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26 janvier 221 - Décès de la Présidente du Conseil Régional d'Orbône Cécile Rossignol

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ven. 26 janv. 2024 00:58

26 janvier 221
Décès de la Présidente du Conseil Régional d'Orbône Cécile Rossignol

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Cécile Rossignol lors d'un meeting en soutien à George Edouard en 203 - Images AIO

Cécile Rossignol, cadre du parti Les Écosocialistes, Présidente du Conseil Régional d'Orbône depuis 210, ancienne maire de Lunont et ancienne Ministre d'État du gouvernement Edouard, est décédée dans la nuit des suites de son cancer du sein, à l'âge de 61 ans.

C'est dans un communiqué de presse très tardif que le Conseil Régional d'Orbône a annoncé dans la nuit le décès de sa Présidence. D'après sa famille, Cécile Rossignol est décédée peu après minuit chez elle, des suites de son cancer du sein.

Née Marie-Annette Rossignol à Menargues en 159, mais préférant utiliser son deuxième prénom, Cécile Rossignol était une chercheuse et professeure à l'Université Nationale d'Ostaria bien avant de se lancer en politique. Après obtenu deux doctorats en droit et en philosophie, celle-ci enseigne à la Faculté Droit et Sciences Politiques à Lunont et est brièvement élue au conseil rectoral. Elle quitte son poste pour se lancer en politique en rejoignant Les Écosocialistes en 194. Elle se fait remarquer pour des propos polémiques notamment autour du féminisme en politique, avant de s'imposer parmi les cadres du parti.
Elle est choisie en l'an 200 comme candidate écosocialiste à la présidentielle, face au Premier Ministre Julien Boulanger et à la Présidente Aya Leclerc. Après une campagne décevante et qui voit notamment une confrontation avec le centre-gauche saper sa candidature, elle termine en 3ème position, ne se qualifiant pas pour le second tour.

Elle demeure par la suite une intelligence grise du parti, devenant proche notamment de George Edouard. Elle l'accompagnera au cours de sa campagne législative en 203, qui la porte à la mairie de Lunont, en même temps qu'elle rejoint le gouvernement Edouard comme Ministre d'État en charge de la planification écologique et des territoires. Son action ministérielle reste néanmoins impactée par un diagnostic de cancer du sein, qui la conduit à démissionner en 206, en pleine présentation du Code de l'Environnement. Elle se consacre dès l'annonce de son diagnostic à la sensibilisation sur le dépistage du cancer du sein, n'hésitant pas à interpeller des adversaires politiques sur Chirper pour les encourager à se faire elles-mêmes dépister.

Elle se place alors en retrait de la politique nationale, tout en se montrant comme un soutien actif du Premier Ministre Edouard, y compris dans sa campagne présidentielle qui l'amène au pouvoir en 207. Malgré sa maladie, une rémission en 208 lui permet de revenir en politique, et elle s'impose localement, se faisant réélire Mairesse de Lunont en 207 et en 210, avant d'être succédée par Mathieu Edouard en 214, et parvenant à la Présidence du Conseil Régional d'Orbône en 210, réélue en 214 et 218. Son cancer récidive toutefois en 217, et elle se met en retrait fréquemment de ses responsabilités locales. Au cours des 6 derniers mois, elle a ainsi dû confier l'intérim à son Vice-Président une vingtaine de fois pour pouvoir suivre son traitement et a dû se placer en congé longue durée à l'Université.

Son ascension rapide et sa fin de carrière presque aussi brusque, de même que sa présence éphémère parmi les ministres de l'Union des Gauches n'éclipsent pas l'importance et l'influence qu'elle a pu avoir dans son mouvement, remettant la question de l'écoféminisme au cœur des discussions éthiques et politiques de son parti. Les controverses liées à ses prises de parole polémiques, ses interventions houleuses à l'Assemblée et à ses confrontations récurrentes (particulièrement avec la figure du centre-droit Laure Morelli) sont également une marque de son héritage politique.

Elle laisse derrière elle un jeune garçon de 16 ans, Hugo, dont le père n'est pas connu, une chaire professorale sur l'égalité hommes-femmes dans la fonction publique à la Faculté de Lunont, quatorze chats occupant son appartement de fonction à l'Université Nationale d'Ostaria, un Conseil Régional qui devrait se réunir en urgence pour élire un nouveau Président, et un rucher bio à Menargues qu'elle avait héritée de son oncle et qu'elle a légué à la communauté de communes du Grand-Menargues.
Les obsèques se dérouleront, selon ses volontés, dans sa ville natale de Menargues. Sa famille a déclaré souhaiter tenir ses funérailles en petit comité, mais a également annoncé que tous ses anciens collègues de l'Assemblée, de l'Université et du Conseil Régional qui souhaiteraient lui rendre hommage y sont les bienvenues, peu importe leur étiquette politique.

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