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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

Alexandre de Brétigny

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Alexandre de Brétigny
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ven. 20 sept. 2019 21:09

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Alexandre de Brétigny

@ADeBretigny

@aberg, je n'ai aucune légitimité pour dire au Parti Libéral-Conservateur les personnalités qu'il devrait intégrer à sa liste à l'élection législative. Me reprocher le refus de ce parti − tout à fait justifié, d'ailleurs − est complètement à côté de la plaque.

Mais, simplement négocier pour tenter d'avoir un poste − ou, finalement, je ne sais même pas exactement ce que vous voulez, puisque vos réclamations changent à chaque fois − est symptomatique d'un opportunisme profond. Bon séjour au MN, seul endroit où votre personne abjecte est encore acceptée.

#DefendreOstaria

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lun. 23 sept. 2019 19:54

ADeBretigny

Alexandre de Brétigny

@ADeBretigny

La gauche ne cesse de présenter Menargues comme un lieu où la réussite du mandat de Julien Chastain ne se dément pas. Mon adversaire met constamment en avant les chiffres de la pauvreté qui diminue pour illustrer son propos.

Mais derrière cette politique qui consiste à donner de l'argent à tout le monde, il y a un coût : 13 milliards d'O$ta, plus 6 milliards par an. Et cet argent ne pousse pas sur les arbres. Le taux d'imposition s'envole dans la ville (4 à 5 fois plus que dans les autres villes ostariennes), et la mandature Chastain sauve ainsi les classes populaires en taxant encore et encore les classes moyennes ... transformant celles-ci en classes de nouveaux pauvres, eux aussi dépendants des mesures sociales de Julien Chastain. Et lorsque plus personne ne pourra payer l'impôt, que les taxes se concentreront entre les mains de moins en moins de gens, que ceux-ci décideront légitimement de déménager dans une ville où ils ne seront pas dépossédés de tous leurs biens, et qu'il n'y aura plus personne pour payer, comment financera-t-on ces mesures ? En les faisant payer par nos enfants ? Ou en les supprimant, purement et simplement, laissant à la rue toute une ville ?

Le projet de Julien Chastain à Menargues, c'est de donner sans compter pendant 4 ans, jusqu'à être battu en 172 par le MUR, qu'il désignera comme responsable de l'extrême pauvreté qu'il a créée. Si vous avez eu la majorité absolue au premier tour, à Menargues, monsieur Chastain, c'est parce que vous faites tomber l'argent du ciel ... pour le moment encore. Mais que les habitants de Menargues soient mis en garde : si créer de l'argent était si simple, cela fait bien longtemps qu'il n'y aurait plus de pauvreté nulle part dans le monde.

#DefendreLaRépublique
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jeu. 26 sept. 2019 19:30

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@ADeBretigny

Merci à tous les électeurs qui ont choisi de porter une voix républicaine et ont décidé que les 4 années à venir soient sous le signe du progrès, aussi bien économique que social ou environnemental !

Je serai digne de la charge qui m'a été confiée, et conserverai à l'esprit mon seul objectif : l'intérêt général des Ostariens.

#DefendreLaRépublique
#DefendreOstaria

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dim. 20 oct. 2019 11:17

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@ADeBretigny

J'ai rencontré Laurent Lavaud, chef de file de la liste arrivée en tête à l'élection législative. Nous avons discuté, et il est resté sur ses positions : il voulait un gouvernement de communistes et de socialistes, uniquement de communistes et de socialistes. Impossible de discuter, impossible de proposer un gouvernement qui rassemblerait les grandes sensibilités politiques du pays.

Je condamne fermement l'attitude déloyale de Marlène Tardieu, qui, du jour au lendemain, renie ses idéaux au premier revers connu. C'est dans ces périodes de trouble que l'on distingue les vrais républicains dans l'âme des simples opportunistes qui ne demandent qu'à avoir un poste. Je regrette de ne pas avoir compris plus tôt que ce qui motivait la désormais ex-Première Ministre, ce n'était pas l'intérêt général, mais l'opportunisme.

