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[PCO] : Salon de l'Humanité

Gauche
Idéologies : Socialisme révolutionnaire
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Julien Chastain
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sam. 22 juin 2019 18:17

C'est au Salon de l'Humanité, au siège du PCO que se déroulent les conférences de presse des Commissaires du Parti.
Modifié en dernier par Julien Chastain le sam. 24 août 2019 16:21, modifié 1 fois.

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Julien Chastain
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sam. 22 juin 2019 19:11

22 Juin 166

Julien Chastain avait tenu à tenir une conférence de presse le soir même, alors que plus tôt le Premier Ministre tînt son Discours de politique générale, ceci afin d'annoncer une contre-politique générale reprenant point par point le discours de de Brétigny.

Camarades,
Journalistes,
Députés de l'opposition,
Insatisfaits de la politique du Premier Ministre de Brétigny,

La population ostarienne a récemment confié au M.A.P la tâche de former une opposition investie, une force légaliste de proposition, un contre-gouvernement légitime et pragmatique. Nous l'avons accepté et fondé un groupe parlementaire révolutionnaire et sérieux.

Ensemble nous formerons un Conseil au sein de l'Assemblée Nationale qui aura pour mission de défendre les intérêts populaires et à toutes les questions politiques de s'opposer à l'impérialisme triomphant, aux capitalistes et aux majoritaires, dans tous les cas où il le faudra. Nous assumerons les responsabilités qui nous sont demandées d'assumer et nous nous engageons à proposer des réponses aux projets destructeurs qu'importe soit leur domaine d'action, toujours dans la structure conseilliste, démocratique et libre que nous nous sommes donnés de porter au sein du Parlement.

Ce conseil se donne pour mission de contrer l'impérialisme et de défendre les acquis populaires obtenus au prix de luttes populaires et de siècles de progrès.

Notre contre-politique générale mènera son premier combat dans la fomentation d'une proposition de loi visant à réformer l'éducation en privilégiant la liberté, l'égalité, la solidarité et la décentralisation. Nous nous inscrirons en faux contre le projet gouvernemental de centralisme intellectuel et défendrons la création d'Universités Nationales d'Ostaria réparties équitablement sur le territoire afin de permettre à la jeunesse de notre pays d'étudier avec d'égales chances.

Notre contre-gouvernement proposera des lois en faveur d'une sécurité légitime et non plus surestimée. Non, ce n'est pas parce que la Seconde République a chuté lamentablement dans la guerre civile et le terrorisme que la Troisième doit être autoritaire. Le seul moyen de faire en sorte que la population ne se révolte pas, qu'elle ne s'arme pas contre l'Etat c'est que celui-ci soit juste et la suffise. L'ingérence des puissances étrangères doit être combattue mais sans jamais toucher à un cheveu de la liberté des peuples et des individus.
Nous proposerons une justice qui agira plus justement, plus intelligemment qui ne punira pas mais qui essayera de résoudre les problèmes de ceux contraints aux actes illégitimes et illégaux.

Nous nous opposerons fermement à tout développement des infrastructures et des effectifs militaires. Il n'y a que deux manières de combattre le mécontentement actif de la population, lui donner ce qu'elle veut ou lui pointer le canon sur la tempe. Nous ne serons pas des seconds.
L'armée n'étant que l'appareil impérialiste de la terreur et l'instrument bourgeois de l'oppression, nous refuserons tout armement de notre nation qui n'a que le voeu de vivre en paix. Nulle ne s'achète pas des missiles, le contre-gouvernement n'investira que pacifiquement et veillera à proposer des mesures pour l'abolition des armées.

Le service national sera dans le viseur contre-gouvernemental qui proposera en ce sens, une loi d'abolition du service militaire. La jeunesse ostarienne est déjà contrainte par la loi à demeurer des années durant entre les mains de leur professeur qui existent pour les instruire. Permettre à la jeunesse de se mettre sous le contrôle de l'armée, c'est croire que les militaires peuvent enseigner quelque chose et c'est contraire à la réalité. L'éducation de la jeunesse doit se faire hors des armées, seul des êtres égaux et libres peuvent entrer dans l'armée. ce service national aliène des jeunes à l'organe national de la violence légale, c'est inacceptable pour le contre-gouvernement.

Le service national civil sera dans notre projet la seule option facultative à tout jeune entre 16 et 27 ans.

