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[KOS] - Coupole Vakémine

Gauche
Idéologies : Socialisme démocratique
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Kosmostaria
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mar. 21 juin 2022 17:55

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La Coupole Vakémine est le lieu de réception des conférences de presse du Kosmostaria

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Antoine Baudet
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mar. 21 juin 2022 19:01

Le Secrétaire Général, Antoine Baudet avait convié les journalistes à une conférence de presse sur l'actualité, dans la Coupole Vakémine, reprenant les habitudes du Parti Communiste Ostarien et de son mythique Salon de l'Humanité. Il proposa alors aux journalistes de poser leurs questions.

Monsieur le Secrétaire Général, quelle est la position de Kosmostaria face aux lois qui se discutent à l'Assemblée Nationale ?

Antoine Baudet : Je vous remercie pour cette question. Nous avons face à nous, trois propositions de loi, issues de l'UDSR, les républicains de gauche. Quelles ont été leurs propositions ?

Premièrement, une loi pour garantir, nous dit-on, le déploiement dans tout le pays des systèmes de connexion sans fil et de la connectique les plus modernes. Le wifi et la fibre sont explicitement désignés. Cette loi est intéressante car elle crée dans notre ordre juridique une obligation des entreprises devant le gouvernement qui se transforme en espèce de gendarme de la justice. Les communistes n'y sont pas favorables à plusieurs égards. D'abord, nous estimons que les entreprises privées de télécommunication n'ont pas à rendre de compte au gouvernement, qui selon ses conflits d'intérêt et ses intérêts politiques, ne pas agir avec justice. Je doute qu'avec un gouvernement libéral qui prône l'absence de contrôle sur les marchés, celui-ci sévisse réellement contre les entreprises en tort. L'objectif annoncé par l'UDSR est de rendre la justice et d'offrir un déploiement équitable des télécommunications pour un droit à la connexion. Ce droit ne doit pas dépendre de la couleur politique du gouvernement ou de la proximité de ses membres avec les grandes entreprises et les grands groupes d'actionnaires du secteur des télécommunications. La garantie des droits est l'objet de la justice et le gouvernement ne doit pas s'en accaparer, sous peine d'une justice inéquitable.
Le second point de désaccord vient de ce que le relais à la fibre des particuliers ne soit une obligation que sur leur demande. C'est-à-dire qu'au lieu de moderniser le pays équitablement et avec un ordre de priorité définit rationnellement, avec en premier lieu les hôpitaux, les casernes de pompiers, les administrations, les laboratoires, les lieux d'enseignement, les logements ; on voudrait que chacun ait à demander le raccord à un réseau encore parcellaire, et le Ministère se chargerait d'y envoyer du personnel. L'idée est louable mais la tonne de travail supplémentaire nécessaire rend l'opération infaisable. De plus, il est assez drôle que des personnes exclues du droit à la connexion dussent demander par un site internet, leur raccord. C'est un paradoxe assez amusant mais qui cache en réalité un manque de préparation de cette loi et un manque d'ambition en terme de logistique. On dirait que les travaux de connectique par fibre se réalisent en trente secondes par le premier venu. Je déplore l'incomplétude de cette loi.

