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Dépêches - Articles - Constitution - Journal Officiel - Commission Électorale

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Julien Chastain
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lun. 16 sept. 2019 22:37

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Présidentielles 169 : Un scrutin incertain

Alors que le sondage paru le 5 septembre dans Plume Libre annonçait un second tour avec d'une part Alexandre de Brétigny et ses 39,4% et Julien Chastain avec 20,5% deux autres sondages de l'ISO contrastent cette prédiction.

D'abord le sondage du 7 septembre prévoyait l'élection dès le premier tour d'Alexandre de Brétigny, fort de 50,5%. Suivi de Julien Chastain avec 29,5%, Gaêlle Moreau et 7,5%, Andreas Berg et ses 5,5%, Albert Riccardo crédité de 4,5% suivis de Pierre de Courçon (2%), Gaëtan Coquelin (1%) Thomas Ftanchet (0,5%) et Charles Endros (<0,1%).

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On observe donc au sein de ce sondage, une augmentation rapide des deux principaux candidats (+11,1% pour de Brétigny ; +9% pour Chastain) tandis que les "petits" candidats encaissent des chutes plus ou moins vertigineuses (-10,3 % pour Riccardo ; -3,9% pour de Courçon ; - 2,2% pour Berg ; -1,9% pour Coquelin ; - 1,2% pour Ftanchet ; -0,7% pour Moreau) ce qui semble dénoter une polarisation de l'électorat ostarien divisé entre la continuité plasselienne présentée par de Brétigny et l'opposition de gauche défendue par Chastain.

Dans cette configuration, il n'y aurait aucun second tour, mais des factions distinctes très tranchées :
- MUR et alliés : 53%
- Union de Gauche et potentiels alliés : 31%
- Droites nationalistes, conservatrices et monarchistes : 15%

Cependant un dernier sondage réalisé le 14 septembre donne une nouvelle vision de ce que pourraient être les résultats des élections.

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Selon ce dernier sondage, un duel de Brétigny-Chastain est plus qu'évident et serait exceptionnel puisque les deux candidats parviennent à un score similaire : 41,5%. C'est pour la Gauche, une hausse exceptionnelle dans les sondages et la plus grande de ces élections (+12%), pour le MUR c'est un mauvais revers (-9%). L'effritement des intentions de vote de Brétigny profite à ses alliés Les Démocrates, puisque Riccardo remonte après sa lourde chute dans les sondages (+1%). Andreas Berg reste stable avec une estimation constante de 3,5%. Gaëlle Moreau quant à elle, subit une nouvelle perte de vitesse et passe en dessous du score de Berg (-3%) ce qui inverse l'ordre d'importance de la droite conservatrice et nationaliste.
Pierre de Courçon essuie une nouvelle fois, une perte d'influence due à son absence (-0,5%) à l'instar de Gaëtan Coquelin (-0,5%). Thomas Ftanchet quant à lui, ne parvient pas à reprendre de la vitesse malgré une certaine présence et demeure au même point. Probablement ralenti par ses interventions jugées fumeuses par l'ensemble des candidats et son débat malheureux face à Julien Chastain.
Faute d'intervention, Charles Endros, reste au point mort.

Dans cette configuration, les factions en présence seront telles :
- MUR et alliés : 46%
- Union de Gauche et potentiels alliés : 42,5%
- Droites nationalistes, conservatrices et monarchistes : 11,5%

Dans un tel affrontement au second tour, l'appui de la droite nationaliste, conservatrice et monarchiste serait probablement décisive pour les candidats de Brétigny et Chastain. Remarquons qu'aucune des factions "naturelles" n'obtient une majorité absolue. Cependant, il est quasiment certain qu'Andreas Berg appelle à voter pour de Brétigny, lui offrant 51,5% des intentions de vote au total.

Aussi, si le centre entre les deux géants s'est effondré, la droite de la droite demeure debout et semble être la troisième voie politique ostarienne.

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Julien Chastain
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dim. 22 sept. 2019 18:23

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Présidentielles 169 : Bilan du premier tour

Après le raz-de-marée qu'a été le premier tour des élections présidentielles et la surprise générale qu'a été la première place de Julien Chastain (PCO) au scrutin, Lutte Animée a cru bon de résumer la situation et de se projeter dans les résultats du second tour de Jeudi avec l'aide d'un sondage ISO, commandé par la rédaction.

