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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Place de la Gare

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État d'Ostaria
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Antoine Baudet
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Parti politique

lun. 4 avr. 2022 02:38

Antoine Baudet s'était rendu à Condail pour assister à une minute de silence pour Clément Rosier. Il avait souhaité envoyer ses condoléances à la famille du défunt. L'après-midi sur la Place de la Gare, Kosmostaria avait déplacé le discours d'Antoine Baudet pour éviter de l'envoyer à l'autre bout du pays. On avait installé d'urgence une petite scène sur laquelle Antoine Baudet avait pris place. Les manifestants criaient « Justice pour Clément », « À bas le charlatanisme » ou « Médecine : science ou rien ». Après une minute de silence, le candidat communiste s'approcha du micro, derrière un pupitre, cette fois-ci, il fallait être solennel et avoir, plus que jamais, les mots justes. Il parla doucement.

Antoine Baudet : Chers compatriotes,

Un drame s'est produit. Un homme à qui l'on a menti est mort de maux pour lesquels nous avons des traitements efficaces. Un homme est mort dans la souffrance, exclu par un inconscient des remèdes et des soins qui auraient pu lui permettre de vivre et mourir plus dignement. Une pluie de larmes s'abat dans les cœurs. Un sentiment de colère gronde et c'est une colère raisonnable qui ne doit pas s'abattre sur un seul homme. Les larmes ne se tariront pas par la violence, ni par les rancœurs. La colère doit devenir un espoir et une conviction pour dépasser le revanchisme stérile. Nous devons faire toute la lumière sur cette affaire et la famille Rosier a droit à une réponse quant à la réalité du traitement et de la manipulation qu'aurait pu exercer le Docteur Cazaux à Monsieur Clément Rosier.

Le problème est cependant plus profond. Un médecin qui prescrit un traitement dont la science n'a pas prouvé l'efficacité, ce n'est pas la première fois que cela arrive. Le mal est profond. Le corps médical, hélas, n'est pas épargné par la gangrène de la domination des puissances de l'argent. La première corruption du corps médical passe par le lobbying et les laboratoires pharmaceutiques, privatisés par les politiques libérales de ces dernières années, n'ont aucun scrupule à payer des médecins pour qu'ils prescrivent leur traitement par rapport à d'autres. Je souhaite assainir la profession médicale en demandant à mon Ministre de la Santé, lors du premier Conseil des Ministres, l'augmentation immédiate des salaires du corps médical afin de protéger ces médecins trop peu payés, de la tentation, parfois du besoin d'accepter des revenus de lobbying, de corruption. Ensuite, je demanderai durant le même Conseil à ce que soit créé un organe de contrôle du corps médical à même de garantir que chaque médecin soit compétent et prescrive les traitements adaptés à nos compatriotes. Cet organe devra pouvoir consulter les traitements prescrits en fonction des maux diagnostiqués, en respect de l'anonymat des patients, et devra pouvoir suspendre les médecins dont les pratiques ne concordent pas avec nos doctrines médicales fondées sur la rationalité et la médecine scientifique.

Si vous voulez quelqu'un pour blâmer les professionnels de santé, trouvez quelqu'un d'autre. Je ne veux pas me livrer aux blâmes et aux jetées de discrédit contre celles et ceux qui nous soignent. Permettez-moi seulement de dire que cette profession aussi respectée soit elle, a parfois besoin de contrôle de la même manière que nos enseignants et enseignantes, qui font pourtant un travail si important, ont besoin d'être soumis à un contrôle. Non pas un contrôle visant à leur nuire, mais à les aiguiller. Je suis profondément navré chaque fois que je vois un homme ou une femme dont la vocation est d'apporter des soins aux maux de l'humanité, de guérir les blessures dont ses patients sont meurtris et que celui-là, que celle-là, s'est laissée amener à croire en des traitements déraisonnables qui nuisent à sa patientèle. Pour cela, il faut augmenter la durée des études de médecine en garantissant un revenu étudiant pour que chacun, chacune puisse accéder à la formation médicale. Je placerai cette préoccupation à l'ordre du jour du Conseil des Ministres. Voilà la fonction d'un Président : soumettre au gouvernement des propositions claires pour éclaircir l'avenir et organiser les conseils de manière à répondre aux attentes de nos compatriotes. Je ne veux pas que cette affaire soit l'occasion d'une récupération politique et pour ma part, je ne me servirai pas des larmes de la famille Rosier pour arroser les germes de ma candidature.

C'est pourquoi, après avoir abordé cette question qui nous touche toutes et tous et nous concernent toutes et tous, je vais parler du reste de l'actualité. Nous avons vu, avec une certaine lassitude, Monsieur le Premier Ministre se livrer à un exercice qu'il affectionne assez : rencontrer, dans des quartiers de banlieues, des habitants qui lui posent des questions complaisantes. C'est presque à croire qu'il choisit ses intervenants. Sa dernière virée dans ce milieu populaire qu'il ne fréquente qu'en période électorale a été l'occasion pour notre Premier Ministre de dire de nombreuses approximations et contre-vérités. D'abord, il défend la création d'une brigade de choc pour intervenir rapidement en cas de trouble à l'ordre public. Ces brigades existent déjà dans une ville ostarienne, elles se nomment les Brigades Rouges et sont déployées à Menargues depuis l'ère Chastain pour intervenir en cas de trouble à l'ordre public et de violences intrafamiliales. C'est avec une certaine joie de voir que Monsieur le Premier Ministre s'intéresse de près à la politique communiste et qu'il s'en inspire pour ses promesses électorales - déplacées si vous voulez mon avis, car cette brigade, il peut la créer en sa qualité de Premier Ministre, il ne le pourra pas en la qualité de Président. Espérons qu'il s'inspire de la politique communiste dans les actes et non seulement dans les promesses. Par ailleurs, je l'invite à lire l'intégralité des revendications et réussites du communisme, ça lui permettrait d'avoir une politique cohérente et efficace pour améliorer concrètement la vie de nos compatriotes.
Monsieur le Premier Ministre continue ensuite en parlant d'immigration, ce qui n'a à voir avec les quartiers populaires que parce que la majorité libérale n'a jamais fait que concentrer les populations immigrées dans ces banlieues insalubres. Ceux qui ont causé les problèmes d'intégration de nos nouveaux compatriotes sont les mêmes que ceux-là qui veulent stopper l'immigration au nom des problèmes d'intégration. Créer le problème et se promettre de le résoudre, voilà ce que nous propose Monsieur le Premier Ministre. Pour ma part, je crois qu'il y a assez de problèmes à résoudre pour éviter d'en provoquer de nouveaux. Je réprouve la caresse que fait Monsieur le Premier Ministre à un nationalisme étroit et bien bas dont il veut s'attirer les faveurs. La dignité de la fonction présidentielle nous oblige, nous candidats, à se refuser tout appel du pied en direction des adversaires de la République. Monsieur le Premier Ministre en sa qualité de Premier Ministre et de candidat, manque à son devoir.
Enfin et c'est assez amusant pour être soulevé, Monsieur le Premier Ministre note que ses projets sont prêts, et qu'il ne suffit que d'une majorité pour les mettre en place. Il a une majorité, sinon il ne serait pas Premier Ministre. Si la majorité qui a approuvé son gouvernement n'est pas favorable à sa politique sécuritaire par trop autoritaire et xénophobe, il ne parviendra pas à appliquer son programme s'il est élu Président puisque la majorité ne changera pas. Bien sûr, il pourra dissoudre l'Assemblée Nationale, mais si l'on parle d'incertitudes, on omet que la première des incertitudes, c'est son élection à la Présidence de la République. Monsieur le Premier Ministre se dit être le seul pour appliquer une politique sécuritaire juste. Nous n'attendons que ça qu'il la mette en œuvre puisqu'il est Premier Ministre ! S'il en est incapable, en sera-t-il plus capable en qualité de Président ? Je ne le crois pas.

L'autre actualité, c'est la réunion publique de Madame la Présidente, Place des Oiseaux. Je dois dire que Madame la Présidente sait répondre à ses contradicteurs, c'est une qualité que je lui reconnais. Sur le fond cependant, il persiste des désaccords entre nous. Sous le badigeon de l'unité nationale, Madame la Présidente voudrait acter sa réélection, quoi qu'elle en dise, au seul nom qu'elle a été une Présidente qui n'a pas démérité. Je ne lui reconnais pas cette qualité. Madame la Présidente n'a pas mis à l'ordre du jour du Conseil des Ministres des réformes sociales, au contraire, elle a principalement demandé au gouvernement Braun de mener une politique au profit de ceux qui vivent justement de profits et non de salaires. Le rééquilibrage fiscal qui n'est une réduction d'impôt que pour les plus grosses rémunérations, est une loi que, Président, je n'aurais jamais accepté de discuter en Conseil des Ministres puisqu'elle est en défaveur des plus faibles et en faveur des plus riches. La mission d'un Président c'est d'ajourner les projets gouvernementaux qui portent préjudice à la justice.
Le second reproche que je lui fais, puisqu'elle en a parlé dans sa réunion publique qui se constituait de questions, peu contradictoires et assez complaisantes, c'est le reproche d'avoir nommé un Premier Ministre qu'elle comme moi réprouvons. Ensemble, la gauche écosocialiste et l'Alternative représentent 57% des suffrages exprimés lors des élections législatives et 60% de l'Assemblée Nationale. Un Premier Ministre du centre et de la gauche aurait pu être légitimement nommé. J'ajoute que ma formation politique, j'en suis certain, aurait soutenu cette choix alternatif à la décision de l'Alternative, récoltant 63% d'approbation des électeurs de la dernière élection. Le même pourcentage d'électeurs représentés qu'avec la majorité actuelle. Constituer une majorité avec une droite qui fleurte avec l'extrême-droite et les théories sexistes, xénophobes voire racistes, ou constituer une majorité avec une gauche sociale et progressiste. C'était le choix qui se présentait à Madame la Présidente, elle a choisi la première alternative. Ce n'aurait pas été mon choix.

