Dans cette campagne, la position du Parti Républicain Solidaire doit être celle d'un Parti de gauche souverainiste assumée, capable d'assumer sa différence avec les fédéralistes phoéciens libéraux comme socialistes, mais aussi de proposer une alternative concrète aux classes populaires face à la tentation de l'extrême-droite, qui se nourrit des angles morts de la politique gouvernementale des quatre dernières années.
À titre personnel, je défendrais ainsi la mise en place d'une diplomatie différente de notre pays, tournée vers un non-alignement revendiqué sur l'ordre capitaliste défendu par la Fédération-Unie, et une insistance sur l'aspect social et écologique de l'Union Phoécienne. Nous devons aussi mettre en oeuvre une décentralisation, une territorialisation et une réindustrialisation économique et politique de notre pays, afin de ne plus soumettre les travailleurs, les industries fragiles et les acteurs locaux à la gouvernance globalisée et au marché international, qui se nourrit du dumping et de la concurrence acharnée entre les pays.
Sur le plan national, Adam Thiers et moi-même défendrons la politique mise en oeuvre ces quatre dernières années, en insistant sur la poursuite des politiques sociales et économiques que nous n'avons pas accomplies: la rénovation du logement, la territorialisation de la prise de décision, l'éducation populaire et la participation des citoyens en dehors des processus électoraux. Nous devons mettre en oeuvre une vraie politique de gauche nationale, solidaire et ferme pour reconquérir les classes populaires et précarisées, qui constituent les forces vives de la nation !