Dans les yeux de....

[Alain Pasquereaux]

le générique se lance et le plateau apparaît, c'est un plateau simple, une table ronde en verre autour de laquelle se trouve Alain Pasquereaux et Ernest Vabre Nicolo. Derrière un écran diffusant des images d'Ernest Vabre-Nicolo. La caméra se fixe sur Alain Pasquereaux


Alain PasquereauxMadame Monsieur bonsoir, bienvenue dans votre émission politique, Dans les yeux d'Ernest Vabre-Nicolo. Aujourd'hui nous sommes donc dans les yeux du Président de l'Assemblée Nationale.
Bonjour Monsieur le Président

Ernest Vabre NicoloBonsoir et merci de votre accueil.

Alain PasquereauxMerci à vous de vous plier à l'exercice journalistique. Avant de commencer pouvez-vous vous présenter à nos téléspectateurs qui ne suivent pas forcément la politique de notre pays

Ernest Vabre-NicoloCeci est bien normal pour un homme politique qui plus est élu de se plier à l’exercice. Et bien je suis Ernest Vabre-Nicolo, d’abord député et élu Président de l’Assemblée Nationale. De facto je m’attache à garantir la démocratie et le débat dans notre république, et l'impartialité dans ma fonction de président de notre parlement.

Alain PasquereauxMerci de cette présentation brève mais efficace. Pourriez vous nous faire un “topo” de la situation politique actuelle d'Ostaria selon votre point de vue ?

Ernest Vabre NicoloEt bien c’est une situation particulière mais bien heureuse si j’ose dire. En effet, nous sommes parvenus à créer un gouvernement de Centre entre la liste de Madame Delagins, “Illuminae”, L’Alternative, et Le Nouveau Centre, dont je suis le président du parti. Et honnêtement, que l’on doit de Centre, de droite ou de gauche, je suppose que ce gouvernement est plutôt bon signe pour la démocratie et l’aptitude de nos partis et forces politiques à s'entendre pour le compromis.

Alain PasquereauxPourquoi avoir exclu la droite de cette alliance ?

Ernest Vabre NicoloCe n’est pas une exclusion. Dans ce cas nous pourrions parler d’exclusion de la gauche et je ne sais quoi encore. Cela n’est en rien une exclusion, nous avons créé un gouvernement de Centre et de fait il ne fallait pas que ce gouvernement qui se voulait être de centre, penche d’un côté ou de l’autre. Mais avant tout, et en tout cas c’est ce que recherche LNC, nous voulons le consensus, c’est la quel façon d’avancer et de redonner confiance au citoyens envers la politique.

Alain PasquereauxDonc vous nous assurez que jamais votre gouvernement ne penchera d'un côté ou d'un autre ? Même si une majorité vous fait les beaux yeux ?

Ernest Vabre NicoloAucun camp ne peut nous faire de beaux yeux. La seule chose qui peut nous faire de beaux yeux, ce sont les programmes. Nous votons et agissons en fonction de programmes et non de camps ou de personnes. Nous agissons de façon pragmatique !
Il y a d’ailleurs eu une proposition de loi sur la fiscalité proposée par l’ADN, et je l’ai dit et j’ai été honnête, cette proposition de loi LNC aurait pu la voter si elle avait été plus construite et réfléchis. Nous avons essayé d’avertir l’ADN, d’essayer le débat et la discussion pour créer peut être une loi qui conviennent à tous, mais ce n'était visiblement pas la volonté finale de l’ADN. Par chance pour eux, cette loi a été votée mais LNC ne l’a pas votée car elle ne semblait pas finie et à la hauteur de la tâche . En revanche, puisque nous agissons de façon pragmatique et non impulsivement et en fonction des camps, nous aurions été prêts à la voter.


Alain PasquereauxCela va bientôt faire un an que les élections générales ont eu lieu et ces élections ont mené à une sorte de brouillard dans la composition de notre parlement, aucun parti ne semble se détacher des autres, comment interprétez vous cette situation et selon vous quelle politique mener dans cette situation ?

