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Place du marché

Ville IRL : Lausanne
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Karoline Willont
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Parti politique

lun. 24 août 2020 11:26

Tête de liste aux élections municipales et législatives, Karoline Willont devait massivement mobiliser son camp. Mais, au delà, elle devait aller chercher massivement les voix communistes qui hésitaient après des perquisitions dans des clubs de tirs tenus par les communistes. Elle était donc venue tracter place du marché. Après deux bonnes heures passées sur ce lieu incontournable de la vie politique locale, elle décida d’aller faire face à la presse.

Willont : Bonjour à tous,

Depuis quelques jours, l’état a intenté une action en justice contre le Parti Communiste Ostarien suite à des perquisitions dans des sections du Parti montrant que ce dernier possède des clubs de tirs sportifs. Bien qu’il est possible que ces possessions soient légales, elles posent un grave problème moral.

Quel parti politique dans une démocratie comme la nôtre peut former ses partisans au tir et à la composition d’explosifs? Quel parti peut accepter que des milices politiques soient formées? Notre démocratie ne peut pas l’accepter.

Je suis une socialiste. Je suis une femme de gauche. Et c’est dans cette logique que j’appelle tous les électeurs de gauche à voter pour un véritable parti démocrate lors des élections législatives. Le Parti Communiste Ostarien est un parti milicien que nous devons combattre autant que possible. Nous sommes désormais le seul Parti de gauche à respecter la démocratie. Beaucoup de membres des instances dirigeantes du Parti Communiste sont en détention ou sous étroite surveillance de la justice.

En ce qui concerne les élections municipales à Bridy, un choix doit être fait. Vous pouvez soutenir une liste éco-socialiste qui accueille en son sein des centristes et mêmes quelques républicains issus de la droite. Vous pouvez sinon apporter votre voix à un parti monarchiste, ou bien à un parti putschiste. C’est désormais le choix qui s’offre à vous : l’unité de cette ville, ou la barbarie.

Enfin, je veux répondre à ceux qui reprochent les listes communes entre communistes et socialistes dans quatre villes de ce pays. Il y a des communistes non-putschistes. Les communistes accueillis sur la liste municipale de Lunont ne soutiennent pas les actes odieux de leur direction. Et si il s’avérait que c’était le cas, ils ne seraient pas membres de la majorité municipale.

Je vous remercie.


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Marcel Piniolle
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Parti politique

sam. 10 juil. 2021 13:30

★★★ Après-midi de tractation sur la place du marché ★★★


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Marcel Piniolle accompagné de toutes les têtes de liste pour les municipales dans la région de Brifalle était réunis afin de participer à une après-midi de tractation sur la place du marché de Bridy. La journée était ensoleillée et l'humeur joyeuse pouvait se ressentir sur les visages des passants comme sur celles des candidats et militants de la Ligue Patriote, le jeune mouvement de Marcel Piniolle. Il avait le matin même mené un premier meeting de campagne dans la ville dont il est originaire et où il est candidat. Cependant, il devait sans cesse aller à la rencontre des électeurs. Ces élections municipales comme législatives étaient inédites. En effet, le nombre de listes candidate aux élections relevées d'un record historique. Face à une offre politique, historiquement diverse Marcel devait occuper au maximum le terrain afin de faire entendre sa voix et donc sortir du lot. Au fond, la Ligue Patriote n'était qu'une petite liste qui allait sans aucun doute faire entre 1 et 2 % maximum. Mais le but de cette campagne était de mettre en avant les sujets de l'immigration et de l'insécurité dans le pays qui augmente chaque jour. Il fut donc interpellé par plusieurs riverains durant l'après-midi avec qui il prit le temps de discuter et de répondre à leurs questions.

Joachim : Bonjour Monsieur Piniolle, j'ai entendu parlé ce matin de votre meeting et je me demandais pourquoi vous souhaitez stopper l'ensemble de l'immigration alors qu'une partie de cette immigration est composée d'étudiants étrangers qui viennent étudier à Ostaria ?

