[RO] Expression politique

[Lucien Pacaux]

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[Lucien Pacaux]

Expression politique

Tommen Delfrous : récit d'un retour enflammé

par Lucien Pacaux
Journaliste du peuple

Il a suffit qu'une loi d'amnistie soit votée par les communistes pour qu'Ostaria voit surgir de son passé un vieux fantôme. Le 3 août 180, Tommen Delfrous, ancien roi d'Ostaria, débarque sur une plage de Brifalle, attendu par ses plus proches collaborateurs : Charles Endros (Ancien Premier Ministre) et Michèle Cadieux (Ancienne Ministre de l’Éducation, de l’Enseignement Supérieur, de la Culture et de l’Information).

Ils rejoignent alors le Château de Cavne, préalablement acheté et rénové par Charles Endros avec son salaire de Premier Ministre. Tommen Delfrous s'y installe. Dans la journée, nous sommes informés du retour de l'ancien roi. Aussitôt, la rédaction du journal entre en contact avec eux et demande une interview. Miracle, la demande est acceptée ! Joseph et moi prenons le premier avion pour Illonlieu, caméra et appareil photo en soute. Nous étions pas les seuls. Le retour Delfrous n'est pas passé inaperçu.

Arrivés sur place, nous prenons contact avec l'ancien roi. Nous discutons un peu. Je commence l'interview tandis que Joseph prend des photos pour illustrer notre article. J'ai le temps de poser la première question et de recevoir ma réponse avant d'être coupé par l'intervention d'un des collaborateurs de Tommen Delfrous. Le Président de la Région de Cavour lance la police contre le Château de Cavne.

Joseph et moi mesurons la chance qui s'offre à nous. On sort sur les remparts, j'ouvre chirper et lance un live tandis que lui allume sa caméra. Ils sont là. Devant nous. Nous sommes assiégés par des forces de la République. Cette même République qui protège les Hommes, qui est basé sur la démocratie et le respect de l’État de droit.

Cette expérience que nous avons vécus hier met à jour un problème qui existe depuis bien longtemps en Ostaria. L'existence d'un fléau dans la démocratie, le pouvoir personnel. Flowd Winter Jr en est un exemple mais il y en a plein d'autres. Ce pouvoir ronge nos institutions et en gel le fonctionnement. En effet, depuis plusieurs années, les élections régionales n'ont plus lieu. Plus récemment, le Président Chastain a été rappelé à l'ordre pour avoir « oublié » de nommer un Premier ministre. Dans plusieurs mairies, des maires administrent leurs communes sans avis du Conseil Municipal. Peu sont les conseils actifs.

Il faut évidemment y mettre un terme. Les pouvoirs publics, la Présidente et la future législature auront à répondre à ce problème grandissant, enlisant la République dans la corruption et le déni de la démocratie. Certains proposent des solutions tel que les référendums révocatoires. D'autres mettent en place des systèmes très localisés de démocratie participative (à Lunont avec « l'Assemblée Générale de Lunont »mise en place par le Maire et le conseil municipal).

Des réponses à ses soucis existent mais elles ne sont que très localisés. La Nation doit considérer ce problème et y répondre efficacement. Il en va de l'avenir de la démocratie, des principes démocratiques qui nous guident.