Ernest Vabre NicoloJe siège en haut du perchoire, de la je vois toute l’assemblée et je peux vous dire que je ne voit aucun brouillard entre les différents parti et que chaque parti semble se détacher de autres, nous avons l’ADN, qui il me semble ne semble pas s'être intégré dans la majorité, et nous avons s la gauche qui, me semble t il ne semble pas s'être intégrée dans la majorité… je ne sais pas vraiment ou vous voulez en venir en affirmant cela.

Alain PasquereauxQuand je parlais de brouillard je voulais dire qu'aucun parti n'a de majorité absolue pas que tout les parti ce mélange, donc selon vous qu'est-ce qui explique qu'aucun parti n'a de majorité absolue ? C'est ce que remarque les analystes politiques, depuis environ 210-214 aucun parti ne parvient à conquérir plus de 100 sièges

Ernest Vabre NicoloSur ce point, je suis d’accord. En revanche, on ne peut nier qu’il y a et que nous avons une majorité, ce qui montre d’abord que nous parvenons à réaliser le consensus dont les citoyens avaient besoin et attendaient de nous.
Je pense que cela montre simplement que les citoyens montrent leur voix, et peut être leur mécontentement sur les alternatives que nous proposons. Cela peut aussi montrer que les citoyens sont divisés mais je ne crois pas que cela soit mauvais et inquiétant. Au contraire, je considère que ce manque de majorité absolue, et ce brouillard comme vous dites, s’il ne paralyse pas, permet au contraire le consensus, le débat, la démocratie.

Alain PasquereauxMalgré ce consensus là majorité, ainsi que le gouvernement reste inerte, comment expliquer cette invisibilité du gouvernement au parlement ?

Ernest Vabre NicoloJe crois que ce serait mentir de dire que le gouvernement reste inerte et invisible. Le gouvernement est tout autant actif que les autres partis et même plus. j'imagine que le gouvernement se met en place, il trouve ses marques.

Alain PasquereauxEn pratiquement 1 an 0 projet de loi, c'est ce que j'appelle inerte. C'est du pratiquement jamais vu dans notre République.

Ernest Vabre NicoloÉcoutez je ne suis pas là pour faire l’avocat du gouvernement. Posez leur ce genre de question mais pas à moi, Président de l’assemblée. Tout ce que je peux vous répondre c'est que je considère que le gouvernement agit bien, qu’il agit cela est sûr et que ce n'est pas parce que le gouvernement ne joue pas dans la basse court à piailler qu’il n’existe pas.

Alain PasquereauxIl agit bien en ne faisant rien ? Votre vision est quand même assez particulière monsieur Vabre-Nicolo. Continuons, nous allons entrer dans la partie dans laquelle vous présentez vos idées.
Ernest Vabre Nicolo, si vous deviez modifier la Constitution, qu'est ce que vous changeriez ?

Ernest Vabre NicoloNe soyez pas populiste s’il vous plaît ne faites pas croire à nos concitoyens qu’il n’y a rien a faire et que le gouvernement n’agit pas en interne…

Alain PasquereauxCe n'est pas du populisme c'est réaliste, aujourd'hui le gouvernement ne fait rien, aucun projet de loi, une seul réponse pour les questions au gouvernement, rien n'est fait

Ernest Vabre NicoloJe ne crois pas qu’il y ait quoi que ce soit à modifier dans la Constitution. Toucher à la constitution c’est toucher à la structure et à la stabilité de notre République, ce n’est pas un simple règlement intérieur que nous pouvons changer comme bon nous semble tout doit être pesé longuement

Alain PasquereauxDonc rien ne doit être ajouté ou modifié dans la Constitution ?

Ernest Vabre NicoloMais écoutez personne ne parle de modifier quoi que ce soit dans la Constitution, et je considère qu’un changement de Constitution doit être quelque chose de réfléchi et construit avec tous les partis politiques . De fait, il n’y a aucun sujet de modification de la Constitution dans les débats, personne ne parle de quoi que ce soit donc non je considère qu’il n’y a rien à modifier dans la Constitution a priori.
Monsieur, vos question semblent fortement orienter : vous m’orienter pour que je dise que le gouvernement n’agit pas et vous orienter vos paroles en disant que le gouvernement n’agit pas et désormais vous essayez de me faire dire qu’il y a des choses modifier dans la constitution Peut-être voulez vous divulguer votre potentiel programme ?

