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[RO] Interviews du Réveil Ostarien

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Lucien Pacaux
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mar. 4 août 2020 18:55

Retrouvez ici les interviews publiés par le Réveil Ostarien.

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Lucien Pacaux
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mar. 4 août 2020 19:04

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Interview de Tommen Delfrous

par Lucien Pacaux

"Nous avons le devoir de sauver Ostaria du chaos"


Journaliste : Bonjour Monseigneur. Je vous remercie d'avoir accepté notre invitation et de nous avoir accorder un peu de votre temps pour cette interview.

L'usage journalistique voudrait que je vous demande de vous présenter à nos lecteurs mais je crois qu'ici tout le monde vous connaît. Vous êtes l'ancien Roi d'Ostaria. A 19 ans vous quittez le pays alors que la Monarchie chute presque 3 ans après la fin de la guerre civile pour un grand périple en Phoécie pour trouver finalement asile au Saphyr auprès de feu l'Empereur Michael IX.

Et le 3 août 180, après l'adoption d'une loi d'amnistie, vous faites votre grand retour en Ostaria. Quelles sont vos ambitions réelles ?

Tommen Delfrous : - “ Je vous remercie Monsieur Pacaux. Bienvenue au Château de Cavne. Je suis plus que ravie d'être avec vous, aujourd'hui, pour mon retour au pays je trouve plus que normal le fait d’accepter une interview afin de défaire la mauvaise image que tente de créer certains partis sur moi ou plus généralement sur ma famille.

Non je ne fut pas un tyran. Oui Plassel a reconnu la monarchie. Oui je fut le roi des Ostariens légalement. Je ne le fut pas par l’héritage sanguinaire de mon père mais par la reconnaissance du gouvernement en exil de la république, qui a décidé de reconnaître la monarchie, pour ensuite se dissoudre. Ensuite la monarchie laissa pacifiquement la place par référendum à la République, suite à un coup des carmélistes.

Mes ambitions donc ? Rendre à Ostaria son régime légitime. Les trois ans de monarchie parlementaire furent un âge d’or. L’'âge de la libération suite à la fin de la dictature. Oui j’ambitionne de revoir un jour la monarchie. Alors mes ambitions, tout simplement, restaurer la couronne mais aussi rendre à Ostaria sa grandeur.“

L’interview fut mis en pause suite au siège du Château de Cavne. Lucien Pacaux reprend l’interview.

Journaliste : Monseigneur, reprenons si vous le voulez bien. Visiblement, votre retour en Ostaria sème le trouble parmis les élites politiques. On l’a vu avec la réaction de l’ex-Président de Région, Monsieur Winter qui a lancé la police à vos trousses (NDLR : Flowd Winter Jr a été destitué par la Haute Cour Constitutionnelle suite à la publication d’un arrêté illégal et anticonstitutionnel).

Qu’avez vous à dire à M.Winter et plus généralement à vos détracteurs ?

Tommen Delfrous : - “ Ils ont peur. Cela se comprend. Le combat que je mène est noble et surtout c’est la seule alternative viable à la Troisième République qui reste le régime le plus instable de notre histoire. Corruption, jeu de pouvoir, chute sans restrictions des gouvernements, notre pays a besoin d’une grande réforme.

Voilà pourquoi les hommes comme Winter ou Klinton sont effrayés. Le retour des Delfrous fait peur car il est synonyme de la fin de la corruption et du retour à une société d’ordre et de justice.

Puis pouvons-nous vraiment parler de détracteurs ? Ces gens-là ne connaissent pas notre histoire. Ils se contentent d’agiter le flambeau dictature pour me critiquer. Je peux vous le dire et je leur dis. Je n’ai pas peur de vous. Je vous attends. Nous verrons bien qui gagnera les élections. “

Journaliste : Vous parlez de “gagner les élections”. Envisagez vous de candidater aux élections législatives ? Si oui, que diriez vous aux Ostariens et Ostariennes pour obtenir leur vote et leur confiance ?

Tommen Delfrous : - “ Oui, je serai effectivement le candidat de Parti Royaliste Ostarien aux élections. Je pourrai vous dire pour reprendre mon trône, mais je vois beaucoup plus loin que cela. Je serai avant tout le candidat de la seconde chance, l’alternative qui permettra de sauver Ostaria du chaos. Hier quand la police républicaine à assiéger ma demeure, je ne me suis pas senti en sécurité au sein du territoire de la république. J’ai vu le chaos.

Comment pouvons-nous vivre en ayant peur ? La Présidente (Lucie Calenbek-Sothriopositi), le sort la garde, a dissous l’assemblée, et donc le pays se retrouve sans gouvernement jusqu’aux prochaines élections. Cela montre bien que le régime est instable voir fortement diminué. La troisième république a fait son chemin. Nous estimons qu’il est grand temps de réunifier Ostaria sous le règne d’un roi qui sera le point d’union nationale entre tous les partis politiques.

Je ne vous demande pas de me faire confiance, mais plutôt de faire confiance en mon projet. Nous devons instaurer un régime fédéraliste centralisé en Ostaria. Cette nouvelle forme de monarchie permettra de structurer notre pays, mais surtout de le rendre plus à même de répondre aux questions sociétales de notre siècle.

Journaliste : Les communistes, qui ont déposés le projet de loi d’amnistie, se sont armés pour prendre votre défense lors du siège du Château de Cavne. Cette action du PCO (ndlr : Parti Communiste Ostarien) pousse à l'interrogation. Quels liens vous lie ? Êtes-vous un communiste monarchiste ?

Tommen Delfrous : - “ Le Parti Communiste a décidé de faire une action pour préserver la constitution que Winter a volontairement violée. Ce n’est pas pour moi mais pour la République que le PCO a réagi. Comme la dit leur représentant d’ailleurs, c'était pour la défense de la république et de la justice. Bien que je désapprouve totalement l’usage d’armes par des citoyens.