Dans le même temps, puisque nous nous attaquons à l'organe de terrorisme d'Etat, nous nous en prendrons également à l'organe autoritaire civil que représente la police et la gendarmerie contre lesquelles nous proposerons des lois de réduction d'effectifs, de désarmement et de démobilisation. Non, il n'y a ni ennemi intérieur, ni ennemi extérieur. Ce n'est qu'une chimère ressortie par les plus forts pour conserver leurs places en jouant sur la peur d'un ennemi inexistant et pourtant omniprésent selon leurs dires. Il n'y a aucune guerre permanente, il n'y a nulle raison de rester sur un qui-vive perpétuel qui détourne l'argent public en laissant lésés les plus pauvres.

Dans la même voie pacifiste, nous proposerons l'interdiction à la possession d'armes à tout le monde. Nous voulons que même les forces armées régulières n'y ait un accès que limité.

Sur le plan culturel et patrimonial, nous suivons le chemin annoncé par le gouvernement avec attention et criticisme au vu du flou de l'annonce. Cependant que nous sommes tout aussi intransigeant sur la nécessité de favoriser des Musées Nationaux et non un unique Musée National.

Sur le plan économique, nous soutiendrons le gouvernement dans sa volonté de mettre en place un Etat investi dans l'économie nationale. Mais nous proposerons surtout d'aller plus loin. Les nationalisations doivent englober plus que l'eau, les énergies et les infrastructures. L'industrie, les transports et j'en passe, sous monopole d'Etat, voilà notre seul mot d'ordre. L'initiative privée doit se faire au sein des structures publiques.
Les droits de douanes doivent être punitifs envers les produits de la mondialisation, les produits exportés de loin, les produits de l'exploitation, etc. Et non seulement aux produits pouvant l'être en Ostaria.

De plus, le contre-gouvernement accentue la nécessité d'abolir le commerce d'armes et de ne laisser les quelques productions de l'armée aux mains de l'Etat contraint à un strict quota.

Sur le plan international, le contre-gouvernement se rapprochera des partis, des mouvements, des gouvernements, des guérillas, des insurrections, des camps, des blocs, des nations socialistes et libertaires dans un effort d'internationalisme. Ce sera un enrichissement culturel pour l'Ostaria que nous proposerons, nous voulons des accords culturels, des accords intellectuels, nous ne voulons pas d'accords économiques mais des accords d'aide économique aux nations les plus faibles. Qu'importe notre place ou notre soi disant "rayonnement" au sein de la communauté internationale.

Nous voulons le CINS et nous comptons abandonner jusqu'à la souveraineté nationale pour une union supranationale si celle-ci nous permet d'améliorer la condition de chacun.

Pour cette lutte contre le côté du plus fort, le contre-gouvernement sollicite la confiance de ses militants et leur demande d'agir de concert avec lui.

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Julien Chastain
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ven. 17 janv. 2020 01:07

16 janvier 173


Julien Chastain avait convoqué la presse pour répondre à un tract et éclaircir les positions du PCO. Les mains posées sur son bureau, il se voulait calme mais droit pour répondre aux accusations de militants MUR de Londal. Des caméras étaient présentes et il espérait bien passer en direct dans bon nombre de chaînes tant il n'y avait pas grande actualité en ce moment et qu'il s'agissait d'un moment fort de campagne.

Julien Chastain : Camarades,
Journalistes,
Chers compatriotes,

Je me dois aujourd'hui de répondre à la haine et aux flots de mensonge déversés durement contre l'Union de la Gauche et principalement contre le Parti Communiste Ostarien, par des militants du MUR. Ce tract que seuls des camarades de Londal ont vu apparaître dans leur boîte aux lettres, me laissent penser que c'est une initiative locale, non commandée par le Président qui à ce jour, n'a pas encore eu le courage de se confronter à la population et de tenir un seul discours, une seule intervention ou une seule poignée de main. Cependant le discours véhiculé dans ce tissu de mensonge, est le même que celui tenu, il y a peu et encore aujourd'hui par des figures dominantes du MUR, et je me dois de les corriger.