Secondement, a été soumise à l'attention de nos représentants, une proposition créant des Zones Prioritaires d'Éducation. Là encore, on part d'un excellent sentiment, hélas les dérives sont nombreuses et les encadrements trop faibles. Je veux citer deux exemples, le premier, c'est que ces zones sont établies à la louche, selon ce que le Ministère de l'Éducation acceptera de juger valable comme critères d'évaluation et les moyens à mettre en œuvre sont eux-aussi à la discrétion du Ministère. Le second fait l'objet d'un titre, concernant des restrictions pour les établissements dans ces zones : 20 élèves par classe, sauf si le Ministère y déroge, discrétionnairement. En conséquent, pour un gouvernement de droite comme le nôtre, cela signifie que rien ne sera accompli car la discrétion du Ministère mènera à la nullité des quelques mesures pouvant requérir plus de moyens. J'ajoute que cette loi est dangereuse à long terme, car le niveau peut bien baisser de manière générale, ces zones continueront de s'appliquer qu'aux plus défavorables et les gouvernements libéraux pourront couper toujours plus dans les budgets de l'éducation sans jamais que cette loi lance d'alarme.
L'Alternative a proposé un amendement, qui permet aux établissements en zone prioritaire, s'ils manquent de moyens pour garantir des classes de moins de 20 élèves, de demander une subvention aux régions, aux communautés de communes ou au Ministère concerné. C'est une solution d'urgence qui va mettre les collectivités territoriales dans un embarras et un dilemme terrible : se substituer à l'État qui n'accomplit pas ses tâches quitte à s'endetter et ne pouvoir assumer une politique sociale ambitieuse ou garder des comptes viables quitte à laisser couler sa jeunesse, quitte à abandonner son avenir. Je ne suis pas favorable à une politique éducative de la misère, ce qu'il faut ce n'est pas ce pansement, c'est un investissement dans l'éducation nationale.

Enfin, et c'est la loi qui a fait le plus de bruit, c'est celle concernant la requalification de l'énergie nucléaire en énergie renouvelable. Le Parti Communiste avait été favorable à un mix renouvelable et nucléaire quand la situation géopolitique et stratégique l'exigeait, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, nous n'avons pas besoin d'avoir une production nucléaire d'importance, 10% à 20% sont suffisants pour garantir l'indépendance énergétique d'Ostaria, son caractère durable, des émissions de gaz à effets de serre faibles et une production de déchets nucléaires gérables. En conséquent, nous sommes favorables aux 80 à 90% d'énergies renouvelables en excluant le nucléaire qui représenterait la dernière part du mix énergétique ostarien. Excluant alors de la légalité toute autre forme de production énergétique et condamnant à la fermeture les quelques centrales à charbon et à pétrole qui peuvent subsister dans le public et surtout dans le privé. La suppression de la Taxe Énergétique est une aberration, les communistes veulent sa transformation pour la voir s'appliquer aux producteurs d'énergie et non plus aux ménages, mais elle doit continuer d'exister.

Monsieur le Secrétaire Général, que pensez-vous de la polémique autour de Madame Rossignol ?

Antoine Baudet : Ce n'est pas mon affaire. Je défends une gauche unie, je ne vais m'immiscer dans les polémiques absurdes d'une gauche pointilleuse qui s'arrête à des détails. Madame Rossignol a des projets proche des nôtres : écarter le nucléaire du mix renouvelable. Nous voulons le faire, nous, non pas pour le quitter définitivement, mais pour en faire une part mineure mais pilotable, de même que la biomasse ou l'hydraulique. Monsieur Gardet a des visées différentes en voulant augmenter considérablement la production énergétique en se basant sur le nucléaire. Nous partageons la nécessité d'avoir une part de nucléaire mais sans doute moins que ce qu'il propose. Nous nous plaçons donc en réconciliateur de la gauche en proposant une médiation au centre de ces deux opinions. Je n'insulterai personne de traître, de gauchiste ou de porte-étendard, de n'importe quel étendard, je veux une gauche unie pour faire face à une droite et une extrême-droite qui se rapprochent dangereusement du pouvoir.

Monsieur le Secrétaire Général, pensez-vous déjà aux élections législatives à venir ?

Antoine Baudet : Évidemment, j'y pense. Je veux que la gauche parte à ces élections unie derrière des convictions, ou, à tout le moins une seule : celle de gagner. Pour cela, nous devrons réunir nos forces, que cela passe par une coalition électorale de circonstance ou bien par un partage des circonscriptions, nous verrons en temps voulu quelle forme prendra cet accord. Vous le savez, les gauches se veulent irréconciliables et s'affrontent en ce moment sur beaucoup de sujets avec énormément de rancœur. Les communistes sont exempts de ces guerres intestines car nous avons toujours une force indépendante et pacifiée. Nous entendons être centraux dans la réconciliation d'une gauche conquérante qui saura renverser la majorité législative. Kosmostaria a été le fer de lance du renouveau de la gauche depuis sa création. En 193, Monsieur Gardet faisait 25% aux élections présidentielles, il était le seul candidat de gauche. En 195, Les Écosocialistes faisaient 27% aux élections législatives en étant la seule force de gauche. En 199, aux législatives, la gauche a fait 32% grâce à Kosmostaria et aux Écosocialistes. En 200, aux présidentielles, la gauche a fait 33% après une campagne qui s'est marquée, hélas, par sa division dans la famille sociale-démocrate.

