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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Palais des Congrès de Bridy

Ville IRL : Lausanne
Population : 183 880 hab.

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État d'Ostaria
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lun. 3 juin 2019 06:27

Palais des Congrès de Bridy
Bâtiment historique et incontournable de la ville de Bridy, le Palais des Congrès dispose entre autres d'une salle de conférence de 600 places assises et d'un théâtre de 1600 places.

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Marie Bonneau
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lun. 3 juin 2019 06:30

C'était ici à Bridy, ville dirigée par un maire RSE et où Ambroise Flamigny avait réalisé plus de 18%, que l'équipe de "La Parole au Peuple" avait décidé de lancer la campagne. Marie Bonneau s'avança en première devant le pupitre.

Mes chers amis,

Merci à tous d'être là aujourd'hui pour montrer que le rassemblement de la gauche est effectif et, même mieux, qu'il fédère. Le message d'espoir que nous portons fait son chemin dans la population.

Cette élection n'est que la première étape d'un vaste rassemblement des forces de gauche qui passera par le milieu syndical, le milieu associatif et le milieu politique. Et notre liste est l'illustration qu'une telle coalition est possible. Des acteurs de la société civile dont je suis issue, des associations comme le COJE ou des partis politiques comme le RSE composent notre liste.

Et nous espérons que demain, lorsque nous serons au gouvernement, ce rassemblement sera plus vaste encore. Car oui, mesdames et messieurs, je crois dur comme fer qu'après ces élections, ce sera la gauche qui gouvernera. Le Président Plassel peut croire que sa large victoire à l'élection présidentielle et que la déconfiture des partis de gauche nous élimine, il se trompe. La gauche a toujours existé, elle existe et elle existera toujours, et ce quelles que soit les contextes parfois défavorables.

Et si cette gauche existe, c'est parce que, toujours, au quatre coins du monde, les citoyens ont besoins de représentants politiques qui sont là pour défendre leurs droits et leurs modes de vie. Car sans la gauche, qui serait là pour défendre les droits des salariés? Le MUR peut-être? Ce parti qui n'a pas eu la décence de proposer un salaire minimum alors qu'il était aux responsabilités? Nous, nous proposons un salaire minimum à 1300 ostas mensuels. Il y a là une différence majeure entre d'un côté les discours vagues et attrape-tout qui peuvent expliquer les scores très importants du MUR et de l'autre les propositions concrètes.

Mais ce n'est pas le seul sujet sur lequel la gauche est essentielle. La protection de l'environnement est également un point central de notre programme. Et je suis fière de porter aujourd'hui les couleurs d'une liste soutenue par un parti rassemblant les principales forces écologistes. Je suis fière d'être soutenue par le COJE qui devient une force associative incontournable. Rien que cela, n'est-ce pas être plus crédible que ceux qui n'ont que des beaux discours à proposer. Nous, nous souhaitons inscrire l'urgence écologique dans la Constitution, favoriser fiscalement les circuits courts et lancer un plan de financement de la transition écologique.

Donc, pour qu'Ostaria prenne un virage social, écologique et économique. Il est temps que désormais, les citoyens soient respectés et défendus comme ils le méritent. Et j'espère et je sais pouvoir compter sur vous tout au long de cette campagne pour leur prouver que notre liste est la mieux placée pour ça.

Vive la République! Vive Ostaria! Et vive la Gauche!

Elle resta quelques instants sur scène pour profiter de l'ovation chaleureuse du public.


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Erope Pendra
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lun. 3 juin 2019 21:23

Puis vint le tour d'Erope Pendra, n°2 de la liste "La Parole Au Peuple" composée par le RSE et divers associations et personnalités indépendantes. Issu du monde associatif, il rejoint le RSE en 165 et prouve ainsi qu'un lien fort est possible entre les mondes associatifs et politiques.

Mes chers amis,

Je souhaite vous remercier d'être venu aujourd'hui. Comme l‘a souligné Marie Bonneau, votre présence ici montre que la gauche existe et continuera d'exister pour toujours car elle porte un message d'espoir fédérateur.

C'est ce message d'espoir fédérateur qui continue de faire vivre la gauche, même dans les situations les plus compliquées, telle celle que nous traversons aujourd’hui. Nous serons toujours là pour défendre nos idéaux et nos propositions. Un idéal ne se défend pas que sous le soleil, il se défend par tous les temps. Toujours là pour nos concitoyens que Plassel et le MUR ne respectent pas !

C’est encore ce même message d’espoir fédérateur qui unifie la gauche et le monde associatif et syndical depuis toujours et pour toujours! Et notre liste est l’incarnation de cette union. En effet, 3 sièges sur 10 de notre liste sont occupés par des personnes issues du monde associatif et syndical. Car on entend toujours les responsables politiques crier haut et fort l’utilité des mondes associatifs et syndicaux. Mais quand leur donnent-ils des tribunes d’expression ? Absolument jamais ! Nous, nous le faisons et nous en sommes fiers ! Et c’est ce qui fait toute la force de la gauche, un projet rassembleur et unificateur !

Un constat glaçant s’est dressé ces dernières années. Les systèmes économiques que défendent hargneusement le MUR et autres ont amenés les hommes à devenir les plus grands prédateurs que le monde ait jamais connu et à ainsi mettre en danger l’équilibre du système climatique mondial !

Jamais l’Homme n’eut un impact aussi marqué et aussi fort sur son environnement. Tout cela est dû à son mode de vie basé sur la consommation et le “toujours plus de croissance”. Et on ne compte plus aujourd’hui dans les instances politiques et dans les hautes administrations ceux qui, envers et contre tout, continuent de défendre ce système économique. Et c’est notamment le cas du grand favori de cette élection.

Seulement voilà, les ressources dont disposent les êtres humains ne permettent pas de continuer à vivre dans ces modes de vie qui mettent en danger toute la biodiversité mondiale ainsi que l’humanité elle-même !

Si rien ne change, si aucune proposition n’est faite, nous verrons dans quelques années, notre civilisation sombrer dans la misère. Et cela, principalement à cause d’une dépendance excessive de notre système aux énergies fossiles tel que le pétrole qui est présent quasi-partout dans ce que produit notre société.

Nous devrons également faire face à l’apparition de nouvelles maladies liées à la sur-consommation et à la sur-transformation de nos aliments, à l’expansion d’autres pandémies face auxquelles nous seront démunis mais aussi et surtout à l'effondrement de la biodiversité mondiale qui constitue une véritable catastrophe à l’échelle de la planète ! Mais ce portrait inquiète t-il notre gouvernement? Ils ne parleront de ce sujet que si on leur prédit une chute dans les sondages et qu’ils doivent tenter de prendre des voix écologistes. Mais je vous le dis, entre la copie et l’original : choisissez l’original!

Pour palier à ces problèmes, notre liste propose d’inscrire l’urgence écologique dans la Constitution en obligeant formellement l’Etat à mettre en place de vastes plans d’actions concrètes au niveau local, national et international ! L’action de l’Etat doit être orienté vers l’environnement. Ne le laissons plus ravagé notre planète mais responsabilisons-le ! Il doit agir et servir le bien et l'intérêt communs qui sont la Nature et la sûreté des Hommes.

