Mort de l'ancien Premier Ministre Henri Le Floch
Henri Le Floch en 193, deux ans après avoir quitté l'Hôtel d'Allias. - Images AIO
Henri Le Floch, Premier Ministre durant près de 11 ans et ancienne figure de proue de l'opposition au Président Chastain, est mort en début d'après-midi aujourd'hui ont fait savoir ses enfants à l'AIO. Il était âgé de 98 ans.
Né en 119 à Dusaux, son fief, Henri Le Floch a d'abord embrasé une carrière de vétérinaire. C'est dans sa ville natale qu'il avait ouvert sa propre clinique en 154, à seulement 35 ans. Engagé dans la politique locale dès 161, il fut adjoint au maire de Dusaux pendant de très nombreuses années et brièvement conseiller régional de Cavour.
C'est sur le tard que commence sa carrière politique nationale. Candidat en 178 aux élections législatives sur la liste de la Fédération des Républicains Ostariens, il est élu député et, à la surprise générale, Président de l'Assemblée nationale quelques jours plus tard. C'est grâce à cette fonction qu'il se fait connaître du grand public. Infatigable opposant du Président Chastain et de son gouvernement communiste, il s'oppose fortement au référendum constitutionnel de 179, que les Ostariens rejettent.
Il s'était aussi illustré par sa détestation de la monarchie des Delfrous, s'opposant avec force à la loi d'amnistie des condamnés mineurs de la guerre civile. Il craignait de voir revenir sur le territoire ostarien le roi déposé Tommen Delfrous. Accusant dans un chirp l'ancien roi d'être atteint d'une "maladie mentale", il a été condamné à supprimer son chirp et à une amende symbolique de 2 O$ta. Il n'avait pas fait appel de cette décision même s'il avait déclaré ne pas la trouver juste.
Soutien de la première heure de Lucie Calenbek-Sothriopositi aux primaires de la droite puis à l'élection présidentielle de 180, il est l'un des principaux acteurs de sa campagne et l'un des artisans de sa victoire contre le Président sortant Julien Chastain. A l'issue de cette victoire, la Présidente décide de dissoudre l'Assemblée nationale, alors dominée par les communistes. C'est Henri Le Floch qui est choisi pour mener la liste de la Fédération des Républicains Ostariens.
En première ligne durant cette campagne, il parvient à obtenir plus de 40% des voix et 109 sièges, soit 67 de plus que sous la mandature précédente, largement dominée par le Parti Communiste Ostarien. Dans la foulée des élections, la Présidente Calenbek-Sothriopositi le nomme Premier Ministre. Aux élections législatives de 186, son parti avait déjà reculé, arrivant deuxième derrière la gauche mais sauvé par une alliance avec la Confédération progressiste de Marie Bonneau, il peut former un second gouvernement.
En 191, dans un contexte de fortes dissensions à droite, il annonce qu'il ne sera pas candidat à sa succession et qu'il quitte la politique nationale. Plus tard, dans un entretien auprès de journalistes étrangers, il révèlera avoir appris quelques mois avant cette décision que son épouse était atteinte d'une forme grave de tumeur au cerveau. Cette dernière s'est éteinte en 193 à l'âge de 72 ans.
Très touché par la mort de son épouse et quelques mois plutôt par l'assassinat de Lucie Calenbek-Sothriopositi, il a tout de même poursuivi la politique au niveau local en tant que maire de Dusaux jusqu'en 199, se refusant cependant à tout commentaire sur la politique locale, bien que soutien de l'Alternative.
Retiré à Dusaux où il était totalement silencieux depuis plus de 10 ans, il s'est éteint "paisiblement", entouré de ses enfants, à l'âge de 98 ans. Il sera inhumé dans l'intimité familiale à Dusaux dans les prochains jours, aux côtés de son épouse.