J’ai tenu quelques minutes seulement devant le débat opposant Cécile Rossignol à Pascal Fauch. Si les attaques misogynes de ce-dernier abaissent notre vie démocratique et sont donc totalement condamnables, elles ne doivent pas éclipser le comportement effarant de Cécile Rossignol qui appelle notamment son contradicteur « Monsieur Chouchou ».
En rentrant dans l’invective facile, en esquivant beaucoup trop le débat de fond, les débateurs excluent leur formation politique du champ des partis de gouvernement. Lorsque que l’on aspire à gouverner et à changer les choses, on se concentre sur le fond, on refuse les invectives, même quand elles pleuvent en face. Ce n’est pas parce qu’un adversaire s’abaisse qu’il faut en faire de même, bien au contraire.
Les électeurs de la gauche et du centre comprennent ce soir qui peut les défendre dans le cadre d’une gauche sociale-démocrate de gouvernement apte à apporter des solutions à leurs problèmes de la vie quotidienne. Ce n’est ni la formation de Monsieur Fauch, ni celle de Madame Rossignol, mais bien l’UDSR !