Nous proposons également le lancement de grands plans d’investissement dans la transition écologique et le développement intensif des circuits courts afin de dynamiser l’économie locale et réduire ainsi le nombre de transports nocifs à l’environnement en promouvant le travail des producteurs locaux et les savoirs-faire de nos terroirs.

Ainsi, notre liste, la Parole au Peuple, oeuvrera pour le peuple et l’écologie en faisant appliquer des mesures fortes et concrètes pour assurer un monde meilleur aux générations actuelles et futures mais aussi à la Nature !


Vive la République ! Vive Ostaria ! Et vive la Gauche !


Applaudisemments vifs du public.
Député (IInd, IIIe, IVe, Ve et VIIe législatures)
Coordinateur national
du mouvement "Les Écosocialistes"
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Ancien Maire de Lunont
(176-180/180-184)

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Marie Bonneau
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sam. 22 juin 2019 23:05

Les militants avaient voté toutes la journée, essentiellement par voix électronique. Le responsable intérimaire du parti, Hugues Boisvenu vint sur la scène. Il allait annoncer les résultats. La seule inconnue était le taux de vote blanc, puisque Marie Bonneau était la seule candidate.

Hugues Boisvenu : Mes chers amis,

Je vais ici révéler les résultats définitifs de l'élection du Premier Secrétaire du RSE. Je commence tout d'abord avec les chiffres de la participation. 62,35% des adhérents se ont voté, soit dans une section RSE, soit par vote électronique. Donc, avec 84,07% des suffrages exprimés, et donc la majorité absolue des suffrages, Marie Bonneau est élue Première Secrétaire du RSE.

Je vous remercie.

Une grande partie de la foule se leva pour applaudir Marie Bonneau, assise au premier rang. Elle se leva et les remercia de la main avant de monter sur la scène. Elle fit une très brève déclaration.

Marie Bonneau : Chers amis,

Je vous remercie infiniment pour votre confiance. J'espère que le RSE, fort de son résultat aux élections législatives, arrivera à provoquer l'alternance que nous voulons tous. J'espère que nous saurons fédérer la gauche derrière notre bannière en vue des prochains scrutins locaux mais surtout nationaux.

Je communiquerai d'ici peu la composition de nos institutions internes. En vous remerciant une nouvelle fois.

Marie resta quelques instants sur scène pour profiter de la clameur, puis elle s'eclipsa : elle avait une équipe à préparer.

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Jérôme Barnier
Député
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Parti politique

dim. 10 juil. 2022 00:02

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Rassemblement à Bridy
Samedi 9 juillet 203


Pour son entrée en campagne, Jérôme Barnier avait choisi le Palais des Congrès de Bridy dont il avait réservé le théâtre de 1600 places, évidemment toutes remplies. Bridy était un symbole, une ville très à gauche, le lieu parfait pour venir provoquer la coalition des partis de gauche dont il ne cessait de critiquer l’extrémisme. À son arrivée il fut immédiatement ovationné par les sympathisants qu’il salua avant de se prendre place derrière son pupitre pour entamer son discours.

Bonsoir à tous ! Mes chers amis,

Merci infiniment de cet accueil très chaleureux, merci de votre présence, merci de votre engagement dans cette campagne ! Je suis très heureux d’être avec vous ce soir dans cette ville de Bridy, pas la plus favorable à notre parti, je le reconnais volontiers. Mais je suis toujours aussi impressionné de voir autant de sympathisants déterminés à se battre, même dans des villes réputées imprenables. C’est cette détermination qui nous fera gagner ici contre l’extrême-gauche et vous mériterez alors entièrement ce succès !


Applaudissements.

Vous savez, il semble évidemment que je n’ai absolument aucune affinité pour Karoline Willont, ancienne maire écosocialiste de cette ville. Mais permettez moi de remarquer qu’elle avait dénoncé la « dérive autoritaire » de Julien Chastain, allant même jusqu’à appeler à voter contre lui au second tour de l’élection présidentielle. Elle a longtemps été la députée-maire de cette ville et a été un personnage clé de la fondation de son parti, Les Écosocialistes. Aujourd’hui, elle doit voir avec sidération combien son parti a complètement abandonné cette ville, soutenant une liste 100% communiste ici. Et ce manque de respect total des Écosocialistes vis-à-vis de leur histoire et de leurs élus ne se manifeste malheureusement pas qu’ici, à Bridy. Il y a aujourd’hui 5 maires écosocialistes dans les 24 grandes métropoles. Dans 4 d’entre elles, la coalition de gauche présente des listes sans un seul colistier écosocialiste ! Et dans la dernière, à Lunont, l’écosocialiste Cécile Rossignol mène une liste qui ne comporte que 30% de colistiers de son parti. Alors même si je combats fermement leurs idées, je veux adresser une pensée républicaine à ces élus municipaux écosocialistes sacrifiés par la direction de leur parti, soucieuse de confier à l’extrême-gauche le soin de jeter leur travail à la benne. Ce parti trahit ses ses militants et ses élus. Soyez sûrs d’une chose, ils trahiront aussi leurs électeurs !

Standing ovation.

En revanche, il y a un écosocialiste pour lequel je n’ai absolument aucune sympathie, c’est le leader de cette coalition d’extrême-gauche George Édouard. Celui-ci était en meeting aujourd’hui dans la ville la plus à gauche de ce pays, celle dans laquelle il est né d’ailleurs, Ménargues. Il a conclu son discours par une vibrante éloge à sa ville natale, éloge un peu étrange quand on sait que George Édouard, ancien député de Bacapy, est candidat dans une circonscription lunontoise, assez défavorable à la gauche soit dit en passant. Alors ce soir, face aux critiques venues de tout le champ politique, moi inclus, pour dénoncer ce parachutage digne des pires manoeuvres politiques de l’ancien temps, George Édouard a choisi de tenir un rassemblement à Lunont pour dissiper les doutes. Et bien je l’ai trouvé encore… excellent. Il nous explique qu’il restera au contact de sa circonscription et du terrain une fois élu, sous-entendant donc clairement qu’il s’agit là du rôle d’un parlementaire. Jusque là, je suis d’accord avec lui. Mais il nous explique quelques minutes plus tard qu’il a emménagé à Lunont lorsqu’il était parlementaire. De fait, il a abandonné le terrain la seule fois où il a été parlementaire, de Bacapy je le rappelle. Donc pour être clair : il nous explique qu’un bon député doit rester aux prises avec le terrain, avant de nous expliquer pourquoi il a été un mauvais député. Franchement, les électeurs de se circonscription ne doivent pas s’y tromper : cette situation est totalement ridicule et George Édouard, mauvais député jadis, ne sera jamais un bon élu si il se fait élire quelque part un jour. Et pour finir sur ce sinistre personnage, il nous explique qu’il n’a pas pu candidater à Ménargues du fait de l’accord avec les communistes. Si quelqu’un n’arrive même pas à exiger que sa propre circonscription lui soit réservée, je me crois en droit de questionner sa capacité à prendre le leadership d’une nation comme la nôtre et de son gouvernement. Cette coalition d’extrême-gauche n’est en fait qu’une seule chose : pathétique !

