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Le Face à Face

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Evan Andrews
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sam. 8 juin 2019 12:04

Evan Andrews : Bonsoir à toutes et à tous et merci de suivre ce débat sur le thème de la démocratie. Avec nous ce soir, le numéro 2 de la liste "La Parole Au Peuple", Erope Pendra. Face à vous, Anna Madsen, numéro 2 de la liste conduite par Laurent Lavaud. Bonsoir à vous deux!

Erope Pendra : Bonsoir.

Anna Madsen : Bonsoir.

EA : Après une élection présidentielle remportée haut-la-main par le Président de la République , considérez-vous encore Ostaria comme une démocratie?

Erope Pendra : Tout d'abord, je souhaite vous remercier de m'avoir invité ici ce soir sur ce plateau face à Mme Anna Madsen. Malgré les hauts scores de M.Plassel, je considère encore Ostaria comme une démocratie et souhaite profondément qu'elle reste. Cependant Ostaria est une démocratie en danger. Le MUR qui est au pouvoir depuis la fin de la Guerre civile n'a, à ma connaissance, proposé aucune loi ou réglementation afin de garder notre démocratie en bonne santé. Par exemple, le Code pénal ne punit pas la corruption de la Commission électorale qui je le rappelle à un rôle fondamental dans la vie démocratique ostarienne.

Anna Madsen : Ostaria est incontestablement une démocratie. Cependant, cette démocratie est malade. Malade de par des taux d'abstention élevés qui montrent un désintérêt croissant des électeurs pour le jeu démocratique. Et comment ne pas les comprendre. Lorsqu'un parti devance de 40 points son poursuivant, à quoi bon de se battre. Mais aujourd'hui, je veux vous dire que la reconquête démocratique du pays ne se fera pas depuis notre canapé mais bien devant l'urne. Réduisons l'écart au fur et à mesure puis nous finirons devant.

EA : Alors quelles solutions pour "soigner" cette démocratie?

Anna Madsen : Nous proposons une mise en danger de l'exécutif. En clair, si 25% des électeurs inscrits en font la demande, alors un référendum de destitution sera organisé à propos du maintien du Premier Ministre à son poste. Cette procédure marcherait de manière similaire avec n'importe quel ministre ou avec le Président de la République. Je pense que l'exécutif ne doit pas avoir le sentiment de pouvoir agir libre de tout contrôle citoyen entre deux élections législatives.

Erope Pendra : La liste "la Parole au Peuple" propose de créer le Référendum d'initiative populaire. Celui ci permettrait à 30 % des électeurs ostariens de remettre en cause les lois de la République ou d'en proposer de nouvelles via un référendum soumis à l'ensemble du corps électoral ostarien. Ainsi le peuple deviendrait véritablement souverain car il serait le maître de ses lois et de son destin.

Anna Madsen : Nous considérons le référendum comme stupide et profondément antidémocratique. On prétend demander aux électeurs leur avis. Mais en réalité, on les fait rentrer dans une logique binaire qui ne permet pas de connaître réellement l'avis du peuple. Nous proposons donc le préférendum, c'est à dire une liste de propositions que l'électeur valide ou non dans le cadre d'un texte. Une telle démarche pourrait être lancée par une pétition citoyenne (25% des inscrits) ou par 50 parlementaires, contre 75 aujourd'hui.

Erope Pendra : Votre proposition est intéressante. Je voudrais juste préciser la notre. La question qui est soumise au corps électoral ostarien dans le cadre du Référendum d'Initiative Populaire sera strictement contrôlée et devra répondre à des critères précis afin que la question posée ne soit pas truquée ou détournée pour manipuler les électeurs. Cette question doit tout d'abord être claire et compréhensible de tous sans aucun sous entendu possible. Cette dernière doit être également rédigée de façon à ne pas permettre la promotion d'une des deux réponses. Il faut aussi qu'il soit impossible de poser deux questions qui n'ont pas de rapport direct dans une même référendum. Un contrôle serait organisé par une assemblée de juristes et de magistrats indépendants avant la consultation. Cette assemblée pourrait décider de bloquer une question car elle ne répondrait pas aux critères que j'ai cité.

Anna Madsen : Ce que vous venez de détailler est essentiel si nous voulons que la procédure référendaire ait du sens et un peu de crédibilité. Cependant, un certain nombre des problèmes que vous soulevez ne sont pas évoqués pour lé préférendum. Une question pourrait être universelle à tous les préférundums et éviterait de devoir avoir recours à un certain nombres de procédures. Mais bien évidemment, la Commission électorale devra superviser la procédure, le dépouillement et le bon déroulement du vote.