D'abord, retour sur la plus grande gifle qu'ait jamais fait encaisser Alexandre de Brétigny (MUR) à son parti. En effet, on constate une chute impressionnante du nouveau leader du MUR, avec une perte de 24,81% de son électorat par rapport aux dernières municipales. La perte des villes est également très dur : la capitale Lunont a en effet voté majoritairement pour l'Union de la Gauche (45,46%) et il en est de même pour Bridy (45,29%), Londal (33,91%), Dusaux (41,71%) et bien d'autres. Menargues, capitale ostarienne de l'éco-communisme où fut proclamé le Serment de Menargues par Chastain, a même voté à 67,38% en faveur de son maire, unique maire de gauche.
Second revers pour le MUR, alors que 30,42% des inscrits avaient voté pour Jérôme Plassel en 165 ; 34,59% des inscrits ont voté pour Julien Chastain en 169 ! Ainsi Jérôme Plassel a été moins voté en 165 que Chastain en 169 ! Il apparaît clairement qu'un tournant a été pris dans le pays et que le MUR n'est plus le parti majoritaire qu'il a été. Preuve en est : aujourd'hui le parti majoritaire, c'est l'Union de la Gauche.

De l'autre côté des résultats se retrouvent les grands perdants. En première place, Gaëlle Moreau, absente de cette fin de campagne et qui a eu la doublie injure de ne pas dépasser les 6% et de ne pas pouvoir s'exprimer tant la parenthèse présidentielle a été refermée vite fait bien fait par Marie Saez, présidente du Mouvement National pour indiquer la consigne de vote du MN : blanc. Elle est suivie d'Albert Riccardo qui ne parvient pas à atteindre les 5% symboliques et nécessaire au remboursement de sa campagne, ce qui risque fort de mettre le parti Les Démocrates dans une impasse financière, ce parti qui espérait attendre 14% en début de campagne.
La surprise a également été dans son appel à voter blanc puis son appel à voter contre de Brétigny. Comme une discrète revanche pour ne pas avoir permis à LD d'obtenir une seule municipalité. Andreas Berg, lui non plus n'atteint pas les 5% et appelle à voter blanc. Pierre de Courçon dépasse difficilement les 1%. Quand à Thomas Ftanchet c'est la désillusion : 0,41%, il appelle à soutenir l'Union de la Gauche. Les deux derniers, Gaëtan Coquelin (0,14%) et Charles Endros (0,05%) ne se sont pas exprimés sur leur consigne de vote.

Désormais les factions sont les suivantes :

MUR-PLC : 41,52%
PCO-RSE et consigne de vote : 42,34%
Blancs : 15,14%

Cependant notre sondage voit un tout autre tournant pour la présidentielle :
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Selon le dernier sondage pratiqué par l'ISO, Alexandre de Brétigny parviendrait à obtenir la victoire grâce à une poussée de presque 12%. Cela s'expliquerait par la promiscuité entre de Brétigny et les autres candidats de second rôle dont Albert Riccardo, Andreas Berg et Gaëlle Moreau dont l'électorat serait plus enclin à voter Brétigny que Chastain ou qu'à l'abstention malgré la consigne donnée.

Le taux d'abstention est estimé aux entours de 12,9% pour une baisse globale, et avec une marge d'erreur estimée à 4%
C'est à dire que la victoire d'Alexandre de Brétigny semble sûre mais pas certaine, et nul n'est à l'abri d'une surprise comme celle du premier tour.

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Julien Chastain
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lun. 21 oct. 2019 22:32

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Arrestation de l'ex-Roi d'Ostaria

L'ancien monarque Tommen Delfrous a été aperçu descendant d'un train vers 11h au Service du Recensement, il a ensuite été arrêté par une vingtaine de policiers en plein milieu du Service. Pourvu d'un passe diplomatique de la CINS selon des témoins présents sur place, les policiers n'en auraient eu cure.
Aucune réaction politique ou journalistique n'a suivi cette arrestation à l'heure actuelle.

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Julien Chastain
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mar. 21 janv. 2020 01:57

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Un premier tour bégayé ?

Selon un sondage ISO commandé par Lutte Animée, il semblerait que le candidat de l'Union de la Gauche parvienne de nouveau à se hisser à la première place face au candidat du MUR.

Il semblerait que le premier tour de ces élections présidentielles ne soit que le bégaiement du premier tour de 169. En effet selon l'Institut, Julien Chastain serait donné premier avec 48,0% des voix et Alexandre de Brétigny second avec 44,6%. En dehors des hypothèses douteuses qu'on pourrait formuler en constatant que l'Union de la Gauche est systématiquement estimée en dessous de ses résultats réels, il est bon de voir que le candidat de Gauche pourrait bénéficier d'une telle marée électorale qu'un second tour pourrait être superflu.
Si pour le moment, celui-ci ne dépasse pas les 50,0%, il n'est pas impossible que la donne soit changée d'ici l'élection.

