Je constate avec regret l'enfermement d'une gauche radicalisée dans une vision figée vers le passé, presque nostalgique d'une époque édouardienne où l'ultra-majorité considérait le compromis comme du poison. Ces derniers jours ont mis en évidence la difficulté de collaborer avec une gauche radicale pour qui l'ouverture n'est qu'un renoncement, et non un moyen de progrès.
Si Monsieur Delamare nous sollicite pour former un gouvernement majoritaire, un soutien de la Coalition Progressiste ne se fera qu'en échange de concessions pragmatiques et politiques, pour garantir que nos valeurs soient respectées et entendues. Il est également essentiel que, pour préserver l'équilibre républicain, la Vice-Présidence de l'Assemblée Nationale revienne au Rassemblement Démocratique et Socialiste.
À l'ensemble de nos électeurs : n'ayez crainte ! Il ne s'agit pas d'un reniement de nos principes et de nos engagements; Au contraire, notre combat reste intact, quelles que soient les alliances nécessaires pour garantir un gouvernement stable. Nous défendrons notre programme et nos valeurs avec conviction, que cela plaise ou non au futur gouvernement !