Pour vous répondre non, je n’ai pas de lien avec le PCO. Comme je ne suis pas communiste, ou de gauche, ou de droite, ou du centre, je suis le Roi ou du moins j’aspire à le redevenir, un souverain pour l’union de la nation. Le souverain n’a pas a prendre de camps. C’est d’ailleurs pour cela que le PRO sera dissous lors de l'avènement de la monarchie restaurée. “

Journaliste : Bien. Vous avez, avant de revenir en Ostaria, été victime d’une prise d’otage de la part du Califat Eibadique de Dwaafiq. Votre frère, le Roi Louis II d’Arkadia paie la rançon pour vous redonner la liberté. Qu’avez-vous subi et comment vous sentez vous aujourd’hui ? Que dites-vous à ceux qui sont victimes des tyrannies terroristes ?

Tommen Delfrous : - “ Cela ne m'a pas plus affecté que cela. Je me dois d'être fort pour mon peuple. Je ne tiens pas à détailler les conditions de ma détention, mais je vais bien pas d’inquiétudes. Je comprends plus que tout toutes les victimes du terrorisme et je ne peux que vous dire courage.

Il ne faut jamais perdre espoir. Croyez toujours en votre étoile elle vous aidera, comme moi avant vous. Pour que vive la liberté gardons l’espoir. Ne laissons pas ces gens-là nous faire peur. Nous réduire en état de servitude. Briser notre monde. Ensemble, nous résisterons face à ces tyrans ! “

Journaliste : Envisagez vous l’échec de votre tentative démocratique de restauration du Royaume ? Si oui, qu’envisagez vous de faire ? Comptez vous utilisez les armes ?

Tommen Delfrous : - “ Je suis un pacifiste. Jamais je ne prendrai les armes pour la restauration de la monarchie. Mais je crois en ma bonne étoile. Vous tous qui me lisez, ce n’est pas un rêve, je n'accable pas. Je ne délire pas. Je ne raconte pas de faux espoirs.

Un jour, je serai de nouveau le Roi, c’est un état de faits. Le Sort m'a envoyé dans notre monde pour sauver Ostaria, et je la sauverai du chaos, de la corruption, mais aussi des républicains trop réactionnaires.

Car j’aime notre pays, j’aime notre patrie, je ne la laisserai plus jamais tomber entre les mains des imposteurs avides de richesses et de pouvoirs. “

Journaliste : Jérôme Plassel, François Dickson et tout récemment Julien Chastain ont marqués l’histoire d’Ostaria par leurs présidences. Que pensez vous d’eux ?

Tommen Delfrous : - “ Je ne parlerai pas de nos présidents en détails. Le passé ne m'intéresse pas. Ce qu’il faut à Ostaria c’est un avenir, un avenir glorieux.

Voilà pourquoi je tenais à dire que si la présidence avait besoin de moi, je suis là. Je suis à la disposition des Ostariens. Je suis là pour servir l’Etat. Je le servirai toujours. Les gens que vous me citez sont probablement de grands personnages, mais aucun d’eux n'a réussi à donner un régime stable à Ostaria.

Pour que vive notre pays, nous devons aller de l’avant. Arrêtons de penser dans le passé. Le progrès est devant nous. Demain nous appartient !“

Journaliste : Julien Chastain, Jérôme Plassel, Alexandre de Bretigny ont tous tenus Ostaria hors du concert des nations, heurtant parfois nos plus anciens alliés (ndlr : guerre contre l’Empire-Uni de Narois). Si vous étiez président de la République, quelle politique diplomatique choisirez vous de mener ?

Tommen Delfrous : - “ Ostaria mérite d'être la première puissance de notre continent. La politique d’isolement ou de soumission à Novgrad n’a pas porté ses fruits. Il faut a Ostaria un rôle de pilier dans la diplomatie régionale comme internationale. Nous avons l’arme atomique depuis le règne de mon père. Nous avons la puissance militaire, mais aussi une culture forte et unifiée derrière notre Etat. Ostaria mérite la grandeur et elle sera grande.

Cela passera par la fin de l’Entente des Nations, j’ai bien peur de souligner l'inutilité de cette organisation. Non pour avoir le rôle de pilier, il nous faudra rejoindre l’Union Phéocienne. Elle pourra nous permettre d’avoir les clés et l’assurance diplomatique à même de faire surgir Ostaria des limbes de l’Histoire. Nous sommes un grand peuple. Cessons donc d'être des marginaux.“

Journaliste : Qu’avez vous fait pendant votre exil en Phoécie ?

Tommen Delfrous : - “ Mon exil en Phoécie m'a permis de découvrir bon nombre de cultures, bon nombre de traditions. Cela m'a fait mûrir. C’est aussi pour cela que je ne comprends pas la marginalité ostarienne. Le monde est vaste. Il y a tellement à faire, tellement à découvrir.

Mais ce ne fut pas que des moments de plaisir. Ne bénéficiant pas de la protection nécessaire, le plus souvent nous nous sommes fait voler. Bon nombre de mes souvenirs d’enfance ont disparu comme cela, dispersés au fur et à mesure de notre voyage. Mais après tout je me dis que ces objets profiteront aux plus pauvres.

Je n’ai pas honte de dire que l’Etat ostarien nous a vraiment abandonnés. Je fus même obligé de vendre certains de mes vêtements pour vivre, sinon, nous étions sans rien.

Mais ne vous détrompez pas. Ce fut un moment important de ma vie. Il m'a aidé à me construire. Et je ne le renierai jamais. Par ailleurs, je suis content d’avoir reçu l’hospitalité de l’Empire du Saphyr. Ce sont de gens bons. J’espère que Ostaria saura faire table rase du passé pour leur tendre une main amicale. “

Journaliste : Un mot pour la fin ?