Dans la situation troublée que traverse notre pays, où la gauche refuse de discuter avec quiconque − alors qu'elle n'a pas la majorité absolue et doit nécessairement apprendre à faire des compromis, comme le MUR l'a toujours fait quand bien même il avait les moyens de passer outre −, je m'exprimerai publiquement à la télévision nationale dès ce soir.

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lun. 21 oct. 2019 16:31

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Le meeting de l'Union Libérale ... encore un témoignage de belles paroles.
Ce monsieur de Lyset, sorti de nulle part, promet ainsi le bonheur aux Ostariens, d'un claquement des doigts ? Que pense-t-il ? Que cela est facile ? Qu'il suffit d'appuyer sur le bouton bien en évidence dans mon bureau pour faire tomber une pluie de joie sur l'ensemble du pays ? Je regrette, monsieur de Lyset, mais gouverner, c'est un travail long et difficile qui ne se traduit que par de progressives améliorations.
Le gouvernement a toujours agi dans l'intérêt des Ostariens, quelles que soient les initiatives populistes et ridiculement contestataires que l'on a opposées au MUR, comme s'il était un parti d'incompétents, d'imbéciles, voire de dangereux conspirationnistes cherchant la misère de la population.

Justement, parmi ces accusations risibles, on trouve celles de Marlène Tardieu, que j'estimais encore il y a peu être une personne honnête et loyale. Celle-ci nous présente un pamphlet à s'arracher les cheveux. Selon elle, le MUR serait complètement fermé à des réformes constitutionnelles − un jour après l'annonce de la tenue d'un référendum sur une réforme des institutions –, et, apothéose du non-sens de son discours, que la réforme à venir est une "pseudo-réforme constitutionnelle", qui n'est pas conforme aux attentes du peuple qui souhaite, lui, une "vraie démocratie". Doit-on rappeler qu'il y a quelques semaines encore, elle n'avait jamais dit un seul mot contre cette République qu'elle défendait ? Puis doit-on rappeler qu'il y a quelques jours encore, après avoir révélé son véritable visage opportuniste, elle criait haro sur moi, parce que je refusais soi-disant de donner davantage de pouvoir à l'Assemblée Nationale et que je voulais gouverner contre les députés ? Désormais que j'ai prouvé le contraire, elle s'enfonce dans une nouvelle phase : celle de la critique systématique de tout ce qui vient du MUR. Quoi que je pourrais lui proposer, elle trouverait encore à y redire, car cela viendrait de moi ! Quand bien même je fais une proposition qui correspond à ce qu'elle prônait − comme la réforme des institutions −, elle ne s'en satisfait pas !

Alors nous entrons dans la période de contestation de la majorité. Albert Riccardo, membre du gouvernement jusqu'à la défaite de notre parti politique, est aujourd'hui tout à fait sûr que nous sommes en fait une caste d'oligarques sans autre idée que d'étranges discours sur l'idée républicaine. Que veut-il dire par là ? Que, pour défendre Ostaria, nous n'avions pas un programme, une vision cohérente et complète de l'avenir de notre pays et de la façon la plus judicieuse de le faire avancer ? N'est-ce pas l'Union Libérale qui ne présente aucun projet à ses électeurs, uniquement de belles paroles ?
Terminons sur les fantasmes de ce nouveau parti politique, dans lequel on proclame que le Mouvement Uni pour la République est en train de s'effondrer, et que l'Union Libérale triomphera de ses cendres. Mais voyons la réalité en face : le Mouvement Uni pour la République était, avec près de 30 points d'avance sur Les Démocrates, la seconde force politique du pays à l'élection législative.

Les dérives du centre sont aujourd'hui réellement dommageables à notre pays. Où est passé l'idéal dicksoniste, la capacité à discuter avec tout un chacun pour faire avancer le pays ? Je n'ai jamais rien demandé d'autre que de discuter, de gouverner avec d'autres, d'échanger des idées, d'être le président du consensus et des compromis ; mais la plupart des formations politiques boudent désormais ces valeurs. Ne vous leurrez pas : ce ne sont pas des gens qui vous disent qu'ils ne discuteront pas, qu'ils ont raison et un point c'est tout, qui agissent dans l'intérêt général.

