Elsa Altmann
@EA
En discutant ouvertement avec le Tawrinika, le président Pélichon ignore les récentes tensions diplomatiques causées par la proximité de cet Etat avec l'Unistat du Borowen, et les critiques adressées par la Fédération Unie contre le soutien de ses autorités à la dictature fasciste qui a pris le pouvoir à Narois. Ces positions internationales contreviennent pourtant à notre doctrine nationale et à notre positionnement en faveur du Monde Libre et de la restauration du pouvoir constitutionnel à Narois. Nous ne pouvons pas rester silencieux quant un pays viole nos engagements et s'attaque à nos alliés: encore moins traiter avec lui comme avec un partenaire.
Notre projet international doit être souverain, mais ferme sur nos valeurs et nos engagements. La visite du Président au Tawrinika et sa proposition de traité m'inquiètent et me paraissent inadaptés au contexte actuel: aussi je ne peux qu'appeler à la prudence et rappeler notre attachement à l'alliance du Monde Libre et à la résolution pacifique et démocratique de la crise à Narois, loin de la mise en place d'une dictature fascisante. Notre pays et nos intérêts vont dans le sens d'une politique de la démocratie, d'une politique des droits humains, et d'une politique de la confiance et de la liberté des peuples du monde entier.