UNION GÉNÉRALE du TRAVAIL
Communiqué du 25 janvier 173
L'Union Générale du Travail appelle l'ensemble des syndicats à se regrouper autour de quatre revendications :
- La Nationalisation de l'Usine Textile de Cantrac
- L'Obtention de 2 semaines de congés payés ou équivalence salariale pour les indépendants
- L'augmentation rétroactive des retraites selon la Loi Chastain, avec un minimum de 1600 O$ta/mois
- La Création d'une Caisse Nationale d'Indemnités
Ces revendications semblent nécessaires à défendre à l'heure d'un renouveau social exprimé lors du dernier scrutin. Il apparaît aux yeux de tous que ces quatre revendications devront trouver une réponse immédiate de la part du Gouvernement, parce qu'il s'agit d'un problème immédiat et universel.
D'abord, nous demandons que l'Usine Textile de Cantrac soit nationalisée et qu'il en soit ainsi pour toute tentative de délocalisation de nos outils de production et de nos emplois, pour des raisons de dumping social. Nous ne devons pas jouer le jeu du libéralisme et de l'appauvrissement des travailleurs du monde entier et nous avons le devoir de préserver nos fleurons et nos moyens de production car nous avons une force de travail disponible et compétente, protégée dans son travail par des lois sociales et nous refusons d'avoir à choisir entre destruction du modèle social ou chômage de masse. Cette stratégie du grand capital pour que les travailleurs semblent privilégiés et que leurs droits, leurs acquis ou plutôt leurs conquis, soient retirés avec l'aval de la population, cette stratégie est déplorable et nous la combattons.
La question des congés payés est quant à elle, directement au sein de notre pays, une nécessité pour les travailleurs et les travailleuses sur le sol ostarien. Afin de maintenir une unité totale dans la puissance revendicative et contestataire de nos propositions, nous demandons à tous les syndicats de ne pas arrêter la lutte, de ne pas se résoudre à l'obtention de moins de deux semaines de congés payés. Nous demandons pour les indépendants qui abattent leur travail seul, l'indemnisation annuelle de l'équivalent de leurs deux meilleures semaines de travail sur les vingt derniers mois.
Nous revendiquons également pour nos aînés dont l'heure n'est plus au combat et dont l'état parfois moribond après des quarantaine d'années passées à la labeur et dédiées à l'enrichissement et à la reconstruction de notre pays, à ceux là nous voulons augmenter les pensions selon le calcul nouveau, de la loi Chastain sur les retraites, avec un minimum de 1600 O$ta. Parce que nos pères et nos mères qui n'ont pas bénéficié du Code du Travail qui est une victoire récente du Parti Communiste, doivent bénéficier d'une retraite suffisante pour répondre à leur besoin de soins, de logement, de nourriture, car plus que personne d'autre, ces gens-là ont droit à bénéficier d'une retraite suffisante pour s'assurer des lendemains doux et des jours heureux et paisibles.
Enfin, nous demandons au Gouvernement de créer immédiatement une Caisse Nationale d'Indemnités pour protéger les travailleurs blessés ou malades et que leurs revenus ne soient pas impactés par des problèmes de santé. Mais aussi pour les chômeurs de longue durée, pour les congés paternité, etc. Cette Assurance universelle existe dans de nombreux pays et le nôtre encaisse un retard intolérable qui n'a de cesse de précariser les travailleurs et les personnes sensibles. Nous réclamons en complément essentiel, la pénalisation de la discrimination des travailleurs selon leur état physique, la reconnaissance de nouveaux congés paternité, pré-natal, etc, nous demandons à ce que cette Caisse soit la garante des personnes à la santé fragile, des futures mères et des nouveaux parents pour que chacun puisse travailler selon ses capacités et être rémunéré selon ses besoins. Cette Caisse Nationale doit être financée conjointement par les travailleurs, les patrons, les actionnaires, les sociétés et les collectivités nationales et locales. Nous demandons à ce qu'elle soit remplie par une cotisation unique sur l'entièreté des revenus perçus par chacun, par une taxe sur les bénéfices nets des sociétés et par une contribution des communes, des régions et de l'état. Nous demandons une gestion démocratique de cette Caisse Nationale dont les dirigeants et les gestionnaires des caisses locales doivent être élus par la proportionnelle.
L'Union Générale du Travail appelle toutes les forces vives syndicales pour mener ces revendications par des campagnes ambitieuses, elle appelle tout le pays à ne pas lésiner sur les méthodes pour parvenir à nos objectifs communs et pour obtenir du pouvoir en place depuis trop longtemps dans l'inaction, ces mesures essentielles à une augmentation du niveau de vie des gens.
L'Union n'appelle pour l'instant à aucun mouvement de grève, ni à aucune mobilisation accrue. Nous pensons que les résultats des présidentiels pourraient obliger le Gouvernement à suivre les demandes légitimes du peuple, s'il ne se mettait pas au travail et s'il n'envoyait aucun signal en ce sens, l'Union sera à l'avant-garde de l'organisation de la mobilisation qui aura alors un impact important, national et immédiat pour bloquer une économique que nous ne reconnaissons pas socialement, car elle ne respecte pas les hommes qui la font tourner.