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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Zénith de Condail

Ville IRL : Rennes
Population : 1 688 173 hab.

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Christian Duroux
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lun. 8 juin 2020 21:00

Christian Duroux avait planifié un grand meeting au zénith de Condail, à l'occasion de l'élection législative faisant suite à la dissolution de l'Assemblée nationale par Julien Chastain.
Il avait pris le soin de faire diffuser l'annonce de sa venue. En tant que personnalité politique préférée des Ostariens, ainsi que l'une des personnalités les plus présidentiables d'Ostaria, il savait que son discours ne passerait pas inaperçu.

Lorsque la salle fut raisonnablement pleine, un chauffeur de salle commença à préparer le terrain. Ce fut ensuite le tour de Duroux. Entrant sur scène, il salua la foule, puis prit le micro du chauffeur de salle.


Christian Duroux : Bonjour à tous, et merci pour votre accueil chaleureux !

La ferveur républicaine des habitants de Condail n'a pas été atteinte par la montée du communisme ! Votre fierté n'est pas vacillé, malgré la barbarie du président Chastain ! Car, oui : même si je prévoyais de parler de ses réformes économiques désastreuses, je suis contraint par l'actualité de revenir à des faits plus dramatiques encore.

Cela fait plusieurs années, désormais, que la Sarande traverse une phase difficile. Comme vous le savez, après une guerre sanglante organisée par Chastain pour établir un État satellite, au détriment de la population de l'île, la Sarande a été coupée arbitrairement entre deux puissances, Ostaria et Arkadia, pour exercer leur domination, respectivement sur le sud et le nord de l'île. La population, qui avait déjà du mal à survivre sur une île dévastée, a été emportée par une vague de migrants communistes – naturellement, pour que Chastain puisse instaurer un bel État à son image.
Ce matin-même, Arkadia a sournoisement attaqué les troupes ostariennes du sud de l'île. 503 morts. C'est le bilan de ce pacte ridicule que l'aspirant Président de la République – qui ne mérite pas ce nom – a réussi à décrocher ! J'aimerais consacrer une minute de notre temps à la mémoire de ces hommes et femmes valeureux, morts pour leur patrie, pour la défense de leurs droits et de leurs libertés, à cause des décisions suicidaires de leur chef d'État.

La minute de silence fut respectée dans toute la salle.

Christian Duroux : Après l'attaque monstrueuse d'Arkadia, Chastain a dû riposter avec une intensité encore plus ignominieuse ! 10 000 morts ! Voilà ce qu'a apporté Chastain ! Des morts en Sarande, des morts en Sarande, toujours des morts en Sarande. Imaginez-vous Jérôme Plassel conduire une action aussi terrible, alors que la situation aurait exigé une prise en main pragmatique. La solution était de résoudre pacifiquement le conflit. Je ne dis pas qu'il fallait le laisser impuni ! Je dis que nous avons des missiles nucléaires ! Nous n'avons pas besoin de commettre des atrocités pour forcer Arkadia à admettre sa défaite, à exiger des réparations, à faire en sorte que leur crime ne soit pas impuni. Ces 10 000 personnes sont mortes en vain, et, parmi eux, de nombreux civils ont succombé. Comme si l'île n'avait pas déjà suffisamment souffert ... À eux aussi, je voudrais témoigner mon respect et mon regret par une minute de silence.

Idem.

Christian Duroux : Le Consulat Doréen n'aurait jamais dû exister. Ces morts ne sont pas seulement la conséquence d'une stratégie meutrière des attaquants. Elles sont surtout la conséquence d'un déni du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il faut à tout prix mettre fin au Consulat Doréen, et redonner à la Sarande sa liberté ! Laissons la paix à ses habitants ! Laissons enfin la démocratie s'enraciner, pour le bien de tous !

Je ne fais pas confiance à Julien Chastain pour apporter la liberté et la sécurité au peuple sarandais. Il s'est montré, à de si nombreuses reprises, faible et indigne de sa fonction et des hommes grandioses qui l'ont exercée. Être Président de la République, ce n'est pas le pouvoir de tuer 10 000 personnes à loisir. Ce n'est pas le droit de bafouer nos institutions républicaines. Même la gauche l'a compris, et c'est pour cela qu'elle a décidé de ne plus s'associer avec un monstre pareil !
Il est plus que temps pour Chastain d'admettre, au moins, son incompétence dans l'exercice de son pouvoir !

Le peuple a dit non ! Il n'a pas arrêté de dire non ! Au terme de cette élection, le peuple aura définitivement tranché, et Chastain devra s'incliner. Dans l'élection législative qui arrive, voilà la priorité : empêcher les communistes d'arriver en tête ! Empêcher la domination sans partage du président Chastain !

Une seule liste est capable de tenir tête à l'extrême gauche ! La liste de la convergence républicaine, la liste de ceux qui n'ont pas oublié les leçons de l'histoire, ni nos grands hommes. François Dickson et Jérôme Plassel se sont battus corps et âme pour défendre la République. Faisons de même ! La semaine prochaine, votez pour la liste de la convergence républicaine !

Vive la République, vive Ostaria !

Les militants se propagèrent pour répandre la bonne parole, toute la soirée, dans l'ensemble de la ville. Duroux remercia et souligna l'importance des militants, qui s'engagent au quotidien pour défendre leurs idéaux, puis serra des mains à outrance.

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Aya Leclerc
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Parti politique

ven. 16 juil. 2021 16:55

En cet avant-dernier jour de campagne électorale, Aya Leclerc s'était rendue dans un grand fief de la droite : Condail. Après l'explosion de la FRO, la gauche aurait une chance sérieuse de mettre la main sur la ville d'Ursulin Lafrance, si la droite ne s'unissait pas au second tour. Il était donc important pour la députée-maire de faire arriver la liste de Henri Muller, qu'elle soutenait, en bonne place – au pire, en deuxième position –, afin d'avoir ses chances, selon le cas, pour faire face à une autre liste de droite, ou pour mener une liste commune face à la gauche.

Aya Leclerc : Bonjour à tous ! Merci d'être venus si nombreux nous écouter aujourd'hui.

La dernière ligne droite arrive très vite. Après-demain, vous élirez vos députés et votre maire, et vous choisirez ainsi la voie qui sera suivie pendant les années à venir à la fois par Condail et par Ostaria ! Il va donc de soi que ce rendez-vous sera d'une très grande importance pour notre pays.

Quelles sont, finalement, les forces en présence ?
Nous avons d'abord la gauche, conduite, par Karoline Willont, et Erope Pendra, et Laurent Lavaud, que vous connaissez tous, parce que les Écosocialistes ont décidé de ne pas se battre pour le renouveau de ses membres … Ceux-là, qui sont arrivés en tête à la prochaine élection législative, n'ont passé leur long mandat qu'à ourdir un odieux complot contre les régions ostariennes, contre lesquelles, pour une raison ignorée de tous, ils vouent une haine implacable. S'ils n'ont pas mené de réformes sociales, c'est parce qu'ils se complaisent dans la situation actuelle, une économie semi-communiste qui prend toujours plus de retard sur les autres, qui enfonce les Ostariens, chaque jour, un peu plus dans la misère. Et dans le combat pour la protection de l'environnement ? Bien que la gauche ait aujourd'hui plus de députés que n'importe quel autre groupe politique, toutes les actions en faveur de la protection de l'environnement sont venues de la Ministre Pauline Dunberg.

La gauche a perdu toute crédibilité. Elle n'existe plus qu'en s'appuyant sur quelques nostalgiques de la présidence Chastain, qui votent pour ces incapables favorables au statut quo, faute de mieux. Mais qui porte désormais les valeurs de la défense de l'environnement ? Qui porte un projet ambitieux visant à réduire la misère et accompagner tous les chômeurs vers l'emploi ? C'est la liste portée par Pauline Dunberg, qui a déjà montré son engagement sans faille pour des valeurs qui nous rassemblent tous, mais que la gauche s'est accaparées.

Et, à droite, qu'a-t-on ? Une FRO qui ne conserve que ses membres les plus incompétents, ceux avec le pire bilan. Que peut-on dire des résultats des ministres de Maret ou Staphenberg ? Catastrophiques, voilà le mot. Quant à Ursulin Lafrance, sa complicité dans la destruction de nos régions, dans le meurtre de nos territoires, est une honte qui justifie sa retraite politique. Il a au moins eu le mérite de reconnaître qu'il ferait mieux de se retirer.

Ssur les restes de la FRO, des vautours venus de l'extrême droite sont venus nourrir leurs espoirs. Ils exploitent un ras-le-bol justifié pour assouvir leurs envies de repli sur soi et d'isolationnisme d'Ostaria. Ils n'ont pas de programme social, pas de projet environnemental, rien pour aider le retour à l'emploi. L'Union de la Droite Populaire, qui n'a jamais été populaire et n'a jamais uni quiconque, sous son nouveau nom de Ligue Républicaine, essaie de se donner un nouveau visage plus modéré, pour tenter les électeurs déçus de la FRO. À ceux-ci, je dis : les valeurs qui ont uni la droite ostarienne ne seront pas poursuivies par Julien Boulanger. Ostaria mérite mieux que de se jeter dans les bras de nostalgiques d'un monde dépassé. Il faut avancer !

