

Elsa Altmann
@EA
Les heures s'écoulent dans un morne conservatisme qui semble avoir englouti notre pays, tandis qu'un gouvernement ultralibéral et régressif impose des lois qui foule au pied les conquêtes sociales, l'essor économique et la puissance internationale acquises durant notre mandature. Le palais d'Yguerne, lui, a sombré dans le sommeil d'une transition bien trop longue, venue mettre entre parenthèses l'espoir et le modèle que constituait encore notre pays.
Je ne suis pas une inconnue dans le paysage politique national, mais j'ai encore la jeunesse et l'ambition de vouloir autre chose qu'une force de stagnation ou de retour en arrière pour mon pays. J'ai encore la jeunesse et l'ambition de sentir la fougue et les espoirs de pans entiers de notre population qui ne se reconnaissent ni dans le statut quo, ni dans le souverainisme, ni dans la soumission à une élite fortunée et puissante. J'ai encore la jeunesse et l'ambition de vouloir construire une présidence noble, garante de la stabilité de nos institutions et capable d'impulser un projet politique d'égalité et de coopération internationale.
J'ai tiré les leçons de mes échecs passés, et de ceux de mon camp: je connais le danger du catalogue de mesures justes, mais sans lien les unes avec les autres. Je connais les dangers des clivages, de la haine et des batailles verbales irréfléchies. Je veux porter contre ces voix discordantes un projet d'apaisement et de rassemblement: contre les haines du nationalisme, contre les échecs du souverainisme, contre les injustices du libéralisme et les outrances du vakéminisme, je veux porter une candidature de gauche profonde et unie, pour refonder une présidence de tous les rivages, de tous les espoirs et de toutes les responsabilités.
Voilà pourquoi je suis candidate à l'élection présidentielle.
Je ne suis pas une inconnue dans le paysage politique national, mais j'ai encore la jeunesse et l'ambition de vouloir autre chose qu'une force de stagnation ou de retour en arrière pour mon pays. J'ai encore la jeunesse et l'ambition de sentir la fougue et les espoirs de pans entiers de notre population qui ne se reconnaissent ni dans le statut quo, ni dans le souverainisme, ni dans la soumission à une élite fortunée et puissante. J'ai encore la jeunesse et l'ambition de vouloir construire une présidence noble, garante de la stabilité de nos institutions et capable d'impulser un projet politique d'égalité et de coopération internationale.
J'ai tiré les leçons de mes échecs passés, et de ceux de mon camp: je connais le danger du catalogue de mesures justes, mais sans lien les unes avec les autres. Je connais les dangers des clivages, de la haine et des batailles verbales irréfléchies. Je veux porter contre ces voix discordantes un projet d'apaisement et de rassemblement: contre les haines du nationalisme, contre les échecs du souverainisme, contre les injustices du libéralisme et les outrances du vakéminisme, je veux porter une candidature de gauche profonde et unie, pour refonder une présidence de tous les rivages, de tous les espoirs et de toutes les responsabilités.
Voilà pourquoi je suis candidate à l'élection présidentielle.