Tommen Delfrous : - “ Je dirai patience. Patience mes amis. Je suis de retour et je compte bien défendre mon projet politique pour Ostaria. Je tiens à envoyer un message d'apaisement. Je suis la pour unir l’ensemble des Ostariens. Voilà pourquoi je tend aujourd'hui une main amicale à toute personne souhaitant travailler avec moi.

Ostaria sera bientôt grande. Ostaria sera un royaume. Ostaria sera une nation. Pour que la Nation avance sur le chemin de la gloire, je vous invite personnellement à soutenir la Restauration.

Non pas par nécessité, mais par devoir. Nous avons le devoir de sauver Ostaria du chaos, de sauver Ostaria des opportunistes, de sauver Ostaria de la tyrannie. Un vote pour le Parti Royaliste Ostarien sera un vote pour la sauvegarde de la Nation.

Vive Ostaria, Vive la Démocratie, Vive les Delfrous !

Je vous remercie monsieur Pacaux, Bonne soirée à vous mais également à tout le peuple ostarien. Il ne faut plus avoir peur. Je suis là pour vous.“

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Lucien Pacaux
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mer. 23 déc. 2020 18:09

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Interview de Margot Delfrous
Maîtresse de conférences en sciences sociales

par Lucien Pacaux


"J'en suis donc arrivée, après un long cheminement intellectuel
à devenir monarchiste sociale."


Journaliste : "Bonjour, Madame Margot Delfrous. Pouvez-vous vous présenter succinctement ?"

Margot Delfrous : "Mais très certainement Monsieur ! Je suis une jeune professeur d'université et maîtresse de conférence en sciences sociales, et aujourd'hui, j'ai la volonté de m'investir dans la vie politique par un engagement sans faille au plus proche de mes idées."

Journaliste : "Cet engagement, vous avez choisi le Parti de votre cousin pour l'exprimer. N'est-ce pas un peu népotique ?"

Margot Delfrous : "Absolument pas, Monsieur ! Bien au contraire, jusqu'à très récemment pour tout vous dire j'éprouvais un profond désaccord avec les ambitions et visées politiques de mon cousin. Bien entendu, ce n'était pas non plus la guerre fratricide entre nous, mais je n'appréciais pas ce qu'il disait ou ce qu'il faisait, par inexpérience militante sans doute. Mais comme le pissenlit perd ses anciennes parures au premier vent, qui volent, tombent et meurent, se déchirent et deviennent de fertiles plants ; mes préjugés politiques se sont éparpillés sitôt que j'eus approfondi la question et j'en arrive à un stade de la réflexion où ma pensée politique fertilise mon combat d'idées qui, par un heureux hasard, se trouvent être en pleine convergence avec celles de mon cousin."

Journaliste : "De quel bord étiez-vous auparavant ?"

Margot Delfrous "Je dois me confesser, mais j'étais plutôt une soutient éloignée des communistes. Je nage en pleines sciences humaines et je dois dire qu'ils avaient des choses à dire qui faisait écho à ce que j'étudiais, ils avaient de jolies paroles sur la liberté, la république, l'égalité. J'appréciais vraiment ces gens-là avant qu'ils ne tournent le dos à la légalité et révèlent leur véritable visage. Comme pour beaucoup de mes concitoyens, ce fut une véritable désillusion. Mais plutôt qu'aller me jeter dans les bras des écosocialistes qui ne sont que les communistes sans le communisme, des coquilles vides et opportunistes prêtes à aguicher de tout côté pour obtenir des sièges puis les laisser vides aux sessions parlementaires, j'ai choisi de réfléchir et de m'investir vraiment dans ma formation politique, de m'y consacrer pleinement.
J'ai dû avoir ces mots ou quelque chose comme ça : "Soutien éloignée, ah ! on ne m'y reprendra plus ! Quoique je sois, je serai proche et sûre de mon sujet !". Alors je me suis posé des questions, j'ai lu des ouvrages, éloigné des discours pour me rapprocher de la réalité et je suis parvenue à faire une synthèse entre mes valeurs générales que les communistes savaient appeler "conscience humaine" ou "honneur" ou "dignité" ; et entre ce qui fonctionne réellement. J'en suis donc arrivée, après un long cheminement intellectuel à devenir monarchiste sociale."

Journaliste : "C'est ainsi que vous vous définiriez ?"

Margot Delfrous : "Avec une certaine fierté même. J'ai appris lors de ma carrière professionnelle que les gens avaient une certaine conception de la monarchie et qu'elle représentait pour eux beaucoup. Tout en permettant un fonctionnement beaucoup plus effectif que ce que nous connaissons actuellement. Qui pourrait dire que la Troisième République est autre chose qu'un cadavre qui bouge encore, en nourrissant cependant grassement députés et élus pendant que le peuple est en train d'encaisser un retard face à un monde qui avance ?
Je suis fière d'être monarchiste sociale et c'est très bien ainsi."

Journaliste : "Quant à votre vie professionnelle, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?"