Applaudissements.

Pathétique, elle l’est d’autant plus quand on regarde ce que se disaient mutuellement les leaders des partis de gauche ces-dernières années avant de signer cet accord baroque et tout du moins loufoque. Il y a trois ans, Juliette Delagins voulait créer une troisième voie entre droite et gauche, elle embarque aujourd’hui son parti dans une coalition de gauche radicale, méprisant totalement les électeurs lui ayant fait confiance à la présidentielle sur la ligne de dépassement des clivages qui était la sienne. Mais Juliette Delagins n’est pas le seul hôpital à se foutre ouvertement de la charité ! Il y a 5 ans, Antoine Baudet, le patron des communistes qui avait appelé à cette coalition baroque, fustigeait la « trahison initiée par les Écosocialistes qui n'ont de progressiste que le nom ». Il décrivait alors les députés écosocialistes comme des « traîtres à la cause humaine », des « ennemis du genre humain » qui « s'agenouillent devant leur maîtresse-présidente ». Il ne peut pas dire que ce parti a changé, il sait très bien qu’était alors députée Cécile Rossignol, candidate de la coalition de gauche à la mairie de Lunont. Il sait également qu’était alors député George Édouard, candidat de la coalition à la primature. Il sait qu’était alors député Joseph Marcan, ancien Président de l’Assemblée, actuellement candidat à sa succession sous la bannière de la coalition. Rien n’a changé, sinon les désirs électoralistes de ces deux partis qui s’effondrent complètement et représentent à eux deux moins que ce que les seuls écosocialistes représentaient dans un passé pas si éloigné. Et pour couronner le tout, on peut passer sur les communiqués de l’UTAC qui estimaient qu’un député était totalement inutile à la défense des travailleurs, mais qui aujourd’hui candidate dans 13 circonscriptions au nom de cette union. Si jamais la coalition de gauche n’entend pas avoir des députés utiles à la défense des travailleurs, leurs électeurs peuvent se rabattre sur nos candidats du Parti Populaire qui, élus députés, défendront bec et ongles les intérêts des travailleurs ostariens, notamment en les protégeant de la concurrence totalement déloyale imposée par l’étranger.

Applaudissements nourris dans la foule.

Mais pathétique ne désigne pas que cette coalition dans son ensemble, elle désigne aussi et peut-être surtout le projet politique qu’elle porte. Pour aider à situer le sérieux de ces partis, nous pouvons rappeler cette magnifique phrase d’Antoine Baudet lors de la dernière campagne présidentielle. À une femme qui lui demande combien coûteront les mesures du programme communiste, il répond « Ça coûtera ce que ça coûtera ». Si il avait par la suite expliqué comment il comptait obtenir ses fonds, sa réponse instinctive a été de dire que la question du financement est très secondaire. Cela en dit très long sur le sérieux dans ce parti, notamment sur les questions économiques et budgétaires. Imaginez maintenant que cette coalition gagne une majorité et se retrouve avec un énergumène pareil au ministère des finances ! Nous serions la risée du monde mais ce ne serait que le cadet de nos soucis face à la gestion calamiteuse de nos finances qui s’annonceraient.

Mais les communistes n’ont pas le monopole de l’absence totale de sérieux dans cette coalition. Les écosocialistes, si tant est qu’il y ait encore une différence sont également très bons dans la compétition des promesses électorales ridicules. Aujourd’hui, George Édouard nous a parlé de justice fiscale sans donner aucun détail, ça va de soit. Il a ensuite parlé de faire déterminer les loyers par une inspection de l’État, mettant totalement fin aux principes de liberté économique. Le marché est naturellement adapté à ce genre de situations : un bien trop cher sur le marché ne sera simplement pas loué. C’est encore une fois typique de l’extrême-gauche que de vouloir fourrer son nez partout alors que ça ne la regarde pas. Il ose justifier cette mesure par ces mots : « Plutôt que donner des milliards aux actionnaires, je préfère empêcher notre peuple de mourir ». Mais il devrait se rappeler que les propriétaires ne sont pas tous des ultra-riches. Certains propriétaires (et ils sont nombreux) sont des honnêtes citoyens de la classe moyenne pour qui la location immobilière est une source de revenu complémentaire essentielle. Mais à ces locataires, George Édouard ne prend pas garde. Il pourrait dire que ces propriétaires ne constituent pas la majorité du genre, qu’ils ne sont qu’une part infime des propriétaires. Mais cet argument ne tiendrait pas une minute dans la mesure où il justifie son plan de rénovation des logements hors de prix par… un fait divers tragique. Laissez moi le dire, le drame vécu par la femme ayant témoigné à son meeting est abominable. Mais on ne fait pas de la politique sur un fait divers. On n’engage pas un plan à plusieurs milliards juste pour répondre à un fait divers, aussi tragique fut-il. Voilà qui démontre encore une fois que cette coalition navigue à vue, sans plan sérieux pour le pays et avec toujours autant de démagogie.


Ovation du public.

Dans cette campagne, il apparaît évident que le Parti Populaire est le premier parti d’opposition à ne pas s’inscrire dans cette logique d’amateurisme, de non-respect des électeurs et de destruction de l’économie ostarienne ainsi que de la sécurité de nos concitoyens. À toutes celles et ceux qui pensent que l’argent du contribuable doit d’abord revenir aux ostariens, à toutes celles et ceux qui pensent que le travail doit payer, que le gouvernement doit être dirigé par des gens sérieux avec un projet et une vision pour le pays la campagne que nous menons est avant tout la vôtre. Quand l’UTAC estime que c’est inutile, nous voulons élire des députés patriotes et populaires pour défendre vos intérêts tout au long de la législature ! Alors ensemble, unissons-nous derrière les candidats du Parti Populaire pour une nouvelle majorité et une nouvelle politique !

Merci à tous ! Vive la République et, surtout, vive Ostaria !


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Cécile Rossignol
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Parti politique

ven. 15 juil. 2022 04:08

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DÉBAT PUBLIC : L'UNION PHOÉCIENNE - 14 juillet 203


Après un début de campagne qui avait surtout permis à l'Union des Gauches de présenter son leader, George Édouard, Cécile reprit le sentier de la campagne. La candidate aux législatives et ex-candidate à la présidentielle avait décidée de mener un débat public au Palais des Congrès de Bridy, où les militants locaux de LÉ! avaient activement encouragés des curieux, partisans, opposants et indécis à rejoindre la discussion, sur un thème qui était encore largement galvaudé : la diplomatie et l'Union Phoécienne.

La discussion avait vu des chefs de sections locales et des universitaires, penseurs des relations internationales qui animaient les débats. Rapidement, les curieux devenaient foule, et lors de l'arrivée de la Députée Rossignol, invitée pour s'exprimer sur la défense des valeurs phoéciennes et pour débattre sur la question de l'avenir d'Ostaria en Phoécie et à l'international, il y avait déjà beaucoup de bridiens qui attendaient de pouvoir échanger avec elle - autant de gens qui la respectaient et l'admiraient pour ces combats que de gens qui s'interrogeaient sur son sérieux et sa radicalité.

