Tribune d'Ernest Vabre-Nicolo

[Perrine François]

A la suite des révélations de la Présidente du Parti Populaire Valentine Miron concernant des négociations entre elle et l'ex homme politique de l'Alternative Ernest Vabre-Nicolo - accusations entre temps reconnues par celui-ci, cette tribune constitue un droit de réponse à l'annonce de son éviction par monsieur Delamare du parti politique de centre droit ayant compté parmi ses membres la Présidente Leclerc. Considérant le caractère de cette intervention médiatique, la tribune n'engage que l'auteur et n'est révélateur d'aucun positionnement politique du Média Journalier.

Aujourd'hui, je m'adresse avec le cœur lourd, mais résolu, en tant qu'homme politique exclu de L’Alternative, victime de manœuvres orchestrées par le bureau des cadres (ou du cadre). Mon engagement pour le bien commun, ma détermination à servir notre nation ont été jugés incompatibles avec les intérêts de quelques-uns au sein de mon ancienne famille politique probablement car je leur fus trop dangereux pour leur sièges délavés, qu’ils ont ternit. En effet, j’évoque des manoeuvres de la part du bureau de L’Alternative car ceux ci font mine d’être outrés par ma discussion malheureuse et regrettable avec le Parti Populaire, tandis qu’au moment des faits, le dirigeant du parti (monsieur Delamare) et quelques autres étaient au courant de cette discussion et ce sont empressés de savoir la conclusion de la discussion pour leur opportunisme mal placé dans ce projet. Résolument, à L’Alternative, on envoie en lance pierre puis on jette si cela éclabousse.

Concernant cette affaires lancée par le Parti Populaire et utilisés vainement par L’Alternative pour exclure un homme de conviction qui commençait à prendre trop de place et a se faire entendre contre les alliance-système de l’Alternative avec l’ADN ; concernant cette affaire lancée par le Parti Populaire et utilisé vainement par les opposants de L’Alternative pour me discréditer et me détruire, je tiens a vous montrer, de la façon la plus distinguée, mon sentiment de désolation et vous demande sincèrement pardon si cette affaire a pu vous toucher ou vous perdre. Je ne veux pas représenter ces politiques qui font perdre foi en la politique, je me suis engagé en politique pour une nouvelle politique, une nouvelle Ostaria, une nouvelle citoyenneté, une nouvelle république, et j’ai commis, je le conçoit, une grave erreur, qui s’explique probablement par un manque d’expérience dans la politique politicienne. Je vous demande pardon.

Face à cette exclusion, plutôt que de me laisser abattre et d’abandonner ceux qui croient en moi et en nous, j'ai choisi la voie du renouveau, du compromis et de l’écoute véritable. La voie du centre, le vrai, celui qui ne se compromet pas systématiquement à l’un ou l'autre de l’échiquier politique mais celui qui saura écouter les citoyens, les faire entendre, et leur redonner foi en la politique et la démocratie. Ainsi, avec d'autres membres épris des mêmes idéaux et de même révolte, nous décidons de créer un nouveau parti politique, un mouvement qui place les aspirations du peuple au centre de ses préoccupations mais aussi et surtout un parti qui nous ressemble vraiment, enfin ! Notre mouvement, sera plus qu'une simple (L’)Alternative. C'est l'incarnation d'une vision commune pour une société plus juste, plus équitable, plus libre. Nous refusons de nous laisser dicter par les intérêts particuliers de certains au détriment de l'intérêt général. Nous avons tiré des leçons de notre expérience passée. Les manœuvres de certains individus, de tous camps politiques, pour détourner le pouvoir à leur avantage ne doivent plus être tolérées.

Nous deviendrons non seulement une force politique, mais également acteur du changement et de l’espoir. Nous croyons en la force du collectif, en la diversité des opinions, en la richesse des débats constructifs. Nous invitons chacun d'entre vous, membre de L’Alternative ou d’ailleurs, à rejoindre cette aventure. Ensemble, nous redonnerons l’utilité de la politique et du pouvoir au peuple, loin des manœuvres obscures et des jeux politiques d'appareil.

Ernest Vabre-Nicolo