Marcel : Bonjour Joachim, je souhaite en effet stopper l'immigration sur notre territoire afin de mener un grand audit national sur l'immigration. Cet audit nous permettra donc ensuite de prendre les meilleures dispositions pour en finir avec les voyous et autres délinquants qui se glissent dans le flot de migrants qui n'ont rien demandé pour au final venir saccager les rues de notre pays. Cependant, j'entends et je comprends votre remarque. Mais j'ai fait un choix, compliqué, mais je l'ai fait. Cet audit va donc suspendre l'immigration également pour les étudiants étrangers et donc nous allons avoir des places supplémentaires dans nos universités. Je pense que cela est une très bonne occasion de donner un meilleur accès aux études supérieures aux jeunes Ostariens qui ont de plus en plus de mal à entrer dans les études supérieures à cause d'un manque de place. Alors Joachim, je vais vous dire quelque chose, si je dois suspendre l'ensemble de l'immigration pour ensuite mettre dehors les voyous et autres rapaces qui viennent détruire notre pays alors je le ferais sans aucune hésitation. Nous ne pouvons plus rester les bras croisés sans rien faire en attendant qu'ils prennent le pouvoir et face de notre pays un temple de la drogue ou les voyous aurait le pouvoir sur les Ostariens. Je vous le dis, il est temps de mener un plan d'attaque ferme contre ceux qui veulent diviser notre pays et le mener à sa perte.

Ingrid : Bonjour Monsieur, la crise de la Sarande est dans le débat public depuis de très nombreuses années et pourtant rien n'est fait pour y mettre un terme. Que proposez-vous pour enfin en finir avec le sujet Sarandais ?

Marcel : Bonjour Ingrid, c'est une excellente question ! Voilà de trop nombreuses années qu'Ostaria possède une partie de cette île annexé il y a maintenant une dizaine d'année avec la promesse de vouloir y faire la paix et rétablir un pays juste et indépendant. Aujourd'hui, ce pays est dans le même état qu'après la guerre civile qui l'a ravagé et ils sont toujours soumis à notre pays. Alors en tant que Député, je soutiendrais sans aucune ambiguïté l'indépendance de la Sarande pour redonner au peuple le pouvoir de décider pour son avenir. Nous sommes aujourd'hui responsables en partie de la destruction de cette île et nous devons arrêter le saccage. La Sarande n'est que la victime de dérive interventionniste de quelques impérialistes qui pense avoir la légitimité de faire la loi dans le pays des autres alors qu'à l'intérieur de leur propre pays certains crèvent la gueule ouverte. Vous voulez un exemple Ingrid ? Prenons l'exemple de la Fédération-Unie qui a soutenu l'invasion illégale de l'île. Ils prétendent pouvoir faire la morale aux autres alors qu'ils laissent chaque année des milliers de leurs compatriotes mourir, car ils n'ont pas les moyens de se soigner comme il faut. Ce sont des gens comme ça qui osent faire la morale au gouvernement de Sarande ? Qu'ils aillent faire leur boulot chez eux avant de critiquer un gouvernement souverain. La situation actuelle de la Sarande n'est que le résultat de ces impérialistes aux grandes leçons creuse.

Franck : Bonjour Monsieur, cette année, il y a énormément de liste candidate et je me perds un peu dans tout cela... Qu'est-ce qui fait que je devrais voter pour vous plutôt que pour une autre liste ?

