ImageBienvenue en Ostaria !Image

Heure de Lunont : (GMT+1)
__________________

Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

[AEO] Législatives 166 : Portrait de Pierre Jourdan (PLC)

Répondre
Avatar du membre
Sophie Vialle
Messages : 9
Enregistré le : jeu. 9 mai 2019 21:06
Localisation : Lunont
Personnage : Secondaire

mer. 12 juin 2019 22:14

Rediffusion de notre portrait de Pierre Jourdan, dont l’article a été malencontreusement perdu suite à une série de pannes sur les serveurs du journal. Nous vous le reproduisons ici dans son format initial.
► Afficher le texte
Pierre Jourdan, l’homme de la terre


Image

Portrait biographique de Pierre Jourdan
Président du Parti Libéral-Conservateur

Pierre Jourdan est né dans une famille d’agriculteurs, à Assylian, petite ville du nord de l’Orbône. Dès son plus jeune âge, il aide ses parents dans les champs. Sa vocation est déjà trouvée : il tombe amoureux du travail de ses proches, et souhaite reprendre l’exploitation de ses parents, comme cela avait déjà été fait de génération en génération au sein de sa famille. Ceci fait, il exerce son activité pendant de nombreuses années. Dans les années 130, il découvre, comme d’autres, les nouvelles technologies, telles qu’Internet, et les mouvements d’idées qui se forment illégalement sur la toile. Il suit les principaux débats, et devient membre du Mouvement Liberté, un ensemble de libéraux et de libertariens qui prône un abandon par l’État absolutiste de la plupart des secteurs dont il a le monopole. Sans y participer directement, il apprendra la fin de la monarchie et la mise en place de l’Assemblée citoyenne, à laquelle il ne participera pas, ne faisant pas partie des cadres de son mouvement. Il rejoint le Parti Libéral-Conservateur, qui était alors au gouvernement, dans le cadre d’une alliance avec le Parti Républicain au pouvoir, et se présente dès lors à chaque élection municipale de sa petite ville, Assylian, qu’il remporte toujours largement. Une fois le PLC dissous, il finit par rejoindre les rangs du PR. Lorsque, des années plus tard, celui-ci finira par ne plus se présenter aux élections, laissant tout le pouvoir à la droite plasselienne, il quittera le parti.
Il apprend le coup d’État de Brignal, et assiste, dépité, à la défaite de la IInde République. Souhaitant d’abord tenter de la protéger en intégrant les corps-francs républicains, il se ravise, afin de protéger sa famille, qui, comme lui, ne pouvait pas déménager en quittant son seul bien : son exploitation. Devant la volonté de contrôle total de l’usurpateur Delfrous, il fonda un groupe de résistance, qui se rendra célèbre notamment par des explosions de ponts, qui ne furent jamais déjouées par la police, ce qui donnera la fameuse expression des autorités « Si je tenais le con qui a fait sauter le pont ... ». Le dernier et plus important attentat du groupe eut lieu à Lunont, et eut un retentissement mondial : il s’agissait de l’assassinat de Jacques II, alias Albert Delfrous, lors d’un défilé, ce qui lui valut d’être emprisonné, avant d’être libéré par Tommen Delfrous. Fort de sa nouvelle célébrité, il se lança alors sur la vraie scène de la politique, en fondant l’Union Travailliste-Libérale, devenue plus tard le Parti Libéral-Conservateur, et en se présentant aux élections législatives, obtenant 25,35 %, puis 19,30 %, inscrivant son mouvement dans le premier plan de la politique. Jourdan participe alors au Gouvernement de Transition Républicaine, puis à tous les gouvernements qui suivront, en tant qu’allié du Mouvement Uni pour la République. Plus tard, à la première élection présidentielle de la IIIème République, il obtiendra, face à Jérôme Plassel, 8,18 % des voix, arrivant tout de même troisième de l’élection ; en 165, il aura 8,23 %. Il se présente aujourd’hui aux élections législatives, pour la liste du Parti Libéral-Conservateur.
Sophie Vialle : Bonjour monsieur Jourdan ! Merci de nous recevoir dans le cadre de notre série de portraits des têtes de listes aux prochaines élections législatives, comment se passe votre campagne ?

