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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

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Michelle Roux
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sam. 2 avr. 2022 18:05

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Présidentielle : gagné d'avance pour Aya Leclerc ?

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La Présidente de la République sortante et candidate à sa réélection, Aya Leclerc.

La Présidente de la République sortante apparaît comme large favorite dans toutes les configurations au second tour de l’élection présidentielle selon notre premier sondage exclusif.

Comme pour les élections législatives de l’année dernière, la victoire devrait se disputer entre la Ligue Républicaine de Julien Boulanger et l’Alternative, le parti présidentiel. C’est en tout cas l’enseignement de ce premier sondage SOEP pour Plume Libre. La Présidente sortante est créditée de 30% des voix au premier tour, devançant de justesse le Premier Ministre Julien Boulanger (29%). Le duo devance assez nettement la candidate écosocialiste Cécile Rossignol, créditée de 21% des suffrages alors que sa candidature est une surprise due au renoncement de Christophe Gardet. Bien plus loin derrière, on retrouve Antoine Baudet, le leader des communistes qui est ici crédité de 8% des intentions de vote, un score en progression par rapport aux dernières élections législatives (7%). Derrière lui, le candidat d’extrême-droite Marcel Piniolle est crédité de 4%, une très forte progression pour lui également. Isabelle Toutain (UTAC) et Charles Endros (Parti Delfrous) profitent eux de l’implantation existante de leur parti pour se placer à 2% des intentions de vote. Trois candidats sont à égalité à 1% des suffrages : Dominique Castel (qui a fondé un nouveau parti de centre-gauche), Jean-Philippe Bruguière (Parti des Oubliés) et Juliette Delagins (fondatrice d’un nouveau parti de droite plasseliste). Enfin, deux candidats ferment la marche à 0,5% : Pascal Flauch, candidat divers gauche déclaré très tôt, et Lola Bertillon, candidate de l’Alliance Pirate qui participe à sa première campagne.

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Le scénario le plus probable pour le second tour serait donc un affrontement entre la Présidente et son Premier Ministre. Celui-ci tournerait largement à l’avantage d’Aya Leclerc, créditée ici de 67% des voix dans un tel scénario. L’écosocialiste Cécile Rossignol, actuellement très loin d’une qualification au second tour, serait battue largement par la Présidente sortante en ne recueillant que 39% des voix, mais également par le Premier Ministre contre lequel elle ne remporterait que 46% des suffrages.

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Michelle Roux
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lun. 4 juil. 2022 13:39

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Législatives : quels gagnants dans l'accord à gauche ?

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L'ancien député écosocialiste désigné leader de la coalition des gauches, Georges Édouard.

Les Écosocialistes, Kosmostaria, l’URS et l’UTAC formeront donc l’union des gauches en vue des élections législatives, régionales et municipales.

L’objectif du communiste Antoine Baudet aura donc largement été atteint. Si il avait initialement appelé à un rassemblement des trois plus grandes forces de gauche (LÉ, Kosmostaria et l’UDSR), seuls les sociaux-démocrates de l’UDSR ont refusé. Mais deux autres partis sont venus contrebalancer cette perte : l’UTAC (2% à la dernière élection présidentielle) et l’URS, le parti de Juliette Delagins qui avait obtenu un certain succès en ralliant 3% des suffrages à l’élection présidentielle en proposant une troisième voie entre « les socialistes au sens large » et les conservateurs. Ces quatre partis ont donc décidé de s’accorder pour soutenir la candidature de Georges Édouard, ancien député écosocialiste pendant un mandat, au poste de Premier Ministre.

L’accord électoral prévoit 112 circonscriptions pour les écosocialistes, 106 pour les communistes, 20 pour l’URS et 13 pour l’UTAC. Les communistes semblent donc être les grands vainqueurs de ce découpage, en tout cas sur le plan national. À titre de comparaison, si les circonscriptions avaient été réparties proportionnellement selon les résultats de la dernière élection présidentielle, les écosocialistes auraient obtenu 118 circonscriptions (6 de plus que dans l’accord), les communistes en auraient obtenu 93 (13 de moins que dans l’accord), l’URS en aurait obtenu 24 (4 de plus que dans l’accord) et l’UTAC en aurait obtenu 16 (3 de plus que dans l’accord). Si ce bilan national semble très favorable aux communistes, le bilan par circonscriptions est lui plus contrasté.

