[APPEL] Valentine Miron v. Albert Delfrous.

[Henri Saint-Clerc]

L'audience du jour voit l'appelant, Mr. Albert Delfrous, et l'intimée, Mme. Valentine Miron.

L'appelant conteste le verdict suivant, le condamnant à une peine de prison à perpétuité incompressible à la perte des droits civiques à vie et à une amende de 8000 % des revenu au moment des faits pour haute trahison et à une amende de 4 % des revenus au moment des faits pour diffamation.

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Verdict de la Cour
Valentine Miron v. Albert Delfrous

Vu les plaidoiries des avocats de la défense et de l’accusation,
Vu les preuves apportées au dossier par chacune des parties,
Vu les réclamations de chacune des parties,

La Cour :
- reconnaît Albert Delfrous coupable de Haute Trahison,
- reconnaît Albert Delfrous non-coupable d'actes terroristes n'ayant pas entraîner la mort,
- reconnaît Albert Delfrous coupable de diffamation.

En conséquence, la Cour :
- condamne Albert Delfrous à une peine de prison à perpétuité incompressible, perte des droits civiques à vie et une amende de 8000 % des revenu au moment des faits pour haute trahison;
- condamne Albert Delfrous à une amende de 4 % des revenus au moment des faits pour diffamation;

La Cour condamne donc l'accusé à une peine de prison à perpétuité incompressible, perte des droits civiques à vie et une amende de 8000 % des revenu au moment des faits pour haute trahison et à une amende de 4 % des revenus au moment des faits pour diffamation.
Conformément à l’article 704 du Code de Procédure Pénale, les parties ont dix jours pour faire appel. Conformément à ce même texte, l’appel suspendrait les amendes décidées par la Cour.

La Cour juge en fait et en droit, et, par conséquent, appel les écoutés à ne faire abstraction d'aucune informations pouvant mener a une décision plus éclairée de la Cour. L'appelant et l'intimé sont tenu d'être présent.

L'audience est ouverte.

La Cour : Mme. Valentine Miron est incitée à faire part à la Cour de ses constatations, arguments et demandes.

[Valentine Miron]

Monsieur le Juge,
Monsieur l’Accusé,
Mesdames et messieurs du public,

Nous pensions tous que les mouvances royalistes avaient disparues de notre pays. Néanmoins, j'ai été abasourdie ce matin de découvrir les agissements qui ont eu lieu ce matin sur la place des étoiles à Lunont. Lors de ce rassemblement, Monsieur Delfrous ici présent a délivrer un discours sans aucune ambiguïté sur son projet que je qualifie à titre personnelle de terroriste. En effet, lors de ces déclarations, Monsieur Delfrous a dit je cite "les fondations de la monarchie ont été ébranlées en l'an 160 avec la déposition injuste et honteuse de mon père du trône d'Ostaria par le traitre Jerome Plassel". En déclarant cela, l'accusé affirme donc que Jérôme Plassel est un traitre. Pourtant, il n'a jamais été reconnu coupable de ce chef d'accusation. Il indique aussi dans ce passage ne pas reconnaître la légitimité de la République qui a été directement initiée par Jérôme Plassel.

"Nous avons besoin d'une unité qui transcende les lignes tracées par la politique. Nous avons besoin d'un leader qui porte l'héritage de cette nation avec respect et responsabilité." Dans ce second passage il appelle à transcender les lignes tracées par la politique par l'arrivée d'un leader fort. Il appelle donc à s'affranchir de la démocratie et donc de la République pour imposer par la force et la violence le présent accusé comme Roi d'Ostaria. Voici la suite de ces déclarations permettant d'éclairer mes propos "Mon engagement ne se limite pas aux paroles, mais à des actions concrètes visant à restaurer la grandeur qui est notre héritage commun je vous l'assure."

En faisant l'apologie du Royaume d'Ostaria, Monsieur Delfrous ne respecte pas non plus la loi reconnaissant le crime de haute trahison envers la République d'Ostaria des dirigeants et fondateurs de la République Populaire d'Ostaria et du Royaume d'Ostaria.

Enfin, comment ne pas s'insurger une fois de plus lorsque nous constatons que l'accusé a jugé bon de s'enfuir dès sa condamnation prononcée ? Je souhaite d'ailleurs remercier les forces de l'ordres pour avoir réussi à arrêter Monsieur Delfrous qui telle un lâche à tenter de se soustraire à ces responsabilité. Une situation plutôt ironique quand on sait qu'il avait promis d'être responsable.

