Très heureux d'avoir été accueilli chaleureusement ce matin par un agriculteur dans sa ferme près de Lanrac. J'ai toujours eu une profonde affection pour les hommes et les femmes qui se lève tôt le matin afin de nourrir le pays et souvent pour un salaire de misère. Cette situation ne peut pas durer, elle est injuste et profondément révoltante. Je ne crois pas en un monde sans agriculteurs, je ne veux pas voir demain émerger un monde ou les machines remplaceront la patience et l'intelligence de l'homme dans ce domaine si important et si noble. Mais je ne veux non plus tomber dans une sinistre caricature qui voudrait collectiviser, regrouper, étatiser le monde paysan afin de mieux l'asservir sous des prétextes mensongers.
Nous, nous nous battront pour que le monde paysan puisse vivre avec dignité en toute indépendance. Personne, aucun agriculteur ne veux vivre au crochet d'un état omniprésent qui contrôle tout. Non, il existe d'autres solutions pour nos agriculteurs qui soient à la fois plus efficaces et plus en adéquation avec la nature humaine. Cette solution, c'est un libéralisme national. C'est-à-dire un libéralisme intérieur à la nation, avec des faibles taux d'imposition et une administration plus petite mais aussi plus efficace, couplé à des mesures de protection économique à nos frontières.
De cette façon, nous aurons à la fois des agriculteurs libérés des entraves étatique et également libéré de la concurrence étrangères, profondément déloyale de par les normes qu'elles utilisent et qui sont totalement différentes des nôtres. C'est la solution du bon sens et j'appelle évidemment les agriculteurs de ce pays à nous rejoindre pour défendre leurs intérêts.