Margot Delfrous : "Je suis maîtresse de conférence et ça aussi, c'est très bien ainsi. J'ai eu la chance extraordinaire d'être femme et maître de conférence, professeur d'université. C'est quelque chose qui n'arrive pas à tout le monde et je sais, ô combien certains et certaines voudraient y voir un homme à ma place. J'ai toujours, depuis que j'ai ce poste, orienté les objets de recherche de mes étudiants et étudiantes vers là où elles et ils voulaient aller. Et je crois que c'est ainsi que nous devons continuer à fonctionner. Nous avons la chance d'avoir un enseignement supérieur démocratique et suffisamment financé pour l'instant, mais je n'oublie pas que l'ennemi du savoir est toujours prêt à bondir sur nos conquêtes sociales et à les déchirer. Je serais dans une peine immense si le financement de nos recherches revenait, même en partie, aux mains des possédants, aux mains des personnes morales ou physiques privées.
De mon côté, en qualité de licenciée en sciences humaines et sociales, mention sociologie, j'ai étudié attentivement des faits sociaux et particulièrement le déterminisme social. C'est en somme les différents facteurs d'ordre sociaux, c'est à dire, construits par l'Homme, qui vont avoir une influence sur notre vie. Vous devez le savoir, nous sommes toutes et tous des organismes qui avons un fonctionnement d'action/réaction. Sitôt que nous avons une action qui nous parvient, nous y répondons, consciemment, inconsciemment, par la mémoire, par l'acte physique, etc. Le travail des sociologues dont je fais partie est de délimiter les grandes zones d'observation de nos mécanismes et les principales réactions observées. Par exemple, la gentillesse qu'évoque une odeur agréable. Du reste, ce sont aux biologistes et aux neurologues de chercher les facteurs biologiques qui nous poussent à être plus empathiques et à exprimer plus de bienveillance si nous sentons des odeurs de croissants chauds par exemple.
Ainsi, je joue donc un rôle de maillon dans la chaîne de la recherche de la compréhension du fonctionnement humain. C'est ma place aujourd'hui. Demain, je veux également jouer un rôle de maillon dans la chaîne de la recherche du bonheur humain et de son organisation sociale pour y parvenir."

Journaliste : "Je vous remercie, Madame Margot Delfrous !"

Margot Delfrous : "Le plaisir est partagé."

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Lucien Pacaux
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mer. 7 juil. 2021 16:54

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Interview de Hector Johnson
Ancien Vice-président d'Ostaria - Président de Les Engagés

par Anne-Marie Lepage

"Montrer la voie à laquelle Ostaria devrait aspirer"


Journaliste : Bonjour Monsieur Johnson. Je vous remercie de nous avoir consacré un peu de temps pour répondre à nos questions. Après de longues années passées en retrait de la vie publique ostarienne, quelle est la raison qui vous a poussé à revenir sur la scène politique ?

Hector Johnson : Bonjour et merci de me permettre de m'exprimer à travers cet interview. Vous savez, j'ai toujours eu à cœur d'aider mon pays à faire face aux défis en répondant aux enjeux et problèmes de notre monde. En effet, cela fait maintenant plusieurs années que j'ai mis de côté la politique, non pas que, l'envie n'y était plus mais parce qu'il me fallait prendre ce temps pour apprécier les changements et revenir en cas de nécessité. Aujourd'hui, cette nécessité est claire et totale depuis le projet de révision de notre Constitution qui a été adopté et promulgué par la Présidente dont elle en est à l'initiative. Notre pays va tout droit dans un mur, si des hommes et des femmes ne voient pas le danger auquel nous serons confrontés dans les années à venir. En effet, la suppression des régions à été l'élément déclencheur mais surtout la manière dont a été organisé le projet de révision ne correspondait pas à l'idée que je me faisais du dialogue et du consensus. Maintenant, mon retour n'a seulement que pour objectif de montrer la voie à laquelle Ostaria devrait aspirer : que cela soit au niveau économique, sociétal, environnemental, régalien, diplomatique, etc… pour laisser une nouvelle génération poursuivre ce chemin, car oui ! Je n'aspire pas à durer. Prenez cela comme un passage de témoin à venir ; à l'égard de notre jeunesse comme l'ont fait François Dickson et Jérôme Plassel.
Notre pays est désormais renfermé sur elle-même ! Ostaria mérite beaucoup mieux !

Journaliste : Quelles ambitions portez-vous pour vous et votre formation lorsque vous affirmez vouloir montrer la voie ? Votre nouvelle formation politique aspire-t-elle à n’être qu'éphémère, le temps d’une élection ?

Hector Johnson : La seule ambition que je porte est à l'adresse de mon pays : Ostaria. La seule ambition que je porte est pour tous ces hommes et femmes se levant chaque matin en se posant des questions sur leur avenir et/où ne subvenant pas suffisamment à leur besoin. Enfin, la seule ambition que je porte est pour notre jeunesse et nos aînés, pour nos entreprises et nos associations, pour nos élus et les collectivités territoriales, pour nos artisans et commerçants. Bref, pour tous ceux ayant aujourd'hui perdu l'espoir.
Concernant, le mouvement Les Engagés qui est surtout un mouvement de gauche à centre-gauche avec plusieurs de ses spécificités en son sein, rassemblant des socialistes, des écologistes, des dicksonistes, c'est-à-dire, des sociaux-démocrates et sociaux-libéraux, et enfin des libéraux, oeuvrera à être un mouvement sur qui il faudra compter à court comme à long terme.

Journaliste : Revenons justement à ce mouvement. Les Engagés est un parti de gauche qui a vocation au rassemblement, selon vos termes. Pourquoi fonder un nouveau parti quand Les Écosocialistes ont réussi à unifier la gauche et à prendre une importance majeure dans la vie politique ostarienne, étant la première force politique du pays ? La création d’un autre parti implique forcément des phénomènes de division, est-ce souhaitable ? Seriez-vous une force de division ou justement, sauriez-vous tendre la main pour former une hypothétique nouvelle union de la gauche en vue d’une candidature présidentielle ?

Hector Johnson : Je vous remercie pour cette question. Je me félicite du rôle que joue aujourd'hui Les Écosocialistes au sein du pays, nous avons besoin d'un parti défendant corps et âme l'écologie en lui apportant ce côté social ô combien important. Aujourd'hui, Les Engagés proposent une offre politique plus large englobant comme précisé plus haut, différents groupements ou courants, allant du socialisme au libéralisme en passant par l'écologie et le dicksonisme. Le mouvement expliquera prochainement ce qui les différencie mais au fond, les lie avec détermination et conviction. Il n'y a donc aucune division en la matière. Un premier contact à été effectué pour prendre la température, les échanges se sont bien déroulés. Donc, nous pourrons être en mesure de travailler ensemble, réfléchir à des partenariats ou alliances lors des échéances électorales. Je le dis également, cela est également possible avec la Confédération Progressiste et tous ceux qui portent en eux des valeurs de gauche face à une droite dure et j'ose le dire, extrême dans sa manière de se comporter avec ses concitoyens ! Il nous est possible de proposer à Ostaria une autre voix et une autre vision.