Elle fut introduite sur un petit podium, devant une salle comble, des militants tenant des micros et prêts à les donner. Après qu'elle reçoive son accueil d'applaudissements, on proposa de rentrer dans le vif du débat, et après avoir salué la foule, elle proposa à un des participants de commencer en posant sa première question sur le thème du jour : Ostaria dans l'Union Phoécienne. Et le Sort choisit Roger Robert, 23 ans, indécis qui ne s'était auparavant jamais vraiment intéressé à la question.


Salut, euh... Bonjour, madame la députée. Je m'appelle Roger, j'ai 23 ans. Alors ma question, c'est un peu introductif, en fait... Vous venez ici faire un débat public sur la question de l'Union Phoécienne, mais en fait... personne ne parle d'Union Phoécienne dans cette campagne. Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui, ça soit vraiment utile de parler de ça, au fond on n'a que peu d'intérêt à nous impliquer là-dedans. Alors franchement, l'Union Phoécienne... à quoi bon ?

Bien, alors tout d'abord bonjour à vous Roger, et pour que vous le sachiez, vous pouvez m'appeler Cécile, nous sommes dans un échange ouvert et cordial ! Certes, Roger, nous ne partageons clairement pas le même état d'esprit sur cette question, mais je comprends tout à fait le vôtre. Je ne dis pas ça par condescendance, je dis ça parce qu'en tant que membre de LE!, le parti qui a le plus milité pour l'intégration à l'Union Phoécienne, j'ai déjà eu l'occasion de rencontrer des personnes avec les mêmes interrogations que vous.
L'Union Phoécienne, à quoi bon ? L'Union Phoécienne, pourquoi ? Et à ça j'ai envie de dire : l'Union Phoécienne, pourquoi pas ?
Il est vital que nous en parlions, parce que l'Union Phoécienne est notre nouveau foyer, que l'Union Phoécienne est l'alliance dont nous sommes les membres, et qu'elle signifie - en théorie - que notre République a fait le choix d'en devenir membre à part entière. Et c'est vital d'en parler précisément parce que personne n'en parle.

Alors si vous m'avez écouté, oui, j'ai dit "en théorie", parce que figurez-vous que oui, les Ostariens ont voté majoritairement, à près de 55% pour rejoindre l'Union Phoécienne, et oui, qu'un traité a été ratifié par l'Assemblée Nationale confirmant cette nouvelle orientation. Ca, on est d'accord, c'est la théorie.
Dans la pratique, notre pays est à peu près inchangé depuis l'adoption de ce traité, et depuis que le peuple a parlé. Les élites - de droite - qui ont dirigé le pays depuis n'ont JAMAIS oeuvré comme ils l'auraient dû pour s'assurer qu'Ostaria ait réellement sa place dans l'Union. Quoi de plus normal ? Quand on sait que la droite a fait campagne contre l'Union Phoécienne sans même daigner aborder la moindre question de fond, quand on sait qu'à l'Assemblée Nationale, l'intégralité de la droite était aux abonnés absents le jour du vote ?

On ne donne aucune chance à l'Union Phoécienne. Et pourtant l'Union Phoécienne est le meilleur moyen que nous ayons pour cesser d'avoir à manger dans la main d'une superpuissance comme la Fédération-Unie pour ne pas retourner dans l'isolement diplomatiques où nous avons été maintenu pendant des décennies. L'Union Phoécienne est l'alliance qui défend les peuples de Phoécie, la démocratie et les libertés face aux régimes totalitaires et aux nations impérialistes. L'Union Phoécienne, grâce à la coopération qu'elle permet entre près de 200 millions de nos concitoyens phoéciens, est le meilleur moyen que nous ayons de redevenir une grande puissance économique tout en préservant notre modèle social et en nous adaptant aux enjeux écologiques de ce siècle.

Et personne n'a rien à dire dans cette campagne sur ce sujet pourtant si essentiel. Personne à part nous. Il est vital que nous en parlions, ne serait-ce que pour permettre aux électeurs ostariens de savoir ce à quoi les autres candidats n'ont pas envie qu'ils s'intéressent, ou au moins provoquer une discussion et un vrai débat sur la question phoécienne, ce qui est l'objectif de ce débat public organisé par l'Union des Gauches.

Roger Robert répondit par un rictus satisfait à la question, mais ses joues rouges trahissaient son embarras d'avoir posé une question qui au fond, était un peu stupide. On passa le micro à une jeune femme qui fut choisie par une militante pour une raison tout à fait hilarante.

Je m'appelle Cécile et j'ai 28 ans, et moi par contre je suis coiffeuse. Alors pareil, moi j'entends pas trop parler de ça, l'Union Phoécienne, tout ça. Au fond, si l'Union Phoécienne n'intéresse pas dans le débat, c'est peut-être tout simplement parce que c'est trop... Trop technocratique, vous voyez ? Trop loin de nous. Je veux dire... Est-ce que l'Union Phoécienne ça nous représente vraiment ? Moi j'en ai pas l'impression !

Bonjour Cécile - très beau prénom au passage ! - je suis heureuse de vous entendre parler de ce problème. Mais je trouve que votre question est mal formulée, ou du moins, elle part d'un biais qui ne se justifie pas.
Est-ce que l'Union Phoécienne nous représente vraiment ? Non. Mais pas parce qu'elle n'en a pas la possibilité. En fait, c'est plutôt parce que nous n'avons pas l'opportunité d'y être bien représenté, du fait de la manière dont ce gouvernement nous décourage à nous impliquer dans la vie politique de l'Union Phoécienne. Est-ce que quelqu'un ici peut me citer le nom d'un seul député ostarien au Parlement Phoécien ?

Un silence frappa la salle, qui ne fut rompu que par un gloussement de Cécile - celle qui avait posé la question.

Voilà, vous voyez, c'est là le problème. L'Union Phoécienne repose d'abord et avant tout sur le pouvoir du Parlement phoécien, élu à la proportionnelle dans chacun des États membres, l'un des plus grands parlements démocratiquement élus au monde. Le Parlement phoécien est très légitime à nous représenter, notre vote y est le bienvenue - et en tant que deuxième puissance économique et démographique de l'Union, nous avons tout intérêt à faire entendre notre voix !
Mais pour ça, nous avons besoin que les élections phoéciennes en Ostaria deviennent un moment vibrant de démocratie, ce moment que nous partageons avec des dizaines de millions d'autres personnes sur le continent ! Nous avons besoin que des personnalités de premier plan réinvestissent les questions de politique phoécienne en Ostaria, et surtout, surtout, nous avons besoins que le gouvernement cesse de céder aux sirènes de l'extrême droite, et accepte que depuis près de 15 ans, nous avons fait le choix souverain de participer au projet phoécien ! Le seul fait qu'il n'y ait pas eu un mot dans la campagne pour parler de notre place en Phoécie, c'est symptomatique de la tentative de la droite de refuser tout débat sur une Union dont elle ne voulait pas, même si le peuple ostarien, lui, le voulait.