Il n'existe qu'une seule force capable de rassembler toutes les sensibilités politiques autour d'un projet défendant toutes nos valeurs. Un projet ambitieux pour un développement durable ostarien, redressant l'économie pour le bien de tous, tout en préservant notre environnement. Mais aussi un projet pour rendre à Ostaria ses atours de grande puissance mondiale, qu'elle est capable de porter, même si elle l'a momentanément oublié.

Unissons-nous derrière cette force politique : votons pour les listes de Pauline Dunberg, à l'élection législative, et de Henri Muller, à l'élection municipale !

Vive Condail, vive la République, vive Ostaria !

Après ce meeting intense, elle rejoignit, comme à son habitude, les militants pour une série de tractages et de collages d'affiches dans Condail.


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Isabelle Legendre
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Parti politique

jeu. 11 nov. 2021 10:06

Isabelle Legendre, présidente de l'Assemblée nationale, tint, en ce 11 novembre, un grand meeting à Condail, pour faire le bilan de la législature qui se terminait.

Isabelle Legendre : […]

Et cette législature, malheureusement, fut pour le moins décevante pour moi, et, je n'en doute pas, pour l'ensemble des Ostariens. Il était certain qu'avec une chambre aussi divisée que la nôtre, la formation d'une coalition n'était pas chose facile. Mais l'incapacité des autres formations politiques à discuter avec nous de façon équitable a été plus frappante que je ne l'aurais imaginé.

Nous avons d'abord eu le refus de la Ligue Républicaine de participer à un gouvernement qui ne serait pas à sa botte, puis son soutien officieux d'un gouvernement de l'Alternative et de la FRO, avant qu'elle ne décide finalement de lui voter la défiance.
Nous avons donc dû nous entendre avec la seule force politique restante, les Écosocialistes, pour former un éphémère gouvernement avec eux. Éphémère, car la seule réalisation de ces gens au sein du gouvernement a été de ralentir, voire de bloquer, le travail des ministres qui souhaitaient réformer le pays en revenant sur des mesures prises par Julien Chastain, notamment Aya Leclerc, qui a eu le courage de quitter un gouvernement qui n'avançait plus pour présenter directement sa proposition de déplanification et de déchastainisation de l'économie devant l'Assemblée nationale. Un courage qui a payé.
Ce n'est qu'au moment où le pays traversait une crise sans précédent depuis la guerre civile, lors de la mort de la Présidente de la République et de la Première Ministre, que la Ligue Républicaine, entendant la voix de la raison, a décidé d'accepter de participer à un gouvernement d'union, celui qui existe encore aujourd'hui. Sa participation a néanmoins été indigne des Ostariens qui lui ont accordé leur vote à la précédente élection législative.

Mais, au-delà du gouvernement, qu'avons-nous accompli ? Pami les réussites de cette législature, il y a un des seuls aspects où toutes les grandes formations politiques ont vraiment pu s'entendre : plus jamais ça. Plus jamais d'assemblée paralysée par une division insensée. Voilà pourquoi nous élirons, dans quelques jours, nos députés au scrutin majoritaire. Un gouvernement uni et déterminé, voilà ce qu'il faut à Ostaria.
Une autre réussite est la renaissance des régions, supprimées par la gauche peu avant la dernière élection législative, mais indispensables à l'aménagement, à l'égalité et à l'intégration des territoires.
La plus grande réussite, à mon sens, est d'avoir pu, sous l'impulsion de l'alors députée Aya Leclerc, rompre avec l'idéologie chastainienne en mettant fin aux mesures qui étouffaient notre économie aux mains de l'État même.

Je me dois néanmoins de répondre à une question qui m'est souvent posée : celle de l'assiduité des députés. Et cette question est pertinente. J'ai en effet pu constater avec désarroi que les députés écosocialistes ne semblaient parfois pas prendre leurs responsabilité très au sérieux ; les responsabilités de la première formation politique à l'Assemblée nationale, je le rappelle. Car, à plusieurs reprises, les Écosocialistes n'ont même pas daigné se présenter pour voter un texte. Et je ne parle pas de petites lois sans importance, non ! Aucun député de gauche n'a défendu, par son vote, l'abrogation de la peine de mort, pourtant remise en cause, il y a quelques années, par l'extrême droite. Quant au traité historique conclu entre Ostaria et le Saphyr, la gauche est restée passive, non en votant blanc, mais en ne jugeant même pas la question digne de sa présence !
Et c'est sans parler des débats, où l'on a assisté à son plus grand silence, y compris lorsque certains de ses membres s'opposaient farouchement à un texte – je pense notamment à celui concernant la déplanification.
De leur côté, les députés de l'Alternative ont toujours voté, et ont toujours expliqué leurs réserves vis-à-vis des textes contre lesquels ils ont voté. Ce n'est pas le témoignage d'une grande vertu. C'est un devoir, pour un député, d'assister et de participer aux séances de l'Assemblée nationale.

Pensez à tout cela lorsqu'ils vous combleront de promesses dans ces derniers jours de campagne. Qu'ont-ils fait, ces quatre dernières années ?

Dimanche, ne votez pas pour ceux qui vous lancent des promesses quelconques à volonté. Votez pour ceux qui ont déjà prouvé par le passé leur courage politique et leur détermination à les réaliser vraiment.

Vive la République, vive Ostaria !


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Marcel Piniolle
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Parti politique

ven. 25 févr. 2022 11:15

Marcel Piniolle était de retour sur le devant de la scène national et souhaitait faire entendre sa voix. Lors de sa dernière campagne, la Ligue Patriote avait obtenu 2% des suffrages. Il devait aujourd'hui dépasser ce score pour obtenir une crédibilité plus forte et incarner réellement cette droite sans complexe qui s'assume. Il avait donc convier les militants de la Ligue à Condail pour un premier meeting de campagne. L'ensemble des candidats pour être Députés dans la région de Brifalle était présent afin d'assister au meeting. Marcel monta sur scène sous les applaudissements des 3 500 militants venus l'écouter.

Bonjour Condail, Bonjour Brifalle !

Que je suis heureux de vous voir aujourd'hui, de voir cette ferveur intacte malgré les années. Nous vivons une crise sanitaire qui révèle les insuffisances de notre système de soins et la vulnérabilité des patients souffrant de maladies chroniques et de comorbidités. Plusieurs facteurs contribuent à l’écart croissant entre la demande de soins et l’offre de soins, aussi bien en ville qu’à l’hôpital : augmentation du nombre de personnes atteintes de maladies chroniques, vieillissement de la population, érosion des personnels soignants à l’hôpital, raréfaction des visites à domicile, disparition des tours de garde, progression des déserts médicaux. Il sera probablement encore plus difficile de se soigner dans les années à venir, car un quart des médecins a plus de 60 ans, ce qui annonce des départs massifs à la retraite. Conséquence de ces évolutions : les services d’urgence des hôpitaux doivent prendre en charge une part de plus en plus importante des malades dans les services d’urgence. Cette situation a été aggravée par les politiques menées par Aya Leclerc et son gouvernement de corrompus depuis son élection, avec 25 000 fermetures de lits, une tendance qui a été poursuivie aveuglément, malgré cette crise sanitaire que personne ne rejette.

Je souhaite redonner confiance à l’hôpital public en lui fournissant les moyens pour être efficace et en réformant sa gouvernance. La situation dans laquelle se trouvent les hôpitaux est telle qu’un plan d’ampleur doit être mis en œuvre pour leur permettre de retrouver un fonctionnement normal au profit tant des patients que des personnels soignants. La gouvernance hospitalière a fait naître une bureaucratie qui pénalise la qualité des soins. Il est indispensable et urgent de réformer la gouvernance hospitalière de façon à redonner toute sa place au personnel soignant et à privilégier la qualité des soins. Avec moi, Les hôpitaux auront une gouvernance bicéphale, partagée entre le directeur d’hôpital pour les aspects administratifs et un médecin pour les questions médicales. Cette gouvernance bicéphale s’appuiera sur un projet dont les objectifs seront fixés par un contrat défini par la commission à la santé de chaque Région.

La pénurie de personnel soignant fragilise de plus en plus l’hôpital public. Le premier désert médical en Ostaria, c'est l'hôpital ! Le constat est que 30 % des postes, tous métiers confondus, étaient non pourvus. Les personnels soignants quittent en masse l’hôpital, car leurs conditions d’exercice se dégradent jour après jour : surcharge de travail pour compenser les sous-effectifs, manque de matériel, locaux vétustes, etc. Les hôpitaux ruraux de taille moyenne sont particulièrement démunis et doivent recourir à du personnel intérimaire extrêmement coûteux. Le recrutement de praticiens ayant obtenu leur diplôme en dehors de notre pays s’est développé, pour répondre dans l’urgence et imparfaitement aux problèmes de court terme auxquels sont confrontés de nombreux hôpitaux. Je propose de recruter en masse des personnels soignants pour combler les postes vacants et revaloriser leurs salaires. Au moins 10.000 places supplémentaires seront ouvertes dans les Instituts de Formation en Soins infirmiers (IFSI) et les centres de formation d’aides-soignants. 2 milliards d’euros sur cinq ans permettront de revaloriser les salaires du personnel soignant exerçant à l’hôpital. Le salaire des infirmiers sera augmenté de 10% pour atteindre un salaire à la hauteur du travail fournie par le personnel médical.