Pour les besoins de cet article, nous avons additionné les scores des partis de gauche dans chaque circonscription aux dernières élections législatives et avons classé les circonscriptions selon les scores cumulés des partis de gauche. Il en ressort tout d’abord que les communistes sont quasiment assurés d’obtenir un groupe parlementaire conséquent, même en cas de lourde défaite de la coalition. En effet, 18 des 21 meilleures circonscriptions ont été réservées aux communistes, leur assurant largement au moins autant d’élus. Plus globalement, en découpant le classement en tranches de 50 circonscriptions, on note deux enseignements. D’abord, en cas de lourde déconvenue de la gauche, les communistes pourraient espérer être le premier groupe de gauche à l’Assemblée Nationale, grâce à leur forte présence dans les toutes meilleures circonscriptions. Ensuite, si l’union des gauches se rapproche de la majorité absolue ou l’obtient en dépassant nettement les 100 sièges, il y a de bonnes chances pour que les communistes soient la force motrice de l’Assemblée.


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Du côté des plus petites formations que sont l’UTAC et l’URS, il y a également une forte disparité. Bien qu’ayant des candidats dans 13 circonscriptions, l’UTAC ne devrait pas pouvoir dépasser les 4 sièges et, ne disposant d’aucune candidature dans les 60 meilleures circonscriptions, n’est pas réellement garanti d’être représenté à l’Assemblée si la gauche enregistre un score décevant. De son côté, l’URS est bien mieux lotie. Même en cas de lourde défaite de la gauche, le parti de Juliette Delagins devrait faire son entrée à l’Assemblée Nationale avec au moins 4 sièges et pourrait en obtenir jusqu’à 10 en cas de bonne performance de la coalition (sur 20 candidatures).

Du côté des élections régionales, sur les 1260 candidats investis par la coalition de gauche, 509 sont soutenus par les écosocialistes, 502 par les communistes, 128 pour l’UTAC et 121 pour l’URS. Cette répartition devrait d’abord garantir aux deux plus petites formations d’obtenir 15 sièges de conseillers régionaux, essentiels à une candidature présidentielle à l’avenir. Si le nombre de candidats est quasiment identique entre les deux plus grandes formations, les communistes ont de bonnes chances de terminer avec le plus grand nombre de conseillers régionaux à gauche, leurs candidats étant les plus nombreux sur les listes de Bacapy et de Cavour (respectivement 1ère et 3ème région ayant voté le plus à gauche aux dernières régionales) quand les candidats écosocialistes sont les plus nombreux sur les listes d’Orbône et de Brifalle (respectivement 2ème et 6ème au classement des régions les plus à gauche).

Pour les élections municipales dans les 24 plus grandes villes du pays où 1250 sièges de conseillers municipaux sont à pourvoir, la répartition est également quasiment égale entre les écosocialistes et les communistes, les premiers ayant 490 candidats et les seconds 483. Les écosocialistes présentent 10 candidats pour les postes de maire de ces communes, contre 8 communistes et 3 chacun pour l’URS et l’UTAC. Là encore, si les socialistes sont numériquement en tête, les communistes ont des chances de rafler davantage de mairies, leurs candidats menant les listes dans 5 des 10 métropoles les plus favorables à la gauche, contre seulement 2 pour LÉ, 2 pour l’URS et 1 pour l’UTAC.

Globalement, ces accords placent LÉ et Kosmostaria sur un relatif plan d’égalité. Que ce soit à l’échelon national, régional ou municipal, chacune des deux formations peut espérer devenir le premier parti de gauche. Du côté des petits partis, il y a un net avantage à l’URS qui obtient, tant pour les législatives que pour les municipales, des territoires plus favorables que l’UTAC. Les deux devraient néanmoins, sauf grosse surprise, sécuriser suffisamment de grands électeurs pour pouvoir se présenter à la prochaine élection présidentielle. Il ne reste désormais plus qu’à attendre les résultats de cette coalition pour déterminer si le pari de l’union de la gauche est ou non un pari gagnant !