Marcel : Vous avez raison Franck, cette année de nombreuses listes sont sur la ligne de départ. Mais vous savez quoi ? Je trouve cela enthousiasment ! Les citoyens vont enfin avoir le pouvoir de choisir entre des listes qui les représentent. Ils vont également avoir la chance de mettre un grand coup de balai dans les jambes des partis traditionnels de gauche comme de droite qui nous ont profondément déçus par leur inaction et leur complaisance mutuelle. Comment pouvez-vous comprendre que Madame Bonneau, une gauchiste notable et anciens soutien de Chastain le communiste appelle aujourd'hui à voter pour une liste de Droite et un parti qu'elle combattue pendant 20 ans ? Ils nous prennent pour des imbéciles et cette multitude de listes va vous permettre de voter pour des listes avec des valeurs et qui respecteront leurs engagements de campagne. La liste de la Ligue Patriote que je porte est la seule liste qui propose de réellement s'attaquer au problème de la délinquance et de l'immigration dans notre pays. Vous comme moi le constatons avec tristesse, les actes de délinquance et de violence contre les Ostriens augmentent chaque jour et nos forces de l'ordre sont désarmées et au bout du rouleau. C'est pourquoi, nous sommes les seules à proposer un véritable plan d'attaque pour mettre dehors tous les migrants illégaux et les délinquants étrangers qui n'ont en aucun cas le droit de pouvoir purger leur peine de prison dans les prisons Ostarienne. Nous sommes également les seules à proposer la fin des peines de prison avec sursis au profit de peine planché et ferme. J'entend la droite et la gauche dire qu'ils luttent contre la délinquance. Le problème est que j'entends, mais je ne vois rien sur le terrain. Avec la Ligue Patriote, les promesses feront place immédiatement aux actes.

Suite à ces quelques échanges avec des riverains, l'équipe de la Ligue Patriote et Marcel fini de distribuer les tracts sur la place du marché et prit enfin le chemin de Londal où se situe leur QG de campagne pour préparer la campagne du lendemain. Nous étions à une semaine du vote et l'objectif de la Ligue Patriote était clair, occupé le terrain et parler très fort pour ce faire entendre parmi cette masse de liste.

Marcel Piniolle
Président et fondateur de la Ligue Patriote

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Aya Leclerc
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Parti politique

sam. 4 sept. 2021 23:24

Aya Leclerc s'était déplacée à Bridy, fief des Écosocialistes, dans le but de se présenter comme candidate crédible aux yeux des électeurs de gauche. Pour cela, elle décida de rencontrer des habitants en ville en leur proposant des tracts. Sachant bien que la ville n'était pas acquise à sa cause, elle prit le soin d'apparaître le plus aimable possible – encore plus que d'habitude.

Elle répondit également aux questions des journalistes qui couvraient la campagne présidentielle.


Moreau Safir : Pourquoi vous déplacez-vous à Bridy, pourtant un fief de gauche ?

Aya Leclerc : Vous n'êtes pas le premier à me poser cette question, aujourd'hui, et c'est, je crois, à cause d'une mauvaise conception de la présidence de la République. Un président de la République n'a pas de camp politique. Il représente les Ostariens, tous les Ostariens. Je ne crois pas qu'il soit sain pour Ostaria qu'un président décide de ne tenir compte que des électeurs plutôt à droite, ou que des électeurs plutôt à droite. Moi, présidente de la République, je serai à l'écoute de l'ensemble des Ostariens, sans considération pour leur parti ou leur tendance politique.

Edmond Fronrépublikin : Que pensez-vous de votre adversaire de gauche, Christophe Gardet ?

Aya Leclerc : J'ai un avis mitigé sur le choix des Écosocialistes – car, si monsieur Gardet est officiellement indépendant, il doit ses parrainages, sa base militante et son budget entièrement aux Écosocialistes. Les personnalités connues de tous, telles que Karoline Willont, Laurent Lavaud ou Erope Pendra – qui a pris sa retraite politique –, ne se sont pas bousculées pour candidater, mais c'est une bonne chose ; si j'étais une électrice de gauche, j'aurais honte de voter pour une personnalité qui aurait collaboré avec Julien Chastain. Le revers de la médaille est que monsieur Gardet manque d'expérience, et, surtout, on ne sait pas à quoi s'en tenir concernant sa capacité à diriger le pays, puisqu'il n'a jamais fait ses preuves à un quelconque poste.