Premièrement, je le rappelle, ma candidature n'est pas celle du Parti Communiste mais celle de l'Union de la Gauche avec laquelle, nous avons signé un programme commun. Ensuite, je tiens à faire un rappel historique. Le M.A.P qui a dirigé la République Populaire d'Ostaria a été un mouvement politique obscur, qui n'a jamais été membre de l'Internationale Communiste parce qu'il n'a jamais respecté la philosophie communiste à laquelle est aujourd'hui affilié le P.C.O. J'ai participé à la réécriture de la définition du communisme en Ostaria, pour ne plus que ce soit cette tendance totalitaire qui n'a de communisme que l'argumentation, à la manière que le MUR n'a de social ou d'écolo que l'argumentaire. Dans les faits, Carmel a simplement utilisé des valeurs pour son intérêt personnel et pour satisfaire ses désirs de diriger un régime paranoïaque et dictatorial.
Parmi les résistants de Cavour, il y a certes eu les républicains en grand nombre, mais il y a également eu les communistes lucides qui voyaient que Carmel n'était qu'une imposture.
Carmel, c'est tout ce qui, aux communistes fait horreur.
Kilian Traverk n'est pas Carmel, mais n'est communiste non plus. Membre de la Direction de l'Internationale Communiste, j'ai voté pour son exclusion de l'Organisation car il ne respectait pas la philosophie communiste, ni dans ses objectifs qui sont l'établissement d'une république bourgeoise, ni par ses méthodes qui sont celles d'une dictature pour laquelle pas un, au Comité Central n'a exprimé un dégoût profond.

Concernant la Sarande, le prétendu communisme, n'est pas sorti de n'importe où mais des urnes libres et démocratiques, avant l'instauration de la période transitoire déplorable de Traverk. Nul, au P.C.O n'a envie d'emprunter le chemin de Traverk. Car celui-ci avait un but de respect des droits de l'homme, de liberté, de démocratie, mais a mis en oeuvre de mauvais moyens. Il a voulu suspendre la démocratie pour organiser un gouvernement provisoire, il aurait dû s'abstenir de le faire comme s'il censurait la démocratie car ce n'était pas son but, mais c'était un piètre chef, un attrape-tout, adorateur de Carmel et qui voyait en sa méthode le moyen de passer de la monarchie à la république bourgeoise.
Il n'avait pas le goût du sang ou de la dictature, au contraire, mais il était un pitoyable dirigeant. Je ne lui reconnais pas de mauvaises intentions, il croyait bien faire en posant un carcan de trois jours sur son pays pour le stabiliser afin de lui offrir sa liberté -comme c'est souvent le cas après une révolution ou une guerre. Mais il a été très maladroit en étant idéologue, en ne voyant pas le contexte mondial se retourner contre lui, en ne voyant pas que le monde avait les yeux rivés sur sa nation et qu'il aurait dû être exemplaire.
Je ne défendrais pas son action politique, ni ses idées car je ne les approuve pas. Je défendrais seulement sa personne qui pavée de bonnes intentions, n'a pas été à la hauteur, et qui a été dans sa gestion d'une crise très compliquée à résoudre, plein d'erreurs. Des erreurs dans ses jugements, dans ses choix, dans ses décisions, dans ses interventions et dans la vision qu'il avait du monde.
Kilian Traverk aura été un républicain révolutionnaire maladroit et désorienté politiquement. Il aura voulu faire une révolution bourgeoise avec des méthodes carmélistes. C'était un mélange irraisonnable et stupide, il en paya le prix fort.

Mais passons à un autre sujet, car je veux aborder les mensonges à mon sujet, au sujet du Parti et au sujet de Menargues, que ce tract diffamatoire distille sans vergogne. Je pourrais attaquer en justice le MUR dans un grand procès médiatisé pour porter un coup bas à mon adversaire, mais je ne le ferais pas. Je n'abaisserais pas la course aux élections en recourant à la justice pour les gamineries dont je fais l'objet de la part de politiciens immatures.
On me dit que le PCO est contre les valeurs de notre République. L'égalité, la paix et l'unité sont pourtant nos maîtres mots. On le voit parfaitement à Menargues où chaque jour l'égalité se fait plus ressentir, la paix est garantie entre les concitoyens dont le vivre ensemble se développe de jour en jour et l'unité n'en ai que plus grande grâce à nos efforts incessants d'intégration de chacun et que le sentiment collectif qui s'en dégage se fait ressentir. Il y a fort à parier que Menargues soit la ville la plus chaleureuse d'Ostaria et celle où l'on y vit le mieux. C'est en tout cas le sentiment des étudiants qui viennent étudier en masse, et c'est le cas des habitants qui nous rejoignent massivement.
J'invite mes contradicteurs à vivre une semaine à Menargues, n'importe où dans la ville pour venir vérifier ce que je dis. Car ils parlent de choses qu'ils ne connaissent pas.

