seul parti d'importance national à être dans l'Union de la Gauche auparavant ? Aujourd'hui, la seule chose qui diffère c'est qu'il n'y a plus le RSE et que certaines figures indépendantes ou de tiers partis sont, très justement parties. Dans les faits, si l'Union de la Gauche c'est d'abord et avant tout, le Parti Communiste, il y a également des indépendants, des écosocialistes, des tendances socialistes, des groupuscules, des associations qui soutiennent notre projet. Mais vous avez raison, il n'y a plus que le Parti Communiste comme parti nationalement influent ; je l'explique tout simplement par le départ opportuniste du RSE qui a décidé de se vendre, lui et ses voix aux libéraux. Comme si le RSE ne pouvait pas vivre tout seul, exister tout seul ou selon ses idées. C'est dommage.

Quelqu'un : Les récents sondages donnent la FRO grande gagnante de la dissolution. Le Président Chastain supportera-t-il un Gouvernement de droite aux manettes du pays ?

Grégoire Constant : Je ne suis pas le Président Chastain, mais je le connais suffisamment et il a pu largement l'annoncer lors des dernières présidentielles, oui il supportera un Gouvernement de droite aux manettes du pays. Il a toujours respecté le choix des électeurs, ce n'est pas aujourd'hui qu'il changera. Après vous me donnez des sondages qui ne sont pas très sûrs, les sondages les plus proches de la réalité sont ceux de l'ISO, agence publique et non de la SOEP qui est un institut privé qui fait souvent des estimations plutôt approximatives. La veille des dernières législatives, la SOEP donnait l'UdG gagnante à 48% avec l'Union de Droite seconde à 41%, la vérité était de 51 et 35%. En 173, elle prévoyait 48 et 44, c'était en fait 53 et 39. Il y a une certaine marge d'erreur quand ils font des sondages de la veille au lendemain. Alors des sondages une semaine avant les résultats, je n'y crois pas tellement à leur fiabilité.
Par ailleurs, la FRO n'est pas donnée largement gagnant seulement de 6 points selon le dernier sondage, ce qui est rattrapable dans la marge d'erreur, d'autant plus que la SOEP a un biais qui favorise toujours la droite de 5 à 6 points et qui nous défavorise de 3 à 5 points. Si on essaie de corriger au minimum, ça donnerait une victoire de l'Union de la Gauche à 35% contre 33% pour la FRO. Si on rajoute à cela que les candidats de la liste FRO sont aussi discrets que leur action durant les deux dernières mandatures, je ne crois pas à une victoire de la droite. Mais si elle devait être, je la respecterais, le Président la respecterais. Bien qu'on abandonnerait pas l'action. Si on trouve pertinent de proposer des référendums, on en proposera par l'initiative exécutive ou citoyenne.

Un technocrate : Avec le départ d'OstaSpace, comment comptez-vous rebâtir un véritable programme spatial ostarien ambitieux ?

Grégoire Constant : Un programme spatial, pour quoi faire ? Je crois que les ostariens et les ostariennes, ce ne seront pas des fusées qui les feront rêver, ce ne sont pas des satellites supplémentaires qui les font dormir la nuit, ce ne sont pas l'espoir de mettre le pied sur la Lune qui les fait se lever le matin pour travailler. Je ne considère pas le départ d'OstaSpace comme un appel à la priorité, conquérir les planètes du système solaire n'est clairement pas la priorité de notre pays. Un pays qui veut conquérir la Lune alors que des gens dorment encore dans les rues de ses villes, alors que des enfants sont obligés de travailler à 14 ou 16 ans et ne peuvent pas faire d'étude, alors qu'il demeure des violences contre les femmes, les minorités ethniques, religieuses ou sexuelles, ce pays n'a rien compris. Dépenser pour conquérir la Lune est assez ridicule, à mon avis, car ce sont des dépenses énormes pour peu de choses concrètes, je préfère dépenser pour sauver nos traditions, pour réduire le temps de travail des gens et leur permettre de prendre le temps de vivre plutôt qu'aller à marche forcée vers l'espace.
Et j'aimerais maintenant vous poser une question, faîtes-vous de la soupe...de la vraie soupe comme nos grands-mères durant des heures à mijoter ou du coq au vin ? Non ? Vous n'avez pas le temps peut-être ? J'aimerais vous poser une question essentielle à mon tour, à laquelle doit penser toute citoyenne, tout citoyen en se demandant le futur qu'il veut : quel avenir possède une civilisation qui sait aller dans l'espace mais qui ne sait plus faire de soupe comme autrefois ? Une avenir plutôt artificiel à mon avis.
Je n'engagerais donc pas de dépenses faramineuses pour un programme spatial ambitieux, si notre économie nous le permet et qu'à l'international pareil programme se développe, j'y participerais mais dans la situation actuelle, je ne sacrifierais pas les droits des travailleurs pour ramener OstaSpace et je ne dépenserais pas des milliards pour ça alors qu'il y a encore des SDF, des personnes qui souffrent de la faim, de la maladie. Mais si par exemple Iyroé ou Carlomania dont je connais un peu, par écho de mes camarades du Komintern l'intérêt spatial, lançait un programme spatial international, j'y adhérerais autant que faire se peut.