EA : Vous parlez beaucoup de référendum. Mais ne pensez-vous pas que l'on doit d'abord faire revenir les citoyens aux urnes lors des élections? Et si oui comment?

Erope Pendra : En effet pour que les référendums fonctionnent, il faut que les citoyens se présentent aux urnes de façon assez conséquente afin que ces derniers est une vraie crédibilité. Et c'est pourquoi, nous proposons de rendre le vote obligatoire pour les citoyens jouissant pleinement de leurs droits civiques. Mais le renforcement de la présence du corps électoral aux urnes passe aussi par l'éducation. L'éducation que donne la République dans ses écoles. Je vois du sens à ce que l'on organise dans les écoles des élections de délégués qui représenteraient la classe. Ainsi les enfants seraient, dès l'âge de 8-9 ans, incités à voter ce qui permettrait une baisse drastique du taux d'abstention. Voter, c'est exprimer son opinion. Ne pas voter, se résume à se taire et à accepter sans lutter.

Anna Madsen : Je suis pour le coup complètement opposé au vote obligatoire. Pour certaines personnes, ne pas voter est quelque chose de symboliquement fort. Si l'on veut que le vote de rejet ne soit pas l'abstention, nous devons reconnaître le vote blanc. Pour les élections à la proportionelle, les sièges qui auraient quelque part dus être attribués aux votes blancs seront donnés à des citoyens tirés au sort.

Erope Pendra : Pour instaurer le vote obligatoire, il faudrait certaines améliorations du vote comme, vous l'avez dit, la prise en compte du vote blanc ainsi que la possibilité pour les citoyens travaillant de prendre le temps d'aller voter tout en gardant leur salaire. Le tirage au sort me parait être une bonne idée. La démocratie doit pouvoir être accessible à tous.

Anna Madsen : Avec ou sans vos améliorations, le vote obligatoire me paraît être une abération. Mon programme est fait pour que les citoyens puissent avoir de nouveau confiance en la démocratie et que donc, de fait, ils retournent voter. Et nous l'évoquons, pour cela, il faut ajuster notre système de vote. Mais rendre le vote obligatoire, c'est fuir avec lâcheté le problème. Non, nous devons y faire face en proposant des avancées au citoyen.

Erope Pendra : Et quelles sont les avancées que vous proposez ?

Anna Madsen : Comme évoqué précédemment, nous proposons une reconnaissance du vote blanc, pour permettre que le vote du rejet ne soit pas celui de l'abstention mais le vote blanc. Dans la même optique, nous imposerons que les scrutins n'ayant pas eu une majorité de votants soient annulés.

EA : C'est la fin de ce débat. Merci à vous de nous avoir suivi.

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Evan Andrews
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sam. 7 sept. 2019 20:54

Andrews : Mesdames et messieurs, bienvenue dans le Face à Face. Je reçois ce soir deux candidats de gauche à l'élection présidentielle : Julien Chastain et Thomas Ftantchet. Bonsoir à vous.

Chastain : Bonsoir.

Ftanchet : Bonsoir Andrews et bonsoir Mr Chastain

Andrews : Merci d'être sur ce plateau ce soir. Une question vous concerne beaucoup ces derniers jours M. Ftantchet, comment l'un comme l'autre vous comptez faire face à l'influence des lobbys?

Ftanchet : Je souhaite tout d'abord être très claire sur le fait que hormis mon associations aucun lobby ne me finance, ne me conseille ou m'apporte une quelconque aide dans cette campagne. Si je suis président prochainement je compte y faire face en balayant du pouvoir tous les politiques corrompus par ces lobbys mais également en excluant des prises de décision des lobby n'ayant pas une démarche républicaine. Je ne serais pas le président des lobbys mais le président des citoyens d'Ostaria.

Andrews : M. Chastain?

Chastain : Tout comme madame Ftanchet ici présente, je ne suis bien entendu à la solde d'aucun lobby, ma campagne n'est financé que par le Parti qui n'agit qu'avec ses propres fonds. Par rapport à la lutte contre les corrompus, j'ajouterais qu'il faudra lutter contre les corrupteurs d'abord et je suis assez sceptique face à la purge que nous promet Madame Ftanchet. Lorsque je parle de lutte contre les corrupteurs, j'entends qu'il faudra mieux surveiller et affaiblir les lobbys, contrairement à Madame Ftanchet, je ne considère aucun lobby républicain, car le république ce n'est pas celle du plus fort, aussi je suis contre l'intégration des lobbys dans les prises de décision collective qui servent l'intérêt commun. Quand je parle de lutte contre les corrompus, j'entends qu'il faudra sanctionner et notamment par des inéligibilités. Il n'est pas question de balayage d'individus mais de procès rigoureux et équitables.

