Audrey Genest

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@AudreyGenest

Alors qu’approche la fin de cette campagne, retrouvez dans les colonnes de Plume Libre mon entretien dans lequel je défends ma vision dans cette campagne, celle d’une nation qui rejette le présidentialisme sans enfermer son Président dans un mutisme absolu, celle d’une Ostaria renforcée par l’Union Phoécienne, celle d’une Ostaria tenue à l’écart des secousses constitutionnelles.

Je veux offrir aux électeurs dans cette campagne une alternative sur un plan générationnel , mais aussi une alternative entre les deux options que certains commentateurs croient pouvoir imposer au second tour. Nous pouvons trouver une voie de l’unité et de l’apaisement entre ces candidatures et c’est ce que je propose.

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Alors que nous nous approchons de la fin de cette campagne, je suis heureuse de révéler l’affiche de notre campagne et son message clé : en avant ! Parce que cette élection est réellement à propos du futur de notre pays et j’espère que nous saurons, collectivement, nous mobiliser en faveur d’une candidature modérée et de renouveau, tant politique que personnel.

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Je veux remercier fond du coeur les ostariens m’ayant fait confiance lors de ce premier tour de l’élection présidentielle. Chacun des suffrages reçus pour devenir votre Présidente de la République est un véritable honneur à lui seul. Je veux évidemment avoir une pensée pour nos militants dont le dévouement a rendu ce score possible.

Se pose désormais la question du second tour. Si j’ai du respect pour François Pelichon, la vision des institutions et le projet d’Elsa Altmann sont plus proche de ce que j’attends d’un Président de la République. En conséquence, je voterai à titre personnel pour Elsa Altmann. Je laisse toutefois chacun de mes électeurs libre de ses choix, n’étant pas propriétaire des voix des ostariens m’ayant fait confiance.

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À l'heure ou les extrêmes montent dans notre pays, il est nécessaire de rappeler les fondements de notre mouvement: une alternance entre la gauche utopiste et la droite conservatrice, l'attachement à un projet de progrès social et d'intérêt général, la défense des modérés et des sociaux-démocrates dans notre démocratie proportionnelle.

Je ne peux dans ce cas cautionner un soutien de mon Parti à une majorité de casse sociale et de libéralisation économique massive, couplée à une lutte contre les migrations et les droits sociaux. Mon ADN politique, c'est le combat contre la répression des droits et de la liberté de choisir son pays, sa carrière professionnelle, sa sexualité, son orientation politique et sa fin de vie. C'est pour défendre cette République que j'entends engager un mouvement de réforme profonde de mon Parti en me portant candidate à la tête de l'UDSR.

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Les résultats de la primaire interne de l'UDSR ont démontré l'existence d'un clivage profond: à quelques milliers de voix près, deux lignes divergent fondamentalement, sur l'avenir de notre mouvement, et sur son soutien à un gouvernement proche de la droite radicale. Notre ligne est inverse: nous considérons l'attachement fondamental de notre Parti au camp des progressistes, des sociaux-démocrates et de ceux qui défendent un libéralisme mesuré et une société plus juste.

Je ne peux dans ce cas cautionner un soutien de mon Parti à une majorité de casse sociale et de libéralisation économique massive, couplée à une lutte contre les migrations et les droits sociaux. Mon ADN politique, c'est le combat contre la répression des droits et de la liberté de choisir son pays, sa carrière professionnelle, sa sexualité, son orientation politique et sa fin de vie. C'est pour défendre cette République que j'entendais engager un mouvement de réforme profonde de mon Parti en me portant candidate à la tête de l'UDSR. Hélas, cela n'est plus possible.

J'ai donc le regret de ne pas pouvoir m'associer à la ligne défendue par Michelle Laforge, et de quitter officiellement l'Union Démocratique, Sociale et Républicaine que je ne reconnais plus dans ses choix. Avec plusieurs autres députés, je m'associerais dans les prochains jours à la création d'un nouveau grand parti de centre-gauche, social-démocrate, défenseur de notre souveraineté nationale, de l'environnement et du plus grand nombre. #Jequittel'UDSR

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La droite ne se donne même pas la peine de voter sur les amendements au projet de loi instituant une Haute Autorité pour la déontologie de la vie publique, montrant avec mépris son désintérêt cruel pour la transparence de la vie politique. Premier groupe parlementaire par la force des recompositions politiques post-électorales, l'ADN l'est aussi par son absentéisme dans l'hémicycle et dans les votes.

Espérons que la possibilité d'avancer à rebours de la justice fiscale et sociale mobilise un peu plus les élus de l'ADN, quitte à faire un suprême outrage à leur boycott contrarié des bancs de l'Assemblée pour venir, on ne sait jamais, voter les textes de loi et les amendements, enfin bref faire ce pour quoi ils sont payés et élus.#ADNabsente