Concernant votre dernière question, chaque chose en son temps. Nous discuterons le moment venu avec les principaux intéressés. À l'heure actuelle, la priorité du mouvement est de s'implanter durablement en étant un mouvement de propositions constructives et non dans une stérilité déconcertante et constante. Mais, je tiens à vous rassurer, l'union et le rassemblement seront toujours notre phare mais à condition de porter un projet. S'unir pour s'unir sans le moindre projet ou la moindre idée ne fait pas partie de notre état d'esprit.
Il y a un vrai besoin d'un mouvement de gauche sociale, solidaire, écologique, humaniste et de progrès qui porte une vision claire et lucide sur la société que nous souhaitons bâtir ensemble.

Journaliste : Une question plus personnelle à présent. Sous les mandats d’Alexandre de Brétigny, vous avez occupé une place forte au sein de l’exécutif ostarien en assurant le poste de ministre. Par ailleurs, à une autre époque, vous étiez connu comme vice-président de la République d’Ostaria. Qu’est ce qui justifie votre transition de la droite plasselienne, au centre et maintenant à la gauche ? Quelles en sont les raisons profondes ?

Hector Johnson : J'aimerais clarifier avant toute chose les éléments que vous soulevez. J'ai toujours été un homme de gauche. Lorsque, j'ai rejoint pour la première fois mon mentor et ami, François Dickson, les partis dont il était créateur, ont toujours été soit classé à gauche, au centre-gauche ou tout simplement au centre (Parti Ostarien du Peuple, Les Démocrates, Ensemble !). D'ailleurs, le mouvement Les Engagés reprend la forme des anciens partis, d'une part, Les Démocrates, puisque ce dernier regroupait la fusion de quatre partis sous forme de courant. J'ai le souvenir que cela avait l'avantage de permettre une vraie réflexion et une participation des membres aux débats d'idées. D'autres part, le mouvement "Ensemble !" qui était pour le dépassement des clivages en réunissant des hommes et des femmes de gauche et de droite ; même si aujourd'hui Les Engagés a clairement pour ambition d'être de gauche sauf si le groupement libéral devient un jour majoritaire en son sein (rire). Vous l'aurez compris, Le mouvement Les Engagés est dans cette même perspective.

Concernant les mandats précédents, je les assume complètement. Sous le mandat Alexandre Brétigny, une proposition m'avait été faite de devenir Ministre des Affaires Étrangères. A ce moment-là, notre pays sortait d'une crise profonde. Elle avait besoin d'unité en dépassant les clivages. L'acceptation de cette fonction s'est faite non pas parce que les idées du MUR étaient miennes mais parce que le pays en avait besoin. C'était la seule fonction qui pouvait me permettre de garder un temps soit peu, une certaine indépendance.
La vice-présidence a été l'une de mes meilleures fonctions, en comptant mes mandats à la mairie de Tuse, car elle permet d'être vraiment acteur au sein du cabinet de la présidence en se consacrant aux affaires qui vous plaisent sans parler symboliquement de ce que cela représente à l'égard du président en fonction. En parlant de cela, je regrette que cette fonction n'ait pas été suffisamment bien expliquée par le gouvernement afin que les citoyens puissent comprendre son importance. En prenant du recul, comment pouvez-vous expliquer que subsiste un vice-premier Ministre mais pas un vice-président ? N'est-ce pas là un échec ?

Journaliste : En revenant sur la scène politique ostarienne, vous vous êtes fait remarquer en critiquant vivement la réforme de la Constitution et la volonté de transformer les régions. La Constitution actuelle n’incarne pas l’esprit ostarien selon vos mots. Quel est cet esprit d’Ostaria ? Et finalement, ne croyez-vous pas qu’il est bon qu’un renouvellement des institutions républicaines soit réalisé ?

Hector Johnson : Je ne serai jamais de ceux qui critiquent pour critiquer sans rien proposer et/ou reconnaître avec humilité des bonnes actions. Oui ! La nouvelle Constitution a du bon. En effet, elle a le mérite de poser des bases nouvelles et claires en s'éloignant des anciennes constitutions révolutionnaires et monarchiques et en faveur de la république et de la démocratie, elle apporte des améliorations institutionnelles, telles que la Haute Cour Constitutionnelle. Mais au-delà de ces améliorations minimes, le pouvoir présidentiel se retrouve affaibli avec une prépondérance du premier ministre voir même l'Assemblée Nationale. Il ne dispose d'aucun moyen pour faire face à une crise. Le pays pourrait se retrouver un jour bloqué. Je le redis, la suppression de la région est une erreur. La centralisation constante en se disant que l'État doit être au centre de tout pour à la fin se retrouver nulle part, n'est pas la solution. Il aurait été plus sage de lui donner les moyens d'exister pour permettre à ce qu'elle puisse entamer les politiques publiques régionales.

L'esprit d'Ostaria est le suivant, d'une part, la stabilité. Aujourd'hui, la Constitution de la IV République a prévu plusieurs éléments au cas où un gouvernement ne possède pas une majorité suffisante pour gouverner, c'est bien ! Mais là où, ça ne va pas, c'est que les articles 27 et 28 auront une consonance dans l'esprit des Ostariens à favoriser la cohabitation ou le système rotatif. C'est du bull-shit ! La politique c'est de la stabilité ou du consensus mais pas un système favorisant des jeux d'appareils car je n'ai pas envie que la future génération revive des moments douloureux et d'instabilité. Mais de cette stabilité, le renouvellement du mandat des élus dont la présidence de la République doit se produire de manière courte et non longue comme cela est aujourd'hui prévue avec un mandat de 7 ans. Pourquoi ? La présidence n'a pas vocation à être une chambre dormante et sans vie sur le long terme, elle doit être à la croisée d'une vie permanente avec ses électeurs par des élections constantes. D'autres part, l'esprit d'Ostaria, c'est de porter une vision qui permet à notre pays de jouer un rôle essentiel dans les relations internationales, aujourd'hui ! Ostaria ne pèse plus car renfermée sur elle-même. Trouvez-vous normal que les relations avec le Saphyr principalement soient restées lettre morte depuis des années, sans compter la Fédération-Unie et d'autres nations ?