Ftanchet : Monsieur ou madame pour moi la frontière n'existe pas. Donc ce qui s'apparente à des petits pics ne m'atteignent à aucun moment. Cependant vous proposez d'affaiblir ces lobbys. Je ne suis pas cotre l'idée mais qu'entendez-vous par cette affaiblissement. Qu'elle en serait la nature ?

Chastain : Monsieur Ftanchet si vous voulez, lorsque je parle d'affaiblissement des lobbys, c'est en premier lieu leur exclusion des prises de décisions. Par exemple, par la séparation stricte des organes de gouvernances entrepreneuriales et des actionnaires. En second lieu, il s'agira d'une surveillance accrue de leurs activités pour veiller à ce que les intérêts qu'ils défendent et les moyens qu'ils mettent en oeuvre ne soient pas déloyaux ou moteur d'oppression ou d'exploitation des masses laborieuses ou de l'environnement. Nous avons déjà longtemps réfléchi aux moyens de supprimer les différentes classes -c'est le but du communisme- et cela passera par un affaiblissement total des lobbys.

Andrews : Nous allons avancer si vous le voulez bien. La gauche est attendue au tournant sur la compétitivité économique, pouvez vous nous dire en quelques propositions comment vous comptez maintenir l'économie à flots?

Chastain : L'Union de la Gauche n'a aucune proposition pour maintenir l'économie à flots. Car nous n'avons pas adopté la conception majoritaire du monde, qui est fausse. Nous ne calculons pas l'économie en terme de croissance, de production relative à des masses financières annexées sur des fluctuations boursières. Nous calculons l'économie selon des besoins concrets exprimés par la population et non par la recherche de profit. Notre but est d'abolir l'économie telle que nous la concevons, notre objectif est de libérer les travailleurs et les travailleuses de la société du travail dans laquelle tout n'est qu'économique. Ainsi nous sommes partisans d'une décroissance contrôlée, c'est à dire le seul moyen de préserver et la nature, et nos travailleurs. Si je devenais président d'Ostaria, le PIB nous importerait peu, les besoins satisfaits seront notre seul objectif de production ; bien moins élevé et bien plus raisonnable et éco-responsable. Alors non, nous ne maintiendrons pas l'économie à flots, puisque l'économie actuelle est une apologie à la surproduction destructrice, mais rassurez-vous, nous ne coulerons pas non plus l'économie. Nous la ramènerons seulement sur le chemin du raisonnable et du raisonné.

Ftanchet : Vous ne calculez pas l'économie. Cela doit-être difficile pour diriger une nation. Comment comptez-vous la ramené sur le chemin du raisonnable sans s'occuper des chiffres telle que le PIB, la fluctuations boursières, la croissance et j'en passe beaucoup ? Il est totalement utopiste de vouloir diriger un pays sans en connaître son économie.Moi ce que je propose c'est de s'appuyer sur ces chiffres que vous ne voulez pas entendre pour construire une politique économique qui soit respectueuses des droits des travailleurs, des droits des entrepreneurs mais également respectueuse de l'environnement. Le projet que je porte est favorable à une économie des libertés individuelles mais également une économies protectrice des emploies dans notre pays. Protectrice de notre monnaie et de notre influence économique mondial. Voilà l'économie que je souhaite !

Chastain : Nous connaissons l'économie d'Ostaria, nous savons ses capacités productives, ses horaires de travail. Mais nous refusons de croire que c'est par la soumission à des données économiques arbitraires qu'il faut contrôler l'économie. Pour qu'une économie soit satisfaisante dans le concept capitaliste qui inclut le PIB, la croissance économique, la fluctuation des monnaies et j'en passe, il faut nécessairement surexploiter le laborieux et la nature pour obtenir du profit. Nous rejetons ce modèle en masse car il ne correspond à aucune réalité et qu'il est un danger énorme pour notre société. Il est bien plus utopiste de croire que le capitalisme peut devenir écologique ou social, plutôt que vouloir mettre en place une économie socialiste, c'est à dire qui chiffre sur le réel et non sur des chiffres artificiels de valeurs sur des écrans. Nous ne sommes pas dans un jeu vidéo, notre économie ne doit pas être dictée par des chiffres sur un écran, mais par les besoins et les capacités réelles de production.
Les théories capitalistes qui pensent que l'économie actuelle peut se gérer d'elle-même et répondre aux besoins de la population par la fluctuation des prix, par les lois du marché, de la demande et de l'offre, ont prouvé leur inefficacité sur tous les plans puisque nous en sommes au point où les classes prolétariennes, restent prolétariennes, les classes bourgeoises, demeurent bourgeoises, et l'environnement est à bout de souffle. Ce qu'il faut c'est libérer le prolétariat par la réduction des temps de travail selon les besoins réels à satisfaire et selon la capacité de la planète à se régénérer pour ne pas consommer plus que ce qu'elle peut produire, comme c'est le cas aujourd'hui, malgré le capitalisme vert dans certains pays. En somme, c'est abandonner l'ancien modèle et mettre en place un nouveau modèle responsable et durable que ne permet pas le capitalisme et la vision de l'économie de croissance et de profit.

