Christophe Gardet

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Nous étions confiants dans notre victoire à la primaire de la gauche, nous sommes ravis de la voir confirmée. Un an après les dramatiques incidents qui ont secoué notre République, notre démocratie va pouvoir reprendre son cours et mettre un terme à l'intérim et à l'instabilité que traverse notre pays. Ma candidature de gauche, désormais soutenue par les partis, sera une candidature d'espoir d'un retour à la normale et d'un retour au travail pour réformer ce pays en le sortant de l'ère Chastain, sans tomber dans une dérive libérale absolue.

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Dans cette campagne, j’espère avoir l’opportunité de vous convaincre que je ferai un bon Président. Une personnalité capable de défendre la Constitution que nous avons été très nombreux à souhaiter.

Je n’ai pas le CV usuel d’un candidat à la Présidence. Je n’ai jamais fait voter de réforme économique d’ampleur, même si notre Président par intérim qui le revendique pourtant ne l’a jamais fait non plus. Je n’ai pas une expérience politique avant cette campagne.

Mais j’ai en revanche quelque chose que beaucoup de mes adversaires n’ont pas. Je suis extrêmement attaché à notre Constitution et à notre République si bien que j’ai dédié des années de ma vie à leur défense. Car enseigner le droit constitutionnel, c’est apprendre l’importance de nos institutions et, de fait, limiter les marges de manoeuvre de dirigeants qui espèrent profiter d’une méconnaissance des institutions pour les remanier à leur guise. Le rôle premier d’un Chef de l’État est de préserver la Constitution et ça, j’ai passé ma vie à le faire.

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Les propos absolument abjects, pas les premiers en plus, de Marcel Piniolle à l’égard de Aya Leclerc, disqualifient selon moi totalement cet agitateur de la course présidentielle. Il ne peut définitivement pas prétendre devenir le Président de toute notre nation.

J’ai des divergences évidentes avec Aya Leclerc mais elle reste une adversaire politique respectable qui, je le sais, sera ma Présidente si elle s’impose. Marcel Piniolle divise sciemment, et depuis des mois, notre société. Il n’est pas un adversaire respectable et fragilise notre démocratie. Est-il l’homme de la situation pour défendre nos institutions, notre République, notre Constitution et notre unité nationale ?

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Les résultats définitifs du premier tour sont désormais connus et montrent une recomposition politique intéressante. Il existe trois blocs principaux : un bloc de gauche, un bloc de centre-droit et un bloc de droite radicale. Malheureusement, cette recomposition politique veut dire quelque chose pour la famille politique qui est la mienne, la gauche. Sa place, trop souvent jugée « garantie » au second tour des élections présidentielles, n’est désormais plus la même.

De fait, je remercie bien entendu les millions des électeurs m’ayant choisi pour être leur Président. Je suis déçu que notre défaite se fasse de manière aussi serrée. Mais nous devons maintenant penser à l’avenir de notre pays. Nous avons le choix entre une candidate modérée et pragmatique, et un candidat radical qui, malgré un discours plus lisse qu’auparavant, ne m’a pas rassuré sur ses positions très radicales du passé.

De ce fait, pour ce second tour, je n’ai absolument aucun doute sur le fait que nous devons tous nous reporter massivement vers la candidature d’Aya Leclerc en vue du second tour de l’élection présidentielle.

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Ce n’est plus un secret pour personne : je suis candidat aux élections régionales dans la région qui est la mienne depuis plus de 10 ans maintenant : Orbône. Trop longtemps, les régions ont été des collectivités locales à l’utilité discutable et à l’efficacité nulle.

Je suis heureux de voir le retour d’assemblées régionales utiles pour les citoyens. Et je suis très heureux de mener une liste socialiste dans ces élections régionales. Nous pouvons gagner et ainsi changer concrètement la vie des citoyens par plus de services publics et par un État présent au quotidien pour les protéger.

La liste que je mène est composée de personnalités très majoritairement issues de la gauche. Ce n’est pas pour autant que nous ne voulons parler qu’à ces électeurs traditionnels de la gauche. Nous parlons à tous les citoyens de cette belle région d’Orbône avec qui nous voulons créer une dynamique dans cette campagne autour de notre projet régional !

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Je pense que la Ministre de l’Intérieur et de la Justice, Laure Morelli, agit dans la bonne voie en réformant les conditions d’obtention de la nationalité ostarienne. La politique de l’ère Chastain, dans ce domaine comme dans d’autres, doit être clairement revue.

Je pense que ce doit être pour la gauche l’occasion d’une introspection. Pendant la présidence de Julien Chastain, la gauche socialiste, normalement modérée, a accepté et voté des lois clairement trop radicales que les citoyens n’approuvaient pas en majorité, comme les échecs dans les urnes des communistes à la fin de leur mandat l’ont montré.

Nous sommes maintenant 16 ans après la fin de la Présidence Chastain. Si les socialistes se sont excusés d’avoir permis à un criminel d’être élu, ils ne se sont pas excusés d’avoir mené une politique radicale et terrible pour notre économie et notre sécurité. Alors admettons que les socialistes alors en fonction ne s’excusent pas, ceux qui leur ont succédé doivent assumer un virage modéré et pragmatique, dans lequel l’intérêt national dépasserait l’ego blessé de la vieille garde socialiste.

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Je partage l’avis de mon ancien collègue Joseph Marcan. Nous devons prendre garde à éviter deux écueils : refuser l’introspection sur la période Chastain et ne pas tomber dans le libéralisme. Ceux qui ont essayé de se racheter une conscience après leur travail conjoint avec Julien Chastain en s’alliant aux libéraux ont trahi nos idées une seconde fois.

Donc ce que je dis et redis : nous devons regarder ce passé en face et surtout ne pas hésiter à soutenir les efforts de ceux qui veulent revenir sur les grandes erreurs de cette Présidence Chastain. Cela ne veut toutefois pas dire que nous devons accepter en fermant les yeux les réformes du gouvernement, mais nous devons accepter de les discuter et de tenter de rectifier au mieux ces erreurs, sans déréguler complètement notre société.

Et bien sûr, j’ai conscience qu’il y a eu en 15 ans un grand renouvellement des élus et militants de notre parti, que je ne peux que saluer.

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Nous voilà repartis en campagne dans le cadre des élections législatives. Après une mandature de gouvernement de droite libérale, les enquêtes d’opinion suggèrent que la principale alternative serait la droite nationaliste.

La gauche de gouvernement ne peut pas laisser le clivage politique se faire entre la droite modérée et la droite radicale. La gauche de gouvernement doit proposer un programme d’alternance sociale et écologiste qui rassemblera des millions d’électeurs autour de lui.

Je veux, à mon échelle, porter ce projet qui est le notre et je suis donc candidat dans la 7ème circonscription d’Orbône dans le cadre des élections législatives. Ensemble, portons jusqu’à l’Assemblée le projet de progrès qui est le nôtre et refusons le clivage politique qui se dessine !

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J'ai eu l'immense plaisir de me rendre ce matin à Fontour pour soutenir Nadine Héroux, candidate aux législatives dans la 15ème circonscription. J'ai longuement évoqué la situation de la gauche mais aussi, celle de notre République et de ses institutions.

Majoritaires, nous voterons une résolution demandant au futur Président de la République de soumettre à l’approbation populaire une révision constitutionnelle modifiant les articles 45 et 57 de notre Constitution pour introduire plus de démocratie dans notre système institutionnel. Mais pour cela, nous devons tous nous mobiliser pour faire gagner la gauche de gouvernement dans ces élections.