Nous faisons également face à une trop grande proportion de personnel administratif à l’hôpital public. L’hôpital souffre d’une bureaucratisation importante qui consomme une part non négligeable de ses ressources. Si les hôpitaux ont besoin d’emplois administratifs pour contribuer à leur bon fonctionnement, ils doivent cependant ne pas excéder un certain seuil. La Ligue Patriote propose donc de fixer un plafond de 10% de postes administratifs dans les hôpitaux, ce qui dégagera des marges de manœuvre pour recruter davantage de personnel soignant.

Ces déserts médicaux qui se multiplient entraînent de fait un recours excessif aux urgences. Ce recours excessif provoque un engorgement des services d’urgence aggravé par le manque récurrent de lits d’aval. Cela tient pour une part à un défaut de prise en charge par la médecine de ville. Avec plus de 21 millions de passages aux urgences, leur nombre a doublé en 20 ans. Plus de 40 % relèvent d’une prise en charge par la médecine de ville. Cette situation met en danger la vie de certains patients, notamment des personnes âgées, qui peuvent passer des heures sur un brancard dans un couloir faute, de lits disponibles. La réorganisation des urgences est une nécessité pour patients et soignants. L’attente y est souvent excessive et les soignants y sont même parfois confrontés à la violence. Il faut donc Renforcer de façon significative le personnel des services d’urgence. Organiser un partenariat entre les services d’urgence et des cabinets médicaux libéraux vers lesquels pourraient être réorientés les patients relevant de la médecine de ville et non des urgences. Créer une filière distincte pour les personnes les plus âgées. Cette filière spécifique doit permettre de limiter l’attente aux urgences, d’améliorer la prise en charge et de mieux orienter le patient âgé, soit vers un service d’un hôpital, soit vers un retour à domicile ou un établissement spécialisé.

J'entends déjà les communistes et les incapables qui nous servent de gouvernement me dire que nous n'avons pas les moyens de financer de telles mesures. Ils n'ont juste pas le cran et le courage d'ailler chercher l'argent là où il est, chez les immigrés ! Je souhaite lutter efficacement contre la fraude. Il s’agit d’abord d’évaluer les montants des fraudes, ce qui n’est pas fait. Les organismes de protection sociale doivent donc faire preuve de volontarisme dans ce domaine. Les fraudeurs qui ne sont presque jamais sanctionnés doivent l’être sévèrement, car ils portent une atteinte grave au système de protection sociale qui est l’un des piliers de notre modèle de société. Pour lutter contre cette fraude je propose de créer un ministère spécifiquement dédié à la lutte contre la fraude, ayant autorité sur toutes les administrations compétentes. D’évaluer sous un an le montant réel des fraudes aux prestations sociales et d’identifier les mécanismes utilisés par les fraudeurs. De permettre aux organismes sociaux d’accéder aux fichiers utiles pour lutter contre la fraude. De contrôler que les personnes qui perçoivent des prestations sont toujours vivantes, notamment les retraités résidant à l’étranger : une preuve de vie, à travers une visite au Consulat d'Ostaria, sera désormais exigée chaque année.

Comme vous le voyez, il n'y a pas de fatalité à ce que nous vivons. Il y a des solutions qui demandent du courage et je vous le dis sans aucun détour. Ce ne sont pas ces guignols au gouvernement qui le feront, ce ne sont pas les communistes qui le feront et certainement pas la droite molle incarner par la FRO et LR qui ont perdu tout ce qu'il y avait de respectable dans leur discours. La seule droit qui s'assume et qui porte haut et fort un projet de rupture radical avec cette gouvernance bidon est incarner partout dans le pays par les candidats de la Ligue Patriote. Alors mes amis, allons partout faire campagne pour demain construire un pays meilleur et plus sûr où ce soigner ne sera pas un luxe.

Vive la république ! Vive Ostaria !

A la suite de ce meeting, Marcel chanta l'hymne national et prit le temps d'échanger avec des militants ayant assister au meeting.

Marcel Piniolle
Président et fondateur de la Ligue Patriote

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Marcel Piniolle
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Parti politique

mer. 2 mars 2022 21:27

Marcel avait débuter sa campagne dans cette salle et allait la finir dans cette même salle après avoir fait le tour de a région de Brifalle. Il savait qu'il n'aurait pas de siège au parlement national et voulait donc faire une entrer forte dans le parlement régional. Il avait donc réunis 7 000 militants pour cette fin de campagne dans la salle. C'est sous un grand tonnerre d'applaudissements qu'il fut applaudie.

Dans un pays de patrimoine et d’histoire, de terroirs et de traditions, de gastronomie et de culture, de montagnes et de mers, d’art de vivre et de plaisirs, le tourisme fait partie de la richesse nationale. Le rôle du politique n’est pas seulement de constater les situations, mais d’agir dès lors qu’elles appellent des interventions conservatoires d’urgence comme c’est le cas aujourd’hui et a fortiori des transformations plus fondamentales que le marché nous impose. Le rôle du politique n’est pas seulement de soutenir l’initiative privée, mais de coordonner voire d’impulser le mouvement d’ensemble. L’intervention d’un État stratège est d’autant plus pertinente que le secteur est mu par une multitude d’initiatives qu’il est opportun de mettre en synergie. Cette intervention publique doit se faire de manière raisonnée : est-il par exemple opportun de concentrer les aides sur les tours opérateurs qui détournent les touristes ostariens des destinations nationales au moment où la clientèle privilégie une demande de proximité ? Le tourisme est avant tout une des plus grandes filières économiques nationales. Il exige une approche sérieuse et donc une recherche puis une évaluation systématique des retombées économiques effectives : quelle doctrine ? Quel projet global ? Comment l’action touristique s’inscrit-elle dans l’aménagement du territoire ? Quels projets structurants ? Quel retour sur investissements ? Combien d’emplois créés ? Quelles synergies entre les offres touristiques ? Par exemple comment envisager un investissement structurant s’inscrire dans une logique de bassin touristique englobant l’hébergement et une offre touristique locale diversifiée ? Parce qu’aucun secteur économique ne peut vivre longtemps sur des habitudes, le tourisme doit s’adapter en permanence à la loi du marché, à la conjoncture et aux tendances de fond. Si les crises ont un mérite, c’est justement celui d’obliger les acteurs des filières et les pouvoirs publics à s’interroger sur les besoins d’adaptation et se projeter vers l’avenir au prix parfois de remises en cause des modèles existants. Nous devons donc faire de cette crise potentiellement très dommageable une opportunité pour le secteur et, au-delà, pour le pays.

Tandis que le tourisme urbain progressait année après année et que le tourisme vert, balnéaire et de montagne avait tendance à stagner voire à baisser, les tendances se sont inversées. Les destinations proposant un tourisme davantage axé sur le patrimoine culturel, identitaire semblent de plus en plus prisées : Cavour, Aupagne, Brifalle, Bacapy, Choignaux. Ces tendances nous indiquent que les offres de destinations gagneraient à s’ancrer davantage dans les territoires et au cœur des terroirs. Elles pourront utilement s’attacher à mettre en avant les savoir-faire locaux, les traditions, le patrimoine, les artisans. On le constate, cette nouvelle tendance impose de sortir d’un tourisme exclusivement internationalisé et standardisé pour des découvertes plus humaines, plus charnelles, plus spécifiques en clair plus enracinées.

Le tourisme de masse ou « surtourisme » est un peu un « problème de riches » paresseux ou sans grande imagination. Il est généralement invoqué par certains élus ou décideurs publics qui sont, en réalité, incapables d’anticiper, de gérer et de réorienter les flux. Le surtourisme ne relève non pas de chiffres ponctuels ou de logiques mathématiques, mais surtout du degré de nuisances c’est-à-dire de l’acceptabilité des habitants locaux qui réclament à juste titre le maintien de leur qualité de vie. D’un point de vue technique, il met en jeu la gestion des flux. Les Ostariens, qui savent que leur pays est un des plus visités au monde, sont très ouverts au développement touristique, porteur d’emplois et pourvoyeur de devises. Ils en mesurent l’effet de ruissèlement pour les filières locales (productions locales / pêche artisanale / agriculture familiale ...) ou les activités supports (artisan, activités de services) bien au-delà du strict secteur du tourisme. Lorsqu’elle survient, la sur-fréquentation d’une destination peut aisément trouver une solution pérenne par une réorientation dans le temps et dans l’espace des flux touristiques confortée par une réorganisation des modalités de visites et de déplacement. Concrètement, cette régulation procède de l’étalement dans l’année des flux touristiques et du développement d’offres alternatives et complémentaires attrayantes sur la destination pour les rediriger au sein du bassin touristique.

