Elsa Altmann
@EA
[justifier]François Pélichon s'estime victime d'une cabale voulant apparemment monter en épingle son ancienne adhésion au Parti Populaire dans la campagne présidentielle: je suis heureuse de constater qu'il assume pleinement ce parcours, et clarifie sa position. Néanmoins, je persiste à penser que se prétendre l'homme de la droite nationale constitue une menace pour notre pays et notre prospérité: il n'y a qu'une ligne bien fini entre la "droite nationale", et le nationalisme belliqueux défendu par Pascal Zimmerman au cours de la dernière présidentielle. Il ne doit y avoir de place pour le nationalisme chauvin, ni pour les appels à la haine de l'étranger dans notre République et dans nos projets: car l'histoire démontre que ces chemins conduisent rarement à la prospérité et à la grandeur des nations.
Mais sans doute Monsieur Pélichon considère t'il que le ramener à son passé prouve que nous n'avons pas d'arguments à opposer à son projet, alors que nous ne faisons que rappeler d'où il vient, et quel chemin il veut donner à la République. Ses alliés ne sont pas en reste: Benoît Moulin, ministre de la Justice, poste régalien censé garantir l'indépendance et l'impartialité de cette dernière, m'a traité de "candidate résiduelle et incompétente": un argument comique de la part d'un homme dont l'action ministérielle peut difficilement être jugée suffisante pour traiter quiconque d'incompétent quant il n'a mené qu'une seule grande réforme. Au demeurant, je ne savais pas que les procès en incompétence étaient suffisants pour discréditer son adversaire: mais sans doute Monsieur Moulin préfère t'il les injures politiciennes aux débats de fond.
Monsieur Jérôme Barnier, grand défenseur du droit des écoles privés à instaurer des tarifs prohibitifs à l'entrée pour réserver leur accès à une infime minorité d'élèves, prétend lui que voter pour Monsieur Pelichon permettra de "battre l'UTAC". J'aimerais rappeler à Monsieur Barnier que ma candidature n'est pas soutenue par ce Parti, qui ne pèse au demeurant qu'un poids électoral infime, et que son projet ne correspond pas aux appels au rassemblement que je porte: je ne savais pas que le débat politique se limitait à la volonté de faire battre de petits partis, motivée par une haine personnelle. Encore une fois, Monsieur Barnier choisit ses électeurs comme ses ennemis dans la minorité, d'un côté les plus fortunés, de l'autre les radicaux minoritaires qu'il associe à une gauche rassembleuse et démocrate.
Je ne conteste pas la compétence de François Pelichon, mais j'estime son projet présidentialiste, ses priorités sécuritaires et libérales, son attachement certain au nationalisme et sa conception de la justice sociale et fiscale comme néfaste pour notre pays. Voilà pourquoi j'entends proposer un projet progressiste, écologique et phoécien rassembleur, capable de mettre notre pays sur la bonne voie.[/justifier]
Mais sans doute Monsieur Pélichon considère t'il que le ramener à son passé prouve que nous n'avons pas d'arguments à opposer à son projet, alors que nous ne faisons que rappeler d'où il vient, et quel chemin il veut donner à la République. Ses alliés ne sont pas en reste: Benoît Moulin, ministre de la Justice, poste régalien censé garantir l'indépendance et l'impartialité de cette dernière, m'a traité de "candidate résiduelle et incompétente": un argument comique de la part d'un homme dont l'action ministérielle peut difficilement être jugée suffisante pour traiter quiconque d'incompétent quant il n'a mené qu'une seule grande réforme. Au demeurant, je ne savais pas que les procès en incompétence étaient suffisants pour discréditer son adversaire: mais sans doute Monsieur Moulin préfère t'il les injures politiciennes aux débats de fond.
Monsieur Jérôme Barnier, grand défenseur du droit des écoles privés à instaurer des tarifs prohibitifs à l'entrée pour réserver leur accès à une infime minorité d'élèves, prétend lui que voter pour Monsieur Pelichon permettra de "battre l'UTAC". J'aimerais rappeler à Monsieur Barnier que ma candidature n'est pas soutenue par ce Parti, qui ne pèse au demeurant qu'un poids électoral infime, et que son projet ne correspond pas aux appels au rassemblement que je porte: je ne savais pas que le débat politique se limitait à la volonté de faire battre de petits partis, motivée par une haine personnelle. Encore une fois, Monsieur Barnier choisit ses électeurs comme ses ennemis dans la minorité, d'un côté les plus fortunés, de l'autre les radicaux minoritaires qu'il associe à une gauche rassembleuse et démocrate.
Je ne conteste pas la compétence de François Pelichon, mais j'estime son projet présidentialiste, ses priorités sécuritaires et libérales, son attachement certain au nationalisme et sa conception de la justice sociale et fiscale comme néfaste pour notre pays. Voilà pourquoi j'entends proposer un projet progressiste, écologique et phoécien rassembleur, capable de mettre notre pays sur la bonne voie.[/justifier]