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Michelle Roux
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mer. 5 oct. 2022 14:31

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Présidentielle : le casting se précise

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Le Premier Ministre de gauche George Édouard, candidat pressenti à l'élection présidentielle.

En annonçant hier son intention de ne pas être candidate à un troisième mandat, la Présidente Aya Leclerc a levé une incertitude sur le casting de plus en plus clair de l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Il y a six ans, un nombre record de 12 candidats s’étaient affrontés au premier tour de l’élection présidentielle. À un an de l’échéance, même si le nombre de candidats n’est pas encore figé, il est probable que le chiffre ne soit pas aussi élevé, sauf dans le cas d’une désunion de la gauche au premier tour.

Car la question de l’union de la gauche est encore à cette heure la plus grande inconnue de cette élection présidentielle. Si l’UTAC qui a quitté la majorité de gauche quelques jours après les élections législatives devrait probablement faire cavalier seul, aucune annonce n’a encore été faite concernant les ambitions des trois partis de la majorité. Il y a six ans, ils étaient partis chacun de leur côté. Juliette Delagins, alors considérée comme une candidate centriste, voire de centre-droit, avait créé la surprise en remportant plus de 3% des voix. Kosmostaria et LÉ avaient, eux, reçu respectivement 13% et 16%. Aujourd’hui, il est probable d’imaginer que Georges Édouard sera le candidat unique de la majorité.

Cela ne fera pas pour autant de lui le candidat unique de la gauche. En plus de la candidature de l’UTAC, probablement portée par le chef de file parlementaire du parti François Léon, le Parti Républicain & Solidaire a déjà annoncé présenter une candidature indépendante, issue d’une primaire ouverte pour laquelle les inscriptions sont actuellement en cours. Comme il y a six ans, la gauche devrait également composer avec une candidature venue de l’UDSR. Si Dominique Castel avait recueilli 4,5% des suffrages la dernière fois, il y a fort à parier que les ambitions du candidat UDSR, probablement Christophe Gardet ou Carole Jouvet, seront bien plus élevées qu’il y a six ans.

Ces candidatures semblent déjà signer la fin de l’Union Républicaine pour le Progrès, alliance qui avait rassemblée pour les législatives le PRS, l’UDSR, VLR et même l’Alliance Pirate. Seuls les trois premiers disposent des parrainages suffisants pour s’assurer une candidature autonome et ont déjà tous annoncé leur intention de concourir. Jean-Philippe Bruguière a d’ailleurs été investi comme candidat de son parti ce matin. « Nous savons depuis le début que nos programmes étaient assez différents. Si une synthèse était possible sur des enjeux intérieurs, nous n’avions pas assez de rapprochements sur les questions diplomatiques et militaires pour envisager une campagne présidentielle commune. » commentait d’ailleurs un conseiller régional UDSR au sujet de l’explosion de l’URP à un an de la présidentielle. L’Alliance Pirate, représentée en 200 par Lola Bertillon (devenue depuis conseillère régionale et conseillère municipale à Lunont), ne dispose pas des parrainages mais pourrait espérer les obtenir de la part de l’UDSR, qui a expliqué ce matin envisager de parrainer des candidatures d’autres partis « républicains », dans un souci de pluralisme.

Au centre, l’absence d’Aya Leclerc laisse probablement le champ libre à Laure Morelli. L’ancienne ministre, affaiblie par son échec aux élections législatives, a toutefois mené la bataille parlementaire pour son parti ces dernières années et reste une élue respectée sur de nombreux bancs de l’Assemblée. Si aucune annonce n’est intervenue pour le moment de ce côté de l’échiquier politique, Laure Morelli fait figure de favorite.

Plus à droite, Eugénie Deschanels semble être placée pour être la candidate de l’ADN, le parti issu de la fusion de la LR, de la FRO et de Renouveau Ostarien, le parti fondé par Pascal Fauch qui a disparu de la scène politique depuis les dernières élections. Le congrès fondateur du parti se tiendra ce week-end et en plus de confirmer Eugénie Deschanels dans ses fonctions de chef de parti, il devrait acter sa candidature pour le parti à l’élection présidentielle.

