Je salue l’engagement de Marius Delamare sur la question des retraites, engagement largement démontré par son activité lors de l’examen de ma proposition de loi sur le sujet.
Je ne crois cependant pas qu’il faille mentir aux ostariens pour convaincre. L’amendement que j’ai proposé et qui est qualifié de « liberticide » par mon collègue de L’Alternative est celui qui supprime du Code de la Sécurité Sociale une disposition floue et dont la constitutionnalité est franchement discutable. L’Assemblée Nationale, qui représente directement les citoyens, doit pouvoir changer la loi à sa convenance (dans les limites constitutionnelles évidemment) et laisser une loi insinuer le contraire est perturbant.
Sinon, pour l’information de mon collègue, je ne suis pas d’extrême-gauche et pas non plus membre de la majorité. Et même si je faisais partie de la majorité, cela ne devrait pas m’empêcher de proposer la suppression d’une disposition non pertinente, quelle que soit la majorité qui l’a voté.
Enfin, notons que Marius Delamare nous a expliqué que nous pouvions réinstaurer de plafond aux pensions versées car cela reviendrait à réformer le système en défaveur de certains assurés. Par contre, il n’a aucun problème à voter l’amendement de Madame Morelli qui va imposer à des centaines de milliers de nos compatriotes de travailler jusqu’à 62 ans contre 60 ans aujourd’hui.