La vision c'est également de porter un regard critique sur le temps présent sans oublier le passé pour mieux construire l'avenir en portant des projets concrets pour nos concitoyens. Mes propositions viendront prochainement mais si vous voulez en connaître quelques éléments, j'y répondrai.
Enfin, concernant le renouvellement des personnes d'abord. Il est essentiel et primordial. Lorsque j'étais Ministre des Affaires étrangères, j'avais apprécié le travail d'Alexandre Brétigny même si nous n'étions pas du même bord politique, cela ne m'empêche pas de reconnaître qu'il avait une très grande qualité de rigueur dans ce qu'il faisait. Monsieur Plassel avait ce côté patriote qui donnait l'envie de s'intéresser à ce pays et à en être fière. Monsieur Dickson portait un regard sur la paix et l'harmonie entre les peuples en l'élévant au niveau international. Mme Bonneau que j'apprécie énormément est aujourd'hui l'une des femmes politiques les plus appréciées de par sa sincérité et ses actions sans faille auprès de nos concitoyens. Je pourrais citer d'autres personnes, Madame Picvaux première femme premier ministre de notre pays qui a marqué de son emprunt le pays à travers les premières grandes réformes du pays (code électoral, code civil… ). Tous ces hommes et femmes ont participé à un moment ou à un autre à rendre meilleure Ostaria. Chaque nouvelle génération est empreinte d'une responsabilité mais en traçant son propre parcours.
Enfin, le renouvellement institutionnel est essentiel mais il ne doit jamais se faire au détriment d'un intérêt personnel mais plutôt dans l'intérêt général.

Journaliste : Je vous remercie pour votre réponse, qui je le crois éclairera nombre de nos lecteurs. Si vous le voulez bien, nous allons à présent quitter les politiques nationales au profit de la diplomatie. Comme vous le savez, Ostaria a récemment acté son entrée dans l’Union Phoécienne. Ses signes d’ouverture vers le monde extérieur sont-ils de bons augures ou au contraire, doit-on rester dans le traditionnel recul d’Ostaria des affaires du monde ?

Hector Johnson : Avec plaisir, l'un ne va pas sans l'autre ! C'est une très bonne chose pour notre pays et pour L'Union Phoécienne. Il est temps pour Ostaria de jouer les premiers plans en retrouvant son envergure dans la diplomatie, elle doit montrer le cap tout en respectant les avis de chacun. Comme, je le disais tout à l'heure, malheureusement force est de constater qu'Ostaria s'est emprisonnée en s'enfermant d'elle-même ; l'occasion nous est donnée de revenir dans le jeu diplomatique en rectifiant le tir car en s'enfermant, personne n'y gagne dans l'histoire. Enfin, je pense ne pas être le seul à attendre avec impatience les élections des députés Phoéciens. Ça sera historique !

Journaliste : Monsieur Johnson, votre retour sur la scène politique a provoqué des prises de positions très critiques à votre égard, que ce soit à gauche comme à droite. Que répondez-vous à vos détracteurs ?

Hector Johnson : Je n'en tiens pas trop rigueur, surtout si elles ont pour but de blesser autrui. Je leur propose d'élever ensemble le débat et de continuer à faire ce qui nous anime constamment en nous levant chaque matin à savoir, servir nos concitoyens. Je ne suis pas leur ennemi mais plutôt un allié de la République qui se trouve être intègre, digne et loyal envers son peuple sur qui l'on peut compter en tout lieu et en toute circonstance si ce n'est en tout temps. Je suis disposé à des débats avec eux, s'ils le souhaitent tant que cela est constructif et fait progresser notre pays car nous sommes tous dans le même bateau.

Journaliste : Vous avez eu l'occasion au travers de cette interview d’exposer quelque peu votre nouveau mouvement : “Les Engagés”. Pour nos lecteurs, pouvez-vous en faire une présentation synthétique et courte ? Positionnement politique, propositions, ambitions.

Hector Johnson : Merci pour cette question. Avant toutes chose, il faut savoir qu'aujourd'hui à Ostaria, il y a un vrai besoin que la gauche retrouve de son autan face à une droite dure et conservatrice. Le Mouvement "Les Engagés" est un parti de gauche avant toute autres choses mais pouvant aller jusqu'au centre-gauche. La gauche était auparavant représentée par le RSE aujourd'hui au sein de la CP. Les Écosocialistes incarnent l'écologie sociale. Face à ce constat, il me fallait prendre mes responsabilités en proposant une offre qui pour rassembler et élargir la gauche. Ainsi, au sein de Les Engagés nous trouvons quatre groupements (les écologistes, les socialistes, les dicksonistes et les libéraux) qui ont pour but d'éveiller nos consciences à travers des réflexions et des idées politiques de progrès mais en même temps en participant à notre implantation dans le paysage politique. Toute personne pourra y trouver sa place. Nos premières proposition portent sur les institutions, - d'autres seront dévoilés dans notre meeting de lancement du mouvement, le 8 juillet, avant les le début des législatives et municipales - à savoir : mandat présidentiel à 3 ou 4 ans, la reconnaissance et le retour des régions dont l'élection se fera désormais au suffrage universel proportionnel. Le Président de la région ne sera plus élu par les conseillers municipaux mais par les conseillers régionaux nouvellement élu ; La création d'une nouvelle chambre à côté de l'Assemblée Nationale qui ne cesse de prendre plus de pouvoir, il nous faut un contre-pouvoir égalitaire ; La Vice-présidence de la République est à mon sens la bienvenue ; Faire de l'écologie et l'environnement une cause nationale inscrite dans la Constitution.
Les ambitions du mouvement sera de participer aux prochaines échéances électorales à savoir les législatives et municipales où nous porterons des idées, un projet mais surtout des hommes et des femmes engagés pour répondre aux attentes de nos concitoyens.