Je serai toujours heureux de travailler avec des personnes d'horizons divers, mais, par pitié pour le peuple ostarien, comportez-vous comme des adultes capables d'autre chose que de cracher sur le méchant MUR !

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lun. 21 oct. 2019 17:52

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@ADeBretigny

Madame Tardieu, ne vous ridiculisez pas publiquement sur les réseaux sociaux. Tout le monde sait très bien que la réforme institutionnelle que je propose est bien plus qu'une proposition de dissolution possible de l'Assemblée Nationale.

Il s'agit − et je le dis pour les internautes, pas pour vous, qui le savez très bien et feignez l'ignorance pour tenter de manipuler une foule qui n'est pas aussi stupide que vous le pensez − d'un vaste projet qui contient notamment, parmi bien d'autres mesures, l'obligation pour le gouvernement d'être soutenu par l'Assemblée Nationale, aussi bien lors de sa formation qu'à toute autre étape de l'exercice du pouvoir. Le gouvernement déplaît à l'Assemblée ? Motion de censure. De fait, l'Assemblée Nationale devient le lieu primordial dans l'élaboration de la loi et l'exercice du pouvoir.

Encore une fois, vous vous liguez maladroitement contre tout ce qui se rapporte à votre ancienne famille politique. Oui, je suis convaincu que vous n'avez pas trahi vos idéaux, c'est-à-dire la recherche des postes importants, des ministères, des sièges chauffés et, bien sûr, des salaires alléchants.

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lun. 21 oct. 2019 21:12

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@ADeBretigny

Monsieur de Lyset, quoi que j'aie pu dire, j'ai du mal à croire que cela ait pu être aussi dénué de sens que votre dernier chirp.
Vous rappelez-vous de la situation qui régnait dans notre pays, avant que Jérôme Plassel et le Mouvement Uni pour la République ne rétablissent l'ordre et, accessoirement, la République ? Nous sortions à peine d'une guerre civile qui avait marqué Ostaria. Depuis, nous avons entrepris avec brio la reconstruction de notre nation, qui a désormais le visage relevé, fière et grande, prête à tous les défis. Je ne prétends pas que les Ostariens n'ont plus connu la moindre peine depuis l'accession au pouvoir de Jérôme Plassel, puis de moi-même, car cela n'est pas possible, comme je l'ai très bien expliqué dans mon chirp précédent. Je prétends que j'ai fait tout mon possible pour l'intérêt général. Mais je ne suis pas un dieu : je n'ai pas le pouvoir de faire cesser tous les malheurs d'un coup de baguette magique, contrairement à vous, sans doute.
Le fait que vous soyez un nouveau venu dans la sphère politique ne pose pas de problème, il faut un début à tout. Mais, puisque vous n'avez jamais exercé de charge politique, il est compréhensible que vous ne voyiez pas toutes les difficultés en lesquelles cela consiste. En effet, tout semble si facile, vu de l'extérieur ! Être au pouvoir est une tâche compliquée, et personne qui aurait exercé des responsabilités importantes n'oserait le nier.
Oui, en tant que citoyen, vous avez sans doute des idées pour défendre notre pays, et c'est tant mieux ! Comme je n'ai jamais cessé de le dire, je n'ai rien contre la formation de votre mouvement. Que la démocratie se joue, que de nouvelles visions du monde se fassent entendre, ainsi doit aller notre République ! Je regrette toutefois que cela doive se faire dans le mépris de l'autre, dans les insultes d'incompétence. Dire de celui qui n'est pas d'accord qu'il est stupide n'est jamais une bonne solution.
Et, pour vous répondre, je reçois des quantités de messages de nombreux Ostariens qui viennent présenter leurs visions des choses et leurs propositions. J'ai aussi auprès de moi beaucoup d'experts sur des questions épineuses comme vous ne vous en doutez même pas. J'écoute et je prends en compte toutes les remises en cause, tous les conseils, toutes les interrogations. Mais, pardonnez-moi, votre stratégie électorale ne se fonde que sur de belles paroles et des insultes envers ceux qui ne partagent pas votre vision des choses, et c'est bien déplorable.