Enfin, au Parti Populaire, six ans après le score étonnement élevé de Marcel Piniolle, largement surpassé depuis par un succès inattendu aux législatives, le député-maire de Pedur Jérôme Barnier, très actif depuis quelques jours sur la question de l’éducation, réfute l’idée d’être en pré campagne et semble tout à fait disposé à laisser la place pour l’élection présidentielle à son collègue Pascal Zimmerman, député-maire de Londal.

À 12 mois du premier tour, une hypothétique candidature de l’union de la gauche semble en tout cas quasiment garantie d’atteindre le second tour, une première depuis Erope Pendra en 186. Mais l’incertitude est encore totale sur le parti qu’il pourrait affronter, l’Alternative, l’ADN et le PP ayant fait des scores très proches aux dernières élections.


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dim. 27 nov. 2022 14:42

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Le Parti Populaire perd la moitié de ses élus

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Le député-maire PP de Londal Pascal Zimmerman et l’ancien député maire de Pedur Jérôme Barnier qui a rejoint l’ADN.

Deux jours après que Jérôme Barnier ait annoncé quitter le Parti Populaire pour rejoindre l’Alliance de la Droite Nationale, un peu plus de la moitié des élus semble avoir décidé de le suivre.

Deux jours après avoir claqué avec fracas la porte du Parti Populaire dont il avait été le Président et grâce auquel il avait été élu député-maire de Pedur pendant quatre ans, Jérôme Barnier semble avoir réussi son pari en emmenant avec lui plus de la moitié des élus du Parti Populaire. Selon les derniers décomptes qui ne devraient désormais plus évoluer, pas moins de 8 des 15 députés du Parti Populaire rejoignent l’ADN et vont former un nouveau groupe à l’Assemblée Nationale.

François Pelichon, nouveau député-maire de Pedur et très proche de Jérôme Barnier a été le premier à annoncer publiquement son choix et dirigera très vraisemblablement ce nouveau groupe parlementaire. Cet exode des députés est comparable à celui observé du côté des élus locaux. Avec le départ de François Pelichon, le PP perd d’abord la mairie d’une des deux métropoles qu’elle contrôlait. Seule reste la mairie de Londal détenue par Pascal Zimmerman, dont la personne et les positions ont été au centre des critiques de Jérôme Barnier dans son annonce dans nos colonnes ce vendredi. Dans les hémicycles régionaux, 86 des 164 élus régionaux du PP rejoindraient également l’ADN. Si ces défections sont limitées dans les régions d’Orbône ou de Brifalle, pas moins de 20 des 24 élus régionaux de Bacapy (la région de Jérôme Barnier) quittent le parti.

Si il sera très difficile de chiffrer l’évolution du nombre de militants de l’ADN et du PP, il y a également fort à parier que l’exode est également très important, ce dont plusieurs transfuges ne semblent pas douter. Tous critiquent la stratégie de Pascal Zimmerman d’emmener le parti très à droite avec un discours identitaire et désormais considéré à demi-mots comme raciste et haineux par la justice après l’échec de son procès contre Cécile Rossignol. Leur espoir est de reconstruire une droite « républicaine et nationale » au sein de l’ADN alors que la question de l’avenir du Parti Populaire est désormais ouvertement posée, une situation impensable seulement quelques semaines après que son candidat ait remporté plus de 46% des suffrages au second tour de la présidentielle.


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mer. 1 mars 2023 14:46

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Sondage ISO - L'UdG en tête des intentions de vote

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Le Ministre du Travail Joseph Marcan, tête de liste de l’UdG aux élections législatives anticipées.

Un sondage exclusif de l’ISO pour Plume Libre montre que la liste de Joseph Marcan devance nettement la liste de l’Alternative et celle de l’Alliance de la Droite Nationale. Toutefois, la formation d’une majorité dans le prochain hémicycle pourrait s’avérer périlleuse.

Alors qu’est lancée depuis quelques heures la campagne des élections générales anticipées, le premier sondage exclusif de l’ISO pour Plume Libre montre la dominance toujours forte de l’Union des Gauches sur le paysage politique ostarien. Malgré la défaite lors du référendum constitutionnel ayant entraîné par la suite la réforme du mode de scrutin et la dissolution de l’Assemblée Nationale, l’Union des Gauches semble en passe de remporter ces élections législatives. La liste rassemblant LÉ et l’URS est créditée de 27,3% des intentions de vote, auxquels peuvent s’ajouter les 6,5% dont sont crédités la liste de Kosmostaria, qui se présente indépendamment sans remettre pour autant en cause l’union.