Alain PasquereauxNon monsieur le Président je vous pose juste des questions d'actualité, aujourd'hui le gouvernement ne fait pas beaucoup, je demande au Président ce qu'il en pense, concernant la Constitution c'est une question assez simple, tout citoyen a son point de vu sur la Constitution et chaque citoyen voudrait ajouter sa pierre à l'édifice. Ne commencez pas à vouloir vous dérober à l'exercice journalistique. Nous pouvons reprendre ?
Si vous deveniez Président de la République, quelle serait votre première mesure ?

Ernest Vabre NicoloJe ne réfléchis pas à être président, mais si je devais imaginer tel un citoyens ce que je ferais, je réunirais tout les président de parti, je formerai un gouvernement de consensus, je poserai le statut de président comme véritable garant et arbitre des débat au sein de l'exécutif. Ensuite je développerais les relations pour l’UP et en Idylenie.

Alain PasquereauxEn parlant de l'union Phocéenne, selon vous quelle forme d'union est la meilleure ?

Ernest Vabre NicoloJe ne suis pas fédéraliste , j’aime notre souveraineté, j’aime notre Ostaria et sa portée à l'internationale. Pourtant je suis aussi pour une Union phoecienne forte, très forte. Une union économique et commerciale, mais aussi une union juridique, avec l’ouverture de domaines exclusifs ou partagés. Cette Union est une véritable chance pour nous face aux grosses puissances mondiales. Regardez une carte, nous sommes petits, en géographie uniquement tandis que nous sommes grands par notre rayonnement,e t cela grâce à l’Union. C’est par cette union qu'à l'heure actuelle nous parviendrons à nous imposer, à favoriser les droits et libertés fondamentales.

Alain PasquereauxDonc si on devait résumer l'union Phocéenne parfaire selon Ernest Vabre Nicolo c'est une union économique et culturel mais pas militaire ?

Ernest Vabre NicoloUne union économique , culturelle et juridique ; oui. Une union militaire, c’est à réfléchir . je ne pense pas que nous ayons besoin de créer une armée phocéenne . Nous sommes tous très forts, Ostaria à la dissuasion nucléaire et il est certain qui si l’on viendrait attaquer un pays de l’Union, se serait attaqué et déclarer directement la guerre aux autres pays. Donc nous pouvons garder chacuns nos armées qui faut quand même la souveraineté d’un État.
Par ailleur pour l’UP, il faut développer l’identité phocéenne, et très vite et je termine, cela se traduit par un développement de l'idée phocéenne et de l’identité phocéenne dans les écoles , un développement de la transparence de l’Union auprès des citoyens et explique tout ce que nous apporte cette Union sans qui nous serions bien plus en danger et en difficulté.

Alain PasquereauxRestons dans cette thématique internationale, dans un monde en perpétuelle évolution, quelle position doit adopter Ostaria ? Doit elle être gendarme du monde ? Ou plutôt rester dans son coin et ne pas se mêler des affaires internationales ?

Ernest Vabre NicoloLa place d’Ostaria est une place FON.DA.MEN.TALE dans le monde international. Il y a une tendance depuis de nombreuses années, et il ne faut pas le nier, à ce que Ostaria ce repli sur elle-même et délaisse le monde diplomatique. Pourtant, nous étions avec des gouvernements de gauche qui se veulent être ouvert sur le monde, nous avons plutôt vu une ostaria discrète, timide peut-être. Pourtant, nous devons avoir une place fondamentales, d’abord pour nos intérêt, comment défendre Ostaria et les intérêts de nos citoyens, si on ne se défend pas et que l’on se laisse faire tandis que d’autre grande puissance vont installer leur pions un peu partout sur la terre et développe leur idéologie dangereuses. Ensuite, parce que nous sommes le pays de la liberté et nous devons faire rayonner cette liberté et les droits fondamentaux.

Alain PasquereauxTout à l'heure vous avez fait allusion à l'école Ostarienne, aujourd'hui les débats de “restructuration et d'assimilation à la République” du texte de Didier Simoni se sont ouverts , selon vous est-ce que ce texte était d'une grande importance et une priorité ? Est-ce que l'école est en crise ?

