Très loin de moi la volonté de polémiquer avec George Édouard. Son mouvement a fait un choix, celui de discuter avec d’autres formations de gauche en vue des prochaines élections. C’est un choix respectable et compréhensible, même si nous avons choisi de ne pas le faire, notamment parce nous estimons avoir trop de divergences sur des points essentiels, divergences qui empêchent la formation d’une alliance électorale.
Nous discutons avec des formations politiques, non pas sur la base de leur identité politique revendiquée mais sur la base des valeurs que nous partageons et des solutions que nous voulons apporter pour le pays. Je suis une femme de gauche notre parti est un mouvement de gauche. Mais si nous nous arrêtions aux identités politiques pour discuter des solutions à apporter au pays, le groupe UDSR à l’Assemblée Nationale, pourtant composé de seulement 12 élus, n’aurait pas pu être le plus actif de la législature. Parce que nos députés ont décidé de travailler sans sectarisme avec des élus de différents bords, nous avons pu apporter des changements concrets sur l’accès aux soins ou la démocratie, et des majorités sont en train de se dégager sur des mesures cruciales pour l’éducation, l’énergie ou les infrastructures numériques.
Tout ça pour dire, nous discutons avec des formations venues de la gauche, d’autres non alignées et d’autres venues plus du centre. L’essentiel n’est pas d’où ils viennent, mais bien les solutions communes que nous pouvons porter pour le pays. C’est cette vision de la politique, dénuée de tout sectarisme, que je veux que notre coalition porte dans les prochaines élections générales.