Contrairement à Madame la Présidente et à Monsieur le Premier Ministre j'annonce que je me soumettrai à toutes les questions contradictoires qui me seront posées lors de mes réunions publiques. Je ne ferai pas le choix d'imposer des questions cordiales ou complaisantes, car les craintes de nos compatriotes sont réelles et ne doivent pas être dissimulées par des interrogations de façade qui permettent des réponses préparées et peaufinées à l'avance mais qui ne sont que de fausses réponses à de vraies questions. L'abstentionnisme naît de ces mises en scène qui font naître des préoccupations mises sur leur trente et un, mais terriblement éloignées du quotidien de nos compatriotes. Je souhaite avoir un dialogue de vous à moi et de moi à vous, sincère et bienveillant. C'est le rôle d'un Président de se présenter du côté de ses compatriotes, de les écouter et d'organiser les priorités du gouvernement selon les demandes de celles et ceux qui l'ont élu. Je comprends qu'un Premier Ministre, dans le flot des législations, des débats, de l'écoute de l'opposition parlementaire puisse manquer de regard sur la condition du peuple dont il écrit les lois. C'est la mission du Président de garantir un lien étroit entre agenda politique et besoins des Ostariens, des Ostariennes.

Il y a aussi eu, ces derniers jours, un non-événement : une prise de parole du candidat Piniolle. Je l'ai annoncé, je ne souhaite pas être la voix qui offrira un droit de réponse à cet homme qui bafoue par chacun de ses mots les principes de la République. Si Monsieur le Premier Ministre lui pave une ruelle, un chemin, une rue, que dis-je une rue ? un boulevard pour ses idées nauséabondes, je ne lui accorderai pas cette faveur. J'évoquerai parfois les idées saugrenues et les mensonges d'une extrême-droite à la dérive, sans jamais laisser de place à leur idéologie infecte et crasse. Tout chez ce candidat n'est qu'affabulations, mensonges et belles promesses jetées aux grelotants en un manteau de parole pour leur faire miroiter des incongruités sans fond. Ces manteaux s'effaceront avec les paroles de cet homme méprisant, par là même, méprisable, nul besoin de les commenter.

Je dois aussi dire un mot à propos d'une réunion publique, celle de Madame Toutain. Allez l'écouter. Je n'ai aucun adversaire à gauche, alors je vous le dis sincèrement : allez écouter tous les candidats de gauche. Si vous n'arrivez pas à convaincre vos amis, votre famille de voter pour moi, faites les voter pour Madame Toutain ou pour Madame Rossignol. En renforçant le camp des progressistes, vous faites progresser nos idées. Ce n'est pas desservir la cause que renforcer notre famille politique.
Quant à Monsieur Castel, je ne le considère pas comme un candidat de gauche, à peine le considéré-je comme candidat puisque c'est Madame Jouvet, qui, jusqu'à preuve du contraire, fait campagne pour Monsieur Castel. J'attends de l'entendre pour juger de son orientation politique, mais je ne présage pas quelque chose de sérieux ou de favorable d'après ce que j'ai pu voir de la campagne de sa première admiratrice qui tente de diviser la gauche en frappant contre Madame Rossignol alors que les pourfendeurs du progrès sont ailleurs. Espérons une erreur d'analyse que l'UDSR corrigera bien vite.

Enfin, je souhaitais avec vous, mes chers compatriotes, aborder un sujet qui est au centre de l'actualité, bien malgré moi et désarmer nos adversaires qui ont porté la politique anti-immigration comme une arme contre le progrès. Parlons sans ambiguïté et sans démagogie de l'immigration. Il y a deux sortes d'immigration : celle de vie et celle de survie. La première concerne tous les immigrés qui veulent construire leur vie en Ostaria. Ces compatriotes qui ont vocation à devenir citoyen, nous devons leur ouvrir les bras, les éduquer s'ils en ont le besoin, leur apprendre la langue nationale s'ils en éprouvent le besoin, leur offrir un cadre de vie digne, un travail et les traiter en citoyens, qu'ils sont amenés, rapidement à devenir. L'immigration de survie concerne tous les immigrés qui ont vocation à rentrer dans leur pays d'origine sitôt la misère, le conflit, leurs études ou leur formation terminées. Ces compatriotes, parce que le temps de leur séjour, nous partageons la même patrie, doivent être traités avec la même humanité que nos concitoyens. Ils doivent être intégrés de la même manière que les immigrés de vie. Ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas vocation à devenir citoyen, à s'installer durablement et que par conséquent, nous dépenserons autant d'effort à leur intégration pour que finalement, ils ne contribuent pas autant que les citoyens naturalisés, que nous devons les traiter avec moins d'humanité et respecter moins leur dignité. On ne peut pas violer la dignité humaine avec parcimonie ou s'autoriser quelques écarts. Le respect ne connaît pas de teintes. D'aucuns vous diront que nous n'avons pas les capacités d'accueillir et d'offrir une formation, un logement, des aides sociales à ces gens. C'est un mensonge, notre pays regorge de richesses que nous pouvons largement utiliser pour garantir à ceux qui fuient la misère de trouver en Ostaria, un réconfort ragaillardissant pour qu'ils puissent affronter les nombreuses difficultés qu'ils et elles vivront ensuite pour reconstruire leur pays et leur vie.

L'immigration, comme je vous en ai fait part, se compose de gens du voyage et de gens qui viennent construire avec nous, Ostaria. Les uns et les autres sont la richesse de notre culture, car ils l'alimentent et la font connaître à travers le monde. C'est un devoir humain que d'accueillir tous les immigrés, qu'ils viennent construire leur vie à nos côtés, ou qu'ils viennent chercher un refuge. Nous avons de la place pour de nouvelles mains laborieuses, des têtes avides de connaissances autant que nous avons de la place pour accueillir la misère qui se presse à nos portes. Je ne veux pas de sélection à l'entrée dans les études, je n'en veux pas non plus à l'entrée dans le territoire. Nous ne devons pas trier les immigrés légitimes ou illégitimes selon leur diplôme ou leur richesse. Tous ceux qui mettent un pied à Ostaria sont mes compatriotes, méritent notre solidarité et doivent être élevés, considérés et intégrés en frères et sœurs. Il faut y mettre les moyens. Il y a quelques années, nous avions un Office dont la devise était « Nul n'est illégal ». Si vous m'élisez Président, j'imposerai en Conseil des Ministres que cet Office soit ressuscité afin de tout faire pour que l'intégration de nos nouveaux compatriotes devienne systématique.

Chers compatriotes, désormais que vous savez le sens que je place derrière ce mot,
Chers compatriotes,
Vive Ostaria, Vive la République !


Antoine Baudet salua la foule qui criait désormais unanimement « Baudet Président », alla serrer des paluches puis repartit sans pouvoir participer à un gueuleton, à cause de la modification de son agenda. Pas grave : il se vengerait sur le prochain banquet républicain en reprenant deux fois de la tête de veau.


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Caroline Jouvet
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Parti politique

sam. 16 juil. 2022 10:48

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Rassemblement à Condail
Samedi 16 juillet 203


À la veille des élections législatives, régionales et municipales, Caroline Jouvet avait ordonné à ses troupes une mobilisation générale pour convaincre un maximum d’électeurs. Elle voulait elle-même donner l’exemple en tenant un rassemblement à Condail pour venir soutenir les 7 candidats URP de la circonscription et la liste de la coalition pour la mairie en espérant que. cette-dernière rafle le plus de sièges possibles aux élections municipales. Sur la place de la gare, une petite scène avait été installée avec un pupitre pour la prise de parole de la leader de l’URP. Face aux quelques centaines de personnes présentes, Caroline Jouvet monta sur scène très applaudie et encouragée par la foule.

Bonjour à tous !

Merci de votre présence ce matin, dans ce qu’il convient d’appeler la dernière ligne droite de cette campagne. Elle fut longue, haletante, difficile mais nous avons fait, je le crois, du très bon travail. Nous avons monté une coalition avec des partis qui n’existaient pas il y a encore quatre ans. Nous avons proposé un projet précis aux ostariens et une part non négligeable d’entre eux fera le choix de le soutenir demain. En revanche, nous ne devons pas renoncer. Nous devons continuer à essayer de convaincre chaque électeur possible d’ici demain de nous rejoindre. Chaque voix compte, chaque voix a son importance. Dans une ville, chaque voix peut être celle qui fait franchir le seuil des 5% pour avoir des élus, chaque voix peut être celle qui permet d’obtenir un siège de plus dans un conseil municipal ou régional, chaque voix peut être celle qui nous fait basculer en tête dans une circonscription. Absolument chaque voix compte et aucune élection n’est perdue par avance. Alors jusqu’à demain, soyons ultra-mobilisés et continuons de faire le travail pour convaincre les électeurs de nous rejoindre et donnons à notre coalition et à son projet une très grande force.


Applaudissements.

C’est d’autant plus nécessaire qu’il y a maintenant dans notre pays la force croissante de l’extrême-droite. Bien sûr, elle est déjà extrêmement implantée dans notre pays. 40% au second tour de la dernière élection présidentielle, 100 sièges dans l’Assemblée Nationale sortante et un poste de Premier Ministre, il est certain que l’extrême-droite a déjà largement pris position dans les organes de gouvernement de ce pays. Mais pourtant, elle croît encore et toujours. Aujourd’hui, la coalition LR-FRO est en net recul avec seulement 19% des intentions de vote dans les sondages mais, depuis les dernières élections, le Parti Populaire pourrait faire une entrée fracassante à l’Assemblée en étant crédité de 17% des suffrages. 36% des voix pour l’extrême-droite, plus d’une voix sur trois, démontrant que nous faisons face à une crise sociale et démocratique profonde à laquelle il faut s’attaquer.