Derrière, c’est l’Alternative qui accroche la deuxième position. Avec 18,5% des voix, la liste menée par Laure Morelli confirme sa stature de principale rivale à la majorité sortante. Elle est toutefois talonnée de près par Damien Dumont, tête de liste ADN, qui récolterait 15,9% des voix. Son allié de Viv(r)e la Ruralité est quant à lui crédité de 5,5% des suffrages. Avec 11,1% des intentions de vote, le Parti Républicain & Solidaire se place en quatrième position. Enfin, deux autres formations dépassent le seuil des 2% nécessaires à l’obtention de sièges : le Parti Populaire (8,9%) et l’UDSR (5,9%). Toutes les autres listes totalisent moins de 0,5% des intentions de vote.

Dans une telle configuration, les formations de gauche confondues (du PRS à l’UDSR en passant par les partis de la majorité sortante) obtiendraient 128 sièges, soit 2 de plus que la majorité. Une majorité absolue pour l’ensemble des partis de gauche semble donc loin d’être garantie, tout comme rien ne permet d’assurer que tous les partis de gauche auraient envie de travailler ensemble au sein d’une même majorité après les prochaines élections.

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jeu. 27 avr. 2023 13:40

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Les velléités offensives réfrénées de François Pelichon

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Le Président de la République par intérim, François Pelichon, répondant à des questions en marge d’un déplacement en mars.

Selon plusieurs membres son équipe, le Président de la République par intérim a envisagé à plusieurs reprises cette semaine de renvoyer la loi sur le droit de grève à l’Assemblée avant d’en être finalement dissuadé par la Première Ministre lors d’une entrevue ce matin.

En fin de matinée, la loi relative à la protection du droit de grève a été promulguée par le Président de la République par intérim. Si cette décision semble tout à fait banale et la suite logique de la procédure pour un texte adopté par l’Assemblée nationale, elle est en fait le résultat d’efforts importants pour dissuader François Pelichon de renvoyer le texte devant les parlementaires pour un nouvel examen.

Adoptée mardi soir, cette loi abroge l’interdiction faite aux syndicats d’offrir à des salariés grévistes une rémunération compensatoire de plus de trois quarts de leur salaire et rend plus difficile pour le gouvernement d’ordonner le retour au travail de salariés grévistes (ou de dissoudre une organisation syndicale maintenant l’appel à la grève dans de telles circonstances). Si le texte était présenté par Audrey Genest, députée UDSR, il a été accueilli avec un enthousiasme tout relatif par la majorité. Au delà du soutien unanimes des parlementaires du groupe de centre-gauche, les députés des autres groupes de la majorité ont été 102 à s’opposer au texte, et 6 d’entre eux ont voté blanc (dont le président du groupe VLR, Jean-Philippe Bruguière). L’adoption du texte, à 2 voix près, n’a donc été rendu possible que par le soutien des députés du PRS et de l’UdG.

Dans ces circonstances, l’opposition de l’essentiel du gouvernement à ce texte ne faisait pas mystère, laissant supposer une position similaire du Président de la République par intérim. Toutefois, peu imaginaient que ses divergences avec le texte seraient suffisamment importantes pour qu’il cherche un moyen de ne pas le promulguer. Conformément à l’article 15 de la Constitution, une fois le texte transmis par la Présidence de l’Assemblée, le Chef de l’État dispose d’un délai d’une semaine pour apposer sa signature au texte. Dans le cas présent, le texte a été transmis mercredi matin par le bureau de Sabrina Lambert à celui de François Pelichon.

L’article 15 donne toutefois deux possibilités au Président de la République pour éviter la promulgation d’une loi. D’abord, si moins des trois quarts des parlementaires se sont exprimés, le Chef de l’État peut simplement refuser la promulgation du texte en apposant un droit de véto. Cette option était ici écartée, 206 parlementaires s’étant exprimés, bien plus que le maximum de 188 pour utiliser cette voie. Ne restait donc au Président de la République par intérim que l’option du renvoi du texte à l’Assemblée nationale pour un nouvel examen. L’article 15 dispose en effet que le Président peut réouvrir une procédure de débat et de vote sur un texte si il estime qu’une règle constitutionnelle, qu’un principe de la République ou qu’une raison relevant de sa mission a été violé.

