Début avril encore, le Président du Conseil Impérial du Saphyr Sören Pendra s’est rendu au Tawkirina pour y développer des relations bilatérales et signer un accord commerciale. Je crois qu’il est aujourd’hui très clair que les nations démocratiques et attachées aux droits fondamentaux ne peuvent simplement plus chercher à développer ces relations avec le Tawkirina.
Après ce matin, l’avortement est de facto illégal dans tout le pays. En effet, interdire l’avortement après 6 semaines de grossesse (quand beaucoup de femmes ignorent qu’elles sont enceintes) constitue déjà une forte restriction, mais ajouter une condition de danger pour la mère ou le foetus revient à interdire l’avortement.
Usuellement, les lois anti-avortement telles que l’on a pu les voir fleurir en Fédération-Unie prévoient des sanctions pénales pour les médecins qui pratiquent. C’est évidemment le cas ici (8 ans de prison) mais, fait rarissime, les femmes (et les pères) encourent une peine encore plus lourde (12 ans de prison).
Le régime du Tawkirina s’est aujourd’hui clairement positionné comme un ennemi des femmes et de leurs droits les plus élémentaires. Nous ne pouvons, en conséquence, certainement pas en faire un partenaire fiable ou un allié. Je me réjouis donc que les rapprochements initiés sous la Présidence de George Édouard n’aient finalement pas abouti et j’espère que les autres pays démocratiques auront cette sagesse.