Et je vous le redis, l'Union Phoécienne pourrait passionner les ostariens, pour peu qu'on daigne en parler. Ca a été le cas il y a 14 ans, quand après une campagne qui nous a mené au contact de tant d'ostariens et nous a montré à quel point ceux-ci étaient fatigués d'être isolés du reste du monde et du continent, le peuple a pris la décision de rejoindre l'Union Phoécienne. Alors Cécile, ce n'est pas parce qu'aujourd'hui la droite n'en parle pas que les gens intelligents comme vous et moi n'ont pas le droit d'en parler !

Sous les rires de certains participants, Cécile souria à Cécile et lui adressa un pouce en l'air avec un clin d'oeil, comme signe de ralliement entre deux Céciles qui se comprennent.
On arracha ensuite le micro des mains de Cécile - pas celle qui était sur le podium évidemment - pour le donner à une femme dans la fleur de l'âge à l'air un peu renfrogné. "Oh non, pas une droitarde", pensa Cécile - celle qui était sur le podium, pas celle qui avait interpellé l'autre Cécile, cette Cécile-là ayant secrètement et honteusement prévu de voter Renouveau Ostaria - ce qui d'ailleurs n'était peut-être pas surprenant de la part d'une Cécile.


Romane, quarant... 39 ans, je suis Senior Deputy Head Advisor en Advanced Business Management Consulting à la World Jean-Marc Hubert Consulting Limited SAS. Dites-moi, Madame Rossignol, pourquoi vous, ou la gôche en général, vous seriez plus légitime, plus compétent qu'un autre parti sur cette question, sur la Phoécie et sur l'international ?

Parce que comme vous avez pu l'entendre, Romane, nous sommes les seuls à réellement parler de la Phoécie et de l'international. Parce que la droite a désinvesti ce champ, préférant céder aux débats incessants et contre-productifs sur leur haine de l'étranger et des minorités. A part nous, seul l'URP l'a fait, d'une manière assez évasive, mais c'est tout de même à mettre sur son crédit. Du côté du parti présidentiel, rien, nada. La droite veut que nous retournions manger dans la main d'une Fédération-Unie qui a voté contre une alliance avec nous, et l'extrême droite veut que nous nous rallions à l'alliance fasciste du Borowen, qui partage les mêmes idées dégueulasses qu'elle.

Vous savez, vous me demandez ma légitimité sur cette question, et je ne peux pas m'empêcher de repenser aux tentatives pour me décrédibiliser et me présenter comme indigne de confiance et irresponsable. J'ai entendu sur moi des attaques que je ne souhaite à aucune autre femme. Parce que je parle fort, que je suis une hystérique incapable de gouverner. Parce que j'ai un avis tranché sur le nucléaire, que je suis une idiote fanatique. Parce que je suis de gauche, écologiste et féministe et que j'ai des propositions à faire, que je suis une extrémiste. Désolé, mais ce n'est pas moi qui suis en procès pour injures homophobes, ce n'est pas moi non plus qui perd mon temps à mettre nos problèmes sur le dos de malheureux qui subissent leur situation bien plus que nous les subissons eux. Ce n'est pas moi qui perd mon temps à des enfantillages pareils qui ridiculisent notre processus électoral, plutôt que de parler des sujets qui sont essentiels si l'on veut préserver la paix et la justice sociale de même que la puissance de notre nation.

Vous m'avez devant vous aujourd'hui. Est-ce que vous trouvez mes propos incohérents, hystériques, est-ce que vous trouvez que je suis extrême dans ce que j'ai à dire ?
Je ne fais que m'inquiéter et m'indigner, parce que oui, il y a de quoi s'indigner. Le peuple ostarien a voté pour que nous devenions un membre moteur de l'Union Phoécienne, et le gouvernement sous le joug de la droite nous a privé de notre décision. Ce sont ceux qui nous ont privés de notre place de choix en Phoécie qui faisaient campagne en avertissant qu'entrer dans l'Union Phoécienne serait un cataclysme pour notre économie et une renonciation de notre souveraineté. Ceux-là même qui se sont assurés que nous ne puissions tirer aucun bénéfice de la coopération phoécienne pendant toutes ces années. Et encore ceux-là qui aujourd'hui, ne parlent de l'Union Phoécienne que pour évoquer la nécessité d'un référendum pour la quitter.

A gauche, nous sommes les plus légitimes parce que nous sommes les seuls à parler d'intégration phoécienne, ce qui devrait être au coeur de notre politique internationale, pas juste un élément parmi d'autres. Traitez-moi d'extrémiste si ça fait de moi une extrémiste de parler de ce sujet laissé à l'abandon, peut-être un peu trop avant-gardiste, mais je ne renoncerai pas à ce combat pour que nous retrouvions la place qui est la nôtre, parmi les peuples phoéciens. Et je sais qu'à gauche, comme à droite - je pense au centre-droit libéral qui fut un temps militait avec nous pour la construction phoécienne - je ne suis pas la seule à avoir cette furieuse envie que notre pays soit enfin traité comme une nation moderne et ouverte au monde et à ses alliés naturels en Phoécie, prête à mettre sa puissance au service de ce projet pour rendre la Phoécie autant meilleure qu'elle peut le devenir.

Cécile sourit en voyant qu'on empêchait Romane de poser une autre question débile, en lui prenant son micro et en le confiant à Agnès, une jeune et charmante militante locale de LÉ! - même si celle-ci envisageait secrètement de quitter LÉ! pour rejoindre Kosmostaria. Mais après tout, personne n'est parfaite - et c'est précisément ce que se dit Cécile Rossignol en voyant l'ingrat bouton rouge en plein sur son nez aquilin, dont on se remémorerait à jamais puisque l'évènement était retransmis en live sur Chirper et que la mise au point de la caméra s'était d'abord faite sur son nez avant de se faire sur le reste de son visage.

Bonjour Cécile, je m'appelle Agnès, j'ai 25 ans, je suis étudiante en psycho-sociologie, et je voulais vous demander : Comment voyez-vous l'Union Phoécienne ? Selon vous, qu'est-ce qu'elle doit apporter à Ostaria ?

Et bien tout d'abord, Agnès, quand je pense à l'Union Phoécienne, je ne pense pas seulement à ce qu'elle pourrait apporter à Ostaria. Parce que participer activement à la construction phoécienne nous offre l'occasion de travailler ensemble dans une union qui représente 10 nations et près de 200 millions d'âme, ça nous force à repenser le bien commun à une toute autre échelle. Mais votre question reste très pertinente.