Journaliste : Un mot pour la fin ?

Hector Johnson : Merci pour cet interview. Le mot de la fin se résumerait tout simplement à dire à tout ceux qui le liront que nous sommes un mouvement de gauche, un mouvement d'avenir et de progrès social, écologique, solidaire et humaniste. Un mouvement de rassemblement et d'union à condition de porter un projet, seul chemin qui permettra une alternance. Enfin, nous sommes un mouvement qui vous propose un pacte pour porter ensemble une vision dont notre pays a tant besoin. Alors ! Engagez-vous ! Engageons-nous ensemble ! Nous vous attendons ! Nous sommes là pour vous en préparant la route et l'avenir de la future génération.
Le destin de notre pays est entre vos mains.

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Lucien Pacaux
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ven. 18 févr. 2022 01:40

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Interview de Pascal Fauch


par Lucien Pacaux

"Je pense être capable de remporter l'élection présidentielle à venir."


Journaliste : Bonjour, Monsieur Fauch. Merci d’avoir accepté cette invitation. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Pascal Fauch : Bonjour. C’est moi qui vous remercie de m’accorder la parole à moi le petit candidat de l’élection présidentielle, mais avant tout le citoyen Fauch. Je suis Pascal Fauch député écosocialiste donc député du peuple. Je serai également candidat aux élections législatives mais aussi à l’élection présidentielle qui se déroulera dans 1 mois. Je suis tout nouveau dans ce parti politique mais je suis déjà très engagé et mes partenaires de parti me félicitent déjà de mon engagement.

Journaliste : Merci, monsieur Fauch pour cette présentation succincte. Je perçois chez vous une personnalité très motivée. Monsieur Fauch, vous dites vouloir vous présenter à l’élection présidentielle. N’avez-vous pas peur que quelqu’un d’autre, comme Erope Pendra qui apparaît aujourd’hui très clairement comme le leader de la gauche, ne vous vole l’investiture écosocialiste ?

Pascal Fauch : Je pense qu’il ne faut pas avoir peur car quoi qu'il se passe il y aura un écosocialiste à l’élection et on sera sûrement gagnant. Mais j’ai envie d’essayer l’élection donc si je perds la primaire de gauche je me présenterais comme candidat à part je continuerai d’être écosocialiste mais je serai candidat. De plus je trouverai ça pas judicieux de la part de Erope Pendra de se présenter il est à la retraite et il s’est présenté à la dernière élection qu'il a perdu. Je pense que c’est parce que le peuple ne veut pas de lui, sans l’offenser évidemment.

Journaliste : Vous trahirez donc votre parti et le choix des adhérents ? Cette position est très risquée et je vois déjà les montagnes de critiques vous catégorisant d'égoïste et d’autocrate pleuvoir. Que répondrez-vous à ces gens si vous ratez la primaire écosocialiste ?

Pascal Fauch : Déjà ce n’est pas trahir c’est croire en soi car je pense que je suis capable d’emporter cette élection. Concernant les critiques j’en prends conscience et je vais tâcher de m’améliorer mais je ne comprends pas les mots de écosocialiste, donc je leurs demande pourquoi “égoïste”, pourquoi “autocrate” ?

Journaliste : Je vois oui. Monsieur Fauch, vous restez un personnage bien mystérieux pour de nombreuses personnes, dont moi par ailleurs. Pensez-vous réellement que le peuple ostarien ne veut plus d’Erope Pendra ? C’est un homme très souvent plébiscité et sa côte de popularité, que nous pouvons déduire du dernier sondage de l’ISO, le conforte dans le coeur des Ostariens. Que répondez-vous à cela, Monsieur Fauch ?

Pascal Fauch : Déjà depuis que je suis entré dans les Écosocialistes je n’ai pas entendu son nom, je ne l’ai jamais vu dans les forums de notre groupe. Ce n’est pas une preuve que les Ostariens n’en veulent plus, de plus vos sondages datent de quand ? Enfin je pense que ma vie privée, ma vie familiale doivent rester secrètes. Pourquoi les Ostariens doivent connaître mon côté caché ? Pour alimenter les journaux à scandales ? Et bien non je garderai ma vie secrète jusqu'à ce que je ne puisse plus. De plus je viens de voir les sondages les Ostariens ne plébiscite pas Erope Pendra, ils votent pour les écosocialistes.

Journaliste : Le sondage ISO date d’il y a quelques jours à peine mais libre à vous de le contester et les Ostariens en prendront compte. Monsieur Fauch, poursuivons si vous le voulez bien. Pour Ostaria, pour la République, quel Président seriez-vous si vous étiez élu successeur de Madame Leclerc ?

Pascal Fauch : D’abord je ne conteste pas les sondages ISO je conteste votre phrase lorsque vous dites “Erope Pendra est encore beaucoup plébiscité par les Ostariens” non les Ostariens plébiscitent les écosocialistes.

Journaliste : C’est une interprétation. Répondez à ma question.

Pascal Fauch : Mais je préfère d’abord me réapproprier ma phrase les Ostariens plébiscitent les Écosocialistes, mais bon je vais répondre à votre question. Je serai le président du peuple, le président des pauvres, le président de l’environnement, le président du journalisme bref le président des Ostariens. Pour moi il faut sauver tout d’abord l’environnement et les tpe pme, d’ailleurs j'ai fait un discours à la salle des fêtes de Lunont, salle de la libellules, vous pouvez les retrouver il y a toutes mes mesures.