Ernest Vabre NicoloIl prend un sourire et un air dédaigneuxce texte est selon moi complètement hors champ. Évidemment qu’il faut développer les idées de notre République, évidemment qu’il faut créer les citoyens de demain. Mais honnêtement, qui peut imaginer que si l'école est en “crise”, ce texte pourrait changer la crise !
L’école est pour moi indispensable et fait partie des priorités de mon engagement. L’école est à la base de tout, à la base de notre société : si elle vacille, ostaria tombe. mais ce n’est pas par ce texte que l'école changera. Pour l’école j’ai de plus grandes ambitions, une réforme complète , et la nous changeront la donne. Mais ce n’est franchement pas parce que nous aurons des portraits de madame Altmann et que nos enfants porteront des polo gris, que l'école s’arrangera…

Alain PasquereauxMerci monsieur le Président de l'Assemblée Nationale d'avoir répondu à nos questions.

Ernest Vabre NicoloC’est toujours avec plaisir que je discute de mes ambitions et de mes projets pour ostaria, mais c'est avec d’autant plus de plaisir que j'agis ! Merci à vous

Alain PasquereauxMadame Monsieur merci de nous avoir suivi, cette émission est à retrouver en replay sur TV3.fr, vous pouvez nous suivre sur les réseaux sociaux. On se retrouve la semaine prochaine pour voir le monde dans les yeux d'une nouvelle personnalité politique. Et n'oubliez, on est toujours mieux dans les yeux des autres

le générique de fin démarre et la caméra s'éloigne on voit Alain Pasquereaux serrer la main à Ernest Vabre Nicolo, les deux hommes parlent, l'émission est coupé

[Alain Pasquereaux]

le générique se lance, la caméra est sur Alain Pasquereaux

Alain PasquereauxMadame, Monsieur bonjour, bienvenue dans ce deuxième épisode de "Dans les yeux de...". Aujourd'hui nous sommes dans les yeux de Marius Delemare, Vice Premier Ministre l'image se divise en deux une partie sur Alain Pasquereaux et l'autre sur Marius DelemareBonjour Monsieur Delemare

Marius DelemareBonjour Alain Pasquereaux. Merci de me recevoir.

Alain PasquereauxMerci à vous d'avoir accepté notre invitation, alors comme le veut la tradition pouvez vous vous présenter à nos téléspectateurs ?

Marius DelemareOui, bien sûr ! Je m’appelle donc Marius Delamare, je suis né en 182 à Illonlieu, et je suis actuellement Vice-Premier Ministre d’un gouvernement rotatoire avec Madame Delagins. Je suis également président de mon parti, L’Alternative après avoir grimper les échelons depuis 206.

Alain PasquereauxMerci pour cette brève présentation. Vous allez prendre la primature l'année prochaine, quel sera votre objectif ou votre priorité ?

Marius DelemareArrivé à l’Hôtel d’Allias, j’appliquerai la deuxième partie du programme gouvernemental que nous avons défini avec Madame Delagins. Ce programme a pour objectif de venir en aide aux travailleurs, et plus largement, d’instaurer un nouveau cadre de vie. Mes priorités, car j’en vois trois aujourd’hui, seront de répondre intelligemment à l’immigration en raison d’un problème de fond, d’assurer une retraite équitable et plus largement de défendre employeurs et employés, et enfin, maintenir la coalition gouvernementale actuelle dans ses idées et dans sa forme.

Alain PasquereauxAlors plusieurs points sur lesquels nous allons revenir, d'abord sur l'immigration, doit-on comprendre que dès le début de votre primature il y aura à l'assemblée nationale un projet de loi pour refonder notre système migratoire ?

Marius DelemareOui, peut-être pas le jour même, mais dans les jours qui suivront, c’est certain.

Alain PasquereauxEt quelles seront les principales mesures ?