Concernant votre critique vis-à-vis de la réforme qui sera soumise au référendum, j'ai du mal à comprendre vos accusations. La voix du peuple ne sera pas respectée ? Elle ne constituera pas la totalité de l'Assemblée Nationale ? Je ne sais pas d'où vous tenez vos informations, mais elles sont manifestement erronées. Cela témoigne ou bien d'une incapacité flagrante à s'informer sur des questions aussi accessibles − le texte est court, en accès libre sur Internet −, ou bien d'une énième tentative de diaboliser mes propres initiatives, parce que c'est moi qui ai proposé la réforme.
Quant au droit de veto, il est réservé à une situation particulière où, pour une raison ou une autre, trop peu de députés se seraient exprimé sur un texte. Si ce texte devait être d'une importance capitale, et que, pour une raison ou une autre, seuls 20 % des députés auraient pu voter, est-il acceptable d'accepter ce texte ? Le droit de veto n'est autorisé qu'en cas de participation réduite des députés, et il est bien entendu que, dès lors que les députés sont suffisamment nombreux à voter − en faveur ou en défaveur du texte −, il ne peut tout simplement pas être utilisé. Mais ça, vous le savez très bien.

L'article 13, selon vous, est "une tentative du MUR pour reprendre la majorité à l'Assemblée Nationale" ? Cet article, qui rappelons-le, entraîne une dissolution de l'Assemblée est dû, premièrement, aux nouvelles modalités du scrutin législatif qui changeraient le visage de l'hémicycle, et, secondement, à l'allure divisée du parlement, où aucune formation politique ou aucune coalition − puisque chacune, à l'exception du Parti Libéral-Conservateur qui tient à la dignité, semble avoir pour objectif suprême d'avoir un trophée "faire passer le MUR pour un démon" à afficher − ne détient de majorité absolue pour gouverner. Mais, en faisant abstraction de tout cela, monsieur de Lyset, vous m'accusez encore de vouloir plus de pouvoir sur le dos du peuple, parce que j'organise de nouvelles élections ? Comment pouvez-vous insinuer des choses aussi risiblement contradictoires ?

La réponse, je la connais, et elle est toujours aussi simple : manipulation de la population. Vous voulez simplement faire passer le Mouvement Uni pour la République pour un ramassis d'idiots qui ne sait qu'oppresser le peuple, pour vous afficher en sauveur de la droite. Ces motifs électoralistes me dégoûtent.
Changez. Maintenant. Il n'est pas trop tard pour faire cesser cette ignoble quête.

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lun. 21 oct. 2019 21:57

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Je respecte la décision de la gauche d'organiser un référendum d'initiative législative conformément à la Constitution − ce qui montre bien que l'Assemblée Nationale est loin de n'avoir aucun pouvoir. J'espère néanmoins que ces deux référendums qui se suivront, qui porteront sur des texte extrêmement semblables et qui ont le même esprit, n'induiront pas le trouble dans l'esprit des électeurs. Je trouve également étrange leur empressement à organiser ce vote − prévu au départ seulement 4 jours après le premier !

Je me réjouis en tout cas que la gauche ait décidé d'ajouter à leur texte des mesures du nôtre, qui n'étaient pas dans leur projet initial, telles que la décentralisation d'un certain nombre de pouvoirs aux régions.

