[XVIIème Législature] Questions au Gouvernement

[Ernest Vabre-Nicolo]

Mesdames Messieurs les députés, mesdames messieurs les membres du gouvernement, la séance du jour porte "questions au gouvernement".

Je vous invite a poser les questions selon l'ordre qui vous a été attribué.

[Didier Simoni]

Monsieur le Président, Madame le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les députés.

Ma question s'adresse à Madame le Premier Ministre, Madame Delagins, alors que dans un monde en constant mélange des cultures la notre semble se perdre et que la force et l'indépendance de notre nation semble s'affaiblir je n'ai vu dans votre programme électoral aucune mesure concernant la souveraineté et l'indépendance d'Ostaria.

Alors ma question est simple, est-ce une erreur de votre part ou une volonté d'effacer la souveraineté et l'indépendance de notre pays. Et qu'elles sont les mesures que vous proposez à nos concitoyens pour assurer la souveraineté de l'Etat.

Je vous remercie il retourne à son pupitre en attendant la réponse du Premier Ministre

[Marius Delamare]

Le Vice-Premier Ministre, Marius Delamare, se sentant davantage concerné par la question par son ministère étant lié à celui de l'intérieur (CQFD à l'idée de souveraineté nationale), il demanda au Président de l'Assemblée Nationale de lui donner la parole.

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Mes chers collègues,
Monsieur Simoni,

Je vous remercie pour votre question concernant la souveraineté et l'indépendance de notre pays. Je partage avec vous l'importance de ces sujets pour notre pays. Nous le savons, ce sont des sujets qui méritent l'attention de tout gouvernant. Tout d'abord, permettez-moi de clarifier une chose : la préservation de la souveraineté ostarienne est l'une des priorités de ce gouvernement. En aucun cas, notre politique étrangère ou intérieure a pour projet de compromettre notre indépendance ou pour volonté d'effacer notre identité.

Je m'interroge néanmoins Monsieur le député sur la pertinence temporelle de votre question. Vous interrogez la Première Ministre sur son programme électoral, mais la véritable question devrait porter sur le programme gouvernemental que nous défendons. Maintenant, je vous indiquerai qu'un programme électoral ne peut contenir tous les détails d'une politique.

Pour répondre plus sérieusement à votre question, je tiens à vous dire qu'avec la Présidente de la République, la Première Ministre, le ministre des affaires étrangères et celle de la défense, nous travaillons sur un renforcement de notre sécurité nationale, mais qui doit se faire par la coopération avec nos partenaires phoéciens et internationaux. Vous le savez mieux que quiconque, notre pays ne peut pas aujourd'hui se permettre de jouer dans la cour des grands seul.
C'est pour cela que nous défendons l'idée d'une Union Phoécienne de la défense, tout en défendant constamment l'indépendance de notre pays. Nous ne voulons pas d'une fédération phoécienne.
De vastes réformes sont à l'heure actuelle envisagées pour promouvoir notre identité culturelle, préserver nos valeurs et assurer notre défense. Un plan de programmation militaire est par ailleurs prévu.

En résumé, Monsieur le député, je tiens sincèrement à souligner l'engagement de notre gouvernement dans ces causes que sont la souveraineté et l'indépendance de notre pays. Nous travaillons activement pour renforcer ces deux principes qui permettront d'assurer un avenir pour notre pays.

Je vous remercie.

[Didier Simoni]

Monsieur le Président
Mesdames et messieurs les députés

Ma question s'adresse à Madame le Premier Ministre. Cela va faire 1 an que notre assemblée a été élue et constituée et toujours aucun projet de loi n'a été proposé à notre hémicycle.

Alors qu'est ce qui retarde vos propositions ? Est-ce votre incompétence qui remonte à la surface ? Est-ce le refus de proposer des avancées à nos concitoyens ?
Vôtre gouvernement est plus que jamais le gouvernement de l'incompétence et du mensonge.

Je vous remercie

[Marius Delamare]

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Mes chers collègues,
Monsieur Simoni,

Je tiens à vous remercier pour votre question. Il est vrai que jusqu'à présent, aucune proposition de loi n'a été présentée par le gouvernement. Cependant, je tiens à expliquer que cela découle d'une volonté délibérée de procéder à des réformes de manière concertée et participative.
Il est essentiel, à nos yeux, de ne pas élaborer des lois dans un huis clos gouvernemental, mais plutôt de rassembler les forces vives de la nation. C'est pourquoi nous avons rencontré et consulté les communes, les travailleurs, les employeurs, les enseignants, les ouvriers agricoles et industriels, les syndicats, et bien d'autres acteurs clés de notre société.

Dès lors, rassurez vous ! Dans les semaines qui viennent, je vais présenter, en conseil des ministres, un projet de loi visant à rendre le pouvoir aux collectivités territoriales. Cette mesure concrète s'inscrit dans le programme gouvernemental de Delagins-Delamare I qui veut redonner de l'importance à la démocratie locale et à rendre la confiance entre l'État et les collectivités territoriales.

En ce qui concerne vos remarques sur l'incompétence, permettez moi de rappeler que notre gouvernement est le fruit d'une coalition de forces politiques du centre. Ce gouvernement s'est par ailleurs engagé dans une démarche pragmatique et sociale. Accuser notre gouvernement de refuser les avancées relève davantage de la caricature que de la réalité. Nous sommes ici pour apporter des changements positifs et raisonnés, et je suis persuadé que nos actions le démontreront dans les semaines à venir.

Je vous remercie.

[Didier Simoni]

Monsieur le Président
Mes chers collègues, ma question s'adresse à la Premier Ministre
même si je sais qu'elle ne répondra pas puisqu'elle est absente
Ce matin la nouvelle est tombé L'Asnaywana du Sud à déclaré la guerre à l'Empire du Tawkirina.

Alors ma question sera simple, quel est la position de ce gouvernement ? Est-ce que des troupes ostarienne seront envoyées directement ? Comment les Ostariens seront impactés par cette guerre ?

Je vous remercie

[Christophe Letordu]

Considérant être le ministre adéquat pour répondre à la question, Marius Delamare fait signe au Président de l'Assemblée Nationale pour lui signaler que c'est Christophe Letordu qui répondra.

Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Monsieur Simoni,

En raison de ma connaissance sur le sujet, je prends la parole pour répondre à votre question importante. Aujourd'hui, le monde fait face à des heures sombres de son histoire, marquées par la déclaration de guerre de l'Empire du Tawkirina à l'Asnaywana du Sud, qui a engendré l'arrivée militaire de l'Union de Novgrad, de la République Populaire Démocratique du Sunyxian et la menace d'intervention du Borowen.

Cet après-midi, un communiqué de mon ministère a été diffusé pour éclairer en partie la position du gouvernement ostarien. Actuellement, des discussions sont en cours avec des pays tels que le Saphyr, la Lysennie, et la Fédération-Unie pour aborder la situation découlant du conflit initié par le Tawkirina.
Il est essentiel de souligner que cette guerre ne peut être que condamnée par la représentation nationale, étant donné que le Tawkirina est l'agresseur du Monde Libre. Nous regrettons profondément la situation actuelle de ce pays, avec lequel un traité de coopération avait été élaboré en 215.

En tant que République prônant la paix et l'unité, Ostaria ne mobilisera pas ses forces armées ni ne fournira de matériel létal. Notre engagement est en faveur de la préservation de la vie et du respect du droit international.
Nous soutenons l'Asnaywana du Sud non seulement parce que nous sommes l'un des États garants de ce pays depuis la signature d'une résolution internationale, mais aussi parce que, malgré des désaccords politiques en raison du caractère totalitaire du régime, il est inacceptable de violer le droit international et de porter atteinte à la souveraineté d'un État.

Je demande un moment de silence en mémoire de toutes les vies déjà perdues en si peu de temps dans ce conflit. La Présidente Altmann, la Primature, et moi-même demeurons engagés sur cette question, et je reste à disposition pour répondre à d'autres interrogations éventuelles.

Je vous remercie.

[Valentine Miron]

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Vice-Premier Ministre,

A l'aube de votre éventuelle entrée à la Primature après votre tentative ratée il y a quelques années, j'aimerais revenir sur les promesses que vous avez faites aux électeurs ainsi qu'aux Députés. Vous aviez promis le 5 février 222 lors de la campagne des élections générales de sensibiliser notre jeunesse dès l'école sur les Grandes Femmes et les Grands Hommes qui ont bâti notre pays. Nous voilà 2 ans plus tard et aucune trace d'avancée sur ce sujet de la part du gouvernement auquel vous appartenez.

Vous aviez également promis le 5 février 222 à Condail la chose suivante : "Nous financerons et établirons des Centres d'Éducation pour les jeunes délinquants (16-25 ans) afin de les intégrer pleinement à la vie professionnelle. Des peines planchers pour les récidivistes seront instaurées, et le Code pénal sera réformé pour garantir une justice plus équitable.". Nous sommes 2 ans plus tard et toujours pas de réforme en ce sens de votre part.

Enfin, vous aviez également promis le 5 février 222 la chose suivante : "Enfin, nous estimons qu'il est nécessaire de mettre fin à notre système immigratoire : nous ne pouvons nous résoudre à vivre dans un pays où nous accueillons toute la misère du monde sans plan stratégique.". Toujours 2 ans plus tard, nous ne voyons pas votre plan stratégique sur l'immigration.

Ma principale question est aujourd'hui de savoir quand est-ce que le gouvernement compte se mettre au travail en déployant les promesses sur lesquelles ils ont été élus ? Vous n'avez eu de cesse de promettre qu'une fois de retour au pouvoir nous allions voir ce que nous allions voir et qu'il fallait nous préparer à un grand chamboulement. La réalité Monsieur le Vice-Premier Ministre, c'est que nous avons vu une nouvelle fois l'incapacité chronique d'L'Alternative à tenir ces promesses et à assurer le service après vente. Triste nouvelle pour les électeurs qui sauront j'en suis certaines s'en souvenirs.

Pour conclure, j'aimerais terminer ma question en vous demandant comment supportez vous d'être soutenu par un homme pour qui vous n'aviez pas de mot assez dur pour le qualifier comme le chirp suivant datant du 4 février 222 en témoigne :

"L'autre jour, je regardais à la télé un reportage qui parlait du meeting de mon (ancien) ami Ernest Vabre-Nicolo à Egois. Je me suis plutôt amusé à le voir défendre les idées du Nouveau Centre et ses critiques à l'égard de L'Alternative alors que c'est lui qui est allé directement se jeter dans les bras du Parti Populaire pour obtenir leur voix.

Monsieur "Nouveau Centre" sort les griffes ensuite pour dire : ce grand méchant de parti qu'est L'Alternative est un grand vilain opposant politique. Dois-je lui rappeler que L'Alternative est le parti qui joue le plus l'opposition constructive depuis 203 ?

Il est toujours facile de réécrire son histoire personnelle quand on a honte ! Je ne crains pas de dire que je t'ai exclu du parti avec précipitation. Mais avec le temps qui passe, je commence à regretter de ne pas l'avoir fait plus tôt.
Nous voulions l'union du centre avec L'Alternative, vous allez avoir l'union des opportunistes avec Le Nouveau Centre !"

Je rajouterais même encore une fois vos propos dans un autre Chirp du même jour : "Ce Vabre-Nicolo m'impressionnera toujours par sa médiocrité."

En faisant reposer votre "majorité" sur ceux que vous qualifiez "d'opportuniste" et de "médiocre", ne seriez vous pas finalement également contaminé par le terrible virus de l'opportunisme et de la médiocrité ?

Je vous remercie.

[Victoire Brunet]

Protestation sur les bancs LNC

[Ernest Vabre-Nicolo]

Madame la député Miron, je vous rappel que vous vous adressé ici à Monsieur le Premier Ministre Delamare et non au Vice-Premier ministre, je vous demanderez de bien vouloir respecter les institutions de la République et ces hommes qui la dirige. De même, je vous rappel que les Questions au Gouvernement ont pour but de poser des questions concises, sur un sujet précis afin d'interpeller le gouvernement et demander une action et non de servir de porte étendard pour une politique ou des attaques.

Je vous remercie, Monsieur le Premier Ministre vous avez la parole.