La destruction d’emplois dans le secteur du tourisme au niveau mondial se chiffre en millions. Quand la période estivale va commencer, la concurrence sera féroce. Au-delà des moyens techniques, c’est toute une stratégie qu’il convient de redéfinir tant à l’aune des nouvelles tendances de consommation touristique. Notre politique en matière touristique doit prendre en compte la situation nouvelle et les modifications de la demande appellent. Tout d'abord, adapter l’offre touristique à la situation nouvelle Il n’est pas d’activité économique qui ne puisse perdurer sans mettre en œuvre de perpétuelles capacités d’adaptation. L’émergence de la Cathésie et de son marché de plusieurs milliards de clients potentiels, la révolution technologique et numérique qui s’impose à tous les niveaux, les aspirations à une découverte personnalisée et souvent plus authentique, tout conduit à repenser certaines approches de l’écosystème touristique qui apparaissaient autrefois immuables. L’offre touristique doit désormais prendre en compte des impératifs nouveaux : Tout d'abord l'instantanéité et la flexibilité Des réservations de toute dernière minute face à l’incertitude. La capacité d’annulation même avec majoration de prix : les opérateurs qui proposent des garanties et des conditions d’annulation sont privilégiés ; 7 voyageurs sur 10 se sentent rassurés de voyager avec une assurance voyage, des conditions d’annulation souples et en dernière minute, et des garanties de remboursement. Ainsi que les préoccupations « Hygiène et Sanitaire » au cœur du processus de décision L’affichage de protocoles de nettoyage renforcés, les mesures d’hygiène et sanitaires sont des atouts pour les professionnels. Cela exige une formation particulière ou une remise à niveau régulière des personnels de l’industrie touristique.

Le tourisme est créateur de richesses et d’emplois sur un territoire à condition que ce territoire dispose d’hébergements et des restaurants, quantitativement et qualitativement adaptés. L’exigence de niveau de service concerne le confort, les facilités (parking) comme les services annexes, la desserte numérique, les horaires d’ouverture, l’accueil en langues étrangères, … Malgré le professionnalisme des acteurs ostariens, l’offre souffre parfois de difficultés pour satisfaire les standards internationaux, qui évoluent très vite. Tous les hôtels et les établissements d’accueil doivent impérativement être encouragés et aidés à investir afin de se positionner de façon concurrentielle sur le marché.

Mais ce soir je ne veux pas uniquement vous parlez de tourisme et sur comment relancer cette filière. Je veux évidemment vous parler de la campagne qui va bientôt prendre fin. Alors que certains viennent ce plaindre du niveau du débat alors qu'ils n'ont rien proposer pour Ostaria durant cette campagne. La Ligue Patriote est le parti ayant mener la plus grande campagne. Nous avons été partout dans le pays pour défendre notre projet. Nous sommes les seuls à disposer d'un projet sérieux, complet et applicable pour retrouver notre fierté national et notre indépendance.

Vive la République ! Vive Ostaria !

Marcel salua la foule qui l'applaudissait puis prit le chemin de leur rencontre pour échanger avec eux et les motiver à fond avant le vote de demain.

Marcel Piniolle
Président et fondateur de la Ligue Patriote

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George Edouard
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dim. 10 juil. 2022 18:07

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MEETING SUR LA JUSTICE FISCALE - 10 Juillet 203




Pour le nouveau meeting de sa campagne, le candidat de l’Union des Gauches avait choisi le thème de la justice fiscale, et dans un lieu important : à Condail ! En déplacement dans une ville acquise à la droite, George Edouard avait conscience que durant ce meeting, l’écart ne serait pas toléré. Les envolées lyriques devaient être maitrisées ; les arguments de fond devaient être travaillés. Néanmoins et en observant le public, le candidat se rendit rapidement compte que malgré une ville plutôt à droite, un public important s’était déplacé pour lui, et lui rendant la tâche plus simple que prévu. Son angoisse qui grandissait retomba soudain, et ce relâchement le mit dans une sorte de trans. Et puis, ses précédentes interventions s’étaient bien passées, comprenant celui de la matinée ! Lui qui craignait de déraper sur scène, soudain comprit qu’il était prêt à démarrer. Alors, après une musique composée pour l’occasion et qui se répèterait à chaque début de meeting, la foule était en connexion avec le candidat, qui a eu ainsi la possibilité de démarrer.

Vous connaissez la chanson maintenant : mes amis, mes frères, mes concitoyens !

Merci d’être là aujourd’hui ! J’ai conscience de ne pas nécessairement être en terrain conquis
quelques huées se font entendre mais je peux vous garantir qu’une fois ce meeting terminé, vous serez convaincus par mes propositions. Ces propositions, il s’agit de bon sens et de dignité humaine. Il s’agit de faire contribuer les plus riches à la hauteur de leurs capacités, tandis que les plus précaires – sur la même logique – ne doivent pas être écrasés par des impôts qu’ils ne peuvent pas supporter.
Ces dernières années et notamment durant cette législature, les inégalités se sont dramatiquement creusées. La grande pauvreté n’a eu de cesse d’augmenter et en réaction, le Premier Ministre a préféré sa politique de la honte. Une politique criminelle : en méprisant les pauvres et en faisant la cour aux riches, des morts ont eu lieu. Et que dire de la présidence Leclerc ? En réalité, rien. Souhaitez-vous véritablement donner les pouvoirs à un parti qui se contente de faire de la figuration en laissant s’aggraver vos situations ? Je ne lui en veux néanmoins pas, l’Alternative n’ayant pas eu de majorité et le résultat de la droite obligeant le camp présidentiel à composer avec. Une autre composition de cohabitation est possible : la gauche !

Non, il vous faut élire un camp qui se préoccupe de vous, et qui n’essaye pas de rejeter la faute sur les opprimés. Je le sais, certains sont tentés de tomber dans les bras du populisme d’extrême droite. La honte, l’ignominie et l’inhumanité sont dans leur camp, eux qui – en sabordant tous les chiffres – font reposer le poids de l’échec de notre modèle social à de pauvres réfugiés qui se contentent bien souvent de la misère et sont traités comme des parasites. Pourtant, voilà qui sont les parasites de notre société : les entreprises qui exploitent leurs salariés, les évadés fiscaux, le monde de la finance !

Le programme commun vise à combattre ces parasites, mais ne perd pourtant pas le sens des réalités économiques du pays. Oui, nous avons besoin de croissance. Oui, nous avons besoin de comptes publics sains et oui, nous avons besoin d’entreprises vertueuses pour que le chômage n’atteigne pas des taux démesurés. Ainsi et malgré ce que nos opposants pourraient dire, nous avons le sens des réalités et ne proposons pas un programme utopiste. Ce programme est peut-être radical, peut-être ambitieux, mais tient compte des spécificités et des enjeux du pays. Moi aussi, j’aime mon pays !!


Cette phrase sonnant comme un appel pour le public, ceux-ci se mettent à scander des slogans à la gloire d’Ostaria, tout en prêtant allégeance à la démocratie. Cette image inattendue, ravis pourtant le candidat écosocialiste : en montrant qu’elle aime son pays, la gauche désamorce la principale critique que la droite ne cesse de lui faire. Se mêlant à ce moment, George Edouard scande en cœur la gloire à la République avec eux quelques instants ; puis conscient que le temps d’attention du public n’est pas illimité, il décide alors de prendre quelques inspirations et reprendre son meeting.

Eh bien, vous l’aimez notre pays ! Vous avez raison, moi aussi je l’aime. J’aime ses paysages, j’aime son modèle démocratique, et je vous aime. Pourtant, aimer ne veut pas dire tout accepter, et c’est justement parce que j’aime notre pays que ça me dévore de voir la droite anéantir ce qui en faisait sa fierté. La solidarité, voilà une des valeurs centrales du modèle ostarien ! Justement, je vais désormais vous présenter trois mesures attrayantes à la justice sociale, principalement axée sur la taxation et le financement du reste du programme. Oui, je ne suis pas venu aujourd’hui pour vous annoncer les grandes dépenses de ce programme ; je suis ici pour vous présenter en quoi en plus d’être réaliste économiquement, ce programme commun parvient à être de gauche tout en récoltant des recettes.

Tout en étant s’enthousiasmant pour une thématique résolument de gauche, la dernière phrase du candidat à la Primature interrogeait le public : éradication de la misère et rigueur budgétaire, est-ce véritablement compatible ? George Edouard, conscient de la pirouette qu’il s’apprêtait à faire, laisse échapper un sourire et reprend alors.

Avant de débuter, un point important : même si nous parlons de taxations, cet argent n’arrive pas en réalité « dans les caisses de l’Etat », il est redistribué par diverses prestations comme les hôpitaux publics, l’école, les aides sociales. Alors oui, cela ne vous revient pas forcément : payer n’est pas un mal, puisque nous avons toujours prôné la force du collectif. Laisser mourir des citoyens dans le froid ou la faim, est-ce cela notre fierté ? Il est facile de voir la misère est en grande partie causée par notre système fiscal défaillant.

Débutons donc par la première mesure. En effet, la TVA hors produits de luxe sera progressivement supprimée ! Oui, vous avez bien entendu, la TVA est en voie de disparition !!


À ces mots, l’incompréhension se fait sentir de la pièce. Après tout, la TVA est l’impôt qui rapporte le plus en Ostaria ! S’en passer, c’est se priver d’une manne financière inestimable, et cela semble donc impossible. Conscient du caractère choquant de la proposition, George Edouard décide alors de préciser ses propos, en veillant à satisfaire les plus keynésiens sans se mettre à dos les partisans de l’équilibre. En somme ? La synthèse !