Journaliste : Pouvez-vous, Monsieur Fauch, nous en expliciter deux ou trois ? Nos lecteurs ne sont pas tous en capacité de faire le voyage jusqu’à la salle des fêtes des libellules de Lunont pour aller voir quelles mesures vous proposez. A ce titre, justement, que proposez-vous de faire pour lutter contre le manque d’accessibilité aux transports qui touchent les habitants les plus ruraux ?

Pascal Fauch : D’abord je suis navré que notre présidente n’ait rien fait contre l’isolement rural. Ensuite, mes principales mesures sont la taxation des multinationales pour aider les tpe pme à se créer, une aide de 50 000 € pour les citoyens qui créer leur entreprise et au bout de 2 ans ceux qui ont réussi rembourserons le prêt d’un coup et ceux qui n’ont pas réussi auront la possibilité de rembourser le prêt sur 3, 5 ou 7 ans. Pour ce qui est de l'écologie, la taxation des véhicules les plus polluants et une prime de 8 500 € pour les citoyens qui passent d’une voiture polluante à une voiture électrique ou hybride. Enfin concernant l’isolement rural je ferai en sorte que sans les campagnes les plus isolées un bus passe toutes les 2,3 heures et voir même toute les heure durant les vacances.

Journaliste : C’est un programme ambitieux mais néanmoins, il apparaît que celui-ci est très coûteux. Comment comptez-vous payer tous ces chauffeurs de bus et offrir tous ces prêts ? Ne serait-ce pas finalement prendre l’argent des Ostariens en vue de les appauvrir afin de les rendre plus dépendants encore de l’Etat ? Que répondez-vous ?

Pascal Fauch : Tout d’abord ce ne serait pas les rendre dépendant, et je pense comprendre ce que vous voulez dire, et ce n’est pas les appauvrir, c’est aider ce qu’y font un effort pour notre belle patrie. Pour ce qui est du financement je demanderai la réduction du nombre de députés à l’assemblée nationale ainsi que la baisse de leurs paye. Mais ce n’est pas tout mais j’en dirai plus lors de mon prochain discours.

Journaliste : Merci pour votre réponse, Monsieur Fauch. Maintenant si vous le voulez bien, nous allons passer à des questions d’actualité. La Présidente Aya Leclerc a eu un bilan très proactif. Quelles sont les grandes leçons que vous tirer de son mandat? Madame Leclerc doit-elle revoir sa copie, Pascal Fauch ?

Pascal Fauch : Je pense que Madame Leclerc doit revoir sa copie car d’abord, on s’en ait rendu compte dans l’interview, l’isolement rural qui n’a fait que s’amplifier certains de nos concitoyens ne peuvent même pas se rendre dans notre capitale, la cause environnementale est passée au dernier plan, les citoyens se sont appauvri donc comment on peut dire qu’elle a réussi son mandat.

Journaliste : Pourtant, Madame Leclerc a fait connaître à Ostaria un rebond économique l'amenant à une croissance de plus de 4% selon le rapport de la Banque des Nations. N’est-ce pas là la preuve ultime d’une bonne présidence pour Ostaria ? De plus, internationalement …

Pascal Fauch : Ne pensez-vous pas qu’il faut d'abord s’occuper de notre pays avant de s’occuper de l’international ?

Journaliste : C’est ici moi qui pose les questions, Monsieur Fauch.

Pascal Fauch : C’est la démocratie, chacun peut poser des questions.

Journaliste : Vous avez accepté de vous soumettre à l’exercice journalistique. Laissez-moi donc reprendre. Madame Leclerc a su se montrer très prolifique sur le plan international comme l’on montré sa participation à la Guerre d’Oxanna ou encore aux négociations concernant l’Asnaywana.

Pascal Fauch : J'ai l’impression que votre interview lance beaucoup de fleurs à madame Leclerc, je me trompe ?

Journaliste : Monsieur, vos commentaires ne sont admis qu’en réponse aux questions que je vous pose. Je vous prie d’y répondre.

Pascal Fauch : D’accord, madame Leclerc s’occupe un peu trop de l’international et vous j’ai l’impression que vous n’êtes pas objectif, vous lancez beaucoup de fleurs à madame Leclerc. Elle a justement augmenté l’insécurité de nos concitoyens en aidant à la guerre dans le monde.

Journaliste : C’est un exercice journalistique tout ce qu’il y a de plus commun. Vous parliez d’insécurité. L’Empire du Saphyr a annoncé très récemment s’être doté de l’armement nucléaire. C’est une bonne chose pour la paix mondiale ?

Pascal Fauch : Non ce n’est pas une bonne chose c’est pour ça que si je suis élu j’organiserai un sommet mondial sur l’armement nucléaire et l’armement en général, pour diminuer et donc garantir la paix dans le monde.

Journaliste : C’est très honorable de votre part. Très récemment, l’Union du Peuple Ostarien a connu un nouveau départ. Antoine Baudet, nouvel arrivant comme vous et très présent sur la scène médiatique, à refonder le mouvement l’appelant désormais “Komostaria”. Celui-ci est très agressif à l’égard des Écosocialistes, les accusant d’avoir “trahi le socialisme en embrassant les délires du gouvernement bourgeois de Madame Leclerc”. Que lui répondez-vous ? Envisagez-vous une candidature commune ou un soutien particulier ?

Pascal Fauch : C'est-à-dire ? Une candidature seule ou accompagnée c’est ça ? Et bien je ferai une candidature seul.

Journaliste : Je crois que nous en avons fini. Un mot pour la fin ?

Pascal Fauch : Et bien votez pour moi. Votez pour le sauvetage du peuple. Vive la République. Vive le peuple ostarien.

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