Andrews : Le salaire minimum n'a pas encore été fixé par décret comme le prévoit le nouveau Code du Travail. De combien sera-t-il après votre élection?

Ftanchet : Après mon élection les droits des salariés seront pour moi une priorité. C'est pourquoi je fixerai le salaire minimum à 1600 osta. Ce salaire garantira un équilibre de vie à chaque personne qui va le recevoir. Je serais également le président qui encouragera les entreprises à verser des primes qui seront defiscalisé.

Chastain : Nous l'avons annoncé avec l'Union de la Gauche, si je devenais président le salaire minimum serait fixé à 10,9 O$ta par heure travaillée. Si nous ajoutons une baisse du temps de travail à 32 heures, nous arrivons à un salaire moyen d'environ 1300 O$ta mensuels. Ce qui, je crois est un salaire convenable. Cependant je trouve les propositions de Madame Ftanchet absurdes en cela que d'une part, un salaire à 1600 O$ta va engendrer une inflation énorme et un envol des prix ce qui aura pour conséquence un statut quo des conditions de vie des travailleurs, ou une dégradation de leur pouvoir d'achat, en plus d'une dévaluation de l'O$ta qui fera flamber les prix des importations. D'une autre part, ces salaires hauts et cette prime défiscalisée -qui sera rarement utilisée au vu de l'augmentation vertigineuse des salaires- ne sont que des promesses de campagne incohérentes et contradictoires, car Madame Ftanchet n'a pas pour but de réduire le temps de travail qui est pourtant une nécessité environnementale, et n'a pas pour but de conserver un équilibre social pour l'amélioration réelle des conditions de vie des travailleurs. Ce constat s'appuie sur l'absence d'autres mesures, mais je vous le demande Madame, que comptez-vous faire pour contrebalancer la surinflation que vous allez mettre en oeuvre ? Quel est votre programme économique ?

Ftanchet : Il n'y aura aucune surinfluation car voyez vous nous serons stabiliser les changement que va occasionner cette hausse du SMIC. Ensuite je souhaiterais revenir sur l'abaissement du temps de travail. Et bah voyez-vous j'y suis favorable également. Preuve que vous ne savez rien de mon programme... Mon programme économique est simple et claire. Redonner du pouvoir d'achat à ceux qui font fonctionner notre économie et punir avec des abaissement d'aides ceux qui n'y contribue pas. Car l'économie est basé sur une solidarité qui faut que si un acteur n'est pas solidaire toute la chaîne s'effondre avec lui.

Andrews : M. Ftantchet, votre programme n'est pas public pour le moment, n'attaquez pas M. Chastain sur le sujet. Il vous a posé une question précise sur la surinflation, vous n'avez annoncé aucune mesure. Alors, si vous voulez dérouler votre programme, répondez à cette question.

Ftanchet : Je ne veux pas vous enfoncez mais je n'ais aucune leçon de moral à recevoir d'un journaliste qui doit faire valoir la stricte égalité des candidat. Me demandez de ne pas l'attaque sur ce sujet est un grand manque à ces principes les plus fondamentaux. Mon programme n'est pas encore public et je l'assume. Monsieur Chastain l'est. Si nous connaissons sont programme nous pouvons l'attaquer dessus. Il est donc me devoir de quitter votre plateau en signe de protestation contre votre prise de positions et votre manque au principes les plus basiques de notre république. Merci à vous Mr Chastain pour ce débat.

