Monsieur Pelichon s'est rendu également aujourd'hui à Illonlieu pour tenir un rassemblement dans sa campagne. Plutôt que de parler de sujets essentiels, ce dernier aura préféré dédier une partie non-négligeable de son discours à attaquer ma candidature. Je vais donc prendre le temps de répondre à un homme qui semble avoir (trop) rapidement oublié qu'il n'avait reçu aucun mandat pour occuper la Présidence de notre pays.
Le Président affirme que l'indépendance de Cavour priverait de certaines libertés les citoyens de notre île. Pourtant, tout prouve le contraire. Aujourd'hui, la région de Cavour représente électoralement 19,42 % des suffrages possible. En devenant indépendant, nous serions évidemment 100 %. Ce changement de dimension nous permettra donc de prendre des mesures davantage ciblées selon les problématiques de notre territoire.
Le Président a par ailleurs affirmer durant son discours que grâce à la démocratie participative dont seul doit avoir le secret pourrait nous permettre de je cite "éventuellement favoriser l’enseignement des langues régionales.". Le mépris dont fait une nouvelle fois preuve le Président envers les langues régionales et plus largement les cultures régionales n'est pas digne des fonctions qu'il occupe à titre temporaire.
Enfin, le Président regrette ma candidature à cette élection. Pourtant, un parti de sa majorité au parlement et plus particulièrement celui de sa Première Ministre nous a accordés les parrainages nécessaires pour finaliser notre candidature. Il y aurait déjà des fractures au sein de cette coalition gouvernementale qui n'a disons le aucun sens ?
Je pense que Monsieur Pelichon ferait mieux de balayer devant sa porte avant de vouloir venir porter des leçons de morale sur comment les habitants de Cavour devrait voter lors des prochaines élections. Il est toujours essentiel de rappeler d'où vient cet homme. Ce pur produit de l'extrême droite dont il a toujours été relégué au second rang a finalement décidé de quitter le navire lorsqu'il était en train de couler. Il y a quelques années, les Ostariens ont dit non à l'extrême droite. Aujourd'hui, ils confirmeront leur rejet de cet homme et de ces idées funestes.