Marius DelemareTout d’abord, je tiens à dire que ce ne sera pas un projet de loi contre l’immigration. Il s’agirait davantage d’un projet de loi permettant une meilleure intégration et de lutter contre l’immigration illégale, il faut faire ici ce distinguo. Concernant les principales mesures, il faut déjà comprendre que je crois au monde du travail et de l’effort. Ma vision du monde implique que je ne trouve pas cela juste de venir en aide financièrement à des étrangers sur notre territoire qui ne font rien. Pour y faire face, je compte modifier l’accueil des étrangers pour qu’il soit plus digne ; il est nécessaire de leur apporter un accompagnement au travail et à l’apprentissage. Notre pays ne peut plus être la banque de la pauvreté du monde : il faut aider oui, mais avec justesse et non des billets.

Alain PasquereauxConcernant l'aide aux travailleurs, qu'est-ce que c'est et pourquoi ?

Marius DelemareAujourd’hui, employés et employeurs demeurent sans protection. Cela s’explique aujourd’hui par l’absence de congé pour le deuil, le non-renouvellement de CDD, du travail illégal qui sévit encore dans notre pays, et j’en passe. Au cours de la dernière législature, notre parti avait présenté une proposition de loi qui cherchait à pallier ces difficultés.. Aujourd'hui, je pense qu’il est nécessaire de défendre à nouveau un texte de la même ampleur. Je ne pense pas qu’il sera écrit pareil, mais je pense qu’il conservera la plupart des idées défendues en 220.

Alain PasquereauxTout à l'heure vous parliez de “maintenir la forme de la coalition gouvernementale actuelle” est-ce que ce sera la fin du vide intergalactique que le gouvernement nous a offert jusqu'ici ?

Marius DelemareJe vais commencer mon propos en signalant une chose. Vous avez compris mes propos dans un sens d’activité, mais ce n’était pas le cas. Alors, au cas où je n’aurai pas été clair auprès des autres téléspectateurs, je me permets de rectifier que par “forme”, j’entendais l’alliance des forces du centre.
Pour répondre maintenant à votre question, je reconnais volontiers que notre gouvernement n’a pas été très actif la première année, mis à part des décrets communs à droite à gauche sans réel changement pour notre pays. Cela va bientôt changer. En 221, comme vous le savez peut-être, j’ai été victime d’un infarctus. Cet infarctus m’a causé du tort et m’a demandé du repos en 222. Maintenant, je suis de nouveau en forme et prêt à défendre les idées de notre gouvernement. Donc rassurez-vous, les projets de loi arriveront prochainement.

Alain PasquereauxQuel sera le premier projet de loi présenté à l'assemblée ?

Marius DelemareAlors. Je ne peux pas parler au nom de la Première Ministre sur le premier projet de loi déposé à l’Assemblée Nationale. Maintenant, je travaille actuellement sur un projet de loi que je déposerai après l’avoir discuté avec les membres du gouvernement en Conseil des ministres. Ce projet de loi vise à rendre le pouvoir aux collectivités territoriales. En parallèle, et cela sort du cadre du gouvernement, mon groupe parlementaire est actuellement en train de travailler sur un nouveau règlement pour l’Assemblée Nationale qui se veut plus précis et plus complet.

Alain PasquereauxCette semaine, l'Assemblée Nationale discutait de la proposition de loi d'ADN sur l'assimilation des valeurs de la République, que pensez-vous de cette proposition ?

Marius DelemareEt bien, tout d’abord, j’ai voté contre. Comme l’a dit ma collègue et amie Laure Morelli, un tel sujet nécessite une loi plus précise et plus pragmatique. Il me semble délicat de venir défendre une école où la législation encadrant se base sur des non-dits ou sur des points imprécis. Je pense toutefois que ce sujet à sa place largement dans nos débats, mais qu’un projet plus ambitieux est nécessaire.

Alain PasquereauxL'école fait partie de vos priorités ?

Marius DelemareJe me suis engagé dans la vie politique en défendant le monde universitaire. L’école fait donc partie de mes priorités, au même titre que l’ensemble des thématiques et des domaines auxquels le gouvernement peut agir

Alain PasquereauxPassons à la vie politique étrangère, pour vous, quelle est la meilleure union phoecienne ?