Si on regarde attentivement les résultats, on peut déjà dégager deux ou trois constats clairs. Le premier, c'est que le bipartisme entre Union de Gauche et MUR est bel et bien érigé comme modèle électoral ostarien puisque la tendance se confirme et chaque acteur étranger à ce bipartisme est éliminé à des scores vertigineux : 41% séparent Berg et de Brétigny !
Le second constat qu'il faut faire c'est que l'allié historique du MUR, le PLC devient véritablement un parti très secondaire puisqu'il ne réunit pas plus de 2% des voix. Un tel score aux législatives lui retirerai de fait, le nombre minimal nécessaire de députés afin de présenter un candidat aux élections présidentielles. Même constat pour l'Union Libérale qui après un succès électoral aux municipales plonge sous les 2% et ne semble plus capable de rassembler.
L'absence de campagne et d'action se fait sentir pour les trois partis de droite et du centre.

D'autre part, on remarque que les factions électorales sont chamboulées. Au premier tour, l'UdG parviendrait à rassembler 48% de l'électorat ostarien, une première depuis l'avènement de la Troisième République et ce qui lui permettrait sans doute de s'ériger en meneur au second tour. Cependant cette hégémonie pourrait également réveiller la droite effarouchée et lever une masse d'électeurs soucieux de conserver le même président. Il apparaît donc que ce sondage ne permet pas de donner une idée claire du second tour et de qui présidera prochainement le pays même si les deux forces sont désormais confrontées l'une à l'autre et se font face.

Tous les paris sont ouverts pour le second tour, mais avant le premier doit se jouer, les résultats sont, selon notre sondage, clairs et ne sauraient être différents de la dernière présidentielle :
Julien Chastain, premier candidat face à son adversaire Alexandre de Brétigny.

La question la plus prégnante demeure celle du dernier second tour des élections : de Brétigny parviendra t-il de nouveau à se mettre au niveau de Chastain ?

- Abstention : 12%
- Julien Chastain : 48,0 %
- Alexandre de Brétigny : 44,6 %
- Andreas Berg : 3,6 %
- Pierre Jourdan : 1,9 %
- Louis de Lyset : 1,8 %

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Julien Chastain
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mar. 21 janv. 2020 15:55

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Préparation de la Fête de Lutte Animé dans un contexte social tendu

Alors que les voeux exprimés par le Président du Comité Central du Parti lors de la préparation de l'annuelle fête de Lutta Animée, encourageaient les militants à faire de la festivité, un grand moment et un événement national, il semblerait que le contexte social vienne obombrer la première "Nouvelle Edition" de la fête de tous les humanistes.
La Fête de Lutte Animée a été créée en mai 165, en même temps que le Journal. Retour sur l'évolution de la fête.

La première édition était principalement privée, dans un contexte de restructuration des forces de gauche, Lutte Animée n'était que très peu vendue et encore moins connue et reconnue. A l'époque, la Fête de Lutte Animée, était réservée aux camarades envoyant leurs textes au journal et à l'équipe permanente du journal.
La seconde édition de 166, fut utilisée pour remplir les caisses du Journal et du Parti, c'était aussi une stratégie de séduction, cependant la fête se tenait dans un petit village pas très loin de Menargues à défaut de trouver mieux. Au fur et à mesure de l'évolution du score du Parti et des ventes grandissantes du Journal, la fête se développa. En 171, l'apogée était arrivée....ou presque, la Fête se déroula sur un terrain de Menargues, très petit et mal placé en vérité, ce qui causa son succès plutôt médiocre face aux attentes des festivaliers. En 172, la fête retrouva son petit hameau mais une volonté nouvelle commençait à émerger : celle de faire de la fête, une Fête avec un grand F, dans un grand espace vert avec beaucoup de matériel et de grands artistes. Une grande fête populaire nationale.

C'est de cette volonté que naîtra l'édition 173 de la Fête de Lutte Animée ! Le Comité Central du Parti et notamment son Trésorier ont ainsi organisé des levées de fonds en interne pour financer des chapiteaux, des barnums, des enceintes, des écrans géants, des sièges et surtout des artistes ! Il a été décidé qu'en plus de ça, chaque fédération municipale du PCO et de l'UGT posséderait son propre barnum selon ses finances, avec un minimum garanti par le Parti. Des délégations étrangères de tous les Partis Communistes affilés au Komintern seront également présents sur place et chaque stand vendra des spécialités culinaires ou artisanales de son pays, souvent en soutien à des luttes et pour financer son action. Les associations n'ont pas été laissées pour compte et elles posséderont une allée rien qu'à elles. Des stands dédiés à la prévention, à l'aide aux personnes vulnérables et à la lutte contre les agressions ont également été financés par le Parti qui souhaite implanter des postes de secours un peu partout afin d'avoir le plus grand festival du pays et le plus sûr.
Les jeunesses communistes se sont montrées très enthousiaste à l'idée de posséder leurs propres bars et stands et les plus grandes fédérations de jeunesse se permettent même d'ouvrir un restaurant pour faire goûter aux festivaliers leur savoir-faire et leur cuisine régionale atypique.

