- " Monsieur le Juge, Mesdames et messieurs du public,
Je prends la parole en tant que représentant de la défense pour apporter quelques éclaircissements sur les propos de Monsieur Delfrous lors de son discours sur la Place des Étoiles à Lunont.
Nous reconnaissons le droit de chacun de s'exprimer librement, et dans le cas présent, Monsieur Delfrous a exercé son droit à la liberté d'expression lors de son discours sur la Place des Étoiles.
Premièrement, concernant la déclaration sur Jérôme Plassel, il est important de noter que les paroles de mon client étaient une expression de ses opinions personnelles plutôt qu'une accusation formelle. Monsieur Delfrous, en tant que citoyen, a le droit d'exprimer ses croyances et ses sentiments. Ce n'est pas une attaque personnelle intentionnelle, mais plutôt une narration subjective basée sur son histoire familiale.
En ce qui concerne l'appel à un leadership fort, nous devons interpréter ces mots dans le contexte de l'histoire et des convictions de Monsieur Delfrous. Il n'a pas explicitement appelé à la violence ou au renversement du système démocratique, mais plutôt à une réflexion sur la direction future d'Ostaria. Les mots choisis, bien qu'émotifs, ne devraient pas être interprétés comme une menace immédiate à l'ordre établi.
Quant aux accusations de haute trahison et d'actes de terrorisme, il est crucial de souligner qu'aucune action concrète n'a été entreprise par Monsieur Delfrous. Ses paroles, bien que passionnées, ne sont pas synonymes d'actions, et il n'y a aucune preuve tangible de ses intentions réelles.
En ce qui concerne la diffamation, il est important de démontrer que les déclarations de Monsieur Delfrous étaient dans le cadre de son discours politique, où l'expression d'opinions, même fortes, est protégée par la liberté d'expression.
En résumé, je plaide en faveur de la préservation des droits fondamentaux de mon client à la liberté d'expression et au respect des opinions personnelles. Je vous invite à considérer ses paroles dans le contexte de la démocratie, où le débat et la diversité d'opinions sont essentiels à un fonctionnement saint de la société.
Et pour terminer sur l'apologie du Royaume d'Ostaria, mon client n'entre pas en effraction de cette loi puisqu'il fait référence au Royaume d'Ostaria dirigé par son père comme monarque constitutionnel à partir du 24 septembre 157, non de la dictature militaire qui avait pris le pouvoir avant cette date, considérant l'article 1, je cite "La Nation reconnaît le crime de haute trahison envers la République d'Ostaria et son gouvernement légitime des États nommés "République Populaire d'Ostaria" et "Royaume d'Ostaria" durant la période allant du 11 juillet 155 au 17 septembre 157." Mon client n'a commis aucune effraction ou apologie.
De plus cette présente loi sert à juger les anciens responsables de ces régimes dictatoriaux, ce que n'est pas mon client qui n'était même pas né, elle ne réglemente nullement ni ne restreint la liberté de soutien ou de condamnation de ces organisations et n'établit aucune norme de crime d'apologie.
Je vous remercie"