En effet, la TVA est un impôt injuste, inégalitaire puis non progressif et qui avant tout, épargne les entreprises en faisant payer bien plus cher des produits de première nécessité. Ces produits d’ailleurs, feront partie de la première vague de cette réforme : en premier lieu, la TVA sur les produits de première nécessité sera supprimée. Trouvez-vous normal que sur un impôt si cher, les pauvres comme riches payent autant par produit dépensé ? Je ne crois pas, et ce n’est pas non plus mon cas. De plus, supprimer une telle taxe ne défavorisera pas les entreprises ; en augmentant le pouvoir d’achat des ménages par des prix mécaniquement réduits, nous leur permettrons de consommer plus et proportionnellement à leurs revenus. En effet, un milliardaire ne subissait pas la TVA ; une personne précaire dont la consommation essentielle représente une part importante de son budget est touchée de plein fouet par une taxe qui proportionnellement, coûte nettement plus cher à l’acheteur ne disposant que de peu de revenus. Alors, j’entends évidemment vos reproches. « Supprimer la TVA, cela revient à rendre dysfonctionnel le budget de la Fonction Publique, c’est condamner les secteurs régaliens ! » Si cet impôt n’était pas remplacé, je serais en accord avec vous. Mais justement, cet impôt sera compensé.

Les militants présents dans la salle semblent satisfaits de l’annonce, mais ne réagissent pas franchement à cette première mesure. Cela s’explique par la nature de l’explication : sans la deuxième mesure, il n’y a pas de cohérence et il serait donc particulièrement étonnant d’applaudir avant même la démonstration terminée.

Car oui, ma deuxième mesure est en lien direct avec le premier élément : l’impôt sur le revenu sera drastiquement réformé, et cette nouvelle taxation devrait permettre de garder autant de budgets, tout en redistribuant radicalement les revenus et capitaux de ce pays ! Actuellement, l’impôt sur le revenu est bien trop peu progressif, alors qu’il s’agit là du nerf de la guerre. Sans progressivité, pas d’égalité, pas de justice sociale ! Alors sur ce mandat, nous rendrons progressif tout ce qui peut l’être, en supprimant ou réduisant toutes les taxes qui ne le seraient pas.

Concernant l’impôt sur le revenu, celui-ci sera substantiellement relevé, afin de correspondre aux pertes engendrées par la suppression de la TVA hors produits de luxe. Mais si j’augmentais à niveau égal l’impôt sur le revenu de toutes les tranches, cela n’aurait aucune utilité de redistribution et ne réduirait aucune égalité. C’est bien pour cela que ce n’est pas ce que nous comptons faire : tout d’abord, nous allons augmenter le nombre de tranches disponibles, en 10 déciles. Avec ces tranches, l’impôt sera déjà plus progressif, et va nous permettre d’éviter les effets de plafond et nous assurer que chacun payera ce qu’il est en mesure de payer.
Par la suite, nous relèverons substantiellement l’impôt pour les premières tranches, jusqu’à presque 65% des revenus pour le 1er décile et plus si nécessaire. Ces déciles permettront de financer principalement notre modèle, et je sais que puisque ceux-ci se revendiquent patriotes, ils seront prêts à soutenir leur patrie. Et puis, notre lutte massive contre la fraude fiscale augmentera substantiellement les revenus imposables, nous permettant une rentrée d’argent nous permettant de très peu toucher aux classes moyennes, et en supprimant l’impôt sur le revenu pour les 2 derniers déciles. Concernant les 3e et 4e déciles, nous pouvons vous garantir que vous ne subirez aucune hausse de cet impôt. Grâce à ces taxations, nous espérons pouvoir resserrer drastiquement l’écart entre les plus riches et les plus pauvres, jusqu’à une échelle ne dépassant pas 20. Un pays plus égalitaire, par une taxation ultra-progressive !!


Sur ces mots, les citoyens assistant à la scène et plutôt de catégories populaires applaudissent la proposition de Georges Edouard, et se félicitent que l’important gain de la fin de la TVA ne leur retombe pas dessus en impôt sur le revenu. Ainsi, les annonces leur feront exploser leur pouvoir d’achat ! Une bouffée d’air en perspective, de quoi leur donner espoir en l’avenir et en l’Union des Gauches. Satisfait de voir que les annonces pour le moment annoncées fonctionnent chez ses auditeurs, le candidat à la Primature décide d’attaquer la dernière partie de son meeting, sa troisième et dernière mesure.

Je vois que ces annonces vous emplissent de joie ! J’en suis très heureux, maintenant il faudra aller voter pour que cela se réalise, il effectue un clin d’œil dans la salle, et celle-ci se met à rire.

Maintenant, ne parler d’inégalités qu’à travers les salaires est bien parcellaire, et oublie une partie importante des inégalités : les inégalités de capital ! (Actions, dividendes, rentes, patrimoines) Le capital, cet objet asservissant d’un système à bout de souffle et conçu uniquement pour écraser les plus faibles. Le capitalisme tire sa logique du capital, et ce sont les élites uniquement qui profitent de ce dernier. Par l’ensemble des mesures de redistribution, par une modification de nos moyens de production expliquée par mon ami communiste, par une lutte massive contre la fraude fiscale et la capacité à chacun d’obtenir un logement digne, cette inégalité massive et grandissante sera en partie résorbée.
Néanmoins, il faut se rendre compte d’où nous partons : là où la redistribution salariale fonctionne relativement bien chez nous – malgré des évolutions terribles ces dernières années – les inégalités patrimoniales notamment ne sont pas prises en compte, sont croissantes et constituent la principale raison de notre modèle capitaliste injuste et asservissant. Vous l’avez compris, il faut faire plus et prendre enfin en compte le capital dans nos politiques de redistribution, et de taxations. Voilà donc la dernière annonce de la journée : dès le début de mon mandat de Premier Ministre si vous nous permettez d’obtenir la majorité, nous mettrons en place une taxation à hauteur de 4% sur le capital ! Evidemment, cette taxation ne s’appliquera pas aux catégories moyennes basses et populaires. Ceux-ci malheureusement, n’ont presque pas de capital aujourd’hui. Chez les riches, en revanche, cessons l’orgie de richesse !


Par ces mots, le public se déchaine soudain. Une sorte de rancœur intériorisée, une colère froide vis-à-vis de ceux qui les exploitent en se gavant s’exprime, et le nom de « riches » provoque de grandes huées. Quelque peu apeuré et comprenant que l’invective du candidat écosocialiste était peut-être allée trop loin, George Edouard ressent une légère inquiétude. Afin d’éviter que le meeting plonge dans la stigmatisation, George Edouard décide de poser son discours, en exprimant davantage les modalités de cette taxation nouvelle.

Cet argent, prélevé directement à la source, sera intégralement réutilisé pour le financement des aides sociales, et notamment le revenu universel d’existence. Associé à une hausse drastique de l’impôt sur l’héritage qui sera étayée dans un prochain meeting, ce package de mesures changera en profondeur notre modèle économique, réduira la pauvreté et mettra fin au privilège des riches. Et puis, cela en sera fini des ultrariches ! Retrouvant une certaine dignité dans leurs gains, les premiers déciles retrouveront contact avec les réalités et avec les autres, pour le bien de tous et l’unité retrouvée de la nation. Aujourd’hui, le premier séparatisme, c’est la bourgeoisie qui dispose des moyens de production, du capital ; mettons-y fin par la réforme et par la progressivité fiscale.

À ces mots, les spectateurs scandent « Moins de riches, moins de pauvres ! Moins de riches, moins de pauvres ! » Touché par ce slogan résumant la pensée du candidat, celui-ci les remercie chaleureusement pour leur compréhension des enjeux et des mesures annoncées.

Bien, je souhaite désormais conclure ce meeting en vous mettant en garde. En effet, certains utiliseront la carotte des baisses de taxes « pour tous », pour finalement principalement réduire les taxations progressives et qui touchaient essentiellement les riches. La droite, au nom du « libéralisme », souhaite que les riches soient toujours plus riches, et en profitent pour réduire les services publics, réduire les aides, faire exploser les inégalités. Lorsque vous voyez une réduction égale des taxations compensée par la baisse des aides, voilà qui est véritablement touché : la classe moyenne et défavorisée ! En se cachant derrière des promesses honteuses, la droite vous saigne et veut détruire notre pays. Le mépris des ouvriers, des travailleurs, le fanatisme pour les riches : la droite, actuellement au pouvoir gave ses amis sur votre dos, en vous faisant croire qu’elle tente de vous aider. Une sorte de « démogorgon », qui se sert de vos difficultés pour se gaver. Alors, lorsqu’il faudra voter, ne vous trompez pas sur ce qui est votre ennemi, et qui est votre allié : il faudra voter pour l’Union des Gauches !!

Longue vie à Ostaria,
Merci !!!


En observant les visages des spectateurs, George Edouard comprend que les gens ont tranché. Scrutant principalement ceux qui s’opposaient à lui en dernier meeting, il est surpris de voir que sur leurs visages, se trouve maintenant une sorte d’espoir, et une certaine satisfaction est visible. Oui, ces personnes étaient précaires, mais avaient cru dans le discours libéral de l’émancipation par le travail ; la démonstration du candidat de gauche était pourtant implacable, et ceux-ci y croyaient désormais. Au nom du mérite, ils se font exploiter ; au nom des libertés, ils ne sont pas aidés.
Après un nouveau bain de foule et de longs entretiens avec les militants de la première heure, George Edouard s’en va vers un nouveau rassemblement, cette fois-ci dans un territoire grandement touché par la précarité et ouvrier, afin de parler d’un sujet éminemment important : le travail !