Quelqu'un : Le système de distribution d'eau potable et d'évacuation des eaux usées d'Ostaria était auparavant l'un des plus perfectionné au monde, aujourd'hui, il est derrière beaucoup de pays. Quel est votre plan là-dessus ?

Grégoire Constant : Il va falloir rénover. Je ne vous cache pas que c'est un sérieux problème et je pense qu'un système plus collectif permettra d'améliorer grandement les choses. On va d'abord limiter par des lois strictes, les produits chimiques autorisés afin d'avoir une eau usée peu polluée et facilement traitable. Ensuite, il va falloir dépenser pour mettre notre système à jour, il n'y a pas trente-six solutions. En l'état actuel, je ne connais pas exactement le dossier, ce n'était pas mon rôle comme Ministre, je ne fais pas partie des techniciens spécialisés de ce pays mais si je suis élu, je demanderai un rapport clair sur l'état de nos réseaux de distribution d'eau potable et d'évacuation des eaux usées, évidemment c'est inclus dans la planification écologique. Mais à l'heure actuelle, le pays n'a pas fait assez de rapport, MM. Lavaud et Pendra n'ont commandé aucun rapport, n'ont rien fait pour faciliter la reprise du dossier. On partira d'assez loin mais je peux vous garantir que la situation n'empirera pas.
Déjà, nous avons sur la table la création d'une Agence déconcentrée de contrôle de la qualité de l'eau et des infrastructures qui s'y retrouvent, il faut également construire des stations d'épurations dans tout le pays, avoir un contrôle sur les nappes phréatiques et planifier des transformations de la nature en creusant des canaux, plantant des arbres, créant des marais parfois là où cela a pu être défriché pour recréer des climats favorables. Il y aura un gros travail à faire sur tout le secteur. Mais comme je vous l'ai dit, faute de travaux exacts et publics, je ne peux pas vous en dire plus sur l'étendu du problème, sur les estimations d'investissements nécessaires ou sur les solutions précises à y apporter.

Un quelconque personnage : Il semblerait que la diplomatie mondiale se refroidisse à vitesse grand V partout dans le monde. Comment comptez-vous protéger Ostaria en les temps orageux qui s'annoncent ?"

Grégoire Constant : Vous trouvez que la diplomatie mondiale se refroidit ? Moi, je ne trouve pas. Pour nous autres de Gauche nous avons de nombreux alliés. Les pays socialistes d'abord. Mais aussi le Saphyr qui serait depuis longtemps redevenu un allié de premier rang pour peu que mon collègue à la diplomatie ait fait son travail. Carlomania vient d'obtenir un gouvernement socialiste, avec qui il me semble très possible de s'entendre. Nous aurons également face à nous, Iyroé, un allié trop peu considéré par la politique internationale. La Dorée libre et républicaine fera l'objet d'un pacte de solidarité internationale. Nous pourrons soutenir la République Hadrianienne également. Narois que certains ont accusé du putsch des généraux a très rapidement condamné les putschistes et s'est rallié au Président, laissant présager de futures relations cordiales. Nous voulons également étendre nos pactes de solidarité avec les pays du tiers-monde, avec une politique économique planifiée et une dévaluation de l'O$ta, nous pourrions importer beaucoup d'autres pays peu industrialisés pour s'équiper. Et nous demanderions que nos commandes soient passées avec des entreprises et industries nationales pour combattre le libéralisme sauvage de la Fédération-Unie qui pille les pays pauvres et les empêche de développer une industrie nationale.
Ce qui ne nous empêchera pas de pactiser avec d'autres nations d'autres bords. Des traités culturels avec la Fédération-Unie même ne nous semblent pas impossibles. Nous ne fermons la porte à personne, c'est cela l'Union de la Gauche, c'est un certain sens pragmatique de la diplomatie internationale. Nous pouvons conclure des traités avec tous les pays, Hirana comme la Lysennie, mais avec des clauses différentes. Pour la Fédération-Unie, on s'en tiendra au culturel, aux échanges étudiants mais avec d'autres on peut développer des échanges économiques, des solidarités humanitaires ou médicales avec des pays plus pauvres, de la protection militaire ou des pactes de défense ou de protection sous le bouclier nucléaire ostarien.
Je crois au contraire que la diplomatie s'annonce radieuse pour nous. Bien sûr pour nos adversaires, il y aura beaucoup moins de choix et il sera sans doute plus difficile de conclure des traités internationaux du fait d'une certaine fermeture d'esprit et d'un certain retard vis à vis des stades de développement des principaux acteurs internationaux.

Le dernier intervenant : J'ai remarqué que les micros nous enregistrent de manière à parler plus gros...

Grégoire Constant : Pardon ???

Le dernier intervenant avant la fin du monde : Si ! si ! je vous jure, on parle 5% plus gros que d'habitude !...

Grégoire Constant : Puisque vous le dites...

Le der des der : Ne serait-ce pas une technique virgiléenne pour donner l'impression d'une intervention plus longue, à défaut de changer la taille de la marge, la police d'écriture et l'interligne ?

Grégoire Constant : Je ne vois pas ce que vous voulez dire. Au revoir chers camarades, j'espère vous voir nombreux lors du prochain discours !


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Henri Le Floch
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mer. 17 févr. 2021 18:58

Après sa ville natale de Dusaux, le Premier Ministre avait souhaité présenter des points de son programme en répondant aux questions des Ostariens. Il choisit pour cela la ville de Condail, où il réunit des habitants de la ville et des alentours dans la médiathèque Jérôme Plassel. L'ambiance était moins exaltante qu'à Dusaux mais Henri Le Floch fut tout de même bien accueilli par les habitants, dont certains étaient des supporters de la FRO.

Henri Le Floch : Bonjour à tous. Je suis très heureux d'être parmi vous aujourd'hui. L'autre jour, j'ai promis aux supporters qui se sont réunis à Dusaux de présenter des points du programme de la Fédération des Républicains Ostariens dont je suis la tête de liste. C'est pour ça que je suis ici mais je n'ai pas envie de déblatérer des propositions qui ne vous intéresseront peut-être pas. Je préfère que vous me posiez des questions et j'essaierais d'y répondre du mieux possible.

Militante écologique : Monsieur le Premier Ministre, votre Ministre de l’Environnement a démissionné en accusant votre gouvernement de ne pas prendre au sérieux les questions environnementales. Quel est le projet environnemental que votre liste compte défendre lors de la nouvelle législature et n’avez-vous pas peur que cette affaire nuise à la crédibilité de ce projet ?

Henri Le Floch : Merci pour votre question sur un sujet ô combien important. Lorsque j’ai été nommé Premier Ministre, nous sortions d’une période très difficile. La démocratie et la République ont été attaquées. Notre économie était à terre, nos lois n’avaient ni queue ni tête. Nous avions des priorités et je dois l’admettre, l’environnement n’en faisait pas partie. Il y a eu des désaccords avec la Ministre et je le regrette sincèrement. Cela ne doit pas nous empêcher de travailler en faveur de l’environnement et nous le ferons. Il y a de nombreux projets qui peuvent être mis en place : lutte contre les déchets plastiques, pour une énergie plus verte ou même pour plus de souverainisme. C’est la ligne de conduite que nous aurons. Enfin, je ne pense pas que cela puisse nuire à notre projet car si nous sommes élus, nous aurons la légitimité nécessaire, même s’il y a eu des désaccords par le passé.

Retraité de la banlieue de Condail : Monsieur le Premier Ministre, lors du mandat de Julien Chastain, l'image de notre pays a été éborgnée à l'international. Même auprès de nos plus proches alliés, comme Narois avec lequel nous avons tout de même été en guerre. Malgré votre mandat et celui de la Présidente Calenbek-Sothriopositi, notre image n'est pas aussi flatteuse que nous avions auparavant. Que comptez-vous faire pour cela ?

Henri Le Floch : Encore une fois, je vous remercie de votre question. Effectivement, l'image d'Ostaria a été très abîmée par Julien Chastain. Sa condamnation et les évènements qui ont conduit à sa condamnation n'ont pas aidé. Il n'a pas suffit que son mandat soit terminé pour qu'il arrête de nuire à la Nation. Pourtant je pense que nous pouvons dire que notre pays a restauré une partie de son image. Mais, comme sur tous les sujets, il reste encore beaucoup à faire. Aujourd'hui, des grands pays continuent de s'inquiéter de ce qui se passe chez nous. Novgrad et ses satellites nous ont tournés le dos, et ce n'est d'ailleurs pas plus mal, tandis que les autres grandes puissances, Saphyr et Fédération-Unie, continuent à nous considérer avec méfiance. Comme je l'ai dit, il reste du travail. Si Lucie Calenbek-Sothriopositi est réélue à la Présidente et la FRO reconduite en tant que majorité, nous continuerons ce travail en nous rapprochant de nos voisins et de ceux qui ont les mêmes intérêts que nous, tout en garantissant la souveraineté du pays. Il faut notamment que nous renouions nos liens avec Narois. Nos deux pays ont traversé des difficultés similaires, bien que plus graves à Narois, cela doit nous rapprocher plutôt que nous éloigner.

Mère de famille : Bonjour Monsieur le Premier Ministre. Je voudrais vous poser une question sur un sujet qui me préoccupe beaucoup : l'immigration. Lors du mandat de Julien Chastain, de nombreux immigrés ont profité de la fin de nos frontières pour venir nous envahir. Cela pose de graves problèmes de sécurité. Que comptez-vous faire pour remédier à cela.

Henri le Floch : Je vous remercie pour cette question. Le sujet est très difficile mais je dois admettre que votre analyse est une bonne analyse. La suppression des frontières, outre les trafics, a permis l'arrivée dans notre pays de nombreux immigrés. Les responsables ? Ce sont les communistes. Ce sont ceux qui ont voté en faveur de cela, pas les immigrés. Les immigrés n'ont fait que profiter de cette faiblesse pour espérer arriver dans notre pays et profiter de la meilleure qualité de vie. Les nombreux idyléniens, notamment, qui sont arrivés en Ostaria se retrouvent aujourd'hui dans l'impasse. La situation économique ne nous permet pas de leur offrir d'emploi. Il serait déraisonné de dire que nous pouvons tous leur trouver un logement. Il serait aussi déraisonné de dire que l’État peut tout faire car, nous le savons, ce modèle ne fonctionne pas. Nous devons tout faire pour accueillir ceux qui sont persécutés dans leur pays ou qui fuient la guerre mais nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde. Outre rétablir les frontières, nous proposerons, si nous sommes élus, une véritable politique migratoire. Nous n'accueillerons pas tout le monde, nous expulserons ceux qui n'ont rien à faire dans notre pays. Bref, nous aurons une politique pragmatique.

Bien, cette réunion est à présent terminée. Je voudrais vous remercier pour votre présence et pour vos questions. Cet échange a été très enrichissant et je m'en inspirerais pour gouverner à l'avenir. Vive la République ! Vive Ostaria !

Après ces échanges, le Premier Ministre resta discuter avec les personnes présentes avant de quitter la ville de Condail et de retourner à Lunont, pour assister aux résultats.

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Erope Pendra
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ven. 19 févr. 2021 01:41

Conférence d'Erope Pendra : Comment assurer la sécurité en Ostaria ? - 18 février 186

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La première action du second tour d'Erope Pendra allait se dérouler à la médiathèque Jérôme Plassel dans le centre-ville de Condail, une ville acquise au président de la Fédération des Républicains Ostariens. L'intervention se déroulât après que le candidat écosocialiste eut visité le commissariat central de Condail. Le thème de celle-ci : Comment assurer la sécurité en Ostaria ? L'évènement comme tout les évènements de sa campagne était retransmis sur les réseaux sociaux et des journalistes avaient été invités.

La conférence du candidat devait avoir lieu dans une grande salle, similaire à celles que l’on pouvait apercevoir dans les retransmissions de conférences sur internet. Erope Pendra arriva sur la scène devant un large public, venu l’écouter, déposa une bouteille d’eau sur le pupitre placé au coté gauche puis prit la parole.


Mesdames, messieurs, chers condaillais, bonjour ! Je tiens d’abord à vous remercier d’être venu assister à cette conférence, et d’avoir pris sur votre temps pour écouter un candidat. Je suis d’avis d’ailleurs à ce que ce genre d’exercice puisse se généraliser dans la vie publique et politique de notre pays, je trouve que c’est un cadre qui permet tant l’exposition des idées, tant le débat. Les deux restant des fondamentaux dans une démocratie comme la nôtre.

Le thème de la conférence de ce jour est la sécurité que j’ai formulé sous la question suivante : Comment assurer la sécurité en Ostaria ? C’est une question large qui implique une réponse large de ma part. Et si mon exposé ne réussit pas à vous convaincre, vous aurez au moins le privilège de tout connaître sur la politique sécuritaire écosocialiste.


Rires. Erope continua, heureux d’avoir pu décrocher des rires.

La sécurité est un thème que l’on prête souvent comme propre à la droite. C’est une chose que je peux vous dire largement fausse et mensongère. C’est un a priori de plus, mais cela tout le monde en a. La politique sécuritaire que défend la droite est une politique qui ne tient pas debout et qui ne fait qu’attiser les tensions. Il faut voir la réalité en face. Les méthodes du gouvernement Le Floch ne garantiront jamais la paix civile, au contraire elle seront les premières à la détruire. Vous ne les connaissez peut-être pas ? Les voici : contrôle d’identité au faciès, répression sans dialogue possible, armement hyper-massif de la police, destruction des polices de proximité, brutalisation des rapports, silence sur les affaires de débordement et de violences policières.

En une phrase, la politique de Madame Calenbek-Sothriopositi, ce sera d’inspirer la peur au détriment de la confiance, elle qui amène la plupart du temps à une résolution des conflits sans usage de la violence. Cette violence qui parfois tue. Or, je ne souhaite pas voir la police de la République tuer des civils. Je crois que tous, nous ne voulons pas que nos enfants voient mourir d’autres gens sous les coups de la police. Comment inspirer la confiance républicaine après de tels actes ? Ces méthodes pousseront la population, et surtout celle qui est la plus ciblée, car disons-le franchement, la police de Le Floch est une police qui applique une politique discriminatoire et xénophobe, pousseront donc ces populations là encore plus de défiance en la République. C’est fondamentalement contradictoire avec la mission principale de la police qui est d’assurer la paix civile et de garder la cohésion sociale.

C’est très justement cette mission-là que je souhaite remettre à l’honneur durant mon mandat. Redonner à la police sa place de protectrice de la paix civile et gardienne de la cohésion sociale.

Pour cela, il nous faudra entreprendre une réforme profonde du système policier ostarien. Les principaux objectifs de celle-ci seront d’un, libérer les policiers des tâches administratives pour plus d’action sur le terrain, comme je l’ai déjà fait à Lunont, de deux moderniser le fonctionnement de l’administration policière afin de pouvoir contrôler plus facilement les abus de certains agents et de trois, la création d’un corps de gardiens de la paix, corps de police qui sera dédié entièrement à la reconstruction du lien de confiance entre l’institution républicaine et les citoyens et à la résolution des conflits par le dialogue et la médiation. Cette réforme est ambitieuse, à l’image de toutes nos autres politiques, car nous n’avons pas peur de trop faire, contrairement à certains. Nous estimons que la sécurité est une des premières priorités des Ostariens, et en tant que Président je me devrais d’y répondre en assurant que soient prises les mesures en sa faveur.

Le deuxième point de ma politique sécuritaire sera la mise en place de dispositifs similaires à ceux qui furent développés à Lunont, du temps où j’y étais maire. Nous avions mis en place des dispositifs afin de favoriser la coopération entre les habitants. Je veux parler du Voisins vigilants, dont je vous invite à aller voir les détails sur le site des Écosocialistes et de la Ville de Lunont après mon intervention. Le gouvernement proposera un texte à l’Assemblée nationale qui permettra aux villes et villages qui le souhaitent d’intégrer ce dispositif. Bien-sûr, nous ne résoudrons pas tout les problèmes du monde avec cette seule mesure, nous en proposerons bien d’autres, aptes à rendre efficace notre police. Mais toujours nous éviterons le recours premier à la violence, sauf lorsque celui-ci devient malheureusement nécessaire. La paix civile et la cohésion sociale n’en seront que plus préservées.

Voici donc un des grands axes de la politique écosocialiste que je défend dans cette élection présidentielle. Je veux parler à présent de l’immigration, cette grande oubliée du gouvernement Le Floch et qui représente aujourd’hui, telle qu’elle est organisée par nos lois, un gouffre financier énorme pour l’État. Il nous faudra évidement revenir sur les textes de l’ancien président Julien Chastain, avec cependant humanisme et mesure, ce que mes adversaires et détracteurs ne semblent pas avoir. L’immigration est souvent un thème que l’on lie à la sécurité, et cela est vrai dans les faits, elle a un impact sur notre sécurité, moins que ce que prétend la droite mais elle en a un et elle est l’un des facteurs qu’il faut maîtriser pour assurer une bonne gestion du pays.

Je peux résumer en trois mots ma politique : Contrôle – Accompagnement – Intégration. Ces trois mots sont les trois grandes étapes d’une politique migratoire qui se veut sérieuse et pragmatique, c’est donc elle que nous avons choisit de défendre tout au long de cette campagne, devant le suffrage des Ostariens. Le contrôle par la reprise en mains de nos frontières et la réécriture de notre Code de l’Immigration, code qui a été d’ailleurs l’objet de propositions amateurs du député Boulanger et sur-lesquelles les Ecosocialistes ont proposés des amendements rigoureux et sérieux. Cette réforme nous permettra plus de contrôle, de sécurité et surtout de supprimer ce gouffre financier qu’avait instauré Chastain et son gouvernement.

Cette reprise de contrôle nous permettra d’établir une politique d’accompagnement des immigrés, sans laquelle, nous laisserions la misère prospérer encore plus en Ostaria. C’est un point qui me paraît fondamental et sur lequel j’insiste, sans accompagnement, nous ne pourrons pas faire en sorte que ces gens s’intègrent dans la vie de notre pays et c’est pourtant quelque chose qui doit être pris en compte si l’on veut que le système économique fonctionne bien. Arrêtons nous quelques secondes, imaginez que vous arriviez dans un pays après avoir fui des conditions de guerre et ou de misère, comment vous intégrer si vous ne connaissez pas vos droits, la culture et la langue du pays dans lequel vous avez fuit ? C’est simple comme bonjour, il faut une politique d’accompagnement pour lutter contre la précarisation de l’emploi des migrants et la division de la société. Il faut tendre la main à celles et ceux qui arrivent pour espérer construire une politique de cohésion sociale en Ostaria.

Cette politique d’accompagnement que je souhaite mettre en place sera la nécessaire préparation à l’étape finale de la politique migratoire, l’intégration. Voyez les liens qui commencent à s’établir entre ces trois étapes, c’est une politique de raison, qui est réfléchie. Il ne s’agit pas pour moi de faire des promesses à tout va, je veux proposer au suffrage des Ostariens des politiques sérieuses et construites. L’intégration, disais-je. L’intégration est le but final de notre politique d’accompagnement. Elle pousse à l’emploi et à l’élargissement de la communauté nationale. Mes détracteurs me diront que cet élargissement que je promeut est en réalité une volonté de noyer la culture ostarienne et pire de grand-remplacer les élites nationales. Que de beaux mots pour peu de vérités. Qu’ils sachent que ceux qui traversent la Mer de Feu le font parce qu’ils ont de l’argent. Qu’ils sachent aussi que la culture d’un pays ne s’appauvrit pas lorsque des étrangers arrivent, bien au contraire, elle s’enrichit ! Cela est même observé et prouvé par la science, je vous laisserais chercher les études.

A présent, je veux vous parler du dernier grand axe de ma politique sécuritaire, la diplomatie et les Armées. J’ai beaucoup parlé et défendu lors de la campagne du premier tour, la diplomatie de paix que nous, écosocialistes, souhaitions mettre en place à la tête de l’État. J’avais d’ailleurs eu l’occassion de pouvoir m’exprimer devant les Ambassadeurs Ostariens pour présenter ma politique diplomatique, ce qui eu pour effet de jalouser Madame Calenbek-Sothriopositi, elle qui pourtant avait six ans pour les rencontrer dans le cadre de son mandat… En-a-t-elle rencontrée un seul ? Je ne le sais pas mais j’en doute.

Il me semble essentiel que la préservation de la sécurité en Ostaria ne pourra pas se faire par une diplomatie intelligente et au service même de cette sécurité. C’est un des objectifs de ma politique de la diplomatie de paix, que je défends ardemment depuis mon premier engagement politique. Cette politique se construit autour de deux grands projets notamment, l’un étant l’adhésion à l’Union Phoécienne d’abord, l’autre la réaffirmation du rôle humanitaire et stabilisateur des Armées Ostariennes ensuite.

Rejoindre l’Union nous permettrait de créer en Phoécie un cadre propice à la collaboration et au dialogue, et par conséquence à la réduction drastique d’un risque de guerre sur le continent. Elle nous permettra de partager nos ressources et de construire des projets collectifs. Lorsque l’on a des choses en commun, il n’est nul intérêt de se faire la guerre et c’est ce dont je suis convaincu. C’est en cela que rejoindre l’Union nous permettra d’assurer tant notre propre sécurité nationale, tant la sécurité et la défense du continent. Nous sommes Ostariens, mais aussi, dans le cadre de notre langue, de notre culture et de notre histoire, des Phoéciens. Il est donc dans notre intérêt de rejoindre l’Union Phoécienne.

Pour conclure, parlons ensemble des Armées Ostariennes. Durant le mandat qui fut celui de Julien Chastain, les Armées de notre République furent dénaturées, lui qui se disait grand défenseur de la Paix. Il n’a était que son pourfendeur. Qui oserait mettre en joue son propre ami historique alors que la démocratie naroisienne semblait briller à nouveau ? Seul-lui en a été capable et nous pouvons être heureux que Narois n’a pas cesser les relations avec notre pays. Tout cela est due à un accaparement de l’armée par le pouvoir. Nous devons reformuler son rôle. Les Armées républicaines, que je commanderais, serviront la paix mondiale, la stabilité du pays et les peuples en détresse. Ce sera ainsi, en participant avec nos Armées à construire un monde plus stable, plus vivable que nous éviterons les conflits, que nous paralyserons le mal, que nous assurerons notre propre sécurité et que nous serons des Artisans de la Paix.

Mes chers amis, je vous remercie pour le temps que vous m’avez donné. Comme vous avez pu le voir à travers cette conférence, je défends une politique sécuritaire sérieuse, réfléchie et qui saura se révéler pleinement efficace. La condition pour qu’elle soit appliquer est votre vote en ma faveur le 21 février 186. Contrairement à Madame mon Adversaire qui promeut une politique dure et violente en matière de sécurité, je suis pour le dialogue et le sens de l’humanité. Voter pour moi, c’est voter pour une Ostaria, une Phoécie et un Monde en paix et en sécurité.

Vive la République, vive Ostaria et vive Condail !


Erope Pendra fut applaudit par le public. Il espérait les avoir convaincu après son long exposé. Après la conférence était prévu un temps de rencontre d’environ une heure avec ceux qui le désiraient. L’on causa d’abord de la politique sécuritaire du candidat puis le sujet se déplaça vers l’éducation et la culture.

Et la bouteille du début fut quand même bue par le candidat.

Député (IInd, IIIe, IVe, Ve et VIIe législatures)
Coordinateur national
du mouvement "Les Écosocialistes"
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Ancien Maire de Lunont
(176-180/180-184)

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Marion Thévenoud
Député
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Parti politique

ven. 11 nov. 2022 22:44

Candidate aux élections municipales, régionales et législatives, Marion Thévenoud allait conclure sa campagne locale à la Médiathèque Jérôme Plassel dans sa ville de Condail. Près de 200 personnes avaient fait le déplacement pour venir assister à la clôture de campagne de la jeune candidate, novice en politique. Anciennement engagée au sein des associations étudiantes dans son école d’ingénieurs, elle se lançait dans le grand bain des campagnes électorales avec une triple casquette qui, espérait-elle, allait lui conférer une certaine notoriété lui permettant d’espérer gagner les plus grandes fonctions dans seulement. Arrivée sur scène, elle fut acclamée par la foule puis entama son discours en arborant un large sourire.

Bonsoir à tous ! Merci pour la chaleur de votre accueil !

Je suis particulièrement honorée d’être à vos côtés ce soir pour conclure cette campagne. C’était ma première campagne électorale a aussi grande échelle et, croyez moi, je n’en regrette absolument rien. C’est fantastique d’aller à la rencontre d’autant d’électeurs, d’échanger avec eux sur leurs problèmes, leurs propositions, leurs espoirs, leurs déceptions et leurs attentes. Il y a dans notre région et dans notre ville énormément de bonnes idées que nous devrions franchement mieux valoriser. Au niveau municipal, je pense que nous devrions mettre en place des mécanismes qui permettraient de mieux prendre en compte la voix que vous avez à porter. Une collectivité s’honore toujours à mieux prendre en compte les revendications et les projets de ceux qui y vivent. Je veux être une maire résolument démocrate et républicaine, ouverte aux suggestions de bon sens qui émaneraient de la population.

Et globalement, créer une République plus démocratique est au coeur de ces élections générales, pas seulement au niveau municipal mais également, et peut-être même surtout, au niveau national. Nous ne devons pas oublier que le sentiment d’une République incapable de prendre en compte l’avis des citoyens a amené à avoir pas moins de 46% d’ostariens en faveur d’un candidat haineux et raciste au second tour d’une élection présidentielle. Nous devons donc prendre des mesures urgentes pour rétablir une démocratie saine dans laquelle chacun puisse avoir confiance.

D’abord, il y a évidemment la priorité de la réforme du mode de scrutin. Nous ne pouvons pas continuer de voir près d’un tiers de la population être écartée de la représentation nationale et de voir une coalition remporter une écrasante majorité de sièges en remportant tout juste un tiers des suffrages. Nous ne pouvons pas accepter cette situation et nous devrons donc réformer ce mode de scrutin. Proportionnelle intégrale ? Système de prime majoritaire ? Un système hybride ? Nous ne devons fermer aucune porte et essayer de trouver un consensus transpartisan le plus large possible sur cette question. Mais ce qui est certain, c’est que nous ne pouvons pas continuer dans la dramatique voie actuelle. Car quand ce système permet d’élire une majorité de présidentialistes pro-phoéciens de gauche, passe encore. Mais le jour où l’extrême-droite remportera une majorité absolue grâce à une minorité de l’opinion et à ce système, nous aurons alors eu ce que nous méritions en refusant de réformer ce système. Ce sera donc une priorité de notre parti en matière de démocratie à l’Assemblée.

De plus, en matière de démocratie, nous devons être intransigeants sur les rôles de chaque acteur institutionnel. Si l’Union des Gauches semble bien disposée à faire sauter toutes les vannes, nous tenons à la limite constitutionnelle des pouvoirs de chaque acteur de notre République. Avec une majorité de députés PRS, le Président de la République n’aura pas d’autre choix que de respecter son rôle plutôt que nous imposer une république présidentielle de fait dont les ostariens ne veulent pas dans leur majorité ! En votant pour l’UdG, quoi que vous puissiez penser de leur programme, vous votez pour quatre ans de présidentialisme sans limite ! Nous ne céderons rien de la compétence de l’Assemblée Nationale ou du gouvernement au Président de la République. Le Président présidera, le gouvernement gouvernera et l’Assemblée légifèrera. Chacun chez soi, et les moutons seront bien gardés !

Nous devons également renforcer la démocratie municipale. Je crois que les barrières financières sont actuellement un vrai frein pour beaucoup de petits collectifs citoyens qui n’osent pas se lancer dans la politique municipale, faute de moyens à investir, surtout si ils ont peu de chance de gagner. Je suis convaincue que, jamais, le droit de candidature à une élection doit être conditionné à des ressources financières. Nous voulons donc instaurer le remboursement systématique des frais de campagne pour toutes les listes aux élections locales pour ne plus dissuader les collectifs citoyens ou les petits partis de se lancer. La démocratie n’est que renforcée par le pluralisme et nous devons l’encourager, surtout au niveau local où toutes les voix ont souvent quelque chose de pertinent à apporter au débat !

Ensuite, nous devons réfléchir de la place de nos résidents étrangers dans notre démocratie. Personnellement, je pense que nous devons leur donner l’occasion de participer à notre vie démocratique. Quelqu’un qui paye des impôts chez nous et qui bénéficie de nos services publics doit pouvoir donner son avis sur la manière dont les affaires publiques sont gérées. Nous soutenons donc l’ouverture du droit de vote aux étrangers résidant légalement sur le sol ostarien depuis au moins 5 ans. Nous pourrons alors donner le droit de vote aux élections locales et l’étendre aux élections nationales après quelques années supplémentaires. L’essentiel, c’est que ceux qui participent à la grandeur de notre pays en travaillant ainsi, en respectant nos lois et en finançant notre État par leurs impôts puissent participer aux grandes décisions politiques prises.

Et enfin, nous devons réfléchir au rôle des médias dans notre démocratie. Les médias jouent un rôle absolument crucial dans notre démocratie et nous devons revoir notre législation en la matière qui date maintenant de 40 ans et n’est plus du tout adaptée aux enjeux contemporains de l’écosystème médiatique. Nous allons abroger la loi sur les médias du 5 juillet 167, quand bien même elle fut signée par le Président souverainiste qui a donné son nom à la médiathèque dans laquelle nous nous retrouvons ce soir. Cette loi était peut-être adaptée aux enjeux de son temps, elle ne l’est pas à ceux d’aujourd’hui. Nous réécrirons une nouvelle loi sur les médias qui refonde le service public des médias, redéfinit mieux le rôle de l’Agence de l’Information Ostarienne et lutte plus activement contre la concentration de nombreux médias entre les mains de quelques personnalités fortunées. Notre démocratie a besoin d’une presse libre, d’une indépendance de la presse vis-à-vis de l’État et d’un accès universel à une information fiable. Voilà les combats que nous voulons mener en matière de législation sur les médias.

Alors mes amis, demain, nous pouvons écrire l’histoire en remportant une élection que tout le monde pensait perdue par avance. Demain, nous pouvons envoyer un message pour une meilleure et plus forte démocratie. Demain, nous pouvons envoyer le message que la gauche souverainiste, républicaine et solidaire est de retour après que Kosmostaria ait quitté ces idéaux pour se faire écraser par l’UdG par dessus le marché. Nous allons défendre cette gauche sincère et honnête qui ne vend pas ses convictions pour quelques malheureuses circonscriptions. Nous allons être cette gauche de combat qui veut changer la vie, partout et tout le temps, et ne reniera rien de ses valeurs pour cela. Oui, nous avons des références de gauche et nous savons aussi dire combien la politique souverainiste du Président Plassel était la bonne. Oui, nous sommes cette gauche authentique qui comprend que nous ne pouvons pas défendre à la fois le projet libéral de l’Union Phoécienne et les travailleurs précaires ostariens. Oui, nous sommes cette gauche qui placera toujours l’intérêt des ostariens, et les plus modestes d’entre eux au premier cher, avant une quelconque autorité supranationale. Et je crois que les électeurs seront de plus en plus nombreux à choisir cette gauche sincère et authentique ! Rendez-vous demain pour le confirmer !

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


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