Après quelques années de retrait, j’ai décidé de revenir en politique pour quelques brèves années. À mon âge, je ne souhaite pas reconstruire une carrière politique de 10 ans, mais je souhaite me battre pour que ma famille politique pèse de nouveau dans notre pays.
Ne nous voilons pas la face, notre parti est clairement menacé de disparition. Aujourd’hui, si il conserve 20 parlementaires et 94 conseillers régionaux, ce n’est que parce que la Ligue Républicaine l’a accepté. Mais nous avons accepté de nous ranger derrière Julien Boulanger et de perdre notre indépendance et notre identité.
Soyons clairs, je ne dis pas que nous avons eu tort de soutenir Julien Boulanger pour les élections législatives et présidentielles. Je ne dis pas que nous avons eu tort de vouloir construire un pôle national capable de gagner des élections. Mais nous avons eu tort de nous inscrire dans une stratégie d’effacement de notre parti. Aujourd’hui, personne ne peut nous dire quelles sont nos valeurs qui font de nous un parti qui a sa place dans le débat public. Aujourd’hui, personne ne nous voit comme un vrai parti à part entière, tout juste comme un vassal servile de la Ligue Républicaine.
Il est temps pour notre famille politique de se relancer et de se refonder. La Fédération des Républicains Ostariens doit redevenir la force politique qu’elle a été. Il y a 8 ans, nous rassemblions 19% des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle. Aujourd’hui, nous devons nous battre pour reconquérir ces électeurs, un par un, et ainsi redonner un sens à l’existence de notre famille politique.
Pour cette raison, je demande officiellement la démission du Président de la Fédération des Républicains Ostariens afin que les adhérents puissent faire entendre leur voix en élisant un nouveau Président et un nouveau Conseil National pour notre mouvement.
Que ce soit clair, ceci n’est pas un acte de défiance vis-à-vis de Charles Sorel, mais une demande à ce que les adhérents puissent se prononcer et, éventuellement, reconduire l’actuelle direction si c’est son souhait. Mais dans un moment aussi décisif, la parole doit être donnée à nos adhérents !