D’après plusieurs de ses conseillers, François Pelichon a sérieusement envisagé d’utiliser cette option depuis le début de semaine, en dépit des risques politiques et mêmes constitutionnels qu’il prenait. Son pari était alors que le texte n’ayant été adopté par seulement deux voix, il était possible de le faire rejeter en seconde lecture en convainquant les 6 députés de droite ayant voté blancs lors de la première lecture, ou plusieurs des 15 députés du Parti Populaire. Ce pari était toutefois plutôt hypothétique dans la mesure où il impliquait que les députés communistes et les députés de l’UTAC (21 au total) n’allaient pas venir se prononcer en faveur du texte lors du second examen, répétant la position du premier vote. Un tel pari repose également sur une seconde hypothèse selon laquelle un motif constitutionnel sérieux aurait pu être trouvé pour renvoyer le texte, ce dont semblent douter certains conseillers présidentiels qui espéraient plutôt un réexamen rapide par les parlementaires qui n’aurait pas laissé le temps à un quelconque recours auprès de la Haute Cour Constitutionnelle.

Et au delà du seul risque de l’échec de cette tentative de faire rejeter cette loi, une telle décision aurait pu sérieusement menacer l’équilibre de la coalition gouvernementale. Plusieurs députés UDSR semblent visiblement soucieux de faire voter des textes à visée plus sociale pour contrebalancer leur vote en faveur de la controversée réforme fiscale. La tentative présidentielle de les en empêcher aurait probablement pu remettre en question l’adhésion de la formation de centre-gauche à la majorité ou, à défaut, de plusieurs élus du parti, risquant de placer le gouvernement dans une position de majorité relative. C’est du fait de ce risque que les conseillers présidentiels ont convaincu François Pelichon de s’entretenir avec la Première Ministre sur le sujet.

Lors d’une entrevue ce matin au Palais d’Yguerne, la chef du gouvernement aurait finalement convaincu le Président par intérim de ne pas utiliser une telle disposition constitutionnelle, notamment en mettant en avant le risque d’implosion de la majorité qu’elle dirige. Contacté, le bureau de la Première Ministre affirme que l’entrevue avec le Président a permis d’évoquer un grand nombre de sujets relatifs à l’agenda parlementaire et gouvernemental, et pas seulement la question du droit de grève.

De son côté, Audrey Genest, parlementaire UDSR à l’origine de la proposition de loi en question affirme « ne [se] préoccuper que de la promulgation effective du texte » et de l’entrée en vigueur d’une promesse de campagne de son parti, et pas « des intrigues de palais basées sur des indiscrétions ». Enfin, le Palais d’Yguerne n’a pas souhaité réagir officiellement sur cette question.

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mer. 17 mai 2023 21:34

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Sondage ISO - Vers un second tour Altmann/Pelichon ?

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L’ancienne Première Ministre (UdG) Elsa Altmann et le Président de la République par intérim (ADN) François Pelichon.

Un sondage exclusif de l’ISO pour Plume Libre montre que l’ancienne Première Ministre et le Président par intérim sont en tête des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle, mais menacés par Elias Staphenberg et Céline Lemoine qui complètent le quatuor de tête.

Sauf surprise de dernière minute, l’élection présidentielle devrait opposer six candidats : le Président par intérim François Pelichon (ADN), l’ancien Président par intérim Elias Staphenberg (L’Alternative), la députée et ancienne Première Ministre Elsa Altmann (UdG), la députée Céline Lemoine (PRS), la députée Audrey Genest (UDSR) et le député Jean-Philippe Bruguière (VLR). Le sondage exclusif de l’ISO pour Plume Libre semble montrer que seuls les quatre premiers ont une réelle chance d’accéder au second tour.