Abordons si vous le voulez bien, la question de la pratique politique, d'abord celle de Menargues qu'on a accusé d'être démagogique, puis celle de l'Union de la Gauche dont on a dit que c'était la feuille de route vers la dictature communiste -bien que ces termes soient oxymoriques en tout point.
Concernant ce qui se passe à Menargues, j'entends que certains aient à se plaindre de ce que nous faisons. Nous améliorons le train de vie des habitants et nous leur permettons de regagner une dignité qui leur a été ôtée, par le chômage, par la pauvreté, par l'insalubrité. Le combat contre le mal-logement, la misère, la pollution et la lutte pour l'emploi, pour un environnement sain, une fonction publique forte et de justes répartitions financières est ce que porte mon administration municipale. J'entends qu'on s'en plaigne, étant aigri de ne pas connaître de pareils efforts de la part de son maire et aigri aussi de voir que son parti n'a jamais mené de telles choses et n'a pour ainsi dire, jamais mené plus loin que le bout de son nez. Pour qui le combat pour l'égalité, la paix et l'unité n'est pas dans ses cordes, c'est à dire à qui la poursuite de nos valeurs est étrangère, je comprends que la politique municipale que je mène soit démagogique.
Concernant celle d'un possible Président Chastain et de son Premier Ministre Lavaud, je tiens à rassurer les Ostariens, notre programme commun de la Gauche, ne va pas dans le sens d'une dictature et j'ai toujours eu à coeur de faire entendre la voix de ceux qui n'en ont pas, plutôt que borner les masses à écouter le discours idéologique d'un parti brillant par son absence d'action et de résultat. Je n'aurais pas les manières d'un de Brétigny que l'on entend pas et dont la voix présidentielle se fait écho dans celle de ses militants. Une parole propagée mais infondée dont la seule subsistance ne provient que de la durabilité des légendes urbaines, de la mémoire erronée collective et d'un regard vers le passé, disant qu'il n'était finalement pas si mal. Je l'affirme, ce n'est que par la peur du nouveau et la responsabilité qui paraît réduite à perpétuer le Président dans ses fonctions, ce n'est qu'à ses principes cognitifs que mon adversaire doit son élection, il n'a ni bilan positif, ni projet politique, ni action à mener. Son seul projet pour ce mandat aura été de prendre les politiques menées par ma commune, de prendre les revendications de la Gauche et de promettre de les appliquer au niveau national. Soit dit en passant, certaines de ses promesses étaient les mêmes qu'aux dernières présidentielles. Fait prouvant qu'il n'a guère de la suite dans les idées sinon que promettre élection après élection ce qu'il n'aura pas tenu, c'est à dire tout. Lire les promesses précédentes du Président, c'est lire celles d'aujourd'hui et celles de demain. De Brétigny est un homme du passé, De Brétigny est un homme dépassé.
Mais je digresse. Pour en revenir aux accusations calomnieuses du MUR, ni la liberté d'expression, ni le multipartisme, ni la démocratie ne seront attaquer sous ma mandature. Je ferais au contraire en sorte que ces principes régissent mieux encore la vie de nos concitoyens. Quant aux camps de travail hérités du carmélisme et que nous dénonçons depuis des années, il n'en sera rien. Notre position est claire, nous sommes pour un état libre et moderne, et un tel état passe par le socialisme. Mon combat pour une justice réhabilitative ne date pas d'hier et ne s'arrêtera pas demain. Ma lutte pour l'expression des idées, pour la parole différente et divergente, pour une démocratie qui ne soit pas qu'un rendez-vous aux urnes, sont nés bien avant hier et se perpétueront bien après demain.

