L'un des thèmes majeurs de cette campagne fut l'immigration, la répression, la délinquance, alors que le quotidien de nos compatriotes est très éloigné de ces préoccupations.
Je pense à ces familles qui ont du mal à boucler les fins de mois, parfois les débuts de mois. Je pense à ces jeunes qui ne s'en sortent pas dans leurs études et sont contraints à travailler. Je pense à ces salariés qui triment de plus en plus et qu'on paie de moins en moins. Je pense à ces retraités dont les pensions fondent à vue d'œil. Je pense à ces gens qui gagnent moins de trois fois le salaire minimal et pour qui les impôts se sont alourdis.
La droite a bien esquivé la question des salaires, de l'échelonnage des impôts, des retraites, des mutuelles, de la vie chère. Nous sommes les seuls à avoir porté ces questions essentielles et c'est une fierté. La fierté des masses laborieuses, la fierté des communistes.
Des élus qui comprennent vos problèmes ou qui les ignorent, voilà le choix qui se présente à vous.