En effet, l’ancienne Première Ministre Elsa Altmann (23%) devancerait d’une courte tête le Président sortant par intérim François Pelichon (22,5%). Mais ce duo serait menacé de près par les candidatures de Céline Lemoine (20%) et Elias Staphenberg (19,5%). Avec une marge d’erreur de 2,5 points pour ces quatre principaux candidats, tout semble donc possible pour ce premier tour, malgré un léger avantage aux candidats de l’UdG et de l’ADN. De leur côté, Audrey Genest (8,5%) et Jean-Philippe Bruguière (6,5%), malgré des scores qui s’annoncent inédits pour leur parti respectif, ne semblent pas en mesure de pouvoir rallier le second tour.

Si l’hypothèse d’un second tour Elsa Altmann/François Pelichon venait à se confirmer, le second tour pourrait s’annoncer incertain. Si Elsa Altmann bénéficierait sûrement du report de l’essentiel des voix de Céline Lemoine, François Pelichon obtiendrait sûrement celui des électeurs de Jean-Philippe Bruguière et beaucoup des voix d’Elias Staphenberg. La capacité de chacun des candidats à convaincre les électeurs du centre et du centre-gauche serait alors déterminante.

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ven. 28 juil. 2023 20:57

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Les députés VLR sauvent le projet de revenu minimal de subsistance

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Jean-Philippe Bruguière, président du groupe VLR à l’Assemblée nationale.

L’adoption in extremis grâce aux voix de VLR d’un amendement d’Elia Orsini donnant un pouvoir de revalorisation du RMS aux régions devrait pouvoir permettre l’adoption de la version finale du projet, les indépendantistes cavourois ayant conditionné leur soutien à l’adoption de leur amendement.

La session de vote des amendements au projet de loi relatif à l'institution d’un revenu minimal de subsistance s’achève avec des bonnes nouvelles pour le gouvernement d’Elsa Altmann, non seulement les amendements des partis d’opposition ont été adoptés mais, surtout, l’amendement d’Elia Orsini visant à donner aux conseils régionaux le droit de revaloriser le montant du RMS a également survécu au vote, ouvrant la voie à un soutien des indépendantistes cavourois à la version finale du texte. Cette dernière étape était tout sauf jouée d’avance vu l’opposition très nette de l’ADN, de L’Alternative et du Parti Populaire à cet amendement, mais également aux réticences d’un nombre non négligeable de députés de la majorité.

Pour aider au passage de l’amendement de son alliée du FLC, Elsa Altmann avait du proposer elle-même un amendement qui attribuait la charge financière de toute revalorisation régionale du RMS aux collectivités, amendement adopté à une très large majorité et qui a probablement permis d’obtenir des soutiens précieux sur celui d’Elia Orsini. Au final, l’amendement des indépendantistes a été adopté avec 115 voix contre 105 avec des défections importantes au sein des groupes parlementaires représentés au gouvernement.

Parmi les 115 députés qui composent les trois groupes représentés au sein de l’exécutif, au delà de l’unique vote contre d’un député PRS, 18 députés ont choisi de voter blanc, ouvrant clairement la voie à un rejet de l’amendement et donc probablement du texte final qui ne pouvait pas passer sans le soutien des indépendantistes du FLC. Les véritables sauveurs de l’amendement sont donc finalement les 18 députés de Viv(r)e la Ruralité qui ont soit soutenu directement l’amendement (pour deux tiers d’entre eux) ou ne se sont pas opposés à son passage (pour les 6 députés restants). Les députés du parti largement décrit comme ancré à droite ont donc probablement sauvé les chances d’adoption d’un texte auquel ils prévoient de s’opposer. L’un deux a d’ailleurs cherché à justifier son vote, expliquant ne pas voter « en cherchant un coup de billard à trois bandes ».

Face à la colère d’une partie des parlementaires de l’ADN, le président du groupe VLR Jean-Philippe Bruguière aurait selon son entourage proposé au parti présidentiel que les élus de ses bancs s’abstiennent lors du vote final du texte si le Président de la République leur annonçait son intention d’opposer son veto au texte. La Constitution donne en effet au Président de la République le droit de refuser la promulgation d’un texte si moins de trois quarts des députés ont pris part au vote, ce qui implique qu’au moins 63 parlementaires s’abstiennent. L’ADN disposant de seulement 58 sièges, le soutien des députés VLR serait alors déterminant si telle était la voie choisie par le Président et ses soutiens à l’Assemblée.

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