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3 juin 214 - Julien Boulanger, ancien Premier Ministre, est décédé

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3 juin 214
Julien Boulanger, ancien Premier Ministre, est décédé

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Julien Boulanger en 177, alors qu’il était député au sein du groupe de la Fédération des Républicains Ostariens. - Images AIO

Julien Boulanger, Premier Ministre pendant 4 ans et figure incontournable de la droite ostarienne depuis plusieurs décennies, est décédé plus tôt dans la journée des suites d’un accident vasculaire cérébral a appris l’AIO auprès de sa famille. Il avait 86 ans.

Né à Londal en 127, Julien Boulanger ne commence véritablement sa carrière politique qu’en décembre 172 quand il devient porte-parole du Parti National Conservateur, la formation alors dirigée par Andreas Berg. Il devient rapidement son bras droit et le vice-président du mouvement. En 174, il devient tête de liste du parti pour les élections législatives et termine en quatrième position avec 5,6% des suffrages dans une élection qui voit l’union des communistes et des socialistes rafler une majorité absolue. Cette élection marque le début de sa carrière de parlementaire qui ne prendre fin que 29 ans plus tard avec sa décision de ne pas se présenter aux élections générales de 203.

Si son titre de député n’a pas varié pendant près de trois décennies, son étiquette partisane a beaucoup évolué au gré des bouleversements du flanc droit de l’échiquier politique. À la fusion des partis de droite en 175, il devient membre de la Fédération des Républicains Ostariens en dépit de ses anciennes positions antisystèmes qui l’avaient amené à fortement critiquer le MUR de l’époque. Il annonce finalement quitter le parti en juin 178 pour rejoindre l’Union de la Droite Populaire, une structure partisane quasiment inconnue dont il prend rapidement la tête. Il mène d’ailleurs la campagne du mouvement pour les élections législatives de 178 faisant suite aux échecs référendaires de Julien Chastain. Sa liste remporte alors 2,89% des suffrages, lui permettant d’être réélu. Il se lance dans sa première campagne présidentielle en 179, où il participe à la primaire de la droite et du centre. Avec 18,57% des voix, il arrive en deuxième position et est alors largement battu par Lucie Calenbek-Sothriopositi qu’il soutient dans sa campagne contre le Président communiste sortant Julien Chastain.

Bien que considéré comme en marge de la vie politique avec une formation considérée comme très radicale sur sa droite par l’essentiel des observateurs, Julien Boulanger obtient un succès croissant au cours des années. En 180, sa liste pour les élections législatives remporte 3,51% des suffrages et 9 sièges. En 186, il remporte 8,8% des voix au premier tour de l’élection présidentielle et son groupe parlementaire s’élargit à 22 élus.

Avant les élections générales de 191, marquant sa volonté de notabilisation au sein de la vie politique, l’UDP devient alors la Ligue Républicaine. Profitant notamment d’un contexte de confusion à droite avec l’implosion de la FRO, sa liste remporte alors 22% des suffrages et 55 députés, devançant alors nettement son ancien parti (18 élus) et s’imposant comme troisième force politique nationale derrière Les Écosocialistes et une coalition de centre-droit qui allait devenir L’Alternative. Il obtient même sur le fil la victoire dans la course à la mairie de Pedur

Deux ans plus tard, il créé la surprise en se qualifiant sur le fil pour le second tour de l’élection présidentielle en remportant 25,68% des suffrages contre le candidat écosocialiste Christophe Gardet (25,56%). Il est toutefois lourdement battu par Aya Leclerc au second tour en remportant seulement 37,48% des voix.

En 195, pour les premières élections par circonscription, sa formation enregistre pour la première fois un recul en remportant seulement 22% des voix mais conforme son statut de troisième force politique du pays avec 36 parlementaires élus. Julien Boulanger est alors élu député dans sa circonscription de Pedur.

En 199, il scelle une alliance avec son ancien parti, la FRO, et arrive en tête avec 31,67% des suffrages aux élections législatives et obtient 100 sièges, en faisant la première force politique devant L’Alternative (79 sièges) et LÉ (72 élus). Il est alors invité à former un gouvernement de coalition avec le parti présidentiel et devient Premier Ministre. L’année suivante, il profite des multiples divisions de la gauche pour se qualifier aisément pour le second tour de l’élection présidentielle où il échoue contre la Présidente sortante Aya Leclerc, en rassemblant cette fois 40% des voix, un score en légère augmentation par rapport à 193.

Un an avant les élections générales de 203, il abandonne la présidence de la Ligue Républicaine, laissant Eugénie Deschanels lui succéder. Il annonce finalement ne pas se représenter lors des élections de 203, ni comme chef de file, ni comme député, ni comme maire. Ces élections sont marquées par la débâcle de l’alliance LR-FRO, qui perd la moitié de ses électeurs et l’ensemble de ses 100 élus à l’Assemblée nationale. La reconstruction de sa famille politique, sous la forme aujourd’hui de l’ADN, prendra de nombreuses années après son départ.

Depuis son retrait, Julien Boulanger prenait régulièrement la parole pour apporter son soutien à des candidats de droite à diverses élections. L’année dernière, il s’était par exemple félicité de la victoire de François Pelichon à l’élection présidentielle. Son décès à 86 ans marque à coup sûr la fin d’une période majeure de la droite ostarienne.

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