Chastain : Ah oui Madame, votre programme ne l'est pas, mais je suis public, moi ! Apprenez à aligner trois mots sans faute, bon sang ! Quittez ce plateau si ça vous chante, cela ne peut que prouver que vous n'êtes pas à la hauteur du rôle de Présidente de la République. Vous n'avez aucune notion d'économie, pas plus que vous ne savez parler ou écrire correctement. Le pouvoir d'achat à ceux qui font fonctionner l'économie c'est de la poudre aux yeux, et les sanctions aux aides à ceux qui n'y contribuent pas comme vous dites sont le reflet de votre véritable visage. Sous des promesses extravagantes vous cachez un programme antisocial qui veut abaisser les aides à ceux qui ne contribue pas à l'économie capitaliste et destructrice de l'environnement. Vous avez un programme de droite caché sous quelques mesurettes chimériques de gauchistes. Ou alors vous inventez votre programme au fur et à mesure du débat - ce qui ne m'étonnerait guère - et vous en êtes arrivez au point où votre ridicule esprit contradictoire ne parvenait plus à imaginer deux idées qui pourraient attirer les foules. Quant à l'intervention de Monsieur Andrew, je ne la trouve pas déplacée, s'il m'avait demandé de ne pas vous attaquer sur votre inexpérience et votre manque flagrant d'intelligence, je l'aurais fait, car il s'agit d'un médiateur dans un débat, et son devoir est donc de concilier et de garantir la continuité d'un débat d'idées de qualité. Dommage que votre conception simpliste de la république et de la politique vous empêche de comprendre comment se déroule un vrai débat hors de l'école.
Pour vous répondre sur votre conception de la solidarité ; la solidarité c'est d'être solidaire même avec ceux qui ne le sont pas ou qui n'ont pas la capacité d'y participer activement. Il n'est pas étonnant qu'un SDF ne puisse être solidaire avec ses confrères à la rue, qu'il ne peut pas participer à l'effort économique pour offrir à tous une maison, va t-on le priver d'aides sociales pour ça ?
Votre programme économique est une tambouille imbuvable et qui ressort vaguement à gauche, voilà tout, vous êtes un tissu de mensonge ambulant qui ne savez jouer que les petites pleureuses quand on vous demande de répondre concrètement.
En venant à ce débat j'espérais prouver aux autres candidats qu'une jeune bachelière était capable de faire de la politique, vous venez de ruiner mes espoirs de le prouver car vous êtes un exemple de la stupidité pure.
Si un seul jeune des banlieues avait été à votre place, nous aurions pu discuter sereinement, d'idées qu'ils avaient eu le temps de mûrir et non d'un florilège d'idées toutes faîtes qu'ils ressortiraient au fur et à mesure que ces idées leur viendraient, comme vous l'avez fait devant moi. Ces jeunes que j'ai rencontré à Lunont, qui n'ont pas le bac, qui ont bénéficié d'une éducation de bien moindre qualité que la vôtre avaient plus d'idées et de réflexion et il était possible avec eux de tenir une discussion enrichissante.
Merci à vous Madame Ftanchet de vous être ridiculisée, désolé de Monsieur Andrew de n'avoir pu continuer.

Andrews : M. Ftantchet, on vous donne une opportunité de développer votre programme, vous faites le choix de l'invective et de remettre en cause mon impartialité, tant pis pour vous. Ce débat prend donc fin prématurément, merci à vous de l'avoir regardé.


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Evan Andrews
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mar. 7 avr. 2020 11:12

Evan Andrews : Bonsoir à toutes et à tous, merci de suivre ce débat spécial "Municipales Lunont 176". Nous recevons ce soir les deux principaux candidats pour ces municipales : Pauline Dunberg pour la FRO, novice en politique et le ministre Erope Pendra, chef de l'opposition sortante et candidat pour la troisième fois à la mairie de Lunont.
Le tirage au sort l'a désigné pour commencer ce débat : Erope Pendra. La première question est donc la suivante : pourquoi voulez-vous être maire de cette ville?


Erope Pendra : Bonjour M. Andrews, je vous remercie de nous avoir proposé ce débat et je m'avoue heureux de débattre aujourd'hui avec Mme Dunberg. Je suis très attaché à la ville de Lunont. J'y suis né, j'y ai habiter et j'y habite encore ! Les Lunontois et les Lunontoises sont pour moi, une grande famille. Elle est le cœur de notre République, avec son Palais d'Yguerne qui accueille le siège du pouvoir exécutif, ses avenues et ses multiples monuments. Quand on traverse Lunont, on traverse l'histoire ostarienne. Je suis très fier d'y habiter. Je veux devenir maire de Lunont afin de lui apporter ce qu'elle a besoin, de la démocratie, une équipe municipale compétente, une politique d'écologie véritable. En clair, je me présente pour offrir une alternative écologique, sociale et populaire aux Lunontois et les Lunontoises.

Pauline Dunberg : Bonjour M.Andrews et ravie d’avoir été invitée sur ce plateau. Je tiens à adresser également mes salutations à monsieur Pendra. J’espère que en débat montrera de la dignité et proposera de véritables alternatives aux lunontois et lunontoises. Bien que je sois novice en politique comme vous le faites si bien remarquer je ne suis pas inconnue des habitants de notre belle capitale. Depuis de longues années j’agis auprès de chacun d’entre eux dans de multiples actions associatives ou de manière plus personnelle pour aider mes concitoyens. Je veux devenir maire de Lunont pour proposer une vraie alternative aux politiques de ces dernières années. Une équipe municipale formée par et pour les citoyens’, des projets d’envergure pour notre capitale qui demanderont responsabilité et action de la part des dirigeants et également un vrai changement écologique pour faire de notre ville la première cité écologique du pays.