Monsieur le Juge, je vous demande donc de condamner à nouveau Monsieur Delfrous pour Haute Trahison (Crime de catégorie A), Actes de terrorisme n'ayant pas entrainé la mort (Crime de catégorie B) et de diffamation (Contravention de type B)

Je vous remercie.

[Henri Saint-Clerc]

La Cour : Je vous remercie .
Mr. Albert Delfrous est incité à faire part à la Cour de ses arguments.

[Albert Delfrous]

Sous la solennité du tribunal, le Prince Albert Delfrous se leva avec une assurance qui résonnait dans chaque mot qu'il prononçait.

- "Monsieur le Juge,

En ces lieux où la justice est censée être rendue, je me tiens devant vous en tant que représentant d'une lignée qui a façonné l'histoire d'Ostaria bien avant que cette République ne voie le jour. Je refuse de reconnaître la légitimité de cette cour qui prétend juger un héritier légitime d'Ostaria. Cette République, née de la déposition de mon père, est une usurpation dont l'histoire, telle qu'elle est écrite aujourd'hui, ne pourra jamais justifier.

Lorsque je fais référence aux fondations ébranlées de la monarchie en 160, mes paroles ne sont pas une tentative de semer la terreur, mais plutôt une évocation d'une vérité historique que certains aimeraient voir oubliée. Jerome Plassel reste, à mes yeux, un traître, un titre que votre justice, malheureusement, n'a pas eu le courage de lui attribuer. Mes mots ne sont pas un acte terrorisme, mais l'expression de la voix d'une lignée royaliste légitime, une voix que le peuple a le droit d'entendre.

Quant à mon appel à un leadership fort, cela ne doit pas être interprété comme un déni de la démocratie, mais plutôt comme un rappel que la démocratie ne peut être un prétexte pour effacer notre histoire et notre héritage. Mon plaidoyer vise la restauration légitime, inspirée par la volonté profonde du peuple ostarien de retrouver son identité.

Mon départ, loin d'être une fuite, est un refus délibéré de me soumettre à une justice qui a déjà rendu un verdict avant même que ma voix puisse être entendue. Je m'adresse à l'histoire et a mon peuple, non à un tribunal qui me condamne sans véritable jugement.

Je vous laisse à vos catégories juridiques inventées. La grandeur de l'héritage commun dont je parle ne peut être étouffée par des déclarations partisanes.

Je suis votre Roi par la volonté du Sort que vous le vouliez ou non, faites donc avec votre justice, et moi, je supporterai le manteau de martyr que la république souhaite me confier pour la grandeur future de la monarchie.

Je ne répondrai plus."

Le Prince se remit dans son siège en regardant de manière hautaine l'accusation.

[Henri Saint-Clerc]

La cour: Compte tenu des déclarations de l'intimé ; compte tenu des déclarations de Mr Delfrous, méprisant la Cour et la justice dans son ensemble, outrageant la Cour et la justice dans son ensemble ; la Cour rend le verdict suivant :

Verdict de la Cour
Valentine Miron v. Albert Delfrous

Vu les plaidoiries des avocats de la défense et de l’accusation,
Vu les preuves apportées au dossier par chacune des parties,
Vu les réclamations de chacune des parties,

La Cour :
- reconnaît Albert Delfrous coupable de Haute Trahison,
- reconnaît Albert Delfrous non-coupable d'actes terroristes n'ayant pas entraîner la mort,
- reconnaît Albert Delfrous coupable de diffamation.

En conséquence, la Cour :
- condamne Albert Delfrous à une peine de prison à perpétuité incompressible, perte des droits civiques à vie et une amende de 10000 % des revenu au moment des faits pour haute trahison;
- condamne Albert Delfrous à une amende de 4 % des revenus au moment des faits pour diffamation;

La Cour condamne donc l'accusé à une peine de prison à perpétuité incompressible, perte des droits civiques à vie et une amende de 10000 % des revenu au moment des faits pour haute trahison et à une amende de 4 % des revenus au moment des faits pour diffamation.
La peine est applicable au moment même où le verdict de la Cour est prononcé.

La cour: La police peut emmener le condamné, Monsieur Delfrous.
Mesdames et messieurs je vous remercie. L'audience est levée.