Je tiens à rappeler que j'ai toujours en tant qu'individu, porté le communisme ostarien comme un renouveau capable de répondre aux attentes de mes compatriotes. Contrairement à l'actuel président, j'ai su entendre et anticiper les aspirations nouvelles d'un peuple en mouvement, contrairement à un idéologue stationnaire accroché à un plasselisme qui n'a plus sa place dans l'univers moderne, illuminé par un astre vieillissant et qui ne saurait s'éteindre avant peu de temps. Cet homme stationnaire, campé sur ses positions est un homme qui ne peut pas gouverner dans un monde en perpétuel mouvement. Stationner quand le monde bouge, c'est reculer. Et personne ne veut connaître un recul de notre pays.
Déjà que le mythe de la grandeur d'Ostaria s'effrite chaque jour un peu plus, au fil des inconsidérations internationales de nos positions et de la perte d'influence d'Ostaria dans le concert des nations, nous voyons que cette grandeur n'est plus d'actualité. Car nous sommes un pays en retard, dans une autre époque. Nous ne pouvons pas continuer la voie plasseliste. Le communisme a toujours été d'actualité tant qu'il a été vu comme une philosophie et non une idéologie, tant que chaque nation devait avoir un programme, des revendications et des méthodes différentes des autres cas. Et c'est comme cela qu'est notre communisme. Nous savons que Vakémin a appliqué des méthodes adaptées à son temps, à son contexte national, qui seraient hors de propos et que nous ne suivrons pas, car nous avons les autres et nous appliquerons ce qui sera nécessaire à Ostaria, dans son contexte national et dans son époque.
Cessons de nous cramponner à un passé révolu et tournons la page définitivement ! Comme je l'ai dit, il nous a été donné à nous autres communistes et socialistes d'entendre, d'anticiper et de répondre aux aspirations nouvelles du peuple. Je prendrai par exemple le sort des homosexuels qui étaient spoliés des droits au mariage. Je me félicite d'avoir relancé le mouvement qui a abouti à la victoire que nous connaissons par un article dans Lutte Animée. Je constate également que la volonté d'associations qui refusaient d'être associées à nous, a fait s'écrouler le mouvement de revendications LGBT et qu'aujourd'hui, le seul parti dont la voix porte encore et indéfectiblement la défense des minorités de sexualités et de genre, c'est le Parti Communiste et l'Union de la Gauche. Nous sommes le parti de toutes les luttes et de toutes les solidarités. Une rumeur disait que nous défendions les ouvriers et non les paysans. Pourtant, qui depuis les manifestations des travailleurs agricoles n'a pas cessé de porter des projets de réforme agraire, d'encadrement des prix ? C'est le Parti Communiste ! Les retraités, qui a augmenté la retraite des retraités ? Le Parti Communiste ! Qui a défendu l'avortement libre ? Le Parti Communiste. Nous sommes de toutes les luttes, de toutes les solidarités et de toutes les émancipations.

En face, le sauveur du pays selon le ramassis de bêtise posé sur mon bureau a promis de mettre en place des moyens pour les agriculteurs depuis des années déjà et nous ne voyons rien. Il a promis de s'intéresser aux problèmes ferroviaires notamment avec la création d'une commission parlementaire à ce sujet à laquelle nous aurions participé pour défendre un modèle ferroviaire social. Cette commission n'a jamais été ouverte. Et nous ne pourrons sans le Gouvernement, ni la Présidence, jamais commander de rapport sur l'état ferroviaire du pays. Ce qui bloque l'action parlementaire, c'est l'inaction présidentielle et gouvernementale.
On a donc un gros problème et un second apparaît. La cohérence des promesses du président laisse à désirer. Je ne prendrais qu'un exemple, le reste, je laisse la tâche à d'autres ou je me laisse d'autres moments pour le faire. Le président veut redynamiser nos campagnes et nos villes extérieures et dans le même temps centraliser la connaissance, le système de bourse universitaire et les musées dans notre capitale. On voit alors qu'il y a un problème. Rendre attractives les périphéries sans la culture et sans la proximité universitaire c'est impossible et impensable. Je l'avais déjà dit, il y a sept ans, ce qu'il faut ce sont des musées nationaux et non un Musée National. Ou bien on décentralise vraiment ou bien l'on centralise, mais faire les deux en même temps est contradictoire et irréalisable. Il y a donc parmi ses promesses, ou bien une véritable et une promesse d'apparat pour séduire l'électeur qu'on appelle moyen, ou bien deux promesses de parure pour attirer les imbéciles. Mais notre peuple n'est pas imbécile et saura démasquer les impostures. Ce second problème se résoudra à l'heure de l'action, quand il sera venu, le temps de l'agissement et des responsabilités.
Contre l'inaction présidentielle, je n'ai qu'une seule solution, changer de président. Si les ostariens veulent un pays qui ait trente ans de retard sur le monde à la fin de la prochaine mandature, qu'ils votent de Brétigny. Si les ostariens souhaitent un pays dans son siècle, présent et qui respecte ses valeurs constitutionnelles, non comme un slogan dont on se farde pour faire bonne figure mais comme un projet politique, alors qu'ils votent pour le seul parti à avoir obtenu des résultats dans l'amélioration de la vie de ses concitoyens, la seule union qui puisse agir selon un programme cohérent et dont les seules attaques qu'elle endure, sont des camouflets d'opérettes, infondés et se basant sur des mensonges et de la désinformation.
Un citoyen responsable ne vote pas pour le parti qui évite la confrontation des idées par des techniques infantiles.

