Mes chers amis, citoyens et citoyennes ayant assisté à une belle et riche campagne de premier tour... les résultats amènent madame Altmann et monsieur Klein à être les candidats du second tour, dans l'objectif de remporter les élections présidentielles et devenir le ou la nouvelle garante de la Nation. Alors que les sondages nous annoncaient aux alentours des 12 ou 13% - ce qui était déjà un score honorable pour la première campagne d'un nouveau parti unitaire et républicain -, nous avons fait près de 15% des voix !
Ce score est un résultat formidable, qui confirme les attentes du pays pour un camp à la fois social et résolument tourné vers la Raison. Je remercie celles et ceux qui se sont engagés avec toute leur force pour porter nos voix, qui se sont déplacés pour nous permettre de bénéficier d'une couverture médiatique forte... sans vous, rien n'aurait été possible et je vous le dis : ce soir du premier tour ayant sonné comme une vraie réussite pour le Parti Radical Unitaire, nous continuerons plus que jamais à faire entendre vos idées et nos valeurs dans le champ politique ostarien.
Une fois ceci dit, je salue les deux candidats parvenus à ce second tour ; si je ne savais au départ pas avec quelle intensité devais-je appeler à voter pour tel ou tel candidat, ce début de campagne du second tour - et le débat - m'ont convaincu qu'un seul choix est possible et permettra au pays de rayonner tant sur le plan national qu'international. J'avais été clair au courss de mon entretien : si j'avais été élue présidente, j'aurais souhaité conserver l'actuelle coalition parlementaire sous la direction de madame Altmann. Ayant été prête à travailler à ses côtés, je suis donc pleinement convaincu qu'il s'agit de la personnalité politique la plus à même de pouvoir mener notre nation au sommet !
La candidate de notre majorité parlementaire parvenue en tête est l'actuelle Première Ministre, et c'est sans le moindre détour que j'appelle chaque électeur à se reporter vers un vote Altmann pour la faire élire Présidente. Nous avons à de nombreuses reprises travaillé et gouverné ensemble entre 203-220, c'est donc sans la moindre crainte que je suis prête à la voir garder précieusement les clés de notre République !
Par ailleurs, j'aimerais parler de propos diffamatoires tenus à l'égard de ma formation politique ; en effet, monsieur Klein a abordé au cours du débat du second tour des négociations qui auraient eu lieu entre ma formation et l'Alternative, pour former une coalition alternative et que j'aurais je cite "l'UdG a contraint Juliette Delagins a refusé notre proposition : la peur de perdre de l'électorat sans doute". Ce propos est entièrement calomnieux ! Tout d'abord, l'URS comptait déjà quitter l'Union des Gauches au moment desdites négociations, parler d'un quelconque asservissement à madame Altmann n'a donc pas le moindre sens.
De la même manière, j'ai toujours été très claire : je tenais - et je tiens toujours - à la formation d'un gouvernement d'union nationale pour réunifier le pays, j'étais dans ce cadre prêt à envisager la formation d'une alternative qui aurait pu aller de la gauche - portée par l'Alternative et à l'époque du PRS - jusqu'à la droite républicaine. Mais ma condition avait toujours été très claire : je n'aurais pas accepté un gouvernement sans les Ecosocialistes ! C'est face à ce refus de monsieur Klein que j'ai décliné sa proposition, le voir détourner le sens de ces discussions est donc indigne et m'interroge quand à la fiabilité de cet homme une fois à la tête de notre pays.
Par ailleurs, ces derniers jours ont été assez instructifs : l'Alternative a donc négocié un temps avec le Parti Populaire, pour discuter de l'avenir du pays et - peut-être - d'une coalition ? Mon union nationale a toujours gardé la même boussole : unifier le pays face à l'obscurantisme, pas plonger et caresser ses draps. Plus que déçue de telles négociations, je suis profondément choquée : je comprends le désaccord de monsieur Ernest Vabre-Nicolo, en espérant que celui-ci saura s'exprimer clairement pour mettre fin à un courant inquiétant au sein du parti dont il est une personnalité influente et respectable. Si vous êtes un républicain, n'ayez plus le moindre doute : monsieur Klein n'est manifestement pas à la hauteur des événements.
Enfin, j'aimerais dire quelques mots au électeurs et électrices du Parti Populaire ; si certains tiennent à les diaboliser et les porter en masse de racistes et de xénophobes, je ferais une distinction claire : pour de nombreuses personnes, le choix du Parti Populaire est un choix de terreur, de sentiment massif de déclassement et d'abandon de la puissance publique. Face à cette détresse que nous n'avons pas su - ou pas voulu - voir, des discours simplistes et déresponsabilisants marchent toujours mieux que la recherche d'une réponse ambitieuse et raisonnée ; pourtant, l'extrême droite n'a rien à apporter d'autre qu'un repli autoritaire, une exclusion des minorités en gardant à ses côtés les plus puissantes corporations pour perdurer. Vous vous sentez déclassés, vous avez parfois du mal à nourrir vos enfants ou à vous déplacer dignement dans des territoires non-urbains : aucune problématique économique ne se résoudra en remplissant notre République de barbelés et de brutalité, en donnant des moyens disproportionnées aux corporations pour éviter de se faire renverser comme le recherche l'extrême droite.
La défense d'un Etat social républicain et fort, qui agira drastiquement pour plus de force décentralisée, contre la pauvreté et pour un investissement social sans précédent : voilà ce que je veux pour notre République ! Il faudra aussi et enfin se poser la question des thématiques que la Gauche a refusé de voir, comme la lutte contre l'insécurité, les violences de rue agissant comme des fléaux vecteurs d'une haine mal placée et récupérée contre l'extrême droite. Notre police doit être renforcée tant matériellement qu'humainement, nous devons redonner de la force à un Etat à la fois social et puissant sur les questions régaliennes ! Sur tous ces sujets, la coalition parlementaire est en accord et c'est à ses côtés que je continuerais d'agir.