Ce matin, j'ai eu l'honneur de pouvoir partager un petit-déjeuner avec des infirmiers et des aides-soignants dans un hôpital de la campange bacapyenne.
Au-delà de l'engagement admirable d'hommes et de femmes qui aiment leur métier, j'ai entendu leur inquiétude, leur fatigue, et surtout, ce sentiment d'abandon qui les pèse. Ils m'ont parlé des effectifs insuffisants, des gardes qui s'allongent, du manque criant de médecins et de spécialistes, des difficultés d'accès aux soins pour les patients et le fait que des patients doivent parfois attendre 8h pour voir un médecin aux urgences.
Ce qu'ils demandent, ce ne sont pas des promesses en l'air, mais des mesures concrètes pour redonner du souffle à notre système de santé. J'ai donc répondu avec une conviction claire : nous rebâtirons notre système de santé pour qu'il soit accessible et efficace, avec des moyens qui seront adaptés aux réalités du terrain, car aucun territoire n'est le même.
Création de maisons de santé, aide à l'installation de médecins en zone reculée, soutien pour les médecins remplaçants et itinérants, développement de centres de télémédecine, assouplissement des limites du droit de prescription pour les infirmiers... Voilà quelques pistes que j'ai tenu à proposer.
Nous devons aussi organiser de la prévention, ainsi que développer un suivi renforcé dès le plus jeune âge dans nos écoles, dans nos lycées, dans nos universités... Nous devons anticiper plutôt que de toujours devoir réparer.
Notre santé publique ne doit pas être le privilège des citoyens de grandes villes, mais un service universel. Chaque citoyen doit pouvoir consulter un médecin en moins d'une semaine, avoir accès à des soins et être pris en charge avec dignité. Cette bataille, je la mènerai avec eux, pour eux, et pour tous les citoyens.
Nos soignants tiennent l'hôpital à bout de bras. Il est temps que la République les soutienne à la hauteur de leur engagement.
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