Chers compatriotes, je vous remercie.
Chers journalistes, chers spectateurs, si vous avez des questions à poser, je suis à votre disposition.

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Evan Andrews
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sam. 18 janv. 2020 07:16

M. le député-maire, quelles sont vos mesures phares en matière d'éducation notamment? Car aujourd'hui, l'éducation est un sujet assez peu présent dans le débat public mais pourtant au combien important pour des dizaines de familles.

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Julien Chastain
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sam. 18 janv. 2020 15:24

Julien Chastain : Monsieur Andrews,

Vous devez savoir qu'il n'appartient au Président de la République de faire la législation. Et je ne ferais pas de législation en tant que Président.
Cependant je défendrais auprès de mon gouvernement une éducation sociale. C'est à dire qui s'ouvre à tous, qu'importe les richesse que l'on possède, l'identité que l'on porte ou son lieu d'habitation.
Aussi, je m'engage à porter à l'Etat des idées pour renouveler le système éducatif et le décentraliser. Il ne faut pas une Université Nationale mais des Universités Nationales. C'est une parole que j'ai eu par le passé et à ce sujet, et je serai inflexible, je ne changerai ma position pour rien.
Dans le même domaine, je souhaite que l'éducation connaisse une nouvelle manière de faire, que l'on se concentre plus sur les élèves et non pas sur leur capacité à recracher leur cours. Pour cela, il faut des moyens car il faut des professeurs supplémentaires pour réduire la taille des classes et créer dans chaque école, collège ou lycée, une ambiance fraternelle que les moyens actuellement mis en place ne permettent pas.
J'ai aussi pour projet de libérer l'école de ses carcans et de ses tabous. Religieux, sexuels, politiques. Il faut en parler à l'école, au collège et au lycée, les enfants et les adolescents ne sont pas des imbéciles neutres à tout instant. Chacun doit pouvoir exprimer sa divergence et développer ses convictions, ses connaissances et ses réflexions au sein de cet environnement protecteur et tolérant, où tout peut dire et où tout doit se dire.

Voilà en quelques phrases, pour une réponse que j'espère satisfaisante, des grands points de ma conviction. Mais comme je l'ai déjà dit, je n'imposerai jamais pareille politique en qualité de Président, il faudra que ce soit au Gouvernement de le faire.
Pensez bien que je ferai de tout ce qu'il m'est permis pour que le Gouvernement suive cette ligne.

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Julien Chastain
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jeu. 23 janv. 2020 01:36

23 janvier 173


Julien Chastain n'avait pas eu besoin de convoquer la presse, elle avait accouru au Salon de l'Humanité quand Julien avait quitté son QG de campagne en disant qu'il devait parler à la presse. Sous les feux des projecteurs, il s'avança, sur son fauteuil, dans l'ambiance fraternelle du QG du PC et les deux mains sur la table, l'une sur l'autre, il commença.

Julien Chastain : Ostariens, Ostariennes,
Chers compatriotes,

Il s'agit de ma dernière intervention dans son Salon pour les six prochaines années à venir. Vous comprendrez que ce salon chaleureux n'est pas celui de tous nos concitoyens et qu'en tant que Président d'Ostaria, il me faudra à l'avenir considérer tous nos concitoyens dont je dois être dès à présent l'arbitre. Je commencerai par réagir aux résultats de cette élection présidentielle et de ce premier tour exceptionnel. J'ai préféré ne pas réagir à chaud sur les réseaux sociaux, je m'abstiendrai de tout commentaire incisif face à vous, car le temps n'est pas aux attaques, au recueillement pour certain, mais à l'avancée et celle-ci ne peut être que commune.
D'abord, un mot pour tous les électeurs et les électrices qui auront déposé un bulletin dans l'urne, 96% de nos concitoyens inscrits sur les listes électorales auront déposé un bulletin, voilà qui est une fort bonne nouvelle pour notre démocratie libérale. La population se montre très participante et, en cela, les résultats de celle-ci sont irrévocables. J'ai obtenu 50,196% des voix de tous nos concitoyens inscrits électoralement, je considère de ce fait que j'ai une pleine légitimité à assumer la responsabilité de Président de la République. C'est un score, en chiffre absolu d'électeurs et en chiffre relatif au total des électeurs, qui n'a jamais été atteint auparavant. J'en remercie la population de m'accorder une telle confiance que même mon prédécesseur Jérôme Plassel n'avait pas obtenu en son temps.
La chute du MUR sera l'objet d'explications et d'interprétations tout au loin des prochains jours, si vous voulez mon avis, il s'agit d'un rejet de la politique qui a toujours été la même, mais il ne faut pas dire que l'électorat qui m'a élu a voulu sévir contre mon prédécesseur, s'ils avaient voulu punir, ils auraient mis un bulletin blanc ou un bulletin du centre ou de droite. Ils n'auraient pas voté à l'inverse même de leurs valeurs, mais revenons à nos moutons. Depuis monsieur Plassel, en réalité, on voit que l'ex-parti présidentiel se proclamer défenseur de la force et de la justice d'Ostaria. Le temps a passé et les promesses non plus. Aujourd'hui, le peuple veut un nouvel équilibre au sein de l'état et réclame un autre arbitre de la démocratie et c'est celui-là que j'incarnerai, au moins pour les six prochaines années.

