Emmanuel de Maret
@DeMaret_Off
J'ai pris la décision de voter la défiance au gouvernement Dunberg I. Si, en effet, l'équipe gouvernementale actuelle est plus proche de mes convictions que ne le saurait être un autre gouvernement, je ne peux résolument pas accepter de voter en sa faveur.
Par ma décision je remet en question divers points. Le premier étant que la composition du gouvernement ne reflète pas la volonté du peuple ostarien, telle qu'elle a été exprimée lors du scrutin des Législatives. Vous n'êtes pas sans savoir qu'Erope Pendra et son mouvement sont arrivés en tête de ces élections et que malgré tout, la Présidente de la République a décidé de nommer Pauline Dunberg comme Première ministre. Pour moi, et nombre de mes collègues, il ne s'agit là que d'une vil manipulation politicienne pour s'octroyer une place confortable au mépris de la démocratie.
Et ce mépris est d'autant plus vrai qu'il sera confirmé dans les journées qui suivent. Les négociations gouvernementales ont été désastreuses. Pauline Dunberg, et particulièrement plusieurs membres de son équipe, ont adopté une posture particulièrement arrogante et fermée à la discussion avec les partenaires de l'Assemblée Nationale. Les premiers temps d'un gouvernement annoncent très souvent la couleur du mandat. Je ne veux pas d'une équipe gouvernementale issue d'une minorité chanceuse et incapable d'entretenir des rapports courtois et constructifs avec l'ensemble des députés de l'hémicycle. Je ne veux pas encore d'un gouvernement à la composition minoritaire. La majorité doit pouvoir gouverner ce pays, c'est la logique de la République.
Je veux également dénoncer ici à quel point la corruption règne dans notre Assemblée. C'est une prédiction mais je m'attend, et ce de manière certaine, à ce que le gouvernement Dunberg soit soutenu par la Ligue Républicaine de Monsieur Boulanger alors que celle-ci n'a aucun intérêt à la soutenir. Elle s'est faite bernée alors qu'elle aurait pu obtenir, et ce de manière légitime, la primature de la République et aurait pu former un gouvernement à mes yeux plus cohérent que celui que l'on nous propose actuellement.
Mais malgré tout cela, je reste convaincu que ces deux propositions ne saurait satisfaire la démocratie et la volonté du peuple ostarien, que nous devons incarner, que nous devons servir. Et cette vigueur au service de la République qui doit nous caractériser semble s'être évaporer.
Je le dis, à l'instar de mon collègue Erope Pendra, la seule forme de gouvernement qui convienne à la situation actuelle, au vu de la composition de l'Assemblée Nationale, c'est le gouvernement rotatoire. Le pays a besoin d'un gouvernement uni où toutes les parties y prennent part et qui respecte la logique démocratique. Il a besoin d'un gouvernement issue d'une majorité forte, d'une union logique et qui ne mette pas certains acteurs en dehors des discussions. Le gouvernement actuel n'est issu que d'une minorité, soutenu par un parti dont la volonté a été achetée précédemment, qui lui est totalement soumis puisqu'il n'y prend même pas part et que pourtant il pourrait y jouer un rôle prépondérant. La Ligue Républicaine qui incarne pour moi et à ce jour la vraie droite républicaine s'est faite laquais d'une minorité de chanceux et de voulants. La servitude ne devrait pas être un de ses caractères.
J'appelle donc l'ensemble de mes collègues à suivre ma décision, au vu des divers points que j'ai présenté et défendu.
Par ma décision je remet en question divers points. Le premier étant que la composition du gouvernement ne reflète pas la volonté du peuple ostarien, telle qu'elle a été exprimée lors du scrutin des Législatives. Vous n'êtes pas sans savoir qu'Erope Pendra et son mouvement sont arrivés en tête de ces élections et que malgré tout, la Présidente de la République a décidé de nommer Pauline Dunberg comme Première ministre. Pour moi, et nombre de mes collègues, il ne s'agit là que d'une vil manipulation politicienne pour s'octroyer une place confortable au mépris de la démocratie.
Et ce mépris est d'autant plus vrai qu'il sera confirmé dans les journées qui suivent. Les négociations gouvernementales ont été désastreuses. Pauline Dunberg, et particulièrement plusieurs membres de son équipe, ont adopté une posture particulièrement arrogante et fermée à la discussion avec les partenaires de l'Assemblée Nationale. Les premiers temps d'un gouvernement annoncent très souvent la couleur du mandat. Je ne veux pas d'une équipe gouvernementale issue d'une minorité chanceuse et incapable d'entretenir des rapports courtois et constructifs avec l'ensemble des députés de l'hémicycle. Je ne veux pas encore d'un gouvernement à la composition minoritaire. La majorité doit pouvoir gouverner ce pays, c'est la logique de la République.
Je veux également dénoncer ici à quel point la corruption règne dans notre Assemblée. C'est une prédiction mais je m'attend, et ce de manière certaine, à ce que le gouvernement Dunberg soit soutenu par la Ligue Républicaine de Monsieur Boulanger alors que celle-ci n'a aucun intérêt à la soutenir. Elle s'est faite bernée alors qu'elle aurait pu obtenir, et ce de manière légitime, la primature de la République et aurait pu former un gouvernement à mes yeux plus cohérent que celui que l'on nous propose actuellement.
Mais malgré tout cela, je reste convaincu que ces deux propositions ne saurait satisfaire la démocratie et la volonté du peuple ostarien, que nous devons incarner, que nous devons servir. Et cette vigueur au service de la République qui doit nous caractériser semble s'être évaporer.
Je le dis, à l'instar de mon collègue Erope Pendra, la seule forme de gouvernement qui convienne à la situation actuelle, au vu de la composition de l'Assemblée Nationale, c'est le gouvernement rotatoire. Le pays a besoin d'un gouvernement uni où toutes les parties y prennent part et qui respecte la logique démocratique. Il a besoin d'un gouvernement issue d'une majorité forte, d'une union logique et qui ne mette pas certains acteurs en dehors des discussions. Le gouvernement actuel n'est issu que d'une minorité, soutenu par un parti dont la volonté a été achetée précédemment, qui lui est totalement soumis puisqu'il n'y prend même pas part et que pourtant il pourrait y jouer un rôle prépondérant. La Ligue Républicaine qui incarne pour moi et à ce jour la vraie droite républicaine s'est faite laquais d'une minorité de chanceux et de voulants. La servitude ne devrait pas être un de ses caractères.
J'appelle donc l'ensemble de mes collègues à suivre ma décision, au vu des divers points que j'ai présenté et défendu.