Maintenant que cette division est actée et que nos formations sont stables, nous devons les réconcilier pour que l'UDSR, LÉ et Kosmostaria parviennent dès le premier tour des élections législatives à prendre l'ascendant sur la droite dure de Monsieur Boulanger. Ce premier tour passé, si la gauche est unie, nous battrons la Ligue Républicaine et le nouveau gouvernement sera celui du Front Populaire qui unira les communistes, les écosocialistes et les républicains de gauche. C'est ce que je souhaite et c'est ce à quoi je vais consacrer mon énergie dans les mois à venir.

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Antoine Baudet
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Parti politique

lun. 11 juil. 2022 23:16

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 11 JUILLET 202

Après son meeting à Illonlieu, Antoine Baudet était rentré en vitesse au siège du Kosmostaria afin de donner une conférence de presse sur la pollution et l'ambition des communistes, ainsi que de l'Union des Gauches sur cette question

Antoine Baudet : Chers amis, mes camarades,

Vous n'ignorez pas, puisque personne ne le peut, qu'un drame se joue de nos jours dans nos champs, dans nos eaux, dans nos airs. Bien longtemps, il ne fut porter à la connaissance de personne, car bien longtemps il fut dissimulé. Aujourd'hui, l'Association Choignienne des Amis de la Nature a levé le voile sur cette tragédie dont l'humain seul est la source : la pollution massive de nos biodiversités. Je tiens à dire que cette tragédie n'était pas inévitable, nous savions depuis longtemps que le capitalisme, en considérant la croissance illimitée, devait arriver face au paradoxe de la finitude de son environnement. Notre planète est finie, ses ressources ont été déterminées depuis bien longtemps et nous ne sommes pas en capacité de les modifier, en conséquent, nous avons une limite naturelle et infranchissable à la surproduction. Les productions matérielles ont quant à elles, une limite dans leur dégradation. Le temps corrompt toute chose mais il en faut une quantité telle que nous ne pouvons continuer à laisser les marchés décider seuls des matières à utiliser, des productions à ordonner. Nous devons, en un mot, comme en cent, contrôler mieux et contrôler plus durement ce qui touche et qui blesse la nature dans laquelle nous évoluons chaque jour. C'est la terre qui nous nourrit, c'est l'eau qui abreuve nos soifs, c'est l'air qui charge nos poumons d'oxygène, nous devons prendre conscience du soin qu'il faut ménager à l'environnement dans lequel nous vivons afin de préserver sa diversité et d'améliorer nos conditions de vie.

Il n'est pas inconnu que l'air vicié qui sortait autrefois des usines à charbon de nos villes, empoisonnait les ouvriers qui vivaient aux abords, qui des usines, qui des mines. L'écologie, a cet égard, n'a jamais été l'apanage de quiconque que de ceux qui voulaient défendre la vie des ouvriers, des gens de basse extraction, qui n'ont d'autres moyens que de vivre le plus durement face aux conditions matérielles les plus rudes auxquelles leur existence, exploitée par des capitalistes, les a condamnées. Aussi, Kosmostaria, pour sa part, et je suis convaincu que l'Union des Gauches se joindra à nous, est inflexible sur sa position profondément sociale et écologique. Nous fumes, sommes et resterons un parti politique d'avant-garde qui souhaite préserver la santé de nos camarades et de l'environnement qui nous entoure toutes et tous. Le capitalisme, même ripoliné sous les plus vertes couleurs, n'est jamais que la machine infernale à détruire les humains et la nature. Nous autres communistes ne faisons pas mystère des mesures qui nous semblent les plus adéquates pour changer la donne, il faut contrôler et contraindre. Le Plan quinquennal, nous le défendons toujours et celui-ci été assez explicite quant à l'élimination de la pollution et des principales causes de la dégradation de la biodiversité.