Je vous l'ai dit, je souhaite être un arbitre social et soucieux de la vie des plus faibles et des plus démunis. Je n'ai aucunement l'intention d'être fanatique, ni fermé dans ma tour d'ivoire. Je n'aurais pas une politique discrète, ni une politique de soutien continuel au gouvernement s'il est de gauche, et d'entrave perpétuelle au gouvernement s'il est de droite. Et je vous le promets solennellement aujourd'hui, aussi longtemps que je serai Président, la Présidence n'affichera pas de position inconditionnelle et inaliénable. Ce qui est inaliénable et inconditionnel, ce sont les droits et les libertés que je reconnais à chaque de vous, chers compatriotes, et c'est la défense de ces droits et de ces libertés que je livrerai pour vous, depuis ma fonction présidentielle. Aussi, je prends le parti de ne pas en avoir et de m'autoriser et de me permettre de critiquer et d'accuser quand bon me semblera, les gouvernants de notre pays. Je ne serai le président que vous avez pu connaître qui affichait son soutien inconditionnel à son gouvernement, je serai celui qui ne soutiendra que des initiatives, et des actions. J'apporterai mon soutien et mes encouragements aux gouvernements que je crois plus légitimes, meilleurs, mais sans jamais cesser d'analyser constamment leur action et leur pensée pour en livrer une critique sans complaisance à mes concitoyens et pour agir s'il le faut.
Comme je l'ai annoncé durant la campagne, dès mes fonctions prises, je dissoudrai l'Assemblée Nationale, car nos temps ont changé, l'opinion de notre population a évolué et il faut un gouvernement qui s'adapte à ces évolutions. Qu'importe le résultat de ces élections, je choisirai le gouvernement selon la majorité législative et je me plierai aux exigences des représentants de la République. Cependant et qu'importe la couleur du gouvernement et la connivence que je posséderai avec lui, je m'engage devant vous, à dissoudre l'Assemblée Nationale, chaque fois qu'elle ne sera plus ou qu'elle ne semblera plus, représentative des aspirations profondes de vous, chers compatriotes.

Je m'engage également à être la voix de ceux qui n'ont pas le plus de voix. Je veux porter le rôle que devrait assumer tout président qui est celui d'arbitre, celui qui rappelle à la majorité parlementaire, que la république c'est avant tout, la défense des minorités, quelles qu'elles soient. Je serai celui qui dira au Premier Ministre, qu'il y a des gens qui craignent pour le changement, qui ont peur de voir une certaine mesure être adoptée, qui ont besoin de plus de mesures pour qu'un projet de loi ne leur porte pas préjudice. Je ne serai pas un Président de Parti, mais un Président de République. En ce sens, ma fonction m'oblige à me situer au dessus des partis, au dessus des clivages et au dessus des partisans. Considérez à ce jour, que votre Président n'est pas communiste, mais n'est que lui-même. Et en cela, je porterai une attention toute particulière à exercer mes fonctions selon mes valeurs et mes convictions dans le respect de chaque ostarien. Je serai le Président de tous les ostariens, mais ne pouvant connaître et m'intéresser à tout en vous, je fonderai mes principales préoccupations sur le bien-vivre, sur le bien-être, sur la misère, sur l'avenir de notre pays et sur la cohabitation de chacun sur notre sol.
Je m'engage à insuffler, à impulser et à donner préoccupation à chaque gouvernement, à chaque Assemblée, que je verrais poindre, les volontés que j'entends dans le peuple, les volontés sociales. J'entends dans le peuple, des aspirations sociales qui réclament du gouvernement, des congés payés, un meilleur accès à l'université, des villes plus vertes, des ports moins sales, des aides sociales contre le chômage et la pauvreté, la création d'emploi, le soutien aux petites entreprises, la protection contre les multinationales. Et je veux dire à chaque gouvernement ces volontés et je veux aider chaque gouvernement à répondre correctement à ces demandes. Les vents de doléances qui sourdent depuis des années ne resteront plus des bruits sourds aux oreilles de la gouvernance. Je jure devant vous, que chaque gouvernement en lequel je ne reconnaîtrai plus le visage d'Ostaria, je jure devant vous, que je le combattrai jusqu'à sa dissolution qu'importe sa couleur politique. Je veillerai à ce qu'aucun gouvernement ne trahisse ses promesses et ne mette le cap vers d'autres directions que celles pour lesquelles le peuple lui a accordé sa confiance.