On a entendu ces derniers jours des propositions en faveur du développement de la culture, un thème usuellement porté par la gauche. Pouvez-vous nous en dire davantage sur votre projet en la matière?

Je crois contrairement à ce qui est souvent dit que la gauche n’a pas le monopole sur quelconque thème qui soit, la droite non plus d’ailleurs. Je pense que la culture est avant tout un thème citoyen qui appartient à tous. Nous le savons les inégalités en terme d’accès à la culture sont nombreuses et pourtant c’est cela qui façonne nos personnalités et permettent à tout un chacun d’évoluer. Je souhaite donc la création d’un chèque culture de 50 osta pour les jeunes afin qui,se puissent se rendre au théâtre ou à l’opéra sans se poser la question du financement. Je souhaite également la création d’un grand festival de rue avec des activités gratuites pendant tout un week-end et qui deviendra une référence dans le monde culturel. J’apporterais personnellement mon soutien à tous ces événements. Il est temps de redonner un vrai fouet à la culture dans notre capitale.

La culture, Mme Dunberg n'est en effet pas qu'un thème de gauche. Seulement à Lunont, c'est bien la gauche qui l'a défend car la droite au pouvoir depuis plus de 18 ans ne la jamais fait et ne le fait toujours pas. Elle crée les inégalités culturelles et les dénonces en même temps, merveilleuse droite ! Le projet que je porte est bien plus ambitieux que celui de la droite fédérée. Nous souhaitons mettre en place un réseau de médiathèques à l'accès gratuit dans toute la capitale, faire de Lunont la cité des Arts et de la Culture en ouvrant les salles de spectacles au grand public et également en hébergeant les producteurs de la culture. Tout les intermédiaires du spectacle ont besoin d'un toit et d'un lieu pour créer et pour véritablement faire leur métier. Nous nous engageons à leur donner cette chance. De plus, nous mettrons en place un vaste programme d'expansion de la culture, avec des conférences gratuites sur une multitude de sujets, l'ouverture des monuments gratuitement un week-end par mois. Toute cette politique culturelle aura son apogée avec la préparation du Festival des Arts et de la Culture de Lunont. Festival d'au moins 3 semaines. Entendez par là, des théâtres de rue dans les rues de notre splendide capitale, des ateliers d'initiation aux arts, la peinture, le théatre, la photographie, l'écriture. La ville vivra par son Festival. Nous mettrons également en place, dans tout les quartiers de notre Belle Lunont, une maison de la culture qui proposera en plus de la médiathèque du quartier, de multiples initiations aux arts ainsi que des cours d'approfondissement accessibles au plus grand nombre. Un projet, vous l'aurez compris, vous qui nous écoutez, résolument plus ambitieux et affirmé que la création d'un pass culture de 50 Osta et d'un festival d'un week-end.

Ah nous y voilà donc. La critique est facile, l'action toujours moins. Je n'étais pas dans les instances des autorités locales ces 18 dernières années et voilà qu'on vient me reprocher le bilan d'un pouvoir auquel je n'est pas appartenu. C'est magnifique comme constat. Alors je vous retourne aisément la question, qu'avez vous fait, vous, ces 18 dernières années, comme chef de l'opposition? Avez vous seulement proposer un projet, avez vous seulement été actif dans les conseils municipaux? Je n'aime pas ce genre de débat où on s'accuse l'un l'autre montrant une fois encore l'inaction des politiques. Moi, Monsieur, je suis là pour proposer des choses aux citoyens. Il va sans dire que votre programme est ambitieux. Je ne propose pas des choses en l'air car je connais également la situation financière de notre ville. Et je ne souhaite aucunement augmenter les impôts déjà bien trop hauts pour financer des projets si pharamineux. J'ai les pieds sur terre et je saurais faire face, une fois au pouvoir à toutes les difficultés qui s'imposeront à moi. Proposer un projet c'est bien, encore faut il le tenir. Je sais que mon projet est financièrement acceptable et faisable. La culture a sa place dans notre politique. Un autre pilier sera sans nul doute la sécurité et j'aimerais monsieur connaitre vos propositions en la matière.

Mme Dunberg, nous allons écouter la réponse d'Erope Pendra sur la culture et nous enchaînerons ensuite sur la sécurité.