Si nous en sommes arrivés là, c’est grâce à une grosse opération de légitimation de l’extrême-droite. Nous avons eu le fameux pêché originel, le jour où un parti annoncé presque comme centriste a refusé tout net l’idée d’un gouvernement républicain de centre-gauche, préférant gouverner avec l’extrême-droite et en votant la confiance à son leader historique, Julien Boulanger. Ce jour là, l’Alternative a rejeté tous ses idéaux humanistes et a trahi les électeurs qui voulaient un projet modéré pour le pays et, surtout, une défense des valeurs de liberté, de démocratie et d’humanisme. Car nous devons rappeler qui est Julien Boulanger et quelle est l’histoire de son parti. Il a pris la tête de l’Union de la Droite Populaire peu de temps après sa fondation. Ce parti était alors le groupuscule trop à droite pour accepter de rejoindre la FRO, même si les figures de l’extrême-droite comme Andreas Berg en faisaient partie. L’UDP a prospéré, en proposant notamment de limiter le recours à l’avortement aux cas de dangers, de privatiser l’éducation, d’interdire la PMA aux couples de femmes ou de limiter l’accès à la sécurité sociale. Le tout évidemment avec une rhétorique anti-immigration, alors que l’UDP proposait d’inscrire dans la Constitution le principe de quotas d’immigration. Tout ça pour dire que ce parti est la famille historique de l’extrême-droite et que son changement de nom ne doit tromper personne. Aussi, au delà de la trahison de leurs idéaux humanistes par les députés de l’Alternative, permettez moi de dire ma grande émotion en entendant hier soir George Édouard, candidat de la coalition de gauche, se lancer dans une grande opération de légitimation de la LR. En désignant le Parti Populaire comme le parti de l’extrême-droite, en appelant à ne pas leur donner le moindre siège, il a oublié que l’extrême-droite a deux partis dans cette élection. Il a oublié de s’attaquer à un ennemi des plus importants : la coalition LR-FRO. La clarification est donc faite : l’Alternative et l’union des gauches ne voient pas la coalition LR-FRO comme une coalition d’extrême-droite. Nous sommes donc la première coalition à nous battre vraiment contre l’extrême-droite, dans toutes ses composantes. Ne l’oubliez pas demain !


Applaudissements.

Nous voulons que cette coalition soit le lieu d’accueil de tous ces humanistes et ces progressistes, de gauche, du centre au d’au delà qui ne veulent pas de l’extrême-droite. L’ambiguïté n’est jamais une option. Ceux qui refusent de voir en la LR la formation d’extrême-droite qu’elle est depuis sa fondation ne pourront jamais se battre efficacement car ils choisissent sciemment d’ignorer un adversaire sur deux. Le Parti Populaire est-il une menace ? Oui, plus que jamais. Mais nous ne devons jamais perdre de vue que la LR est le parti historique de l’extrême-droite. Nous ne devons surtout jamais avoir l’impression qu’il s’agit d’un parti plus modéré parce que, en comparaison du Parti Populaire, ses cadres ont l’intelligence de ne pas sortir des propos outrageusement insultant envers les minorités dès qu’ils ont un micro devant eux ou de quoi écrire un chirp. Nous sommes assez intelligents pour voir quel est le fond du programme de la LR. Nous sommes assez intelligents pour ne pas nous laisser berner, pour ne pas croire que c’est un parti modéré pour la seule raison qu’il y a plus extrême en face. Nous sommes bien plus intelligents que ça et, si les dirigeants d’autres formations politiques ne le comprennent pas, ils n’ont pas le jugement nécessaire pour diriger ce pays. Et si, au contraire, ils le comprennent et refusent d’agir en conséquence par pur calcul électoraliste, alors ils n’ont pas l’honnêteté nécessaire pour diriger ce pays.

Applaudissements.

Nous ne battrons pas l’extrême-droite en l’intégrant au champ des partis acceptables en République. Nous ne battrons pas non plus l’extrême-droite en reprenant ses thèses. Nous battrons l’extrême-droite en construisant un projet de société unificateur et vecteur de réussites. Nous devons montrer que la démocratie, que le parlementarisme sont encore des outils fort utiles. Nous devons montrer que nous pouvons encore utiliser les élections et les institutions démocratiques du pays, de nos régions et de nos villes pour faire changer positivement la vie des citoyens de ce pays. Nous devons montrer que nous pouvons faire reculer le chômage et la pauvreté, amener des services publics sur tout le territoire, être une nation de sécurité et d’innovation et être un pays fort à l’international. Nous pouvons être cette nation. Nous devons remettre davantage de justice sociale et fiscale, c’est le coeur de notre projet. Nous devons reconnecter les territoires, c’est autant le coeur de notre projet que celui du bilan de l’UDSR dans la dernière mandature. Le projet que nous portons est un projet d’action et d’efficacité qui, dans la droite ligne de notre bilan, aura pour conséquence d’apporter des changements concrets et bénéfiques à tous. Et c’est avec cette détermination et en mettant en oeuvre un projet ambitieux pour notre pays que nous pouvons espérer faire reculer une extrême-droite qui ne cesse aujourd’hui de grimper. Ensemble, nous le ferons si vous nous faites confiance. Alors votez et faites voter pour l’Union Républicaine pour le Progrès. Votez et faites voter pour le choix du réel !

Merci à tous ! Vive la République et vive Ostaria !


La candidate fut à nouveau très applaudie par la foule qui scandait des slogans à la gloire de la coalition. Elle salua le public de la main avant de descendre de la scène et de serrer quelques mains avant d’entrer dans la gare avec son équipe pour rallier Lunont.


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Pascal Zimmerman
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Parti politique

dim. 23 oct. 2022 14:05

Pour cet avant dernier jour de campagne, Pascal avait décidé de se rendre dans sa région natale pour y organiser un meeting. Il avait choisi sa ville de naissance, Condail, pour cette dernière étape à Briffale. L’équipe du Parti Populaire avait décidé de mobiliser la place de la gare pour ce meeting. Tout d’abord car elle permettait de rassembler beaucoup de militants et en plus cela permettra au candidat Zimmerman de pouvoir rapidement monter dans son prochain train après son meeting. Alors que la tribune était prête, de nombreux militants du Parti Populaire arrivèrent au meeting. C’est sous un tonnerre d’applaudissements que Pascal monta sur scène et salua la foule avant de se placer derrière son pupitre afin de commencer sa prise de parole.

Bonjour Condail ! Je suis heureux de revenir dans la ville qui m’a vu naître et grandir. Vous êtes cette après-midi plus de 6 000 personnes. Vous êtes chacun le visage de ces hommes et de ces femmes qui partout dans notre pays défendent nos valeurs et nos traditions en refusant de laisser notre pays au main d’une fanatique soumise à l’Union Phoécienne ou encore à un Premier Ministre nostalgique des années Chastain qui n’ont amené que la guerre, la division et le sang. Cette élection présidentielle est l’occasion pour vous de reprendre en main notre pays qui est en pleine dérive. Effacement de notre pays sur la scène diplomatique internationale, soumission à l’Union Phoécienne ou encore un manque de combativité face à un gouvernement qui s’est fixé comme seul cap celui de la destruction de notre pays. Je ne peux me résoudre à voir chaque jour un peu plus mon pays ne devenir plus que l’ombre de lui-même.

Pour reprendre en main notre pays, nous devons avoir à sa tête un homme fort. Un homme qui ne laissera pas les technocrates de l’Union Phoécienne lui dicter quelle posture adopter vis-à-vis de telle ou telle pays. Un homme qui redonnera la parole au peuple en assumant clairement de passer au-dessus d’un outil législatif défaillant et ayant à cœur la destruction de notre pays. Dans cette campagne, je suis le seul homme capable de rendre sa grandeur à notre pays. Ceci est mon combat politique depuis mon engagement auprès de Marcel Piniolle lorsqu’il a fondé la Ligue Patriote devenue le Parti Populaire. Depuis le début de mon engagement, on me traite de raciste, de politicien d’extrême droite ou encore d’incapble. En m’insultant, Madame Morelli et Monsieur Edouard vous insultent également. Ces deux-là sont ridicules et balancent des généralités que leur minable conseiller en communication leur ont soufflé dans l’oreille tant ils n’ont aucun élément tangible à nous reprocher. Le Parti Populaire n’est en rien un Parti raciste. Toutefois, je n’ai aucun problème avec le fait que je vienne de l’extrême droite. Cette étiquette politique ne me gêne pas et ne me disqualifie pas non plus de me présenter aux élections, la preuve le score de mon parti monte en flèche à chaque élection. Toutefois, nous aspirons aujourd’hui à rassembler une plus large droite en allant convaincre les électeurs de droite national patriote avec qui nous avons beaucoup en commun. A commencer par l’amour de notre pays et l’envie de le sauver !

Applaudissements fournis de la foule en faveur du candidat Pascal Zimmerman. ZIMMERMAN PRESIDENT !

J’ai appris juste avant de monter sur scène qu’un commissariat de police de notre ville avait pris feu. Bien que l’enquête soit encore en cours et que personne n’ose se mouiller pour donner des pistes crédibles, il semble apparaître une piste plus crédible que les autres. Pourquoi est-ce que les forces de l’ordre auraient pris la peine d'interpeller 3 jeunes si aucune preuve ne permettait de les incriminer ? La vérité dans cette affaire est bien plus simple et nous la connaissons tous ici. L’incendie qui a ravagé ce commissariat de police est d’origine criminelle et rien d’autre. De plus en plus, il se développe dans notre pays un jeu dangereux, celui de défier les forces de l’ordre et leur autorité. Ce jeu auquel les jeunes issues des quartiers populaires semble particulièrement dévoué comme le prouve une nouvelle fois cette agression. Derrière cette incendie, ces trois jeunes avaient la volonté d’envoyer un message aux forces de l’ordre et plus largement l’Etat qu’ils représentent. Leur but ? Faire peur et asseoir leur emprise sur ces quartiers perdus de la République. Alors qu’il y a encore quelques années les forces de l’ordre incarnait l’autorité de l’Etat et était respectée par l’ensemble de la population il n’en est aujourd’hui plus rien.

