Le Premier Ministre qualifie l’UDSR de « coquille vide ». Bien, c’est son droit le plus strict. Mais franchement, si nous avons si peu d’intérêt que ça, il pourrait peut-être passer un peu moins de temps à parler de nous ?
Et il pourrait nous expliquer comment on peut se revendiquer de gauche (puisque visiblement il accorde les brevets d’appartenance à la gauche) et défendre une vision de la fonction présidentielle aussi interventionniste. Parce qu’il a beau nous expliquer que le gouvernement dirigera la nation, il veut se faire élire en proposant tout un tas de choses qui n’ont absolument rien à voir avec l’élection présidentielle (et la meilleure preuve de cela c’est qu’il pourrait les mettre en place actuellement grâce à sa majorité, même sans le soutien d’Aya Leclerc).
Visiblement, le Premier Ministre a vécu dans une réalité alternative pendant la dernière campagne. Je n’ai pas du tout passé mon temps à critiquer son alliance, j’ai concentré mes critiques contre l’UTAC et je me suis permis de relever une fois un propos choquant de George Édouard.
Et de plus, l’UDSR n’a jamais scindé LÉ. Ni moi ni Dominique Castel qui a fondé le parti n’avons été membre de LÉ dans notre vie. Nous avons voulu faire émerger une nouvelle force politique et après, des adhérents et élus de LÉ nous ont rejoint mais c’était probablement parce qu’ils étaient mal à l’aise avec la ligne de LÉ.
Enfin, on nous reproche de ne pas avoir voulu négocier avec la coalition de gauche pour soutenir George Édouard pour cette présidentielle. Enfin pardon mais dans cette élection, je ne comprends toujours pas le seul de cette coalition. L’URS, qui se définissait jadis comme cherchant une troisième voix entre socialisme et libéralisme (bon, il s’avère que cette troisième voie se rapprochait beaucoup de la première, a toujours été un parti souverainiste. Le Ministre et maire (Kosmostaria) de Ménargues Sacha Guérin s’est déjà positionné pour la sortie de l’UP ! Pendant ce temps là, George Édouard se veut être le candidat de la gauche pro-phoécienne, répétant à l’envie qu’Aya Leclerc n’a pas fait assez dans ce domaine. Alors rejoindre une coalition à ce point hétéroclite, disons que ça ne nous tentait pas énormément…
À la place, j’ai choisi de soutenir une députée qui a refusé d’être dans un gouvernement dirigé par Julien Boulanger, qui s’est battue pour le droit à l’IVG y compris contre l’avis du gouvernement et qui comprend parfaitement les limites de la fonction présidentielle que George Édouard semble vouloir détruire à la hache. Et si ce soutien me vaut le retrait de mon certificat d’appartenance à la gauche par le grand manitou George Édouard, tant pis.