J'ajoute que l'Union des Gauches possède un programme avancé, sans doute le plus avancé sur cette question, puisque nous sommes favorables à la création de nouveaux espaces protégés et les communistes défendent la mise en place de ce statut à toutes les nappes phréatiques. Car ce qui se passe à Choignaux doit être priorisé de cette manière : préservation de la qualité des eaux dont dépend toute la vie, nettoyage des environnements verts, rééquilibrage - si besoin s'en fait sentir - d'espèces ayant périclité ou ayant envahi les lieux, protection de l'équilibre retrouvé. Ces quatre temps seront nécessairement ordonnés par décret à une agence de la biodiversité que nous subordonnerons au Ministère de l'Environnement. Nous sommes également favorable au réaménagement des territoires et de l'urbanisme pour limiter l'impact de nos habitations et de nos modes de vie sur les environnements naturels.

Sur la question de la responsabilité, en l'état et à titre de mon parti seulement, je tiens à dire que nous reconnaissons une responsabilité collective. Des collectivités politiques dont l'État qui manque à ses devoirs de formation des citoyens et des citoyennes au respect de l'environnement. Mais principalement des entreprises qui ne répondent qu'aux exigences de profit des actionnaires, sans réelle limite imposée par l'État. Je connais les travailleurs de ce pays, les agriculteurs comme les ouvriers. Ils et elles sont fières de leur travail et ils et elles sont courageuses et honnêtes. Elles et ils ne tueraient jamais et ne saliraient jamais la nature s'ils n'en étaient pas lourdement contraints par la concurrence internationale et si la loi ne les protégeait pas. Force est de constater que la loi n'est pas assez contraignante et ne leur permet pas assez de garantir que leur travail soit sain. Les matériaux qu'on leur fait utiliser et les techniques mises en œuvre nuisent à la pérennité de notre écosystème. Il faut les changer en levant les obligations du marché et en imposant des mesures responsables du point de vue social et écologique.

Enfin, il faut réduire la production d'emballages autant que faire se peut et interdire les produits trop nocifs à la distribution. Je le répète encore et inlassablement mais le monde ne se changera que par la production et non par la consommation. Il faut, évidemment, sensibiliser les populations à la préservation de l'environnement mais cela ne fera pas tout. Loin de là. Je suis également favorable, à titre personnel, à la création de brigades vertes pour nettoyer les zones polluées par des déchets solides, à la création de centres et de navires de purification de purification des eaux, et à l'agroforesterie massive pour purifier l'air. Nous devons conserver, défendre et étendre ce qui sont les reins et les poumons de notre planète si nous voulons un environnement sain et de bonnes conditions de vie.

À celles, comme à ceux qui ont cru que la question écologique n'était que le fait de la préservation de la disparition de quelques espèces de carotte sauvage, je leur dis de plus belle : la question écologique nous touche toutes et tous, la qualité de l'air, de l'eau et de nos sols conditionne directement nos modes de vie, notre santé et par voie de conséquence notre propre condition. Je veux une condition qui soit la meilleure pour tous, car nous savons aussi que cette question écologique est une question d'égalité. Quand l'air sera vicié dans les villes, seuls les riches pourront bénéficier d'un air pur ailleurs. Quand l'eau sera infectée, seuls les riches pourront se payer de l'eau filtrée, purifiée. Quand nos champs seront arides, seuls les riches pourront s'acheter des fruits, des légumes, de la viande. Tout état qui n'est pas l'abondance est voué à devenir le terreau de l'inégalité, et nous communistes, hommes et femmes de gauche, par tradition, autant que par conviction, nous combattons l'inégalité, car nous y préférons la liberté. Et la liberté est l'état dans lequel, chacun, chacune, ne dispose d'aucun avantage sur son prochain et vit dans des conditions absolument égalitaires sur le point de vue social.

Chers amis, chers camarades, je vous remercie.


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