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Si vous souhaitez bien faire, monsieur de Lyset, tout est parfait.
Cependant, il y a sans doute eu un malentendu : je n'ai pas dit passer pas des intermédiaires, au contraire. J'ai dit écouter toutes les remarques qui parviennent au Palais d'Yguerne. J'ai simplement ajouté que je côtoyais des spécialistes en de nombreux domaines, et qu'il arrivait que certaines propositions, bien qu'elles puissent séduire, soient trop simplistes et ne soient pas, en réalité, de bonnes idées. Ce n'est pas bien grave, certaines personnes peuvent avoir des idées qu'elles jugent révolutionnaires et capables de tout améliorer, mais elles ont parfois déjà été maintes fois proposées et réfutées. Les citoyens ne sont pas experts en tout, et, s'ils peuvent avoir de brillantes idées pour améliorer leur quotidient, il faut toutefois demander leur avis à des personnes dont il s'agit du domaine des compétences.
C'est cela, ma méthode de gouvernance : écouter le peuple directement, dès qu'il a une réclamation, mais interroger les experts sur les meilleurs moyens d'améliorer leur vie quotidienne. Bien entendu, le peuple peut, mieux que personne, dire qu'il aimerait avoir davantage de pouvoir d'achat ou protéger l'environnement, et avoir des idées concrètes pour parvenir à ces fins ; parfois, ces idées, quand on connaît mieux le domaine, semble moins propices à l'amélioration de la situation, même si elles sont d'autres fois stupéfiantes de capacités ! Je veux tirer parti à la fois de l'ingéniosité et de la sagesse populaire et de l'excellente connaissance de certains spécialistes qui travaillent toute leur vie sur certaines questions en particuler, et faire une synthèse de toutes ces visions du monde dans l'intérêt de tous.

Je comprends tout à fait votre réticence vis-à-vis de la prime majoritaire. À vrai dire, lorsque nous avons bâti la IIIème République, nous avons décidé sciemment de ne pas l'instaurer, alors que certains la prônaient. Elle n'était alors pas nécessaire, puisque le Mouvement Uni pour la République était doté d'un score suffisant pour gouverner quoi qu'il arrive − cela ne l'a jamais empêché d'écouter les voix contradictoires et de s'allier avec d'autres partis politiques de la droite et du centre ! Désormais, le visage de notre pays est plus que jamais fracturé entre des sensibilités politiques différentes, qui empêchent quiconque d'obtenir une majorité absolue. Ce n'est pas un mal en soi, tant que diverses familles politiques sont prêtes à travailler avec d'autres. Mais les Démocrates n'étaient-ils pas les premiers à refuser d'intégrer un gouvernement, après la dernière élection ?
Dans ces conditions, il est impossible de travailler sans majorité absolue − c'est la cause de la crise politique actuelle ! −, et la prime majoritaire la garantit. En revanche, dire que cela ne représente pas le réel vote des Ostariens est exagéré. Certes, le système rompra avec une proportionnelle parfaite, mais il n'en sera pas moins le reflet de l'opinion politique du peuple. Le compromis à faire est entre la garantie d'une certaine majorité capable de gouverner et la représentativité de l'ensemble des sensibilités politiques. Et je crois que cette prime majoritaire − somme toute assez faible −, qui avait déjà été instaurée pendant une grande partie de la Ière République sans qu'on ne l'accuse véritablement, est capable de relever le défi.

Et que les Ostariens aient le choix ! Je me répète encore et toujours, mais l'émergence de diverses visions du monde est une chance pour la République et la démocratie ! Pourvu que, finalement, nous soyons capables de travailler ensemble pour un projet commun visant à faire triompher l'intérêt général.

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mer. 30 oct. 2019 12:40

ADeBretigny

Alexandre de Brétigny

@ADeBretigny

Malgré toutes les discussions que nous avons tentées, la gauche reste aussi ouverte qu'une porte blindée. Il est toujours impossible de former un gouvernement qui représente l'ensemble des tendances politiques du pays.

Dans cette situation, l'absence de gouvernement ne peut plus durer. À contrecœur, parce que les institutions m'y obligent, je suis forcé de nommer monsieur Laurent Lavaud Premier Ministre et de laisser le communisme entrer au gouvernement.
Croyez bien que cette décision de voir l'extrême gauche accaparer le pouvoir m'afflige profondément.

Dès lors, si la réforme des institutions que j'ai proposée venait à être rejetée, je comprendrais que le Peuple ne souhaite plus me voir représenter la Nation ; je quitterais donc mon poste de Président de la République.

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