Mais, ce qui me dérange réellement avec monsieur Gardet, c'est sa vision politique. Il fut une époque où la gauche faisait rêver les Ostariens, par de belles propositions de grandes avancées sociales et de combats environnementaux. Elle faisait face à une droite dont la rhétorique comptait essentiellement la défense de la République, et elle a fini par gagner. Ce ne fut pas la meilleure période qu'ait connu notre pays, et c'est un euphémisme, mais il est compréhensible que les Ostariens, à ce moment-là, aient décidé de se tourner vers une force qui promettait de grandes réformes pour améliorer leur vie.
Aujourd'hui, les Écosocialistes sonnent creux. Ils n'ont rien à proposer aux Ostariens. Ce sont eux, désormais, qui utilisent l'argument du républicanisme ; c'est monsieur Gardet qui prétend être le plus capable de défendre la République.

Je pense qu'il est légitime pour ceux qui se considèrent à gauche de s'interroger sur la légitimité des Écosocialistes et de leur candidat – faussement indépendant – à revendiquer cette étiquette. Je ne suis pas de gauche, mais je pense qu'elle mérite mieux que ça.

Memend Rosnefray-Passa : Vous avez annoncé porter plainte contre Marcel Piniolle après la campagne présidentielle. Pourquoi pas dès maintenant ?

Aya Leclerc : Aussi odieuses soient ses paroles, je ne veux simplement pas qu'une affaire judiciaire interfère avec le vote des Ostariens. Ils savent ce qu'a dit Marcel Piniolle, et en tiendront compte quand ils se demanderont, dans l'isoloir, s'il est vraiment ce que l'on attend d'un président de la République.
En attendant, j'ai mieux à faire que de parler de lui !


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Marcel Piniolle
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Parti politique

mar. 1 mars 2022 18:45

Marcel Piniolle et ces équipes avaient passer l'après-midi sur le marché de Bridy pour distribuer des tracts et échanger avec les citoyens sur les propositions de Marcel. Il faut interpeller par une passante inquiète par le manque de sécurité dans la région. Tandis que son équipe filmais ce moment, Marcel prit le temps de répondre largement à la question de la passante.

Les Ostariens subissent une dégradation continue de leur sécurité. Les agressions physiques se multiplient. L’ultraviolence, parfois gratuite, devient un phénomène banal. Les violences conjugales, qui aboutissent de plus en plus souvent à des assassinats, augmentent. Les représentants de toute forme d’autorité sont devenus les cibles prioritaires des délinquants et des criminels. Des pans entiers du territoire échappent à l’autorité de l’État. Les trafics de drogue ou d’armes ont pris des proportions inédites, ce qui est l’une des causes de l’augmentation de la délinquance et de la criminalité. Dans le même temps, les Ostariens constatent que la réponse des autorités n’est ni dissuasive ni protectrice de la population. Rappels à la loi, stages de citoyenneté, composition pénale, travaux d’intérêt général effectués ou non, peines de prison avec sursis, peines de prison ferme immédiatement transformées en aménagement de peines ou jamais mises à exécution, voilà ce que risquent ceux qui volent, cambriolent, rackettent, insultent, menacent, frappent, agressent, blessent, trafiquent. Ils ne commettent d’ailleurs pas des délits, mais des « incivilités ». L’échec des politiques de sécurité publique et des politiques pénales dure depuis des décennies. Cela tient pour beaucoup à un renoncement : refuser d’exercer l’autorité, refuser d’affronter la réalité. Il est temps de revenir au bon sens, d’infliger des peines justes, de les mettre à exécution sans délai et d’expulser les étrangers à leur sortie de prison. Il est temps de redonner aux forces de l’ordre et à la justice les moyens juridiques et matériels de protéger les Ostariens. Le laxisme doit laisser la place à la fermeté.

Pour cela je propose de mettre les victimes au centre de la politique de sécurité et de la politique pénale. L’immense majorité des auteurs de violences volontaires, de vols, de cambriolages, de trafics de tous genres ou de fraudes ne sont jamais identifiés et par conséquent jamais condamnés. Leurs victimes ne peuvent donc bénéficier de la réparation, morale et matérielle, qu’elles sont en droit d’attendre. Il faut aussi et avant tout œuvrer à limiter le nombre de victimes, donc dissuader les délinquants et les criminels de passer à l’acte. Cela nécessite de renverser la logique à l’œuvre depuis longtemps : les délinquants doivent avoir peur des policiers et des gendarmes, ils doivent craindre la Justice parce qu’elle les sanctionnera rapidement et sévèrement. Il est tout aussi indispensable de renforcer les capacités d’enquête de la police et de la gendarmerie pour traduire davantage de délinquants devant la justice et de simplifier les procédures qui entravent leur travail. Pour certains délits, par exemple les cambriolages, les vols par ruse ou à l’arraché, les plaintes pourront être enregistrées au domicile des victimes ou sur le lieu de l’infraction.

