Bureau de Marie Bonneau

[James Wenceslas]

[James Wenceslas]

James arriva au bureau de son associée Marie Bonneau, une femme respectable et appréciée par beaucoup de monde. Il n’arrive toujours pas à croire qu’une personne comme elle, ait accepté de s’associer avec lui pour former ce cabinet.

Bonsoir Marie comment vas-tu ? Tu as suivi les résultats des élections ?

[Marie Bonneau]

À 82 ans, Marie Bonneau avait quasiment mit fin à sa carrière d’avocate. Elle gérait quelques dossiers mais déléguait l’essentiel du peu de travail qu’elle acceptait encore, ne plaidant plus jamais au tribunal. Elle passait tout de même beaucoup de temps à son bureau dans le cabinet qu’elle avait co-fondé où elle pouvait recevoir différentes personnalités. C’était de là qu’elle avait suivi les résultats de la présidentielle, découvrant avec stupeur les estimations donnant un George Édouard vainqueur d’une élection finalement bien plus serrée qu’attendue.

Ah, James, j’ai vu ça avec consternation. C’est un naufrage ce Premier Ministre. Non mais sérieusement ? 54% contre le candidat le plus à droite qu’on ait eu à une présidentielle depuis des décennies !

[James Wenceslas]

Oui tout à fait, le résultat est vraiment alarmant. Ça m’étonnerait que le président élu ait une majorité absolue à l’assemblée nationale vu les résultats, peut-être une majorité relative. Mais bon le peuple souhaite certainement ton retour avec une vraie gauche.

Rire

Je suis venu te voir pour parler du cabinet, je sais tu n’exerces plus la fonction d’avocat. Comment vois-tu tu le cabinet à ton niveau ?
Personnellement, je ne serai pas contre l’idée d’avoir un de tes enfants avocat comme associé. Te concernant, je me disais que ton expérience dans la fonction publique pourrait être utile en élargissant nos domaines de compétences pour que tu puisse continuer si tu le souhaite à exercer. Tu sais… C’est ton cabinet également. J’essaie de trouver une solution pour que nous continuions mais je reste ouvert à tes suggestions.

[Marie Bonneau]

Si 46% des gens sont prêts à voter pour Zimmerman, c’est vrai qu’ils pourraient se laisser tenter par une octogénaire sur le retour ! Mais bon, ce n’est heureusement pas à l’ordre du jour.

Après avoir laissé échappé un petit rire, Marie Bonneau se reconcentra sur la discussion sérieuse.

J’aime mon rôle tel qu’il est aujourd’hui. Je continue de traiter les dossiers qui me tiennent vraiment à coeur et j’ai encore l’énergie de continuer à faire ce que je fais pendant encore quelques années. Je sais bien que je ne plaide plus, que je ne traite plus des dossiers toute la journée comme auparavant mais j’aime mon rôle plus concentré sur la gestion de notre cabinet et de sa réputation.

Beaucoup de nos clients continuent de venir vers nous car ils pensent que j’ai un large réseau du fait de mon parcours politique. Alors tant que j’en suis encore capable, je crois que c’est bénéfique au cabinet que je continue de recevoir des personnalités d’influences pour leur vanter nos mérites. Je crois qu’il est important pour nos affaires que nos clients sachent que je suis encore aux commandes à tes côtés et que rien n’a changé de ce point de vue là, même si j’ai considérablement réduit mon travail d’avocate en tant que tel.

[James Wenceslas]

James était satisfait de la réponse de son associée qui lui assurait de continuer ensemble à gérer le cabinet

Merci pour tes mots Marie, j’apprécie énormément ! Faisons comme tu viens de dire. Ça me convient parfaitement.
D’ailleurs, j’ai entendu dire que Zimmerman a porté plainte contre une ministre. Je ne sais pas toi mais si jamais elle demande nos services, je me ferai un grand plaisir d’accepter pour faire redescendre le Z !
Je vais aller voir un client. N’hésite pas si besoin partenaire.

[Marie Bonneau]

De ce que j’ai compris, l’affaire Zimmerman/Rossignol est quasiment terminée donc je doute qu’ils fassent appel à nous. En tout cas, bon courage pour ton rendez-vous !