A force de vouloir faire des compromis avec les dealers, en faisant la promotion du dialogue quand en face leur seul réponse est la violence ou encore les politiques de gauche que l’alternative à mis en place main dans la main avec le gouvernement de George Edouard nous ont conduit à cette situation catastrophique où nos policiers partent chaque jour au travail sans la certitude de pouvoir rentrer à la maison. La Ligue Républicaine sous Madame Deschanels, l’alternative sous Madame Leclerc et Madame Morelli et bien sûr la gauche avec le Premier Ministre Edouard n’ont eu de cesse de vouloir désarmer notre police et de donner sans cesse raison à ceux qui l'insultent et la violent. Nous ne pouvons plus supporter de voir notre Etat abandonner à leur triste sort nos policiers et nos gendarmes qui chaque jour au péril de leur vie nous protègent. Mais eux, qui les protègent ? Plus personne ! Depuis que l’Etat les a désarmé et empêcher de se défendre en cas d'agression, il ne donne plus aucun signe de vie. L’Etat à abandonner notre police !

Acclamations de la foule pour le candidat Zimmerman.

Il n’est pas acceptable de laisser ces jeunes de quartier dicter leur loi de terreur. L’Etat doit reprendre en main sa politique de sécurité pour redonner aux forces de l’ordre les moyens matériels de maintenir l’ordre et de se défendre. L’Etat doit également arrêter de se tenir du côté des agresseurs en réaffirmant son soutien plein et entier aux forces de l’ordre et en réprimant avec plus de fermeté les violences contre les forces de l’ordre. Car oui, lorsque l’on agresse un policier, on agresse l’Etat. C’est pourquoi, je demande le réarmement de toutes nos forces de l’ordre y compris les polices municipales. Chacun et chacune de nos forces de l’ordre doivent être équipés pour leur sécurité et pour la sécurité de leur compatriote d'armes. En face, les dealers de drogue n’ont pas à leur disposition une simple arme. Ils ont parfois des armes d'assaut de gros calibre. L’Etat doit aider les forces de l’ordre à pouvoir tenter de jouer à jeu égal pour rétablir l’ordre et le calme en toute circonstance.

Mais outre le fait que nous devons ramener l’ordre et la paix dans nos rues face aux dealers, nous devons également redonner à notre système judiciaire les moyens d’agir avec efficacité et fermeté en arrêtant ce système bureaucrate qui a transformé nos magistrats en secrétaire administratif. Nous devons donc constituer un comité de la hache pour réformer en profondeur notre code pénal et ces procédures qui étouffent le travail de nos forces de l’ordre ainsi que de nos magistrats et dont les délinquants se servent pour passer entre les mailles du filet en prétextant des vices de procédures. Toutefois, nous devons voir plus loin et faire encore plus en augmentant les moyens matériels et humains de notre système judiciaire aujourd’hui à bout de souffle. Enfin, je remettrais en place les peines planchers qui mettent fin à l’impunité des délinquants qui profitent d’un système carcéral lui aussi à bout de souffle et en surpopulation totale. Enfin, nous mettrons fin aux aménagements de peines.

Comme Président de la République, je relancerais le débat autour de l’application de la peine de mort pour les criminels. A titre personnel, je ne peux accepter que l’Etat prenne à ses frais le maintien en vie de personnes ayant tué, violé ou encore kidnappé des gens et en particulier des enfants. Ces gens sont des personnes dangereuses pour la société et totalement imprévisible. Pour le bien de notre société et pour sa sécurité, nous devons éliminer ces personnes. Cependant, j’entend les détracteurs de la peine de mort concernant la possibilité d’une erreur judiciaire. Je l’entend et je la comprend. C’est pourquoi, avant de prononcer une telle peine, le juge en charge du dossier devra s’assurer qu’il dispose de suffisamment d'éléments recevables permettant d’identifier clairement l’implication et la culpabilité du condamné. Si un doute concernant la culpabilité d’une personne existe, alors le juge doit condamner le prévenu à une peine de perpétuité incompréhensible et être placé en isolement maximal.

En clair, nous devons reprendre dès maintenant en main notre politique de sécurité qui est en pleine dérive depuis des années. Les gouvernements qui se sont succédé à la tête de notre pays ont laissé la situation dégénérer et aujourd’hui nous constatons impuissant les conséquences dramatiques de la montée en puissance des cartels de drogue. Cette élection présidentielle est un véritable choix de société. Ou bien vous pouvez choisir de continuer sur le chemin de l’insécurité et de la violence avec Madame Deschanels, Madame Morelli ou encore Monsieur Edouard. Ou alors, vous pouvez faire le choix de remettre Ostaria en ordre. Nous pouvons remettre en ordre notre pays qui est en pleine dérive. Cela ne dépend que de la mobilisation du peuple !

Applaudissements de la foule en délire devant le magnifique discours de Pascal Zimmerman.

Le premier tour de cette élection présidentielle arrive à grand pas. Il ne nous reste plus que deux jours pour convaincre partout dans notre pays que ma candidature est la seule capable de sauver notre pays de l’Union Phoécienne et de la tiers mondialisation amorcé par la Présidente Leclerc et son acolyte de Madame Morelli. Il est encore temps de reprendre notre destin en main et de rendre sa grandeur à notre pays. Depuis le début de cette campagne je sillonne notre beau pays pour partir à votre rencontre. J’ai pu voir que comme moi, vous n’étiez pas résigné à une fatalité néfaste pour notre pays. Oui, des gens comme vous et moi croient encore en Ostaria et souhaite la protéger.

Nous avons été mobilisés partout sur le territoire et cette mobilisation extraordinaire porte aujourd’hui ses fruits dans les sondages qui nous placent à 22% des suffrages au premier tour et donc à 1 seul petit point de la qualification pour le second tour. Plus que jamais, nous faisons figure d'outsider dans cette campagne et j’en suis convaincu, notre mobilisation et notre dynamisme finiront par payer. Mardi soir, tous les pseudos spécialistes vous diront que c’est une horrible surprise de nous voir au second tour. En réalité, il n’y a aucune surprise à notre dynamique électorale. Cette dynamique est le fruit d’un projet fort et courageux à l’image de notre peuple. Je compte sur vous, sur votre force, sur votre intelligence pour nous emmener mardi soir au sommet du premier tour de cette élection présidentielle. Infligeons une défaite historique aux technocrates de l’Union Phoécienne en éliminant dès le premier tour Madame Morelli qui n’a pas eu le courage et le respect de mener cette campagne.

Vive la République ! Vive Ostaria !

Pascal Zimmerman fut ovationné par la foule venue en grand nombre. Après quelques minutes à saluer la foule, Pascal prit un petit bain de foule avant de sauter dans son train direction son dernier meeting de campagne.


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Pascal Zimmerman
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Parti politique

lun. 31 oct. 2022 23:30

Pour son dernier déplacement de campagne, Pascal Zimmerman avait choisi de se rendre dans sa ville natale de Condail afin d’y organiser un dernier grand rassemblement en hommage à cette campagne qui avait été complètement folle pour l’ensemble du camp national patriote. Il avait réuni sur la place de la gare près de 7 500 militants pour un dernier grand meeting qui devait marquer les esprits. Il était chose acquise que George Edouard allait devenir Président mais l’espoir devait perdurer jusqu’au vote de demain. Le score qu’allait réaliser Pascal Zimmerman allait avoir des conséquences sur le mandat que le Président bientôt élu allait mener. Alors que les militants était plein d’enthousiasme, Pascal arriva sur scène accompagné de sa femme mais surtout de sa fille Victoria qui avait été très présente sur le terrain tout au long de ce second tour afin d’aider son père et se faire connaître de la population. La petite famille salua la foule avant que seul Pascal reste sur scène derrière son pupitre afin de commencer son discours.

Bonsoir Condail ! Merci pour votre accueil si enthousiaste. Je suis très heureux d’être présent ce soir dans ma magnifique ville natale et dans la plus belle région de notre pays, Brifalle. Être présent devant vous ce soir en candidat qualifié pour le second tour d’une élection présidentielle est totalement fou. Rendez-vous compte, il y a encore 10 ans je n’étais qu’un sombre inconnu. Un simple employé comme vous présent ce soir. Il y a 10 ans, j’ai décidé de m’engager aux côtés de Marcel Piniolle pour créer un mouvement de droite qui défend la nation et les citoyens Ostariens. Nous avions à cœur de redonner à la politique ces lettres de noblesse et de rétablir la confiance perdue entre élus et citoyens. Les médias et les pseudos spécialistes nous ont souvent enterrés très tôt et pourtant nous sommes tous réunis ici ce soir. Nous avons balayé dans cette campagne tous les vieux partis de droite qui vous ont menti et déçu dans l’exercice du pouvoir. Dans quelques heures, les bureaux de vote ouvriront partout dans notre grand pays et vous voterez en conscience pour le prochain Président de notre République. Vous choisirez entre deux visions radicalement différentes.