Marius DelemareJe l’ai toujours dit. Je crois en l’Union Phoécienne des idées, de la défense et de la coopération. Je souhaite une Union Phoécienne forte, qui puisse avoir de l’autorité et de l’influence sur la scène internationale, tout en respectant le principe de souveraineté nationale dans différents États membres. Je vois donc l’UP comme un moteur de la croissance et du développement

Alain PasquereauxDonc Union Phoécienne des nations et pas une Union Phoécienne fédérale

Marius DelemareAbsolument. L’Union Phoécienne fédérale n’est rien d’autre qu’une utopie.

Alain PasquereauxEn cas de guerre, au Tawakirina par exemple, quel devrait être le rôle d'Ostaria ? Devrait-on agir militairement ou simplement donner de l'aide financière et humanitaire ?

Marius DelemareSi le Tawkirina venait à déclarer la guerre, je pense que j’engagerai notre pays dans la médiation du conflit pour y trouver une fin par la diplomatie. Avec les autres pays défendant les valeurs démocratiques et les pays de l’Union Phoécienne, nous mettrons en œuvre tout ce qui sera pour éviter une amplification du conflit dans la région. Je m’oppose ainsi à toute intervention militaire ostarienne, mais je pense que nous apporterons un soutien humanitaire.

Alain PasquereauxVoici les questions bateaux pour terminer cette interview :si vous étiez président de la République, quelle serait votre première mesure ?

Marius DelemareFaudrait-il déjà que j’aspire à devenir président de la République. Maintenant, si du jour au lendemain, je venais à me présenter et à être élu, j’engagerai le même discours que mon ami Arthur Klein. Je serai le président qui rassemble les forces vives de la nation, celui qui représente tout le monde et celui qui est garant de l’unité nationale.

Alain PasquereauxSi pendant une journée tout ce que vous proposez est adopté, qu'est ce que vous proposeriez ?

Marius DelemareVotre question est assez piégeante, car par nature, je vous dirai toutes mes idées de programme et celles de mon parti, et le tout en ne perdant aucune seconde. Donc, la seule chose que je peux dire, c’est que j’améliorerai la vie de nos concitoyens.

Alain PasquereauxPas de mesure précise ?

Marius DelemareNan, parce que je pense sincèrement qu’aucune mesure n’a plus d’importance qu’une autre. Donc je proposerai des réformes autant pour la culture, que l’emploi, l’économie ou même l’enseignement.

Alain PasquereauxSi vous aviez le droit de modifier la Constitution qu'est ce que vous feriez ?

Marius DelemareJe la laisserai telle qu’elle est. Notre République est solide et stable, je ne vois pas de raisons de la modifier. Maintenant, si la classe politique juge une modification nécessaire, je pense qu’elle le fera savoir, et alors un échange pourra être entamé.

Alain PasquereauxDonc comme Ernest Vabre Nicolo vous estimez qu’aucun droit, aucune liberté ne doit être ajouté à la Constitution ?

Marius DelemareEt bien déjà, je n’ai jamais compris ce souhait d’intégrer des droits et des libertés dans une Constitution. Une fois les libertés fondamentales inscrites, une Constitution ne devrait avoir aucun autre but que celui d’établir et d’organiser les pouvoirs publics. Maintenant, je tiens à dire que je n’apprécie pas vos méthodes sur cette question et la précédente à vouloir me faire répéter plusieurs fois la même réponse ou une réponse différente sur un même sujet.

Alain PasquereauxAh non cela ne va pas recommencer, c'est simplement pour être sûr d'avoir compris votre réponse, je ne comprends pas l'obstination des personnalités politiques ostarienne à remettre en cause les pratiques et questions des journalistes, ce que vous faites remets en cause mon impartialité et je n'aime pas beaucoup ça

Marius DelemareJe pense qu’ici et chez eux, les téléspectateurs avaient bien compris ma réponse. Je ne remets pas en cause le monde journalistique et leurs questions, j’ai répondu et je réponds toujours à toutes celles qui me sont posées. Il s’agirait donc de ne pas faire de généralités et d’être un peu plus honnête dans votre manière de faire. J’ai un frère qui est journaliste, et croyez-moi que je trouve ce métier fort intéressant et important dans un État de droit.