Ce que l'Union Phoécienne doit nous apporter, à nous ostariens mais tout autant aux hiranais, aux lysenniens, aux norsfalliens ou autres, c'est une voie vers la prospérité et vers la démocratie, au milieu d'un monde qui se déchire entre empires belliqueux. Les outils mis à notre disposition par l'Union Phoécienne pour améliorer le quotidien de chacun de nos concitoyens sont très nombreux.
Le Parlement phoécien, par exemple, pourrait voter des lois pour harmoniser nos règles de protection sociale et assurer que nos employés soient protégés d'une compétition déloyale, tout en préservant nos acquis sociaux. La Banque du Développement peut mettre en place des politiques d'investissements pour redonner vie à nos régions les plus défavorisées et pour encourager une transition écologique dans notre économie. La Cour Phoécienne de Justice est l'endroit où nous pouvons nous assurer que les droits de l'Homme protègent chacun de nos concitoyens, où qu'il se trouve sur le continent. L'Agence Phoécienne de la Santé est là pour nous permettre d'instaurer des régulations sur les médicaments produits, et pour nous permettre d'agir collectivement en cas de menace pour la santé publique. L'Institut Phoécien est l'occasion d'offrir à nos étudiants une ouverture sur le monde en partant étudier dans des universités dans toute l'union, l'Agence Technologique et Spatiale Phoécienne serait le moyen de nous réinvestir dans le domaine aérospatial, qui est au point mort depuis que nous avons quitté l'Entente.
Et enfin, le Comité Général Phoécien serait l'endroit rêver pour que notre Présidente et notre futur Premier Ministre discute avec les autres puissances phoéciennes des questions des crises et des guerres qui éclatent à nos frontières et menacent notre sécurité collective.

L'Union Phoécienne est notre havre de paix, notre oasis de liberté et de protection sociale au milieu des ruines des affrontements entre grandes puissances. A nos frontières, 4 dictatures totalitaires oppressent nos semblables, 2 guerres majeures détruisent des vies et des nations, mais entre ces frontières, toute la Phoécie centrale connaît une période de paix et de prospérité comme jamais auparavant dans l'histoire de notre continent. Il est temps d'y mettre notre grain de sel, pour que cette prospérité profite enfin au plus grand nombre et que cette ère paix soit le moment de bâtir la Phoécie de demain.

Agnès sourit en hochant la tête. Elle avait un morceau de laitue rouge coincée entre les incisives. Cécile eut un sourire de compassion en voyant s'évaporer les chances de la jeune fille d'être une personne populaire dans sa fac. Pendant ce temps, un homme étrange - barbe rasé mais avec des favoris, Cécile se dit que ça devrait être illégal - s'empara du micro.

Alphonse, 61 ans, entrepreneur. J'ai une question : vous parlez de guerre, de défense phoécienne, mais vous oubliez qu'Ostaria est une grande puissance, nucléaire... A-t-on vraiment besoin de l'Union Phoécienne pour se défendre ? Ce n'est pas avec eux que nous combattons en Oxanna, après tout, alors qu'ils nous ont menacé et attaqué, pourtant à vous entendre on croirait qu'ils sont là pour nous défendre ! Vous ne trouvez pas que c'est irresponsable ?

Oui, vous avez raison, Alphonse. Dites-moi, savez-vous avec qui nous faisons équipe pour contrer Oxanna aujourd'hui ? Je peux vous le dire : les Trois Nations, la RFO de Graznavia et l'Empire du Saphyr. Trois pays avec lesquels nous n'avions aucun lien. Nous avions même des relations glaciales avec ce pays il y a encore peu de temps, du fait de ses pratiques impérialistes en Idylénie et en Orient. Vous pensez réellement que nos intérêts stratégiques vont dans le même sens que ces pays-là ? Oui, nous avons un intérêt commun : mettre fin à la menace oxanne qui pèse sur la sécurité dans notre région. Mais ce n'est qu'une alliance de circonstances, alors que dans l'Union Phoécienne, nous trouverons des nations qui non seulement partagent notre volonté d'éradiquer la menace, mais de surcroît soutiennent nos objectifs de mettre fin au totalitarisme en Oxanna et d'apporter la démocratie aux peuples opprimés par l'envahisseur.

Et ce n'est pas parce que l'Union Phoécienne ne veut pas nous aider que nous ne sommes pas aidé. Nous avons déclaré la guerre, donc en théorie l'assistance des pays de Phoécie, nous devrions la requérir pour que ceux-ci nous l'apportent. Mais Aya Leclerc
Aya Leclerc a choisi de faire cavalière seule dans cette campagne militaire. Vous nous dites que nous avons été menacés et attaqués, et je le crois aussi, mais si notre Présidente le croit aussi, pourquoi n'a-t-elle pas requis l'aide de l'Union Phoécienne ? Pourquoi nos soldats vont-ils combattre seuls depuis près de 5 ans, dans un conflit où nous nous enlisons sans communications sérieuses de la part d'Yguerne, sans la moindre information quant à nos objectifs, sans la moindre idée de pourquoi nos dizaines de milliers de soldats déployés là-bas n'ont droit à aucun soutien de leur gouvernement, qui ne prend même pas la peine de solliciter nos alliés !

Au vu de ce que la Présidente Leclerc fait dans cette guerre, quoi qu'on ait pu dire sur moi, sur ma manière de faire, sur mes propos, je ne pense pas que ce soit moi, la pire des irresponsables.
Et parce que la responsabilité est importante, lorsque George Édouard sera Premier Ministre, nous nous assurerons que la guerre lancée par Aya Leclerc aille à son terme, qu'une paix puisse être trouvée rapidement, qui soit dans l'intérêt de la paix en Orient autant que de notre sécurité. Je n'ai aucun doute que nous puissions écraser la menace oxanne, mais croire que nous serons plus fort en étant seul, c'est une bêtise. Tout ce que nous gagnerons, c'est plus de morts dans les rangs de nos soldats. Et j'ai beau ne pas être fan du militarisme, j'ai trop de respect pour l'uniforme pour accepter que leur vie donnée en sacrifice pour la patrie ostarienne puisse être perdue en vain.

On retira le micro des mains d'Alphonse et on prévoyait - sans qu'il le sache - de l'évacuer à l'issue du débat public, histoire qu'il ne vienne pas salir les photos de l'évènement sur les réseaux sociaux. On donna le micro à un jeune homme, un blondinet bien habillé, qui souriait d'avance à l'idée d'avoir trouvé la parade idéale pour contrer les arguments de la députée Rossignol, et même tout l'intérêt de ce débat public.

Bonjour, je m'appelle Étienne, je suis étudiant en droit et je suis militant de centre-gauche. D'abord je tiens à dire que même si je n'ai pas voté pour vous à la présidentielle, j'aime beaucoup vous entendre parler, qu'on parle enfin de Phoécie, parce qu'honnêtement, même à l'URP, c'est un peu mort à ce niveau-là. Mais en droit, on nous a appris la Constitution de la IVème République, et on sait que lorsqu'il y a une cohabitation, la diplomatie et l'armée, ce sont les prérogatives de la présidence, réservées qu'on dit... En fait, même si vous gagnez les législatives, vous ne pourrez rien faire en diplomatie, pour la guerre ou pour l'Union Phoécienne, alors comment vous comptez mettre en application ce que vous défendez ?

Ah, je m'y attendais ! Merci Étienne, très bonne question ! Vous avez partiellement raison en fait : la Présidente aura bien un pouvoir discrétionnaire pour choisir les ministres des Armées et des Affaires Extérieures. Tout d'abord, ça ne concerne pas les affaires phoéciennes, qui vont bien au-delà des seuls engagements diplomatiques, puisqu'il s'agit tout autant d'économie, d'agriculture, d'infrastructures, de développement durable, en bref énormément de domaines dans lesquels notre gouvernement aura beaucoup à faire et dans lesquels il sera crucial que notre gouvernement puisse agir en coopération avec nos homologues de l'Union Phoécienne.

Aux Armées, nous proposerons des noms à la Présidente, afin que le Ministre des Armées, même s'il reste sous sa responsabilité, puisse entretenir un dialogue efficace avec le reste du gouvernement, qui ne veut pas laisser la Présidente assumer seule le commandement de cette guerre. Si la Présidente veut notre soutien, elle fera le meilleur choix pour que le Ministre des Armées soit quelqu'un de compétent, de sérieux et de capable, qui comprendra également les intérêts des ostariens, que nous défendrons à l'Assemblée et au Gouvernement. Et nous surveillerons attentivement, qui que soit le ministre choisi par la Présidente, le travail qui sera mené dans le conflit en cours.

Aux Affaires Extérieures, nous savons que nous pouvons compter sur une personnalité de consensus, une figure de la gauche écosocialiste qui a toujours défendu la voix d'Ostaria et qui a été choisi par Aya Leclerc elle-même pour défendre les principes de notre République dans le concert des Nations : notre camarade et mon ami, Erope Pendra. Bien sûr, la Présidente Leclerc peut choisir de placer un de ses pions sans vie de L'Alternative au poste, ou même garder Boulanger aux Affaires Extérieures si ça lui chante ! La Constitution donne le droit à la Présidente de choisir elle-même, mais le choix qu'Aya Leclerc a fait quand elle une personnalité capable de défendre nos valeurs et d'incarner le meilleur de ce qu'Ostaria peut apporter aux autres nations, c'est Erope Pendra qu'elle a choisi, et c'est ce que nous lui proposerons, car nous croyons comme elle qu'il est le meilleur pour représenter et défendre la place d'Ostaria dans le monde.

Et enfin, rappelez-vous que l'Assemblée Nationale a toute autorité pour ratifier les traités. Nous serons une majorité attentive aux enjeux de la paix et de la coopération internationale. Si défendre ces principes, c'est mettre des bâtons dans les roues à la Présidente, alors soit, car les Ostariens nous donnent mandat pour prendre pleinement part à la politique diplomatique et militaire de notre pays. En fait, une fois majoritaire à l'Assemblée, nous avons de quoi tout changer au gouvernement ! Nous avons de quoi tout changer pour l'Union Phoécienne et pour la paix, dès maintenant. Et pas que !

Voter pour l'Union des Gauches, ce n'est pas seulement voter pour notre programme de révolution sociale, notre programme de revitalisation économique, notre programme de transition écologique. C'est aussi voter pour une alliance qui s'est bâti sur une vision cohérente vis-à-vis de nos idéaux d'une Ostaria sociale et écologique, et sur une vision consciente de la réalité de notre place dans le monde et dans l'Union Phoécienne. L'ambition de bâtir une Ostaria meilleure, voilà ce qui nous motive. Merci à vous pour votre écoute, merci pour ces échanges, et surtout continuez de débattre et de vous intéresser à comment Ostaria pourrait devenir meilleure encore. Et dimanche prochain, votez ! Merci à vous Bridy !

Après sa conclusion, Cécile serra les mains des individus à l'avant de la salle, avant de sortir par une petite porte pour aller se prendre un décaféiné au lait de soja et à la stévia. Faire campagne, c'était vraiment épuisant. Heureusement, les plaisirs simples de la vie comme les déca au lait de soja et à la stévia, ça vous requinque une écoloféministe comme Cécile.


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Céline Lemoine
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Parti politique

jeu. 20 oct. 2022 22:23

Meeting au Palais des Congrès de Bridy
Jeudi 20 octobre 207


Candidate à l’élection présidentielle investie par le Parti Républicain & Solidaire (dont elle n’était pas membre), Cécile Lemoine avait voulu tenir son premier grand rassemblement de campagne dans la ville de Bridy, celle qui avait le plus voté à gauche lors des dernières élections générales. La désormais ancienne journaliste de 43 ans voulait créer une dynamique à gauche en se positionnant sur le créneau souverainiste totalement délaissé par les communistes et l’URS qui étaient partis soutenir George Édouard.

La salle de conférences de 600 places du centre de conférences avait été louée par l’équipe de la candidate pour ce premier rassemblement qui avait fait le plein, ce qui avait agréablement surpris l’entourage de la candidate. Cette-dernière arriva sur scène en étant massivement acclamée par ses sympathisants, dont beaucoup brandissaient des drapeaux ostariens. Elle salua la foule de la main avant de se placer derrière son pupitre pour commencer son discours.


Merci ! Merci de votre accueil !

Je suis ravie de commencer cette campagne devant autant de monde et devant une foule si enthousiaste ! Partout où je vais, je sens en réalité un frémissement, une vraie dynamique autour de notre campagne. Il y a quelques mois encore, j’étais pour le grand public une totale inconnue. Aujourd’hui, des centaines de milliers d’ostariens pensent voter pour moi et je vois parmi ceux que je rencontre une vraie volonté de voter pour une gauche sincère, honnête et claire sur ses valeurs et ces principes dans cette élection présidentielle.

Car pour moi, l’Union des Gauches manque de cette clarté et de cette cohérence. Parmi les nombreux citoyens que je rencontre, plusieurs d’entre eux ont voté pour l’Union Républicaine pour le Progrès, cette alliance de quatre partis dont le PRS. Beaucoup sont déboussolés par l’absence de reconduction de cette alliance cette année et me demandent souvent pourquoi nous n’avons pas un candidat unique cette année. Ma réponse est alors toujours la même : les partis de cette coalition avaient des différences qui n’ont jamais été minimisées. Il y avait cependant des points d’accord qui permettaient d’imaginer un programme commun de gouvernement pour la durée d’une législature. Là, nous devons nous rendre à l’évidence, les différences sur les enjeux d’une élection présidentielle, à savoir les institutions, la diplomatie et la défense nationale. Par souci de cohérence et de clarté, nous ne pouvons pas avoir une candidature commune à une élection quand nous ne sommes pas d’accord sur les enjeux de cette dernière. Et voilà une différence majeure avec l’Union des Gauches. George Édouard est issu d’un parti résolument pro-phoécien, qualificatif qu’il revendique d’ailleurs en meeting. Mais il est soutenu par Kosmostaria, un parti qui défendait lors de la dernière présidentielle une sortie de l’UP, et l’URS, parti qui se revendique du souverainisme du Président Jérôme Plassel. Alors soit George Édouard est soutenu par des partis qui ne croient pas en son projet présidentiel, soit les partis de l’Union des Gauches ont totalement renié leurs valeurs et leurs positions pour défendre l’exact inverse de ce qu’ils défendaient il n’y a pas si longtemps de ça, à la dernière élection présidentielle. En votant pour ma candidature, vous votez pour une gauche sincère et honnête, une gauche qui ne se cache pas sur ses convictions et une gauche qui garde le cap. En votant pour moi, vous savez pour qui mais surtout pour quoi vous votez !

Vous votez d’abord pour une gauche résolument démocrate. Et une gauche démocrate, c’est d’abord une gauche qui respecte les principes fondamentaux que sont ceux de la séparation des pouvoirs et qui comprend les rôles de chacun des acteurs de notre régime politique. Je pensais que c’était acquis dans la classe politique mais, visiblement, quelques rappels vont s’imposer. Un Président préside et un gouvernement gouverne. Ce n’est pas les mêmes rôles et le Président n’a pas à être un super-chef du gouvernement, n’a pas à lui dicter sa ligne et ce pour une raison très simple : seul le gouvernement est responsable devant la représentation nationale. Le Président ne dépose pas de lois et il n’est compétent qu’en matière institutionnelle, militaire et diplomatique. Au moins, la Présidente Leclerc a compris ces limites et son rôle. Alors autant dire que nous pouvions en attendre autant du principal candidat de la gauche dans cette élection présidentielle ! Parce que oui, c’est le rôle de la gauche de lutter contre le présidentialisme. C’est le rôle de la gauche de défendre la séparation des pouvoirs et la force du Parlement. Alors j’envoie le message suivant à tous les candidats à l’élection présidentielle, et particulièrement à gauche, qui viennent dans cette campagne pour parler d’infrastructures, de fiscalité ou de je-ne-sais-quoi d’autre qui n’a rien à voir avec la fonction présidentielle : présentez vous aux élections générales qui n’ont lieu que dans quelques semaines, tel est l’endroit pour accomplir vos objectifs !

Je suis une femme de gauche et, si vous m’élisez, je serai une Présidente de gauche. À ce titre, je prendrai très au sérieux la responsabilité qui sera la mienne de garante des institutions, de l’équilibre des pouvoirs et de l’exercice de la démocratie. Ces missions définies par l’article 14 de la Constitution sont complétées par une autre mission, celle d’être le « Défenseur de la Constitution ». Alors oui, je respecterai pleinement notre loi fondamentale et ne la piétinerai pas en allant chercher la moindre possibilité d’exercer un pouvoir et une influence que je ne serai pas censée exercer. Parce que dans la Constitution que j’aurais pour mission de défendre, il est écrit dans des termes extrêmement clairs que le gouvernement « dirige la politique de la Nation ». Voilà la réalité de notre Constitution que toute personne de gauche devrait chérir, car elle permet justement de donner au Parlement le rôle central de notre République, parce qu’elle évite la présidentialisation et la personnalisation mortifère de la vie politique. Je sais quelle est la place que doit occuper un Chef de l’État et c’est à cette seule place que je resterai, parce que c’est ce que doivent faire les Présidents de gauche fidèles et sincères.

Et parmi les prérogatives qui seront les miennes, il y aura évidemment la question essentielle de nos rapports avec l’Union Phoécienne. Je crois honnêtement que, dans la forme qu’elle prend, l’Union Phoécienne n’est pas un bon cadre pour notre pays. Si je suis élue Présidente, je ne sortirai pas directement Ostaria de l’Union mais je commencerai d’abord par donner sa chance au dialogue et à la négociation. Je discuterai avec nos partenaires pour la création d’une Phoécie véritablement sociale et engagée pour la défense de l’environnement. Si nous pouvons nous mettre d’accord pour défendre un agenda au service de la justice sociale et de la défense de l’environnement, alors nous resterons travailler avec eux avec plaisir. Mais si nous ne restons que pour davantage de libre-échange et toujours moins de protection pour les travailleurs ostariens, alors il faudra reconsidérer sérieusement la question de notre appartenance à ce collectif. Parce que autant vous le dire : si l’UP sert d’abord et avant tout aux plus aisés et aux grandes entreprises, souvent d’ailleurs au détriment des plus précaires, ça n’en vaut clairement pas la peine. Contre l’UP des marchés, imposons le modèle de l’UP des peuples ! Et c’est sur ce genre de ligne que faisait campagne Kosmostaria lors de la dernière élection. C’est sur une ligne souverainiste que tentait également de se faire élire Juliette Delagins, candidate de l’URS. Aux électeurs de ces formations qui se sont ralliés au très pro-phoécien George Édouard, je dis venez avec nous ! Si vous croyez que le parti dans lequel vous avez fondé vos espoirs se trompe, signalez les le lui dans les urnes en soutenant une candidature sincèrement souverainiste comme celle que je porte. Vous pouvez envoyer un message aux dirigeants de Kosmostaria et de l’URS pour dire qu’ils ne doivent plus jamais renier leurs valeurs en soutenant un candidat ouvertement opposé à leur propre projet ! Et bien sûr, au delà du seul message envoyé à votre parti de coeur, vous pouvez aussi votre pour une candidate qui partage vos idées, qui les défend et qui en fait le coeur de son programme.

Alors, mes amis, nous devons éviter de tomber dans le piège habituel de nos démocraties. Nous devons éviter de sombrer dans le présidentialisme qui personnifie le pouvoir, qui abime notre démocratie et qui affaisse le rôle de l’Assemblée Nationale mais aussi, au delà, des corps intermédiaires. Nous devons réaffirmer nos valeurs et nos principes sur lesquels nous ne transigerons jamais. Nous devons redire notre attachement absolu à la séparation des pouvoirs et à la stricte délimitation des pouvoirs de l’exécutif au sens large. Nous devons redire que les seuls organes légitimes à gouverner sont ceux qui sont responsables devant la représentation nationale, c’est à dire non pas le Président mais bien le Premier Ministre. Et nous devons redire ce que nous attendons d’un Président de la République, à savoir qu’il s’occupe de notre place dans le monde, de conserver l’intégrité du territoire nationale et de garantir le bon exercice du jeu démocratique. Vous méritez une Présidente qui fasse passer les intérêts du peuple ostarien, et particulièrement ceux des plus défavorisés, avant ceux des grands groupes qui ne rêvent que d’une économie totalement globalisée dans laquelle ils pourraient accroitre encore leurs profits, toujours au détriment des plus modestes. Je crois pouvoir être cette Présidente. Je sais pouvoir garantir la nature parlementaire de notre régime en respectant les limites de ma future fonction, qui me laissera déjà suffisamment occupée. Alors pour une démocratie efficace au service d’un gouvernement fonctionnel et démocratique, rejoignez la campagne que je mène. Rejoignez le combat pour une République vraiment parlementaire et démocratique ! Rejoignez le combat pour que les intérêts d’Ostaria passent toujours avant tout le reste ! Rejoignez le combat pour que notre pays garde pleinement sa souveraineté et puisse continuer de défendre ses plus précaires ! Ensemble, créons la surprise dans cette élection !

Merci à tous ! Vive la République ! Et vive Ostaria !


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