Je souhaite également protéger efficacement les femmes contre toutes les agressions dont elles sont victimes. Des mesures particulières seront prises pour mieux prévenir et réprimer les violences commises à l’encontre des conjoints ou exconjoints. Les conjoints ou ex-conjoints violents seront jugés dans des délais très brefs et les mesures de protection des victimes seront efficaces. La liberté des femmes, de s’habiller comme elles le souhaitent, de prendre les transports en commun, de se déplacer dans l’espace public est trop souvent entravée par une forme de violence insidieuse, insupportable, qui devient endémique et que constitue le harcèlement de rue à connotation sexuelle. La liberté des femmes et des jeunes filles de circuler sans être importunées ou menacées, en jupe ou en robe si elles le souhaitent, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, dans n’importe quel quartier, dans n’importe quel café sera rétablie. Les personnes condamnées pour des faits qualifiés d’outrages sexistes par le Code pénal feront l’objet d’une inscription au fichier des criminels et délinquants sexuels.

Enfin, je veux sanctionner sévèrement les atteintes aux personnes dépositaires de l'autorité publique et aux personnes participant aux services publics. Si la loi prévoit des peines plus lourdes pour réprimer les atteintes à l’encontre des personnes dépositaires de l’autorité publique et des personnes participant au service public, il est patent que les sanctions sont insuffisantes. Or, restaurer l’autorité de l’État nécessite que ceux qui le servent soient respectés et non des cibles privilégiées des voyous. Si les peines prononcées sont parfois sans rapport avec la gravité des faits commis, c’est donc que les lois en vigueur et leur application ne sont pas adaptées à la répression des crimes ou des délits dont sont victimes les personnes dépositaires de l’autorité publique ou les personnes participant au service public. Il est donc nécessaire que la loi soit modifiée pour instaurer des peines minimales. Cela ne porte pas atteinte à l’appréciation par le tribunal des éléments qui lui permettent de déterminer le quantum de la peine. Les décisions des juges sont d’ores et déjà encadrées. En effet, pour chaque type d’infraction, la loi prévoit un maximum pour la peine applicable, qu’il s’agisse d’une amende ou d’emprisonnement. Ces limites existent afin que la sanction ne soit pas disproportionnée par rapport à la faute commise. Demain, une autre limite sera en vigueur - des peines minimales dans certains cas - pour éviter que la sanction ne soit pas à la hauteur des infractions à réprimer.

Comme vous le voyez, l'insécurité n'est pas une fatalité mais la conséquence de mauvais choix politique. Dans deux jours aller faire le bon choix et aller faire élire un député Patriote au parlement national et régional. Nous allons créer la plus grande surprise électorale de cette élection. Regardez, en début de campagne nous étions aux alentours de 1% dans les sondages. Aujourd'hui nous sommes à 3% dans ces mêmes sondages. Notre dynamique est là et n'a pas finit de grandir !

Marcel Piniolle
Président et fondateur de la Ligue Patriote

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Aya Leclerc
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Parti politique

dim. 10 avr. 2022 10:32

(EL : Plusieurs des questions et des noms sont dus à Corentin. C'est lui qu'il faut lyncher !)

Aya Leclerc avait décidé de passer l'après-midi au plus près des Ostariens, au marché de Bridy, une ville de gauche qui avait placé Cécile Rossignol en première position, mais avait aussi largement rejeté la candidature de Julien Boulanger. Pour Aya Leclerc, il était nécessaire de s'assurer que les électeurs de gauche se rendent bien aux urnes, ne serait-ce que pour faire barrage à son adversaire plus à droite.

Bien entendu, le passage de la présidente de la République ne se fit pas dans l'indifférence, et elle se fit rapidement aborder par un certain nombre de personnes – avant même d'entrer dans le marché –, qui soit lui serraient chaleureusement la main en lui glissant un mot de soutien, soit s'éloignaient prudemment, soit s'approchaient d'un air sceptique, soit – heureusement, beaucoup plus rarement – troublaient sa visite par des "Boulanger président", et même un "Dégageons l'épouvantail".

La présidente, calme, répondait également aux questions des habitants qu'elle croisait.


Habitant pas content : Encore un second tour droite contre droite ! Quoiqu'on vote, on va encore en prendre plein la face pendant 7 ans !

Aya Leclerc : L'élection présidentielle n'est pas une querelle gauche-droite. Moi, je ne suis pas – et ne veux pas être – le grand manitou qui dicte sa politique au gouvernement et à l'Assemblée Nationale : ça, c'est ce que propose Julien Boulanger. Un président de la République doit avant tout garantir l'unité nationale et la continuité des institutions, et représenter Ostaria à l'étranger, et c'est ce que je ferai, en laissant au gouvernement et à l'assemblée la charge de conduire la politique intérieure.

Si c'est la droite qui vous inquiète, sachez que je ne m'opposerai jamais à une majorité de gauche, si les Ostariens choisissent d'en élire une lors des élections générales. Face à une majorité de droite, je m'assurerai qu'elle prenne toujours en compte les enjeux de la justice sociale et de la protection de l'environnement.

Résident trépidant : Madame Leclerc, vous vous opposez durant cette élection présidentielle à votre Premier Ministre qui dirige un gouvernement de coalition avec votre parti, s'il gagnait, il ne serait plus Premier Ministre. Considérez-vous possible d'inverser vos places à l'issu de la présidentielle et de mener un gouvernement Alternative-LR ?

Aya Leclerc : Non.
D'abord, Julien Boulanger lui-même, partisan d'un ultra-présidentialisme, n'accepterait pas de ne pas avoir un Premier Ministre de sa couleur politique, à sa botte, sauf s'il n'avait pas le choix.
Ensuite, parce que l'Alternative dispose de nombreux autres visages très compétents pour assumer cette fonction.
Enfin, le plus important, le rôle d'un président de la République est de garantir l'unité de la nation, et je crois que cette charge dépasse le cadre de son mandat, le poursuit toute sa vie. Aurait-on imaginé qu'un François Dickson, un Jérôme Plassel ou même un Alexandre de Brétigny retourne, après son mandat, dans l'arène politique pour défendre un nouveau projet politique qui ne pourrait pas assurer l'unité de la nation ? Je ne le crois pas.

En somme, si les Ostariens ne me réitèrent pas leur confiance à l'occasion de cette élection présidentielle, je me retirerai de la vie politique.

Franck Soimitrand : Vous devez connaître ce slogan fédéré : « Formor yèrze » qui signifie « quatre ans de plus » (je suis un peu bilingue). Vous, vous demandez 7 ans de plus alors que vous avez déjà 63 ans. Vous avez l'âge de partir à la retraite et vous voulez rester présidente jusqu'à vos 70 ans. Est-ce que vous aurez la santé nécessaire pour un nouveau septennat ?

Aya Leclerc : Le bilinguisme est, en effet, un atout qu'il faut développer dans les écoles, en favorisant l'enseignement des langues étrangères dès le plus jeune âge, et je suis heureux de voir que cette politique porte ses fruits, comme vous en témoignez.
En ce qui concerne votre question, s'il faut la poser à l'un des candidats, ce serait plutôt à monsieur Boulanger, âgé de 71 ans.
Plus sérieusement, j'aurais compris cette question si j'avais 85 ans, mais, rassurez-vous, je suis en pleine forme et tout à fait capable d'exercer la fonction présidentielle pendant 7 années supplémentaires.

Loki Tombe : On a beaucoup parlé des pouvoirs d'un président durant ces derniers jours. Boulanger veut être un super-président, vous vous préférez rester en retrait. Ainsi vous reconnaissez à votre gouvernement l'intégralité des responsabilités de la politique nationale et les critiques qui vont avec. Est-ce que vous n'essayez pas de vous servir du gouvernement, dirigé par votre concurrent, comme d'un parapluie ?

Aya Leclerc : Précisons un peu les choses. Le président de la République doit fixer un cadre pour la politique du gouvernement, s'assurer d'aborder, en conseil des ministres, les sujets pressants pour nos concitoyens, et, dans le cas où une législation devrait diviser la nation ou affaiblir ses valeurs, user de ses prérogatives pour obliger les représentants de la nation à la revoir. Moi, présidente de la République, je ne confie pas l'intégralité des responsabilités de la politique nationale au gouvernement, seulement une grande partie.

Et, non, il ne s'agit pas d'un "parapluie", comme vous dites. Il s'agit de l'exercice normal du pouvoir prévu par notre Constitution : le gouvernement dirige la politique nationale, et il est donc responsable de son action devant moi et l'Assemblée Nationale. Légiférer n'est pas le rôle du président de la République, et, ainsi, c'est plutôt Julien Boulanger qui propose de court-circuiter le pouvoir.

Antoinette Bauday : Je vous aime beaucoup Aya Leclerc et je suis sympathisante l'Alternative depuis des années ! Nous avons vu au premier tour de cette élection présidentielle que les forces politiques avaient beaucoup changé depuis les élections générales. Les écosocialistes ont perdu 10 points, la Ligue Républicaine 9 points et l'Alternative n'en a perdu que 6. Votre parti serait donc en tête dans une majorité peut-être absolue de circonscriptions. Est-ce que vous dissoudrez l'Assemblée Nationale l'an prochain pour que le parlement ressemble plus fidèlement à l'avis du peuple ?

Aya Leclerc : Merci beaucoup, ça me touche.
En revanche, il faut faire une différence entre les partis politiques que vous avez cités et les candidats à l'élection présidentielle. En effet, un vote pour madame Rossignol, par exemple, ne signifie pas nécessairement un soutien aux Écosocialistes, pas plus qu'un vote pour moi, qui suis soutenue par l'Alternative, et non la candidate de l'Alternative, ne signifie un vote pour l'Alternative. Il en sera de même pour le second tour. Ainsi, on ne peut pas simplement affirmer que tel parti a gagné tant de voix, tel parti en a perdu tant.
Comme je l'ai déjà dit, je ne dissoudrai pas l'assemblée, qui a été élue il y a seulement un an, sauf si la situation devait l'exiger.

Néanmoins, vous soulevez une question intéressante en disant que l'assemblée devrait ressembler plus fidèlement à l'avis du peuple. Si je suis réélue, je demanderai au gouvernement et à l'assemblée de se saisir de la question de la représentativité de notre parlement.

Jules Dela-Guin : Nous avons vu émerger différentes figures politiques lors des dernières élections, dont certaines qui ont porté des thématiques nouvelles dans le débat. Seriez-vous favorable à ce que certains partis non-représentés à l'Assemblée Nationale puissent obtenir des ministères sur des questions particulières (puisqu'il ne faut pas être député pour être ministre) et demanderiez-vous à votre Premier Ministre de le faire ?

Aya Leclerc : Je ne dirais pas que je suis pour donner des ministères à un parti, parce que ce n'est pas ma vision des institutions. En revanche, bien entendu, je suis tout à fait favorable à ce que des personnalités non membres des partis parlementaires rejoignent le gouvernement ; cela est d'ailleurs déjà arrivé sous ma présidence.

Cela dit, je demanderai avant tout à mon Premier Ministre de privilégier la compétence des membres du gouvernement, et pas spécifiquement leur appartenance partisane. S'il juge qu'une personnalité hors des partis représentés à l'assemblés est la plus compétente dans un domaine, je l'inviterai à envisager sa nomination au gouvernement.

Contente d'avoir pu aller à la rencontre des Ostariens, elle s'en alla finalement en serrant de nombreuses mains.


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