Chers compatriotes, ce soir, je tenais à vous dire que notre république va changer,
Chers compatriotes, quand vous vous réveillerez demain, votre pays aura un nouveau visage,
Chers compatriotes, vos lendemains ne seront plus jamais comme vos veilles,

Chers compatriotes, vive la république, vive Ostaria !

Julien Chastain attendit les questions des journalistes puis une fois avoir répondu, se leva alla serrer les mains de ceux qui l'attendaient dehors puis s'en alla en direction de Lunont.

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Guichelin Friolard
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lun. 3 août 2020 21:50

3 août 180


Guichelin Friolard, droit dans son fauteuil avait appelé toute la presse qui était venue pour informer la population d'Ostaria. Toutes les télés et radios, ou presque allaient rediffuser l'allocution qui serait très courte.

Guichelin Friolard : Ostariens, Ostariennes,
Chers compatriotes, chers camarades,

C'est aux partisans de Cavour que je m'adresse particulièrement ce soir. Votre Président de Région a bafoué l'autorité de la République et de sa Haute Cour Constitutionnelle et mène en ce moment même une violation évidente des droits de l'Homme en poursuivant une chasse à l'homme, illégale, illégitime et invalidée par les autorités républicaines. Camarades, nous sommes les premiers républicains du pays et nous nous interdisons de laisser Monsieur Winter, élu de la FRO détruire nos institutions et violer la liberté individuelle de nos concitoyens en arrêtant arbitrairement et illégalement ses opposants avec l'appui énorme de forces de police, que je n'hésite pas à appeler personnelles. Nousôtres républicains, nous combattons le pouvoir personnel, tant par tradition que par conviction et aujourd'hui nous sommes de la lutte pour la liberté et la justice.

Les cadres du PCO et tous les partisans ont été informés de la décision du Comité Central du Parti Communiste d'envoyer une armée de partisans pour contre-attaquer les positions tenues par le Président Winter. Armés de fusils et d'explosifs, ils auront à défendre l'autorité de la République contre les tyrans qu'engendrent le parti présidentiel. J'en appelle à tous les cavourois et les cavouroises convaincues de leurs idées et de la nécessité de défendre s'il le faut par les armes, notre pays et les principes fondamentaux qui sont les fondements de notre état de droit, j'en appelle à eux pour se rendre immédiatement à la section locale du Parti Communiste la plus proche de chez eux, où ils pourront être armés par les camarades ou d'où ils pourront soutenir leur effort pour contrecarrer les assauts illégaux d'un pouvoir scélérat.

Le Comité Central viendra appuyer l'action en se rendant au plus vite sur les lieux, d'ores et déjà, les partisans d'Ostaria se massent pour rejoindre l'île de Cavour et notre département de la Logistique organise les convois de partisans et d'armement, en toute légalité et pour la victoire de notre République. Je me rendrai en personne auprès des valeureux hommes et des valeureuses femmes qui auront combattu pour notre République, les armées folles d'un Président fou. Nos plus éminentes ressources intellectuelles militaires et stratégiques ont déjà planifié les assauts et la contre-attaque que nous mènerons et ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'elle ne vienne juguler la fuite totalitaire d'un gouvernement local, issu prétendument de l'esprit républicain.

Et hop ! chers compatriote ! Vive la République et vive Cavour libre !

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