Pierre Jourdan : Bonjour et merci de me recevoir. Ma campagne se déroule plutôt bien. On dit peut-être que le Parti Libéral-Conservateur n'est pas très présent sur la scène médiatique, mais je répondrais que je rencontre chaque jour, sur le terrain, des femmes et des hommes qui n'ont pas le temps de suivre les péripéties médiatiques de cette campagne. Je constate que notre liste, nos idéaux, sont partagés, partout dans le pays, par des personnes si différentes, et cela me rend fier de la campagne que je mène.

SV : Quel bilan tirez vous du mandat qui se termine ?

PJ : Pour ma part, j'en tire un très bon bilan, aussi bien pour moi-même que pour les députés de mon parti. En effet, j'ai défendu pendant ces quatre années les décisions que je pensais les meilleures pour mon pays, en soutenant les mesures qui allaient dans le sens des Ostariens, et en débattant de façon constructive pour installer la République sur les bases les plus solides possibles. Bien sûr, nous n'avons pas pu défendre toutes les décisions qui nous étaient chères, car nous ne composions qu'une petite partie de l'Assemblée Nationale, mais nous avons été ouverts au consensus, et, je le crois, cela est vital pour notre pays.

SV : Votre parti est intégré à la majorité, vous pensez qu'il y occupe une place déterminante ?

PJ : En effet, je considère que, par leur vision différente de la politique et de la situation du pays, les libéraux-conservateurs jouent un rôle essentiel, à la fois au gouvernement et à l'Assemblée Nationale. Notre objectif est d'obtenir une vision plus consensuelle des décisions à prendre, en faisant entendre toutes les sensibilités politiques. Et, par notre participation à la majorité, nous permettons ainsi au pays de s'ériger sur des bases qui conviennent à tous, et non pas simplement aux proches du président de la République.

SV : Le Mouvement National n'a pas déposé de liste pour ces élections législatives, est-ce bon signe pour les Libéraux-Conservateurs ?

PJ : Bien que j'aie des divergences avec le Mouvement National, j'ai aussi des points d'accord avec ce parti politique. Et, à tous ceux qui ont une vision d'un pays plus libre et respectueux de ses valeurs traditionnelles, je ne peux que leur tendre la main pour leur proposer de participer à l'avenir de leur pays. Nous verrons bien, le moment venu, à quelle cause ils se seront ralliés.

SV : Quels sont les grands thèmes de votre programme législatif ?

PJ : À l'Assemblée Nationale, les libéraux-conservateurs défendront les valeurs qu'ils considèrent comme primordiales. Il s'agit, en premier lieu, du libéralisme. Plutôt que de tout donner à l'État et de se diriger vers une économie en grande partie planifiée, comme semble le vouloir le Mouvement Uni pour la République, nous nous efforcerons de prôner la privatisation de services dont la possession par l'État n'a pas de sens : les services postaux, les autoroutes, etc. Ensuite, il s'agira du mérite. Je sais ce qu'endurent les Ostariens qui travaillent sans relâche pour un salaire de misère, et je ne conçois pas que notre pays les abandonne dans cet État. Je veux que l'on donne davantage à ceux qui travaillent et à ceux qui ont eu une vie de dur labeur, sans recevoir de grande pension en retour : les retraités. Je veux aussi inscrire ce principe dès l'école, en aidant les élèves les plus doués à poursuivre des études et des carrières brillantes pour enrichir notre pays, et non en proposant de mettre tous les élèves au niveau du moins bon, dans une culture de la médiocrité. Enfin, nous défendrons les traditions ostariennes. Nous proposerons la mise en place de jours de mémoire afin de nous souvenir quelles épreuves notre pays est passé, et combien il en est ressorti fier et toujours plus fort. Nous proposerons particulièrement l'instauration d'une cérémonie officielle de recueillement en mémoire de la guerre civile qui a traversé notre pays et a fait souffrir tous nos compatriotes. Ce sont ces idées auxquelles nous seront fidèles, autant que nous le permettront les électeurs, au sein de l'Assemblée Nationale et du gouvernement.