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Président de la République d'Ostaria
Ancien Premier Ministre de la République d'Ostaria
Ancien député de l'Union des Gauches à Lunont
Ancien député écosocialiste à Ménargues

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Caroline Jouvet
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Parti politique

ven. 11 nov. 2022 18:07

À la veille des élections générales, Caroline Jouvet s’était déplacée à Condail pour soutenir les sept candidats aux législatives dans la métropole. Quatre ans plus tôt, six circonscriptions avaient été enlevées par l’UdG et une l’avait été par le Parti Populaire. Cette année, la coalition était confiante dans sa capacité à faire basculer l’une d’elle et espérait pouvoir en ajouter une ou deux autres. Alors pour mettre toutes les chances de leur côté, les candidats accueillaient la leader de l’UDSR pour venir apporter de la visibilité à leur évènement au Zénith de Condail. Chacun des sept candidats pris la parole à tour de rôle avant qu’il ne revienne à Caroline Jouvet de venir conclure l’évènement.

Bonsoir ! Bonsoir à tous !

Merci à tous pour ce si charmant accueil ! Immense merci pour votre enthousiasme sans égal. Je suis extrêmement heureuse d’être à Condail ce soir pour conclure cette campagne riche en débats et en enseignements. Cette ferveur, gardons la jusqu’au bout pour aller gagner ces élections, tant dans cette ville que dans tout le pays. Personnellement, je suis très optimiste concernant les résultats à l’issue de cette campagne. Des visions de notre pays se sont affrontées et je crois que les ostariens ont bonne mémoire et se souviennent de ce qu’il s’est passé ces quatre dernières années. Et je crois qu’ils vont se rendre compte que nous n’avons franchement pas besoin de quatre ans de plus. Et ils vont aussi comprendre que l’alternance apaisée, efficace et compétente, c’est nous !

Pascal Zimmerman a peut-être obtenu plus de 46% des voix au second tour de la présidentielle mais je crois que cette campagne des élections générales a été l’occasion de rappeler quel piètre opposant il a été au gouvernement ces dernières années. Il n’a pas déposé d’amendements avant la pré-campagne présidentielle où il est venu déposer des amendements tous rejetés sans la moindre voix favorable. Pascal Zimmerman a entre temps échoué à faire condamner en diffamation Madame Rossignol qui le qualifiait de raciste. Le discours de haine et de division de Pascal Zimmerman ne changera jamais la vie d’un seul ostarien. Pascal Zimmerman a été un piètre maire de Londal, un piètre député, un piètre opposant au gouvernement actuel. Qui peut imaginer sérieusement qu’il soit le prochain Premier Ministre de notre pays ? Qui peut imaginer qu’il représente l’alternance réelle avec le gouvernement Édouard, devenu gouvernement Altmann ?

Ce qui m’amène donc à parler de l’Union des Gauches. On voit une très grande confiance à gauche dans leurs chances dans ces élections. Cette confiance a évidemment été montrée par la nomination précipitée à l’Hôtel d’Allias de Madame Altmann. La question de sa compétence n’est même pas en cause ici, ce qui est franchement contestable, c’est le timing. Quel intérêt de nommer un Premier Ministre à cinq jours d’élections générales ? Cette-dernière, après avoir accusé tous ses détracteurs de sexisme, s’est justifiée en parlant de nécessité de continuité du pouvoir. Pourquoi pas. Mais alors où est la déclaration de gouvernement que la Première Ministre doit déposer à l’Assemblée Nationale « dès sa nomination par le Président de la République » selon l’article 24 de notre Constitution ? Madame Altmann peut effectivement avoir été nommée pour la continuité du gouvernement mais elle ne peut pas gagner sur tous les tableaux. Soit elle a été nommée pour garantir la continuité des pouvoirs et auquel cas elle ne doit pas attendre pour proposer un gouvernement, soit elle est là parce qu’il été urgent de se débarrasser d’un encombrant Premier Ministre intérimaire communiste, mot qui semble être devenu totalement tabou à l’Union des Gauches. Et je suis désolée, mais je crains très fort que, demain, les ostariens mettent fin au très court mandat de Madame Altmann à la tête de notre gouvernement.

Et voilà qui m’amène à parler d’une autre cadre très importante de cette Union des Gauches, la députée-maire de Lunont, Madame Rossignol. Elle s’est fendue cet après-midi d’un chirp, notamment pour évoquer le bilan de parlementaire de Laure Morelli. Rappelons que oui, madame Morelli a été une parlementaire exemplaire, une opposante qui a fait valoir ses idées et déposé de très nombreux amendements constructifs dont de nombreux ont été voté. Mais ça ne convient pas à Cécile Rossignol parce que Laure Morelli n’a pas rédigé de propositions de loi. Alors faisons tout de suite un petit rappel. Combien de lois ont été déposées par Cécile Rossignol pendant son mandat de parlementaire ? Zéro ! Combien d’amendements a-t-elle déposé dans sa carrière de parlementaire ? Deux qui n’ont pas reçu le moindre vote ! Et Laure Morelli n’a peut-être pas déposé de propositions de loi dans la dernière législature, se contentant déjà de régler les problèmes de très nombreux textes du gouvernement, mais elle l’avait fait lors de la législature précédente. Et Laure Morelli n’a aucune leçon à recevoir de la part d’une femme qui, quand elle était Ministre, avait choisi d’invectiver Laure Morelli en séance parce qu’elle avait eu l’outrecuidance d’exercer son droit de questionner l’action du gouvernement. Alors oui, plus que jamais, nous le maintenons : nous avons besoin de beaucoup plus d’élus comme Laure Morelli à l’Assemblée Nationale et de beaucoup moins de Pascal Zimmerman. Et si nous pouvions également remplacer quelques élus comme Cécile Rossignol, plus prompte à donner des leçons qu’à se hisser à la hauteur de ceux qu’elle critique, ça ne serait pas plus mal non plus !

Ce dont nous avons comme parlementaires, ce sont des parlementaires qui ne rendent des comptes qu’aux électeurs de leur circonscription. Et nous avons besoin ensuite d’un gouvernement qui ne réponde qu’à cette représentation nationale. Nous ne voulons pas et n’avons pas besoin d’un gouvernement qui réponde à la fois à l’Assemblée et au Président de la République qui lui insufflerait une ligne, comme George Édouard promettait de le faire lors de sa campagne présidentielle. Nous ne voulons pas d’une République présidentielle et lorsque la question fut posée par référendum aux ostariens, ils étaient du même avis que nous. La gauche l’a peut-être oubliée mais 53% des électeurs voulaient une République semi-parlementaire et 33% une République parlementaire. Aya Leclerc a, pendant son mandat, respecté ce choix de la population en laissant le gouvernement pleinement libre dans ses choix. De son côté, George Édouard a passé sa campagne présidentielle à promettre des avancées législatives et, dans une de ses premières communications comme Président, annoncé le processus de désignation de son successeur à la tête de l’Union des Gauches. Si George Édouard voulait insuffler une ligne au gouvernement ou être un chef de majorité, il pouvait se présenter une nouvelle fois à ces élections générales. Alors nous devons imposer au Président de respecter ces prérogatives constitutionnelles et cela suppose que nous le privions de la majorité qu’il aimerait tant que vous lui donniez.

Et toujours dans l’optique de protéger notre démocratie, nous devons réformer rapidement notre mode de scrutin législatif. Dès le premier vote de la précédente législature, le gouvernement a balayé sa promesse de campagne sur le sujet en votant contre l’établissement d’élections législatives à la proportionnelle. Le résultat ne pouvait pas être autre chose qu’une défiance accrue envers nos institutions qui n’a eu pour résultat que la montée de l’extrême-droite aux portes de la Présidence. Il est temps de rétablir la confiance dans nos institutions et tant de donner à chaque citoyen une vraie représentation parlementaire dont près d’un tiers des citoyens sont privés aujourd’hui.

Alors, mes amis, nous allons demain affronter une élection majeure qui va vous permettre de confirmer ou de changer la ligne prise par notre pays depuis quatre ans. Mobilisez vous massivement dans les bureaux de vote pour faire entendre votre voix, indispensable au débat public. Soyez nombreux à venir donner votre avis. Et soutenez les candidats d’un retour au calme après quatre ans de polarisation croissante entre gauche et extrême-droite. Nous sommes la coalition de la modération, du sérieux et de l’expérience et nous voulons réconcilier ce pays fracturé et divisé. Et si vous voulez le faire avec nous, élisez ces sept fantastiques candidats dans cette ville et changeons la politique de ce pays !

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


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Chloé Verrin
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sam. 4 févr. 2023 23:13

Au Zénith de Condail, plein à craquer de militants, de partisans et de simples curieux, un immense meeting écosocialiste avait rassemblé plusieurs pontes de la politique locale de la région de Brifalle, dont Marine Lépine, présidente de la région, puis Martin Louis, maire de la ville, ainsi que ses collègues Adeline Terrier de Cantrac et Mohammed Salam de Bridy.