Vous avez le choix entre un Premier Ministre ayant envoyé notre pays sur la route du tsunami migratoire, de l’insécurité ou encore du déficit public. Un Premier Ministre qui dès son premier vote au parlement vous a trahi en ne respectant pas une de ses promesses de campagne. Un Premier Ministre qui vous méprise au point de taxer chacun de vos kilomètres en voiture pour soi-disant lutter en faveur de l’écologie. La réalité est que l’argent récolté par cette taxe ira dans le financement d’aides nouvelles pour les étrangers qui désirent venir dans notre pays. Mais ce choix n’est en rien une fatalité. Les sondages qui le donnent vainqueur se trompent. Souvenez-vous, en 200 nous devions rassembler 4% des suffrages alors que nous avions réunis 8,32% des suffrages. En 203, nous devions faire 9% des suffrages et obtenir aucun député. Nous avons fait plus de 18% des suffrages au niveau national et obtenu un groupe parlementaire puissant de 30 députés qui défendent chaque jour vos intérêts et les promesses que nous vous avions faites.

Vous avez la possibilité d’utiliser le bulletin de vote en ma faveur, n’écoutez pas ceux qui vous traiteront de raciste, de xénophobe ou de je ne sais quelle insulte. Ces gens sont la gauche bien pensante accompagnée des mêmes menteurs que le peuple à éjecter de cette campagne avec force lors du premier tour de cette élection présidentielle. Vouloir défendre notre pays et ses intérêts en premier n’est en rien quelque chose de raciste ou de xénophobe. Comment vouloir accueillir des centaines de milliers d’immigrés chaque année alors que nous avons déjà des SDF de nationalité ostarienne ? Je n’ai aucun complexe à le dire et à le revendiquer. Avant d’accueillir un étranger je préfère sauver le citoyen Ostarien qui est en difficulté. Je ne suis pas comme le Premier Ministre Edouard qui préfère aider les étranger avant les Ostariens qui crèvent la gueule ouverte en voyant l’argent gagner à la sueur de leur front partir dans les poches d’hommes et de femmes venus profiter d’un système social sans la moindre règle et qui donne des milliers d’Osta à n’importe qu’elle étranger déposant un pied sur notre pays.

Comme Président de la République Ostarienne, je n’aurais aucune honte à défendre les Ostariens et les Ostariennes avant ceux venus d’ailleurs. Nous avons déjà tant à faire dans notre pays. Contrairement au Premier Ministre Edouard, j’ai parcouru notre pays tout au long de cette campagne, j’ai vu la misère, j’ai vu la désillusion des électeurs qui croyait pouvoir s’en sortir avec Monsieur Edouard et qui ont aujourd’hui le sentiment d’être abandonnés. Je veux dire à toutes ces personnes, nous sommes la solution ! Nous sommes les seuls à vous protéger dans les institutions et dans cette campagne. Donnez-nous les moyens d’agir, déplacez-vous massivement demain pour renverser la table et reprendre le destin de notre pays en main.

Applaudissements de la foule de militants en faveur de Pascal Zimmerman. Quelques huées se font entendre contre le Premier Ministre Edouard.

Cette campagne présidentielle est l’occasion de changer de politique étrangère. Mais pas seulement, cette campagne est également un référendum pour ou contre le gouvernement de Monsieur Edouard. Pour ou contre le saccage de notre pays 7 ans de plus sur la scène internationale comme nationale ? En infligeant une défaite demain au Premier Ministre, vous le mettez devant son bilan néfaste pour notre pays et vous l’obligez à devoir me présenter sa démission ainsi que celle de son gouvernement. Le calendrier tombe à pic avec les élections générales qui nous permettront de faire élire une majorité de droite national patriote emmené par le Parti Populaire en coalition avec les partis qui se reconnaissent dans le projet que nous portons pour Ostaria.

Notre pays mérite de se doter d’un Président de la République dynamique et qui n’aura pas peur de dire les choses même si cela ne plaît pas. Notre pays mérite un Président qui donne la parole au peuple par le recours au référendum. Notre pays mérite un Président qui va libérer notre pays des chaînes de l’Union Phoécienne en soumettant par référendum notre sortie de cette prison supranationale qui est complètement déconnectée de la réalité et de nos besoins. Ostaria est un grand pays souverain totalement capable de se défendre et de se construire son propre réseau d’allier. Notre réseau d'ambassades dans la monde entier sont une base très importante pour le développement de ce réseau. Nos ambassadeurs seront mis à contribution pour renouer des liens cordiaux et de confiance avec des pays que nous avons trop longtemps délaissés ou méprisés. Comme Président de la République, je limogerais tous les ambassadeurs qui s'étaient rendus à un gala organisé par le Premier Ministre Edouard dans le cadre de sa campagne. Nos diplomates représentent l’Etat et doivent donc respecter un stricte devoir de neutralité pour pouvoir servir au mieux notre pays et ses intérêts. Qu’ils ailles prendre une carte d’adhérents aux écosocialistes s’ils souhaitent devenir politicien mais qu’ils n’utilisent pas leur fonction à des fins électoralistes nous rappelant une fois de plus la profonde déconnexion entre la gauche et le peuple.

Dans 24h, cette campagne sera terminée et chacun retournera dans sa vie. Une vie qui aura peut-être changé si vous faites le choix de m’accorder votre confiance pour diriger notre pays sur le chemin de la prospérité et de la grandeur comme je vous le propose dans cette campagne. Malgré mon âge, j’ai encore le panache, j’ai encore l’envie de changer les choses. Et surtout, je crois en une autre politique que celle menée depuis des décennies et que le Premier Ministre Edouard ne va faire que perdurer sans apporter aucun changement radical pour rendre à notre pays sa liberté et sa force. Le mouvement que nous représentons ce soir est bien plus grand que tout ce que vous pouvez croire. Nous sommes devenus une force politique incontournable en Ostaria. Je vous le dis, peu importe le résultat de demain, notre projet devra être entendu par ces élites que vous aspirez à mettre en congé permanent.

Applaudissements de la foule en faveur de Pascal Zimmerman.

Mes amis, demain tous ceux qui rejettent la politique menée depuis 4 ans par le Premier Ministre ont vocation à nous rejoindre pour reconstruire notre pays. Je sais que vous êtes une majorité à rejeter avec force son bilan et son action comme Premier Ministre. Vous avez vu à quel point il a saccagé notre pays de l’intérieur. Ne le laissez pas non plus le saccager de l’extérieur en nous isolant toujours plus et en nous soumettant encore plus à l’Union Phoécienne en refusant de recourir au référendum pour se complaire dans une majorité qui ne représente pas le vote des électeurs qu’il méprise. Mon seul vœux en cette fin de campagne est de voir demain les citoyens de ce pays affluer en masse dans les bureaux de vote pour créer la plus grande surprise que ce pays puisse connaître en organisant une déferlante patriote sur les urnes. Ni abstention, ni vote blanc, votez pour vous, votez Parti Populaire !

Vive la République ! Vive Ostaria !

La foule applaudit avec ferveur Pascal Zimmerman tandis qu’il s’avança sur le devant de la scène pour saluer la foule. Accompagné de son service de protection, Pascal s’offra un dernier bain de foule pour aller à la rencontre des militants du PP et obtenir des dernier cliché d’un homme du peuple avant d’aller dans un hôtel de Condail plutôt chic pour fêter avec ces équipes et sa famille la fin de cette folle campagne.


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Juliette Delagins
Première Ministre
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Parti politique

ven. 11 nov. 2022 09:29

- MEETING SUR L'UNION PHOECIENNE -

Pour le deuxième meeting de sa campagne, l’ancienne ministre et candidate aux élections générales Juliette Delagins avait choisi un territoire qui était encore loin d’être acquis pour l’Union des Gauches : la région de Brifalle ! Ce territoire avait été très favorable à l’Alliance de la Droite Populaire et au Parti Populaire sur ces élections présidentielles, permettant à ces partis d’espérer un redressement salvateur et un ancrage territorial empêchant l’Union des Gauches de s’installer partout. C’est dans l’objectif d’aller chercher les voix et rééquilibrer les tendances politiques de cette région que l’Union avait choisi de faire se déplacer le numéro 2 de l’Union des Gauches : Juliette Delagins, avec l’Union Radicale Sociale et qui était connue pour être le parti le plus au centre des trois camps unifiés.

A l’occasion de ce meeting, les dynamiques pour le camp présidentiel semblaient favorables : l’extrême droite était étonnamment inaudible et transparente - à l’image d’ailleurs de leur participation législative -, l’Alternative bien qu’active, peinait à convaincre par un véritable projet de société. En revanche, la droite de Deschanels semblait repartir en force ; ayant une présence importante dans la région, c’est donc ce camp qu’il fallait cibler et tenter de bousculer. Pour l’occasion, point de sujet éminemment clivant ou pouvant dégoûter les électeurs centristes ; la majorité a la possibilité de maintenir une attitude présidentiable et au-dessus de la mêlée, venir s’entêter sur des polémiques stériles n’aurait ni intérêt ni résultat concret. Hasard du calendrier, la Convention se tenait durant cette campagne ; l’occasion parfaite pour discuter de sujets internationaux et de sortir de l’ambiance toxique de la pure politique intérieure.

Utilisant le car principal de la campagne pour se déplacer jusqu’aux portes de la ville de Condail, Juliette Delagins fut accueilli par le maire et membre des Écosocialistes Louis Martin. L’occasion pour lui de saluer une figure nationale de son camp et de se faire repérer par le Bureau National ; l’occasion pour la candidate de montrer la coordination par les gestes entre le monde d’en haut, et les acteurs locaux qui ont la possibilité de gouverner conjointement. Ceux-ci se saluèrent, et c’est ensemble qu’ils jonchaient désormais la rue vers la place centrale de Condail. L’ambiance était belle ; malgré les regards désapprobateurs dans les quartiers riches, de nombreuses mains furent serrées et plusieurs félicitations furent d’usage. Pourtant, rien n’était fait et la situation pouvait encore échapper aux candidats ; un réveil des ennemis de la République signerait le retour d’une situation politique instable et de grandes victoires à Brifalle pour le Parti Populaire.

Arrivée sur la scène principale, Juliette Delagins constata une fois encore avec bonheur que son camp était profondément ancré dans le paysage politique et dominateur ; la place était pleine et les militants et militantes semblaient sincèrement heureux d’être là. Dans une ambiance joviale, l’ex ministre prit le temps d'aller à la rencontre de la foule en amont du meeting ; cette rupture du protocole habituel surprit également le public - ce qui sembla leur plaire et presque les émouvoir -. La candidate de l’Union Radicale Sociale souhaitait jouer la carte de la proximité et non de la froideur ; elle était pressentie pour devenir la future vice-première ministre de la République, et devait en conséquence faire grimper sa côte de popularité.

Quelques minutes après ce bain de foule, la candidate aux élections générales se mit en arrière-plan de la scène et c’est Louis Martin qui s'avança pour présenter un discours d’inauguration et de défense du bilan de l’Union des Gauches - à la fois sur le plan national et territorial -. Ce jeune maire était particulièrement éloquent et déterminé ; la foule acclama le discours du jeune homme et Juliette Delagins cocha son nom pour le futur de l’Union. A cet instant, le maire s’écarta soudain de la scène et les lumières s’éteignirent ; fidèles à la désormais tradition de l’Union des Gauches, le silence devint maître des lieux et les drapeaux de la République d’Ostaria flottèrent, semblables à une vague républicaine. Soudain, les lumières s'allumèrent et l’hymne ostarien retentit tandis que la numéro 2 des primaires de la Gauche arriva sur la scène. Des acclamations fusent ; la candidate s’agita à l’image d’un chef d’orchestre pour fixer le tempo et maintenir un sentiment républicain persistant. Une fois l’hymne chanté, l’ancienne ministre prit un temps d’arrêt et commença son intervention.


Ostariens, ostariennes, fondateurs de notre nation,

Merci d’être présent à mes côtés, dans une région aussi splendide que Brifalle et dans cette ville chargée d’histoire et de patrimoine. Depuis 4 ans, ce lieu est géré d’une main de maître et a vu de nombreux projets locaux être inaugurés ; je remercie ce très cher maire écosocialiste Louis Martin pour son travail à la tête de la ville et l’avoir à mes côtés aujourd’hui est un honneur. Il est la preuve de deux choses : tout d’abord, notre Union est forte et est en capacité de renouveler réellement et durablement la classe politique de notre pays. Je ne crois pas que l’âgisme soit la solution à nos problèmes, mais empêcher la jeunesse de se saisir des enjeux qui les concerne le plus directement ne fera qu’attiser les rancœurs, provoquer une hausse de démobilisation et du sentiment de déclassement. Alors je suis très fier d'observer que notre parti peut être une solution contre ce fléau, est aujourd’hui une porte d’accès pour les jeunes engagés vers le monde politique et vers la défense de leurs valeurs.

Ensuite, il est aussi la preuve d’une attaque largement admise et pourtant parfaitement fallacieuse : l’Union des Gauches ne s’occuperait que des villes, mépriserait l’horizontalité démocratique et chercherait à tout centraliser. Jamais pourtant un gouvernement n’avait autant réalisé pour les territoires ruraux ! Entre les actes favorables à l’agriculture, aux ouvriers et aux artisans, entre la protection des espaces verts et rarement urbains… nous avons construit des infrastructures publiques dans des espaces totalement délaissés par l’Etat, par un régime libéral qui ne rêvait que de tertiarisation et de désengagement étatique. Quelles conséquences ? Sans dynamisme du marché du travail et sans connexion adéquate, ce mouvement n’a fait qu'accroître les disparités et creuser les clivages. Alors oui, il faut faire plus - et l’arrivée de madame Altmann est une solution parfaite pour pouvoir correctement appréhender ces enjeux -, et nous ferons plus.

Enfin, nous devons aujourd’hui faire face à une nouvelle critique absurde et venue d’une opposition n’ayant plus aucun fond à défendre et préférant allumer des feux de paille : le Président Edouard serait un dirigeant caché dans l’ombre, recherchant à contrôler toutes les campagnes et agissant dans l’ombre sur la politique intérieure de la nation. Peuvent-ils concevoir que nous ne sommes pas des pantins, que Madame Altmann ou que moi-même avons des idées à défendre et une certaine compétence ? Non, bien sûr que non, peut-être faudrait-il que nous soyons un homme pour être pris au sérieux. Enfin, cette attaque n’est pas que sexiste ; elle est aussi profondément calomniante pour un Président ayant prouvé son engagement pour la République à une époque où celui-ci aurait pu être tiré vers l’héritage chastainiste, n’ayant eu de cesse de défendre les principes constitutionnels - y compris dans la Cohabitation en n’intervenant absolument jamais avec les sujets de politique internationale -, et n’ayant pas fait ingérence dans ces élections générales.

En tant que président, est-il réellement cet homme autoritaire et imbus que les oppositions prennent tant de plaisir à décrire ? Chacun doit admettre la vérité : en quelques semaines seulement, la diplomatie ostarienne a fait plus de progrès dans ses relations avec le reste du monde libre que sous une décennie de présidence Leclerc. Une menace gauchiste n’ayant aucune compréhension des intérêts nationaux ? Le communiqué du Président de la Fédération Unie Ethan Caldwell semble très optimiste, de même qu’un Président du Conseil Impérial du Saphyr qui témoigne d’avancées historiques entre nos nations. Cette volonté d’assumer les erreurs du passé pour ne plus être isolés de la scène internationale demande une humilité et un caractère “diplomate” nécessaire pour un Chef d’Etat ; malgré la paranoïa de la droite, le Président Edouard est déjà reconnu comme un meilleur représentant de notre République y compris par les camps conservateurs de certains pays étrangers.

Voilà les nouveaux arguments que notre opposition trouvera certainement - avec la plus pure des mauvaises fois - : nous accepterions de négocier avec des dirigeants qui pourraient avoir des positions contraires au nôtre, nous serions prêts à tous les compromis pour obtenir des victoires symboliques. Pourtant, c’est exactement sur la peur contraire qu’ils ont joué : une peur du rouge aboutissant pourtant à des rapprochements historiques du monde libre, une présidence idéologique qui pourtant fait passer l’intérêt de la République avant celle de son camp politique. Et oui, nous acceptons d’assumer nos fautes car ce n’est pas s’abaisser que de ne pas se glorifier lorsque nous sommes en tort ; avoir de bonnes relations et une bonne communication passe par de la transparence et une volonté bilatérale d’aller vers le plus juste. Enfin, voilà donc le sujet du jour : si nous obtenons une majorité à l’Assemblée Nationale et puisque c’est à notre Institution de ratifier ou non les traités internationaux, nous aurons également à défendre une ligne de politique internationale et en voici deux mesures clés.

Voilà tout d’abord la première mesure que l’Union des Gauches serait fière de voter : nous pourrions soutenir un projet de soutien international aux processus de démocratisation ! Cette Caisse qui sera je l’espère portée par l’Union Phoécienne ou divers pays du monde libre permettrait d’acquérir un Fond annuel et alloué proportionnellement aux efforts de chaque pays en situation économique de tension et qui pourtant essaye de démocratiser son régime. Une telle mesure irait dans le sens de l’histoire : défendre sans cesse les valeurs démocratiques du monde libre, lutter contre les autoritarismes et élargir le cadre pour avoir un champ d’action plus vaste. Madame Lemoine souhaite me taxer de fausse souverainiste ? Je ne peux que déplorer son manque d’ambition et le fait qu’elle semble souhaiter un souverainiste indisposé à la réflexion et qui porte mal son nom ; défendre les travailleurs face à des dérives mondialistes est une initiative respectable et qui doit se porter avec tous les acteurs possibles - nationaux lorsque nous devons nous protégeons d’une menace internationale, mais également phoécienne si les nations de ce bloc nous permettent de faire avancer plus largement nos idées. Lorsque j’observe les projets pour l’Union Phoécienne, de la convergence des trois blocs ou plus largement des nations démocratiques vers une défense accrue des droits fondamentaux, rester dubitative sur nos organisations transnationales ne serait qu’un stupide et néfaste entêtement.

Nous pouvons donc passer à la deuxième mesure de ce meeting et qui viendra conclure cette intervention : nous souhaitons faire de la reconstruction des relations avec le Samvelde une priorité, et nous serons prêts à voter tout texte allant dans cet objectif et porté à l’International par la présidence Edouard. Quand certains leaders de la droite se félicitent encore d’erreurs dramatiques de notre diplomatie ostarienne, nous souhaitons aller de l’avant et cette majorité apportera tout son soutien à la Présidence dans cet objectif.

Notre République est un trésor, la conquête la plus précieuse qui a fondé notre citoyenneté, notre souveraineté et notre Etat en lui-même. Il faut donc sans cesse la protéger de celles et ceux qui souhaitent l’égratigner, la mettre à mal ou y mettre fin ; il est également nécessaire de ne pas tomber dans une paranoïa auto-destructrice, de voir des dérives autocrates ou présidentialistes là où il n’y a pas d’autre fond que des peurs viscérales. Ces mirages servent des intérêts bien éloignés du peuple ; cela ne fait que favoriser la démobilisation et les populismes. J’ai été comme ministre de l’Intérieur et de la Justice aux premières loges d’actes pouvant amener à des réflexes de repli sur soi ; il ne faut jamais céder à l’appel de l’obscurantisme, sortir de l’Etat de droit n’accorde aucun retour en arrière et je me battrais jusqu’à mon dernier souffle pour me battre contre quiconque cherchera à en sortir. Il va désormais falloir voter et choisir le monde dans lequel vous aimeriez vivre ; pour moi, c’est et ce sera sans le moindre doute l’Union des Gauches !

Gloire à l’Etat de droit, et gloire à la République d’Ostaria.


Après cette intervention amenant à un nouveau chant de l’hymne ostarien, le public acclame l’ex ministre Juliette Delagins et scande des slogans républicains. Personne ne pourra l’accuser d’avoir de l’affection pour les ennemis de la nation ; madame Delagins n’a jamais caché sa fascination pour le défunt Plassel et n’a jamais eu la moindre transigeance pour les extrémistes. La candidate inscriva les militants et militantes intéressées par une participation active à cette fin de campagne, et celle-ci repartit quelques heures après pour la capitale.


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Laure Morelli
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sam. 4 févr. 2023 17:52

Dans le cadre de la campagne référendaire, Laure Morelli faisait campagne dans plusieurs villes du pays pour mobiliser les troupes en faveur du "non". Ce dernier jour avant le vote, elle était à Condail, distribuant des tracts sur la voie publique en répondant aux questions des passants et des journalistes qui la suivaient dans ses déplacements. Plusieurs extraits furent largement relayés sur les réseaux sociaux par les militants de L'Alternative, et, au-delà, les partisans du "non".

Laure Morelli : Il est bien rare que George Édouard décide de se chercher une majorité populaire, lui qui sait bien qu'il est minoritaire dans l'opinion publique. Malgré les grands discours de ses lieutenants – à commencer par Elsa Altmann – sur les consultations en vue, par exemple, d'une réforme du mode de scrutin législatif, il se garde bien d'écouter les revendications de nos concitoyens et de l'opposition, qui, faut-il le rappeler, est majoritaire.

Mais, pour modifier la Constitution, George Édouard n'a d'autre choix que de recourir à un référendum ; j'imagine bien qu'il s'en serait passé, autrement. Néanmoins, cela ne l'a pas empêché d'élaborer son propre projet dans sa tour d'ivoire, sans consulter quiconque hors de ses amis politiques, déposant sur la table des parlementaires, puis sur celle du peuple, un texte tout fait qu'il faudrait prendre ou laisser. On se rend bien compte que la seule démocratie que reconnaît le président de la République est la démocratie plébiscitaire d'un hyperprésident.

Le plus grand mérite que l'on puisse reconnaître à cette révision constitutionnelle bancale, c'est qu'elle peut rassembler très largement. Rassembler tous ceux qui sont contre la procédure expéditive et personnelle mise en œuvre par le président de la République pour bâtir la loi suprême à sa guise ; ceux qui sont contre ce mélange hétéroclite de mesures sans cohérence ; et, bien sûr, ceux qui ne tolèrent pas qu'un texte aussi important que notre Constitution devienne aussi contradictoire qu'elle le serait si ce projet devait être adopté.

Si seulement le président pouvait compter sur son propre électorat – et seulement sur lui – pour faire adopter cette réforme, il s'agirait déjà là d'une défaite ; mais il est clair que bon nombre d'électeurs de l'Union des Gauches, qui sont suffisamment intelligents pour voir à travers les grossières ficelles de George Édouard, ne pourront pas soutenir, dans les urnes, un projet aussi lamentable que le sien.

J'avais appelé le président de la République à retirer sa réforme pour en élaborer une conjointement avec l'ensemble des forces parlementaires et après une réelle consultation populaire pouvant faire émerger des propositions et de réelles idées pour protéger notre démocratie et réformer l'État dans le bon sens ; il n'y a pas donné suite. J'espère que, après le désaveu que lui accordera sans aucun doute le peuple ostarien, il deviendra plus raisonnable et comprendra enfin que, en démocratie, on ne révise pas la loi suprême seul sur un coin de table.

En attendant, demain, dans les urnes, nous devons montrer avec force notre détermination à obtenir une révision garantissant des avancées pour notre pays, sans mettre en danger la cohésion nationale.


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Sacha Guérin
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sam. 4 févr. 2023 23:55

MEETING DE CAMPAGNE REFERENDAIRE



Sacha Guérin, présent dans la région généralement peu acquise à la gauche qu’était Brifalle, avait fait le choix de défendre la réforme constitutionnelle avec un parti qui, s'il était officiellement favorable au choix du Président, restait particulièrement clivant et menacé à terme de scission. Après une longue respiration, le Ministre ayant été à l’origine de la Sécurité Sociale démarra.

Mes amis, chers ostariens,

Quelle joie de vous retrouver aujourd’hui, de pouvoir défendre une loi historique pour l’histoire du pays et de la société ostarienne ! J'ai choisi de me présenter dans cet état, de parler dans un lieu qui était censé être acquis à l'extrême droite, à la droite, aux idées conservatrices, voire réactionnaires. Pourtant, la réalité est là. Aujourd'hui, grâce à l'élection de Marine Lépine de notre parti à la région. Aujourd'hui, celle-ci est bien mieux gérée que jamais et réussit de nouveau à briller. Pourtant, tout le monde parlait de massacre, de catastrophe, à la fois budgétaire et économique. La réalité est tout autre et le peuple l'a compris en nous élisant à la fois aux législatives de 203 puis aux législatives de 207.

Depuis plusieurs semaines, le Kosmostaria, mes frères, s'agite. Notre parti est alimenté par certains clivages mesquins, par certains personnages indignes qui essaient de réfuter l'héritage de l'Union des gauches, d'un camp qui nous aura permis d'atteindre la victoire et d'établir des réformes ambitieuses dont j'ai pu avoir l'honneur d'en présenter une - à l'image du Code de la sécurité sociale - qui aujourd'hui fait à la fois la force de notre pays, mais également permet de défendre les personnes qui nous ont soutenu, à savoir les plus défavorisés et les plus opprimés. Dans la précédente campagne, le président Edouard avait promis une réforme constitutionnelle importante, démocratique, qui promettait des droits environnementaux qui auraient permis de mettre au premier plan la limitation du cumul de mandats présidentiels et qui apporterait de nouveaux droits égalitaires et gratuits.

Aujourd'hui, j'aimerais personnellement revenir sur plusieurs points qui sont importants de par la réforme que j'avais moi-même pu mener -, à savoir les droits comme la procréation médicalement assistée, l'inscription de l'avortement dans le droit constitutionnel, mais également la question des biens communs si cher à notre parti et aux idées communistes réformistes.

Beaucoup aujourd'hui se méprennent sur les idéaux communistes, sur notre véritable lutte, sur notre théorie économique qui nous permet de faire avancer les idées des ouvriers et des travailleurs. Beaucoup en effet pensent que nous étions des conservateurs, des nationalistes, des personnes fermées à la société qui ne voulaient que faire adhérer les plus faibles tout en ne réfléchissant absolument pas aux droits et aux libertés de chacune et chacun. Non, ce n'est pas parce que nous rejetons la vision individualiste de la société ou que nous voulons retirer les droits individuels. Cela n'a absolument rien ! Nous voulons au contraire voir une société égalitaire où tout le monde peut s'épanouir. C'est le sens du gouvernement et de mon action à la fois en tant que ministre mais également dans les campagnes. C'est ce que j'ai toujours défendu, que je continuerai de défendre à la fois au Kosmostaria mais également au sein de l'Union des gauches ou ici, comme je le dis aujourd'hui.

Après de nombreux gouvernements de droite ou conservateurs comme le gouvernement Chastain avait pu l'être, nous nous retrouvions avec des droits fondamentaux abîmés. Lorsque j'ai eu l'honneur de présenter le code de la sécurité sociale qui permettait d'obtenir de nouveaux droits - notamment des remboursements gratuits partout dans le pays, une meilleure formation des médecins, mais également des caisses pour le droit syndical -, j'ai eu l'occasion de rajouter de nombreux droits. Quid de la PMA ? Désormais gratuite et ouverte à tous les couples sans distinction de genre ou d'orientation.

De plus et même si ce n'est pas moi qui ai présenté la loi, le mariage pour tous est également une question essentielle puisqu'il serait hallucinant aujourd'hui de faire une distinction entre des couples s’aimant, partageant les mêmes valeurs et permettant de réaliser les mêmes choses à savoir élever des enfants ou vivre en harmonie dans la société. Croyez-vous vraiment qu'aujourd'hui ce sont eux les ennemis entre de nombreux réactionnaires et des personnes souhaitant créer une scission au sein du pays ? Je ne crois pas que des personnes s' aimant devraient être discriminées et je pense qu'il était bon et nécessaire que le président Edouard sacralise ces droits. Une société viable n'est pas une société qui opprime son peuple ou qui essaye de lui nuire, au contraire, nous représentons un pays qui rêve de liberté et d'avant-garde. C'est ainsi que nous rayonnerons dans le monde libre et dans l’ordre international.

Sur la question des biens communs, il y a une réalité ; certains de nos matériaux, certains de nos trésors sont finis, ne peuvent pas être produits en quantité illimitée et indéfinie si nous voulons produire encore et encore, augmenter encore et encore nos richesses de ce côté-là. Il y a une réalité : ces ressources ne peuvent pas perdurer sur nos générations futures et nous laisserons un monde complètement ravagé où il n'y aura plus de prospérité. Ce n'est pas le sens de ma vie de citoyen. J'aimerais avoir des enfants et surtout j'aimerais pouvoir leur offrir un monde perrein. C'est ainsi si que les biens communs existent, ils ne visent pas à tout nationaliser ou à réquisitionner toutes les entreprises car même en tant que communiste, je considère qu'une grande partie des entreprises, lorsqu'elles sont respectueuses des salariés et redonnent équitablement les richesses, peuvent être bénéfiques. Non, ce que nous souhaitons, c'est pouvoir protéger certaines ressources et éviter que des pratiques dangereuses et surtout exploitantes soient nuisibles !

Si réellement nous le devions effectivement, il faudrait pouvoir avoir recours à la nationalisation, mais cela n'est qu'un dernier recours, tout comme il est aujourd'hui possible de réquisitionner certains secteurs dans la Constitution en cas de danger exceptionnel. Et si nous estimons que cela nuit à la société ? Cela est déjà présent dans la Constitution et il n'y a pas raison de polémiquer plus sur une disposition qui finalement existait déjà et permettait de réaliser le même acte de manière floue et globalement sans limite. Aujourd'hui, nous venons juste le préciser et lui imposer un cadre finalement plus restrictif que certains essayent de le faire croire.

Mais de toute manière, à quoi cela sert-il d'argumenter beaucoup plus ? Les oppositions s'acharnent, deviennent fanatiques, tentent par tous les moyens de nous discréditer ou d'attaquer nos idées. Pourtant, je sais que le peuple saura choisir, est éclairé bien plus que certains du monde politique peuvent le croire, sont capables de faire leur choix eux-mêmes et je sais que grâce à nos nombreuses lois sociales, la plupart de nos concitoyens disposent aujourd'hui de conditions d'accès favorables à la fois sur l'éducation, mais également concernant l'information. Nous avons encadré l'information pour que justement, celui-ci ne puisse plus créer de désinformation. Il reste encore un ennemi : la cupidité du personnel politique, l'avidité de certains élus qui ne peuvent plus vous représenter mais qui cherchent au contraire à représenter leurs propres intérêts ! Cela doit terminer et c'est pour cela que cette réforme constitutionnelle doit voir le jour. C'est pour cela que cette réforme constitutionnelle doit être votée et que vous devez donner mandat au président Édouard de continuer sa politique d'ouverture à la fois sur le plan national mais également sur le plan international.

Gloire à la République d’Ostaria.


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Caroline Jouvet
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Parti politique

mer. 5 juil. 2023 16:58

(EL : 214)

Caroline Jouvet voulait éviter de mener une campagne de grands meetings, elle qui n’était pas convaincue de l’efficacité de ce qui n’était qu’un exercice médiatique. Elle misait avant tout sur une stratégie de terrain en multipliant les rencontres avec les électeurs et en mobilisant les militants de tout le pays. Elle avait choisi la place de la gare de Condail pour ce rendez-vous où la presse locale avait été conviée pour venir relayer l’évènement. Après près d’une heure et demie à échanger avec des électeurs devant la gare, elle décida d’aller échanger plus directement avec les journalistes qui couvraient son déplacement.

Bonjour à tous ! Avant de répondre à vos questions, j’aimerais vous dire quelques mots. D’abord, je suis très heureuse d’être aujourd’hui à Condail aux côtés des militants de l’UDSR pour tenter de convaincre autant d’électeurs que possible. Nous voulons mener une campagne terre-à-terre, au contact des électeurs pour échanger sur les manières de changer concrètement leur vie. Et au fond, il s’agit d’une campagne à notre image.

Parce que depuis le début de l’histoire de notre formation, nous n’avons jamais cessé d’être engagés pour des changements concrets au quotidien. Bien éloignés des questions politiciennes et des débats stériles, nous avons toujours voulu être un parti du concret au service des ostariens. C’était le cas quand nous étions dans l’opposition et que nous avions fait voter des lois dans des domaines variés comme l’énergie ou les déserts médicaux. Mais c’est surtout le cas aujourd’hui. Quand nous avons accepté de former un gouvernement après les dernières élections, nous avons été traités de tous les noms par certains à gauche. Je reconnais que ce n’était pas le choix le plus attendu mais nous avons pris la place qui, selon nous, nous permettrais d’avoir le plus d’impact. Et nous en avons eu. Nous avons obtenu des concessions sur la réforme fiscale que nous avons voté. Nous avons obtenu le portefeuille clé de l’environnement et de la cohésion des territoires depuis lequel nous avons mené une politique très ambitieuse sur le plan environnemental, tout en faisant davantage reposer l’effort sur les contributeurs à la pollution plutôt que sur les citoyens des zones rurales. Et nous avons également su trouver des majorités avec des députés d’opposition, notamment pour renforcer le droit de grève comme nous nous y étions engagés au cours de notre dernière campagne. En bref, en votant pour l’UDSR, les électeurs votent pour des députés pragmatiques qui mettent les enjeux partisans de côté et qui travaillent. Nous ne sommes pas là pour participer à des logiques de bloc, nous construisons des majorités sur des sujets pour avancer.

En votant pour l’UDSR, vous votez donc pour un parti central capable d’obtenir des concessions des deux côtés pour faire avancer le pays. Parce que je suis progressiste, parce que je crois en la justice sociale et fiscale, je suis de gauche. Mais cela ne doit pas m’empêcher de travailler avec les partis du centre et de la droite pour faire avancer des idées et des mesures en lesquelles je crois. En votant pour l’UDSR, vous votez pour des élus qui ne seront pas efficaces que dans la majorité. Plus il y a d’élus UDSR, plus vous avez de chances d’avoir des changements concrets et positifs dans vos vies. À l’heure où tous les partis rendent un hommage unanime à un homme qui a passé sa vie à défendre la République plutôt que sa personne ou son parti, il serait temps que nous renouions avec cet esprit de travail collégial et de compromis en faveur du pays. Certains pensent que le compromis est un gros mot, qu’il faudrait cliver perpétuellement. Je ne le crois pas. Je veux au contraire que nous fassions du compromis le cœur de notre vie politique. Et c’est grâce à cette vision que nous continuerons à obtenir des changements pour un meilleur environnement, pour plus de justice sociale, pour plus de droits des travailleurs et pour plus de sécurité et de propsérité économique.

Maintenant, je peux répondre à vos éventuelles questions.


Caroline Jouvet passa ensuite une dizaine de minutes à répondre aux questions des quelques journalistes locaux présents avant d’aller saluer les militants de la section de Condail avant qu’elle ne quitte la ville pour sa prochaine étape.

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Valentine Miron
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Parti politique

jeu. 12 oct. 2023 11:05

Bonjour mes chers amis !

Quelle joie de vous retrouver aujourd'hui le dernier grand rassemblement de cette campagne des générales. Demain, vous serez appeler aux urnes pour renouveler votre Assemblée Nationale, vos conseils régionaux et enfin pour élire vos conseils municipaux. Ces élections sont l'occasion de mettre un terme à 4 ans de dérives migratoire, de laxisme judiciaire et scolaire ou encore d'abandon de nos entreprises. Je le sais mes amis, ces 4 années de gouvernement socialiste et d'extrême gauche ont été une très grande souffrance pour vous. Encore une fois, ceux qui vous avait promis la paix tout comme la justice n'ont été qu'une bande de glandeurs au service de ceux qui ne font rien pour contribuer à la vie en société. Durant les 4 prochaines années, nous devrons faire en sorte de change en profondeur notre pays qui est actuellement en pleine dérive. Notre priorité au PP est de toujours favoriser le citoyen Ostarien face à la personne qui ne l'est pas. Comment pouvons-nous accepter que des étrangers empêchent les Ostariens avec un faible revenue d'avoir à leur disposition un logement social ? La priorité dans le logement, dans la scolarité ou encore dans le monde du travail doit sans cesse être donnée aux Ostariens et aux Ostariennes.

Les personnes qui souhaitent s'installer dans notre pays ne doivent en rien attendre de la part de celui-ci une quelconque aide aussi bien financière que matérielle. Lorsque l'on souhaite immigrer dans un pays, on le fait en ayant les moyens financiers et matérielles. Ils ne peuvent et ne doivent pas tout attendre d'Ostaria ! Prenons un exemple, croyez-vous sincèrement que si vous partiez vivre en Fédération-Unie vous seriez accueillie avec un logement social, un revenu universel et la sécurité social au maximum ? Certainement pas ! Cet exemple vaux d'ailleurs pour l'ensemble des pays du monde. Ostaria n'est pas le guichet social du monde entier. On ne peut pas être un foyer de logement d'urgence pour tout les SDF de ce monde, nous en avons déjà beaucoup chez nous dont il serait temps de s'en occuper. Car oui, la gauche caviar qui se gargarise d'humanisme en accueillant toute la misère du monde préfère résoudre la pauvreté pour les étrangers plutôt que pour les milliers d'Ostariens SDF qui eux méritent un logement social.

En favorisant les migrants dans les logements sociaux ou bien dans l'accès à la médecine, nous avons en réalité choisie de rendre la nationalité Ostarienne inutile chez elle. Et oui, a quoi bon posséder la nationalité Ostarienne si celle-ci vous handicape davantage que ce qu'elle vous avantage ? Les Ostariens passent sans cesse après les étrangers car ils auraient vécues des choses terribles dans leur pays. Je passerais certainement pour une personne non humaniste mais je pense que nous n'en avons rien à faire de ce que ces personnes ont vécues. Nous en avons rien à faire car leur arrivée en Ostaria est synonyme pour eux d'une nouvelle chance de pouvoir tout recommencer dans un pays libre et démocratique. Plutôt que de choisir de s'en sortir par le travail et uniquement par le travail, les étrangers préfèrent s'enliser dans la paresse et la passivité. Comment leur en vouloir quand en ne faisant rien ils possèdent un logement payer par le travail des Ostariens, un revenu universel payer par le travail des Ostariens et une assurance santé là encore payer par le travail des Ostariens ?

Nous devons mettre un terme cette spirale infernale d'une immigration que nous ne voulons plus et qu'au fond nous n'avons jamais voulu en aussi grosse quantité. Il vous appartiens demain de vous mobiliser pour mettre un terme à cette submersion migratoire qui empêche les Ostariens en difficulté de bénéficier des lois très avantageuses que possèdent notre pays. Finançons la sortie de la précarité des Ostariens que nous laissons sur le bord de la route actuellement plutôt que l'arrivée de Mohammed en Ostaria. Il est grand temps de changer les choses en profondeur pour le bien de notre pays et de notre civilisation.

Je vous remercie !


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