Les conseils municipaux de ces 18 dernières années n'étaient que des vastes blagues. Le conseil se réunissait uniquement pour élire le maire et ensuite on ne le voyait plus pendant la totalité du mandat. Nous avons essayer plusieurs fois de le faire convoquer. Jamais nous n'avons eu de réponse. Alors qu'est ce que je faisais, je travaillais à faire prospérer nos luttes, par mon engagement au sein du RSE, par la fondation de la FOS. J'essaie à ma manière, avec mon association et tout les bénévoles que je porte haut dans mon cœur, de rendre la vie des Lunontois moins horrible. Et vous aussi vous l'avez fait, il faut le dire. Quant au financement, le gouvernement met en place la fiscalité qu'il faut pour permettre aux municipalités de faire les choses en grand.

Merci. Nous allons maintenant parler de la sécurité. Quelles sont vos positions sur le sujet?

Pour que Lunont avance, mes propositions sont simples. Faire une police municipale à l'écoute des citadins. Qui éduque avant de sanctionner. Qui use du contact verbal avant le contact physique. Les Lunontois ont besoin de se sentir entourer par une force qui leur soit fidèle, qui les comprennent. Je rappelle que c'est 18 dernières années, les citadins, nous, avons étaient complètement oubliés par la municipalité. Des vols, des viols, des cambriolages. Lunont n'est plus sur. C'est pourquoi je veux également renforcer le nombre de patrouilles de police ainsi que de mettre en place deux dispositifs. Un dispositif "Protection Vacances" qui, pour les habitants qui le désirent, offre la possibilité de bénéficier d'une surveillance de votre domicile plus accrue par la Police lors de vos vacances. Ainsi que le dispositif "Voisins Vigilants" qui fait de la solidarité des Lunontois une véritable force contre les infractions et les attaques faites à la vie commune.

Il est certain que Lunont, comme de nombreuses grandes villes, souffre d'un vrai problème de sécurité. Il est temps que la municipalité prenne ses responsabilités et protège ses citoyens. Dans un premier temps nous allons recruter 1000 agents de police municipale supplémentaire, ce qui va évidemment permettre de soulager les équipes déjà existante et de quadriller plus efficacement notre ville. Nous allons ensuite lancer un grand changement dans le système de verbalisation. Fini la prévention, la tolérance zéro sera de mise avec une verbalisation systématique des infractions. Nos équipes pourront s'appuyer sur la vidéosurveillance qui verra son parc augmenter sous mon mandat. Enfin, nous créerons une police armée qui viendra en soutien à la police municipale. Prendre à coeur ce sujet c'est aussi donner les moyens à notre police d'agir efficacement.

La tolérance zéro n'est pas la solution Madame. J'estime que la police a avant tout des missions d'éducation et de prévention. C'est en éduquant que nous apporterons les bonnes manières et les bons comportements au sein de la population. Pas en faisant en premier lieu, utilisation de la force. Nous souhaitons que le rôle de la police, à l'avenir, ne soit plus nécessaire. Faire de la tolérance zéro, une règle générale, c'est créer un climat anti-flic que les Lunontois ne veulent pas. De plus, généraliser le port de l'arme est une chose contre laquelle je m'oppose fermement. Quand votre police aura des morts sur la conscience, on en reparlera. Ça ne fera qu'augmenter les violences policières et les accidents meutriers qui en découlent Mme Dunberg. Il y a d'autres moyens, d'autres méthodes qui permettent à la police d'agir beaucoup mieux qu'armée jusqu'aux dents. C'est d'ailleurs la position du ministère que je dirige.

Monsieur, vous l'avez dit vous meme cela fait 18 ans que rien est fait en matière de sécurité. Je pense que les délinquants, violeurs, meurtriers en ont bien profité. Faire de la prévention c'est bien mais ce n'est pas ce qui les arrêtera. Il est temps maintenant d'avoir une action forte et les moyens d'agir et c'est ce que demandent aussi les policiers de cette ville. Ce que veulent les Lunontois c'est surtout un climat de sécurité et c'est ce que je compte leur offrir. Ensuite pour le port de l'arme, seul une police spéciale et habilitée pourra être équipée. Vous parlez des morts que la police aura sur la conscience mais je pense quand même qu'on peut avoir une police qui saura faire usage de son arme sans que cela soit forcément létal. Il faut aussi leur donner les moyens d'agir. Quand vos policiers se feront tiré dessus sans qu'ils puissent se défendre, qu'il y aura des victimes chez nos forces de l'ordre, peut etre changerez vous alors de sujet. Par ailleurs, vous parlez du ministère. Si vous etes élu Maire, démissionnerez vous de votre Ministère?