Après des prises de paroles engagées de ce noble personnel, la Ministre des Armées Chloé Verrin s’avança à son tour, vêtue d’une splendide robe blanche qui s’illuminait aux lumières braquées sur la scène du zénith, marchant sur de hauts talons et les épaules couvertes d’une veste militaire dont elle se débarassa d’un geste souple en montant sur scène pour prendre la parole avec ferveur et conviction :


Mes chers amis, en tant que ministre des Armées, j’ai eu la chance et l’honneur de participer de près aux dernières adaptations de nos forces militaires, et d’être aux côtés du président, aux premières loges des menaces mondiales. J’ai ainsi pu constater la menace sans cesser renforcée que fais peser sur notre sécurité nationale et sur nos concitoyens l’agressivité croissante du Borowen et de ses alliés autocrates. En Kodera, au Taeyang, au Tawrinika, les menaces et les crises se multiplient, et nous devons être aux premières loges pour les affronter.

Mais comment agir seul, mes chers amis ? Comment agir seul dans ce monde régi par les rapports de force, par la taille de la population, le budget militaire, la psychologie de bataille et la dissuasion nucléaire ? C’est impossible. La vérité, dans ce monde des relations internationales, c’est que l’union fait la force : trop souvent solitaire, Ostaria a longtemps payé les conséquences de sa politique isolationniste, pratiquée avec outrance sous le mandat Brétigny, et guère corrigé pendant les quatorze longues années passées par Aya Leclerc à l’Hôtel d’Allias. Pendant ce temps, en seulement deux années de mandat, Georges Edouard a renoué durablement nos liens avec le Saphyr et ses alliés du Samvelde. Il a renforcé notre alliance avec la Fédération Unie, réinvesti le champ de la diplomatie en Lysennie, en Edelweiss, au Craigaoith, au Tawrinika : sans la moindre hésitation, il s’est rendu proche d’une zone de guerre, pour faire primer les intérêts de la Nation. Mais pourtant, ses opposants continuent de l’accuser de tous les maux de notre pays, en dénonçant sa politique interne : messieurs Pélichon et Moulin, Schwartzenberger et Delamare, Mesdames Morelli et Legendre, le gouvernement de l’intérieur se trouve sur le boulevard Ministériel, sous le leadership d’Elsa Altmann et de Juliette Delagins : il sera temps pour la droite d’arrêter de considérer que des femmes sont incapables de penser par elles-mêmes, et qu’elles ne sont que les marionnettes du grand méchant Edouard.

Mais ce soir, c’est bien de Georges Edouard dont je viens porter l’héritage, à la grande joie d’une opposition qui n’a jamais digéré sa défaite en 203, et qui parlait alors très peu du changement de mode de scrutin. Alors oui, il nous faut être forts, et l’être ensemble. Monsieur Pélichon l’a lui-même reconnu : il n’a pas d’arguments contre les armes internationales que nous donne la réforme constitutionnelle, car il ne peut décemment nier qu’elle va dans le sens de l’intérêt supérieur de notre Nation. Alors il pinaille sur des broutilles, il se donne en spectacle et réinvente la définition par de vagues circonvolutions du droit de propriété. Mais moi, je préfère le concret, la chair et le cœur de cette réforme : elle fait enfin d’Ostaria une Nation comme les autres, en reconnaissant pleinement la place de l’Union Phoécienne et des traités internationaux dans notre hiérarchie des normes. Cette réforme favorisera la volonté des nations tierces de signer avec nous des accords commerciaux, de défense ou de partenariat : car ils sauront que ces derniers ne sont plus soumis à la menace d’une simple loi à chaque changement de mandature.

La crédibilité de notre pays sur la scène internationale constitue le meilleur garant pour notre sécurité nationale. Hors, être un partenaire fiable par son texte fondamental garantira la sécurité de notre Nation au-delà des différents gouvernements, au-delà des différents clivages politiques, au-delà des décennies. Elle ancrera définitivement notre système politique dans l’alliance des démocraties. Et je crois que nous sommes tous d’accord sur ce postulat : à l’heure ou les navires de guerre du Borowen croisent aux larges des côtés du monde libre, notre texte sacré doit remplir sa mission divine de nous protéger.

Et l’Union Phoécienne constitue également un enjeu majeur de notre temps. Elle est la condition sine qua none à notre ambition économique, politique et militaire sur la scène internationale. Ce n’est qu’à l’échelle phoécienne que nous devenons un partenaire ambitieux et un adversaire valeureux, comme une voix capable de porter dans le concert des grandes nations. Mais cette Union n’a pas être figée comme elle peut l’être actuellement : cette Union peut, et doit aller vers davantage de régulation sociale commune, d’unité fiscale, d’harmonie démocratique, de coopération économique et militaire. Et cette unité, elle ne peut être garantie que par notre réforme constitutionnelle.

Dans notre République, nous devrions avoir une opposition digne de la grandeur de notre Nation. Mais ce soir, je ne voie que des pleutres. Je ne voie qu’une gauche radicale et pseudo-souveraine, qui ne se différencie que par la volonté acerbe de se différencier d’une Union de Progrès, afin de conserver ses postes. Nous n’avons qu’un centre devenu l’alternative d’un parti de gouvernement, c’est-à-dire un parti de délabrement, dont la cheffe se répand en insultes et utilise la mort d’une impératrice étrangère pour des raisons de politique interne. Une alternative au progrès social, qui se heurte désormais à une réforme sanctifiant dans la Constitution des valeurs fédéralistes, progressistes et environnementalistes qu’elle prétendait défendre. Ce centre-droit n’a plus de droiture que le nom, et de centriste que le titre : électeurs libéraux, attachés à la lutte contre l’extrême-droite, à la coopération entre les peuples, au progrès social, cette réforme est aussi la vôtre : venez vous en saisir. Enfin notre droite de régression se situe là ou nous l’attendons : après avoir intégré à son projet mortifère l’ADN du Parti Populaire ainsi que sa fraction la plus notabilisée, elle tente désormais de le supplanter, en courant après un électorat qui l’a progressivement abandonné.

Pour conclure, mesdames et messieurs, mes chers amis, peuple de gauche, du centre et de droite, attachés à la question de l’intérêt national, n’ayez pas peur de vous saisir de cette question référendaire, et de vous demander quel texte suprême vous désirez. Désirez vous un texte suprême ancien, poussérieux, et qui n’avance jamais, par peur pour ses forces politiques de modifier un équilibre établi ? Ou un texte suprême qui se renforce des enjeux du présent, qui devient la clef de voute d’une République Ostarienne solide et puissante, sans renier ses bases, mais en gagnant sans cesse en force et en sagesse ? Nous voulons je le sais, collectivement ce second choix. Et ce choix, c’est celui d’un oui puissant et massif, au projet de réforme constitutionnelle.

La Ministre des Armées redescendit de la scène sous un tonnerre d’applaudissements, et se dirigea immédiatement vers les premiers rangs pour participer à des débats plus individuels, et poursuivre sa prise de parole en faveur d’une cause plus large qu’elle savait la dépasser.

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Achille Durand
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Parti politique

jeu. 2 mars 2023 10:53

Meeting de campagne
Condail, 2 mars 210

L'ancien ministre de l'Aménagement des territoires, de l'Environnement, de l'Agriculture et du Logement (et oui quand même), Achille Durand était candidat tête de liste dans la région de Brifalle. C'est dans ce cadre qu'il avait organisé un meeting dans la ville de Condail. Son objectif était de faire tomber la région entre les mains de la droite après des années de contrôle de la gauche.

Achille Durand : Mes chers compatriotes !

Je prends la parole aujourd'hui, dans ce cadre magnifique, pour vous parler de l'un des sujets les plus importants pour notre pays et notre société. Un sujet qui a été mis sous le tapis depuis des années par la gauche et l'extrême gauche qui nous dirige. Ce sujet c'est la sécurité. Je crois fermement que la lutte contre l'insécurité doit être une priorité absolue dans les politiques que nous devons mener après ces élections. L'objectif de notre formation politique, avec l'aide de nos alliés d'aujourd'hui et de demain, est de conquérir le pouvoir. Obtenir une majorité à l'Assemblée Nationale bien sur, mais aussi dans les régions et dans les municipalités. Plus nous aurons d'exécutif, mieux nous pourrons mettre en place des politiques sécuritaires.

Aujourd'hui, comme hier et comme demain si nous ne faisons rien, l'insécurité progresse et touche de plus en plus de citoyens. Que ce soit le terrorisme, la criminalité violente, les gangs, les drogues ou même la cybercriminalité, nous sommes constamment confrontés à des risques importants qui peuvent mettre en danger nos vies, nos biens et notre liberté. Car rappelons le, la sécurité c'est la première des libertés. Alors oui, j'entend que parfois on oppose les deux. Mais ceux qui considèrent qu'il veut mieux laisser trainer la peur et la violence dans nos rues plutôt qu'il y est des caméras de vidéosurveillance, ceux-la sont inconscients des dangers et vivent en dehors des réalités.

