Pour la première fois depuis longtemps, les cavourois auront demain dans leur éventail de candidats aux élections législatives et nationales les listes d’un parti centré d’abord autour de l’indépendance de notre île. Je respecte la diversité d’opinion et donc le parti d’Elia Orsini et ces soutiens, ce qui ne m’empêche pas de mettre en garde les habitants de notre région contre cette option de l’indépendance.
Oui, la République ostarienne a ses défauts. Mais je crois que nous pouvons tous ensemble en faire une nation plus forte et plus prospère dans laquelle chacun est respectée. Nous avons le droit d’être déçus par l’état de notre pays aujourd’hui. Mais je crois que nous pouvons collectivement faire beaucoup mieux, et nous devrions d’abord essayer ça avant de vouloir nous séparer, ce qui ne veut pas dire que nous ne devons pas entendre les revendications particulières, notamment sur la question des langues régionales.
Dans la vie, rares sont les séparations heureuses. Je doute que celle d’Ostaria et de Cavour puisse l’être.