Alain Pasquereaux Passons au photo call, je vous citerai des personnalités et vous allez me dire un mot pour la définir selon vous, c'est OK ?

Marius Delemare Très bien.

Alain Pasquereaux On commence soft, Aya Leclerc, Présidente de la République

Marius Delemare Sagesse… esprit avec lequel elle a servi notre pays pendant 14 ans.

Alain Pasquereaux C'est un mentor pour vous ?

Marius DelemareJe ne parlerai pas de mentor, mais d’une femme importante qu’il convient de d’honorer dans la vie politique de mon parti.

Alain Pasquereaux Valentine Miron, Députée du Parti Populaire

Marius DelemareDanger… une femme dangereuse, aux idées dangereuses et avec un programme dangereux.

Alain Pasquereaux Il faut arrêter d'inviter ou débattre avec le Parti Populaire ? Malgré les millions d'Ostariens derrière eux

Marius Delemare Bien sûr qu’il faut arrêter de débattre avec ces gens-là. Ils sont en dehors de l’arc républicain, au même titre que l’extrême gauche. Quant à la question des électeurs, je pense qu’il faut d’abord réfléchir à pourquoi ils votent pour les extrêmes. Et on se rend compte que ce vote se fait parce que les forces dites “traditionnelles” n’engagent pas le combat qu’il faut mener aujourd’hui. C’est donc à ces forces de se ressaisir selon moi.

Alain Pasquereaux Ernest Vabre-Nicolo, Président de l'Assemblée Nationale

Marius Delemare Disciple… Nan en vrai, je dirai plutôt stratège.

Alain Pasquereaux Pourquoi stratège ?

Marius Delemare Quand il était à L’Alternative, il a toujours fait preuve d’un sens politique. Et pour moi, c’est une fierté politique qu’il soit là où il est comme président de l’Assemblée Nationale. Évidemment, j’aurai préféré qu’il le soit comme député de L’Alternative, mais ce sont les aléas de la vie qui en ont décidé autrement on va dire.

Alain Pasquereaux Elsa Altmann, Présidente de la République.

Marius Delemare Femme remarquable qui, au travers de son parcours politique, est arrivé à gravir les différents échelons.

Alain Pasquereaux Jérôme Barnier ?

Marius Delemare Homme sérieux, qui a mené des combats qui étaient les siens.

Alain Pasquereaux Et enfin Marius Delemare ?

MD: Homme brillant

Alain Pasquereaux il rit qui ne doute pas de lui, d'où lui vient cette confiance en lui ?

Marius Delemare J’ai dit homme brillant pour la blague. En réalité, je dirai “engagement”. Engagement, car depuis le début, je me suis battu et engagé pour mes idées et dans ma vie. J’ai débuté à l’Université Nationale d’Ostaria, j’ai été député, chef de file, vice-président de l’Assemblée Nationale, président de parti, deux fois vice-premier ministre, et j’en passe. À chaque fois, j’ai obtenu ces postes parce que je me suis engagé dans des valeurs auxquelles je crois. Concernant votre question pour la confiance, je dirai que c’est mon père qui me l’a inculqué. Il avait une phrase fétiche : “si tu ne crois pas en ce que tu fais, il vaut mieux tout arrêter que de faire et d’être déçu”. Chaque jour, je pense à cette phrase qu’il m’avait dite quand il était encore en vie.

Alain Pasquereaux Nous saluons sa mémoire. Le mot de la fin c'est pour vous Marius Delemare

Marius Delemare J’espère que cet entretien a permis aux téléspectateurs d’en apprendre sur l’homme qui va bientôt diriger le gouvernement qui va changer leur vie, je l’espère. Je vous remercie pour cette invitation. Malgré une légère tension à un moment, nous avons pu largement échanger dans un cadre serein, et pour cela, je vous remercie également.

Alain Pasquereaux C'est moi qui vous remercie.
C'est la fin de cette émission, vous pouvez la retrouver sur TV3.os, on se retrouve la semaine prochaine même heure même chaîne, à plus !

le générique de fin démarre, on voit les deux hommes discuter et rire, l'image se coupe et la pub démarre