J'estime qu'un homme ou une femme ne doit avoir qu'une responsabilité à la fois. En effet, si je suis élu je quitterais le Ministère pour me consacrer pleinement à Lunont. Je voudrais revenir maintenant sur vos propos avant que je n'en n'ai plus chance de le faire. La police est la force publique la plus proche de la population. Elle est tout les jours au contact des gens. Elle ne doit pas être armée. Vous faites mention des violeurs, sachez qu'il existe madame, la Gendarmerie Ostarienne pour cela. Je ne vois pas comment le fait d'armer nos policiers limitera ses actes totalement inhumain. Quand je serais Maire, la police ne sera pas armée et travaillera en coopération avec la Gendarmerie Ostarienne que je sais compétente au port de l'arme et aux situations de face à face avec des criminels. Si le rapport entre la population et les policiers est respectueux et humain, il ne peut y avoir de violences contre les policiers et des violences contre la population. Il ne peut y avoir l'instauration d'un climat anti-flic. Nos policiers gardent la paix et interviennent dans les cas de contravention et de délits avec l'appui des Forces spéciales, je parle la de la Gendarmerie Ostarienne. Gendarmerie qui a à charge les crimes.

Ah nous y voilà donc. Je me demandais quand monsieur le ministre allait me donner une petite leçon et la voici arriver. A votre gouverne monsieur, je sais très bien faire la différence entre police et gendarmerie. Et libre à vous de continuer sur le meme modèle encore et encore mais je vous le dis nous ne pouvons continuer ainsi. La police est la première en contact avec les délinquants et il est temps de leur donner les moyens d'agir et de se défendre. Auquel cas la police ne sert à rien face à ceux qui sont bien souvent prêts à tout pour en découdre avec nos froces de l'ordre. Il s'agit d'une arme dissuasive et de défense et non une arme ayant un but létal. La population comprends très bien cela et cela n'engagera en rien un climat anti flic comme vous les nommez. Moi j'ai encore du respect envers la profession pour parler d'agents des forces de l'ordre ou de policiers, nommez les flics si vous voulez mais vous encouragez dès lors déjà ce climat irrespectueux. Je sais que c'est une demande de la police et je leur donnerais clairement les moyens d'agir. Avec moi à la mairie, fini la délinquance. Le policiers rétabliront l'ordre dans notre ville.

Merci à vous, je crois que les téléspectateurs ont pu mesurer vos divergences en la matière. Nous allons passer maintenant au dernier thème de ce débat : l'économie locale. Que proposez-vous pour soutenir l'économie locale?

Il est important de relancer l'économie de notre ville et il faut faire cela avec des actions d'envergure. La refonte intégrale de nos transports en communs sera l'une des premières pierres angulaire de mon projet économique car il permettra la création de centaines d'emplois ce qui est non négligeable. En plus de cela, je compte donner un vrai coup de pouce à nos jeunes par la création de 500 emplois jeunes à la mairie. Il faut réintégrer nos jeunes dans le monde du travail si on veut relancer notre écoomie. L'un de mes projets phares est aussi la création d'une zone franche ce qui permettra a 50 entreprises et commerces de s'installer et bénéficier d'avantages fiscaux pour les trois premières années. C'est une véritable aubaine car évidemment ce sera source d'emploi et donc de relance économique. Enfin, nous allégerons les impôts des entreprises qui embauchent. L'emploi sera la priorité de ce mandat car le taux de chômage de notre ville atteint des plafonds inégalés. Il est temps de mettre en place une politique de grands travaux pour sauver et relancer notre économie.

Durant mon mandat, Lunont deviendra le poumon économique vert de la région. Nous multiplirons les marchés locaux en favorisant l'agriculture biologique et éco-responsable. Nous ferons vivre ainsi des tas d'agriculteurs et de producteurs locaux. Ils pourront enfin ne plus lutter contre les grands industriels et pourront respirer. Cela ne profitera pas qu'à eux mais aussi aux Lunontois et Lunontoises qui auront la chance de pouvoir se nourrir avec des produits sains et ce tout en étant des acteurs de la transition écologique et sociale absolument nécessaire pour notre pays. Nous mettrons également en place une aide aux commerçants qui s'installeront dans notre belle cité. La ville et son centre ville vont revivre. À nous de nous reapproprier les produits de notre territoire, de Lunont, de l'Orbône. Il nous faudra des bras pour installer tout ce nouveau système économique et les jeunes et les moins jeunes également qui le voudront seront mis à profit, payés dignement par la Mairie.

Merci à toutes et à tous de nous avoir suivi, ce débat touche maintenant à sa fin. Tout de suite, l’édition 23h-2h de TV3!


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