SV : Quels regards portez vous sur l'émergence d'une nouvelle génération politique dans l'opposition de gauche ?

PJ : Devant les défaites que subit sans arrêt la gauche, depuis des années, il lui était évidemment nécessaire de se réinventer sur des bases nouvelles. Mais cette nouvelle gauche semble plutôt avoir à cœur l'opposition systématique au gouvernement et à toute décision qui en émanerait. L'écologie et la défense des droits des travailleurs ne sont pas des thèmes exclusifs à la gauche. Je ne pense pas que quiconque soit d'accord pour détruire notre environnement, ou pour envoyer les ouvriers trimer tels des esclaves. J'invite tous les partis politiques à discuter de ces thèmes et à faire des propositions concrètes, comme ne l'a pas fait le Rassemblement des Socialistes et Écologistes à l'Assemblée Nationale, pendant ces quatre années. Évidemment, nous avons des visions différentes sur ces sujets, mais il convient, non de nous insulter par des noms d'oiseaux, mais d'échanger nos points de vue et nos arguments. Et cela, c'est une qualité qui semble manquer à la gauche d'aujourd'hui.

SV : Et quel est votre avis sur l'actualité internationale ostarienne de ces derniers jours ?

PJ : Je suis désolé de l'aggravation des tensions entre Ostaria et le Saphyr, mais il est bien évident que c'est plutôt le second qui est à remettre en cause. Je pense que le gouvernement fait son possible pour apaiser les relations diplomatiques entre les deux pays, mais qu'il faudra que les Saphyriens montrent leur volonté de tourner la page avant qu'Ostaria puisse voir guérir sa blessure causée par les injures indignes d'un pays tel que le Saphyr.

SV : Pour finir, je vais vous interroger sur un thème que vous avez choisi, votre grand thème de prédilection est la ruralité, nous l'avons vu dans votre portrait vous êtes un homme de la terre, quels constats faites vous sur les liens entre la ville et les espaces ruraux à Ostaria ? Quels sont les grands défis ostariens liés aux espaces ruraux, importants dans notre pays ?

PJ : La situation est claire : de jour en jour, la population rurale diminue, s'installant dans les grandes villes. Les campagnes se désertifient, les villages se dépeuplent, tandis que les Ostariens se concentrent toujours plus dans un espace toujours plus petit. Mais on ne peut pas en vouloir aux habitants des campagnes : ils sont les victimes de cette situation. En effet, les services publics, les emplois, les commerces, tous ces bâtiments, tous ces services absolument nécessaires à la vie de nos concitoyens quittent les villages et les petites villes en direction des métropoles. Qu'en résulte-t-il ? L'absence de services de premier ordre pour un grand nombre d'Ostariens, qui sont parfois obligés de faire des dizaines de kilomètres en voiture pour se rendre à leur travail ou simplement pour faire leurs courses. En tant que maire d'une petite commune rurale, je constate chaque jour le calvaire de ces personnes. Non : je défends un accès universel à tout ce dont sont privés ces pauvres gens. Pour cela, je propose d'abord de développer massivement les transports entre les villes et les espaces ruraux, afin de permettre aux habitants des campagnes de vivre proches de tous les loisirs de la ville, tout en leur laissant la liberté de vivre chez eux. Cette situation, qui cumulera tous les avantages de la campagne et des villes, poussera plus d'un Ostarien à regagner son territoire d'enfance, ou à se lancer pour la première fois à la campagne. Ceci fait, il faudra fortement inciter les entreprises à s'installer dans les petites communes, pour réinstaller les emplois au plus proche des employés. Et enfin, la campagne perdra peu à peu sa réputation obsolète de zone dépeuplée et dénuée de tout service. Et enfin, nous serons à nouveau fiers de vivre à la campagne !

SV : Je vous remercie pour vos réponses et je vous remercie de m'avoir reçue pour ce portrait !

PJ : Merci à vous.

Sophie Vialle
Journaliste
Rédactrice en chef adjointe d'Aujourd'hui en Ostaria
Chef du service politique d'AEO

Répondre

Retourner vers « Aujourd'hui en Ostaria »

  • Informations
  • Qui est en ligne

    Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités