Ostaria est amenée à faire face à de nombreux défis d'envergure et extraordinairement complexes, qu'il s'agisse des domaines militaire, médical, social ou encore religieux. Ainsi, nous n'avons jamais eu autant besoin de l'éclairage de nos chercheurs et du regard des scientifiques pour affronter ces défis à venir. Et pourtant, la recherche de sens en sciences humaines ou en sciences dures sont des piliers sur lesquels peuvent se construire la culture citoyenne et la souveraineté populaire. Au-delà d'augmenter substantiellement l'investissement financier dans la recherche, il faut remettre les sciences au cœur de la société et les rendre à la culture populaire.
NOS PROPOSITIONS :
Créer un choc de confiance en faveur de la recherche publique :
- Augmentation à 1% du PIB du budget dédié à la recherche ;
- Embauche de 2000 chercheurs supplémentaires dans les établissements publics à caractère scientifique et/ou technologique ainsi que pour les unités de rechercher de l'Université Nationale d'Ostaria ;
- Redotation aux Universités des moyens techniques et financiers de mener à bien leur politique scientifique par l'augmentation des crédits de recherche, des bourses doctorales et des programmes post-doctoraux ;
- Financement par l'État de 50000 thèses par an.
Simplifier les structures et le fonctionnement de la recherche :
- Dotation au Gouvernement de la pleine maîtrise de sa politique de recherche en créant des Crédits de Plan d'Investissements d'Avenir (CPIA) sous l'égide du Ministère responsable de l'enseignement supérieur et de la recherche ;
- Allocation de la majorité des moyens de recherche de manière récurrente et faire du recours au financement sur projets l'exception et plus la norme ;
- Refus des processus de fusions des laboratoires de recherche universitaires et prôner leur maintien en rappelant leur raison d'être ;
- Consultation des acteurs du système académique pour faire émerger localement des organisations pertinentes pour la recherche et l'enseignement supérieur favorisant les interactions et la coopération plutôt que la compétition.
Encourager plus rationnellement la recherche privée :
- Création d'un Crédit d'Impôt pour la Recherche (CIR) qui permette de financer la R&D des entreprises quand elle revêt une importance d'intérêt public ;
- Promotion de l'emploi des jeunes docteurs dans le secteur privé, notamment dans les services de R&D qui pourraient avoir tendance à se "contenter" de l'expertise de jeunes diplômés du grade de maîtrise ;
- Création d'un Droit Individuel à la Recherche (DIR) cotisé au nombre d'heures de travail sur la base de 1500 heures travaillées = 500 O$ta de crédit recherche.
Remettre les sciences et la recherche au cœur de notre société :
- Garantie par la loi de l'autonomie de la recherche vis-à-vis des pouvoirs politiques, religieux et économiques ;
- Mise en place régulière d'évaluations des politiques publiques par des panels de chercheurs pour identifier des perspectives d'amélioration et de développement éclairées par la recherche existante ou en cours ;
- Création d'un service public de formation continue par les acteurs de la recherche publique ;
- Remise de la science au sein de la culture commune par une collaboration renforcée avec le secteur de l'éducation nationale et l'audiovisuel ostarien.