C'est pourquoi il est essentiel que nous soyons prêts à faire tout ce qui est nécessaire pour protéger nos concitoyens. Cela signifie investir dans les forces de l'ordre, les services de renseignement et les forces armées. Il est crucial de leur donner les outils et les ressources dont ils ont besoin pour mener à bien leur mission. C'est ce que nous ferons avec le recrutement de 35 000 agents de police d'ici à 10 ans, avec l'installation de 60 000 caméras de surveillances et la rénovation les équipements de police. Cela aura un prix mais nous n'avons pas peur de payer quand il s'agit de la sécurité de notre peuple.

Mais, en plus de cela il faudra s'attaquer à un autre problème qui est en lien direct avec celui de la sécurité. Ce problème c'est celui de l'immigration. Nous ne pouvons plus laisser des milliers de migrants rentrer sur notre territoire avec le lot de crime et de délit qui y sont associés. Ainsi, il est nécessaire d'instaurer un quota d'immigration strict qui correspond à nos capacités et à nos besoins. De plus, il faudra procéder à des reconduites aux frontières pour toutes les personnes qui n'ont rien à faire sur notre sol. Ils l'ont fait au Saphyr et cela a fonctionné. Nous nous avons fermer les yeux pendant trop longtemps, désormais nous allons le faire. Enfin, il faudra couper les pompes aspirantes de l'immigration en accordant les allocations sociales aux seuls personnes disposant de la nationalité ostarienne.

Mes chers amis, notre programme est un projet qui répondra directement aux attentes des ostariens en matière de sécurité. Nous n'avons pas peur de prendre des décisions strict quand il s'agit de préserver des vies. Alors, ensemble votons et faisons battre la gauche laxiste et instaurons enfin les mesures necessaires !

Vive la République et Vive Ostaria !


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Louis Schwartzenberger
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jeu. 6 juil. 2023 16:13

Meeting de Louis Swhartzenberger - Zénith de Cordial - 6 juin 214 (EL)



Chers compatriotes, je suis honoré de me tenir devant vous aujourd'hui dans ce magnifique Zénith de Condail, et je suis profondément reconnaissant pour votre présence et votre soutien indéfectible. Nous nous rassemblons ici parce que nous partageons des valeurs communes, parce que nous aimons notre pays, Ostaria, et nous voulons préserver sa grandeur et son identité unique.

Le sujet que nous allons aborder aujourd'hui est de la plus haute importance. Ne nous voilons pas la face, nous affrontons les défis que représente l'immigration, et nous défendons avec ferveur notre identité ostarienne, enracinée dans l'histoire et la culture qui ont façonné notre nation. Aujourd'hui, nous allons faire preuve de courage, de détermination et d'amour pour Ostaria. La droite modérée porte dans son ADN le recul sur la question de la fermeté migratoire: le président Pelichon se soumet sans broncher aux diktats de Phoécie sur l'ouverture de nos frontières, sans nous défendre face au tsunami migratoire ! Face à une vague, l'on érige des digues tout simplement: et face à la vague de civilisation étrangère qui menace de nous ensevelir, il faut que l'Etat réaffirme la solidité de ses digues frontalières !

Mes chers compatriotes, la situation actuelle en Ostaria mérite notre attention et notre inquiétude. Nous avons assisté à une augmentation rapide de l'immigration, sans aucun contrôle ni régulation adéquate. Cette immigration incontrôlée a créé une pression sur nos ressources, notre économie, et plus inquiétant encore, sur notre identité nationale. Nos services publics sont surchargés, nos infrastructures sous pression, nos communautés locales submergées. Mais ce qui est le plus préoccupant, c'est l'érosion progressive de notre identité nationale, de notre culture, de notre histoire. Nos traditions, notre mode de vie ostarien sont peu à peu estompés par cette vague d'immigration sans précédent. Nous assistons à un phénomène qui met en danger notre cohésion sociale, notre sens de la communauté, notre sentiment d'appartenance à cette nation qui est la nôtre. La diversité peut être une richesse, mais seulement si elle est bien gérée, bien encadrée, et si elle respecte notre identité nationale. Face à cette situation, nous ne pouvons rester indifférents. Nous devons prendre des mesures audacieuses pour réguler l'immigration et défendre avec fermeté notre identité nationale ostarienne. La passivité n'est plus une option. C'est notre responsabilité, en tant qu'Ostariens, de protéger notre patrie et notre héritage.

Notre position sur l'immigration est claire et sans compromis. Nous proposons l'instauration de quotas d'immigration, fixés à 10'000 étrangers maximum par an, à l'exception des ressortissants d'identité phoécienne. Ce n'est pas une mesure discriminatoire, mais une réponse proportionnée aux défis que nous rencontrons. L'immigration contrôlée permet à notre pays d'accueillir de nouveaux arrivants tout en préservant nos ressources et en assurant l'intégrité de notre identité. C'est une question de bon sens et de responsabilité. En instaurant ces quotas, nous garantissons un processus d'immigration plus équitable, où chaque demande est examinée attentivement. Cela permettra également de soulager la pression sur nos infrastructures et services publics, tout en assurant une meilleure intégration des nouveaux arrivants.

Cependant, contrôler l'immigration n'est pas suffisant. Nous devons également travailler sur l'intégration de ceux qui sont déjà parmi nous. Il est crucial de s'assurer que les immigrants respectent et apprécient notre culture, nos traditions et nos valeurs ostariennes. Nous devons encourager et faciliter leur intégration dans la société ostarienne tout en préservant notre identité. Notre identité nationale ostarienne est ce qui nous unit tous, c'est ce qui nous définit en tant que peuple et en tant que nation. C'est un patrimoine précieux, transmis de génération en génération, façonné par l'histoire, la culture, les traditions et les valeurs de notre pays. Et c'est ce patrimoine, cette identité, que nous devons défendre avec force et détermination.

Nous sommes fiers de notre histoire, de notre culture, de nos traditions. Nous sommes fiers de ce qui fait de nous des Ostariens. Et c'est cette fierté que nous devons transmettre à ceux qui viennent s'installer parmi nous. L'immigration ne doit pas diluer notre identité, elle doit la respecter, la valoriser. Chaque citoyen ostarien a un rôle à jouer dans la défense de notre identité. Il ne s'agit pas seulement d'un enjeu politique, c'est une responsabilité collective. Nous devons enseigner nos valeurs, notre histoire, notre culture, à nos enfants, à nos voisins, à ceux qui viennent vivre parmi nous. Nous devons montrer par l'exemple ce que signifie être ostarien.
Au Parti Populaire, nous nous engageons à mettre en place des politiques qui protègent et valorisent notre identité nationale. Nous nous engageons à faire respecter notre culture, nos traditions, nos valeurs. Parce que nous croyons en Ostaria, en son peuple, et en son identité unique et précieuse. Parce que nous sommes ostariens, aujourd'hui et pour toujours.

Notre vision pour Ostaria est celle d'une nation forte, fière, unie et prospère. Une nation qui respecte ses traditions, valorise son héritage et défend son identité. Une Ostaria où l'immigration est régulée et contrôlée, et où chaque individu, qu'il soit natif d'Ostaria ou immigré, contribue à la richesse et à la diversité de notre pays tout en respectant notre identité nationale.

Nous imaginons une Ostaria où notre système éducatif inculque à chaque jeune Ostarien l'amour de notre histoire et de nos traditions, où nos entreprises respectent et valorisent notre identité nationale, où nos communautés locales sont animées par un esprit de respect mutuel et de cohésion. Nous rêvons d'une Ostaria où chaque citoyen se sent partie intégrante de notre identité nationale. Nos politiques d'immigration et de protection de l'identité sont des étapes cruciales pour réaliser cette vision. En contrôlant l'immigration, nous veillons à ce que notre identité et nos ressources soient protégées. En défendant notre identité, nous renforçons notre unité nationale et notre fierté nationale. Cette vision n'est pas une utopie. Elle est à notre portée, à condition que nous ayons le courage de la poursuivre et la détermination de la réaliser. Avec votre soutien, votre engagement et votre vote, nous pouvons faire de cette vision une réalité. Nous pouvons bâtir l'Ostaria que nous voulons pour nous-mêmes, pour nos enfants, pour les générations futures.

Une famille unie par notre amour pour Ostaria, notre engagement envers notre identité nationale et notre désir de voir notre pays prospérer. Nous sommes les gardiens de notre patrie, les défenseurs de notre identité, les architectes de notre avenir.

Le Parti Populaire d'Ostaria ne reculera devant aucun défi, aucune épreuve pour protéger notre nation et son identité. Nous lutterons pour notre pays, pour nos traditions, pour nos valeurs. Nous nous battrons pour que chaque Ostarien se sente fier de son identité et confiant dans l'avenir de notre pays. Pour cela, nous avons besoin de vous. Nous avons besoin de votre soutien, de votre confiance, de votre engagement. Nous avons besoin que vous vous joigniez à nous, que vous preniez part à ce mouvement, que vous deveniez les défenseurs de notre identité nationale.

Ensemble, nous pouvons réaliser notre vision d'une Ostaria forte et unie, une Ostaria qui protège son identité et contrôle son immigration. Ensemble, nous pouvons écrire un nouveau chapitre dans l'histoire de notre pays, un chapitre de fierté, de résilience, d'unité. Je vous demande de vous joindre à nous. Pour Ostaria. Pour notre identité. Pour notre avenir.

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