Du côté de la programmation, il y aura bien évidemment des débats entre tous les acteurs de Gauche politique et des milieux syndicaux. Il y aura des écrivains qui viendront dédicacer et présenter leurs livres dans les stands littéraires mais bien sûr, il y aura surtout trois grandes scènes réparties sur le festival pour permettre à la musique d'être au coeur de ce village communiste qui ne dure que trois jours. Situé dans la Grand Aire de la Commune de Menargues, ce grand site éphémère sera une bouffée d'air frais pour tous les citoyens qui s'y rendront. Des tarifs plutôt bas, des bus affrétés et des aides au paiement des trajets permettront à une grande partie de la population de s'y rendre, d'ailleurs le festival voit les choses en grand et a prévu plus de 20 hectares pour accueillir des milliers et des milliers de spectateurs.
Au programme musical, impossible de dire tous les noms tant ils sont nombreux, mais une chose est sûre, il y en aura pour tous les goûts et tant mieux. Il y aura également pour cette édition qui s'annonce grandiose, un grand théâtre sur la Grand'Scène qui permettra notamment aux spectateurs d'assister à des représentations de théâtre, des ballets et un opéra ! Du côté nouvelles technologies et jeux vidéos, le festival ne sera pas en reste puisqu'un espace couvert y sera dédié, au programme : on pourra essayer les dernières technologies puis se tourner vers les technologies de nos parents et de nos grand-parents. C'est à la fois l'avenir et le passé qu'on pourra y observer !
Et bien sûr, comme d'habitude, le Président du Comité Central viendra tenir son discours sur la Grand'Scène. Discours qui sera retransmis dans toute la fête et pour les malchanceux qui n'auront pas pu venir, à la télévision et à la radio !

Pour vous y retrouver dans tout ce grand méli-mélo, pas de problèmes ! Il y aura des allés, places et avenues créées pour l'occasion et nommées par les organisateurs, bien souvent du nom des figures des Parti à travers le monde. Que ce soit la Place Laurindo Pérez Nazario (Premier Ministre d'Arkannie), la rue Martha Brenner (Chancelière Fédérale d'Edelweiss), l'avenue Sultanova Lenora (Présidente du Présidium de Novgrad), la place Ivan Cappelen (Président du Conseil du Saphyr), la rue Sun Ling (Président de la République Populaire Démocratique du Sunyixian) ou encore la place Simonas Juronis (Secrétaire Général d'Uspana), l'international s'invitera en Ostaria !

Cependant ces jours de grandes festivités de ne sauraient faire oublier le contexte social tendu dans lequel nous nous trouvons.
Nous avons appris ce matin qu'une usine textile de Cantrac était bloquée par des grévistes suite à l'annonce de l'entreprise de délocaliser ses moyens de production en Hadrianie. L'élection présidentielle qui se tiendra cette semaine et la prochaine, permettra t-elle de résoudre les problèmes sociaux que connait notre pays ?
Seul l'avenir nous le dira, chaque citoyen étant vigilant et votant librement, il est encore trop difficile de savoir ce que sera le résultat de l'élection et il est impossible de prévoir les conséquences de cette élection.

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Julien Chastain
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sam. 13 juin 2020 02:12

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Le programme libéral du Rassemblement Démocrate


Lutte Animée a eu accès en exclusivité au programme du Rassemblement Démocrate, et le dévoile avec commentaires et analyses.
Rédigé et publié sous le titre "Programme Présidentielles 179 - Coalition RSE-UL-DVG", le programme du Rassemblement Démocrate est bien loin du premier programme de l'Union de la Gauche (PCO-RSE-DVG) et ces divergences sont cependant peu mises en avant lors des débats publics. Par exemple, lors d'un chirp pour donner des détails du programme et les mesures phares, Laurent Lavaud abordant la question de la Justice et des Institutions, n'a pas cru utile de mentionner la troisième mesure du programme : " Garantir l'expulsion automatique de tout étranger majeur en situation irrégulière reconnu coupable d’un crime ou délit sur le territoire ostarien. "
Une mesure qui n'est plus, ni moins, que le contenu du Code de l'Immigration. Rappelons que cette mesure qui fait polémique devait être abrogée par le Gouvernement Bonneau selon son programme. Désormais l'alliance RSE-DVG ne défend donc plus la sanction des étrangers majeurs sur le sol Ostarien, encore moins une justice réhabilitative ou permettant la réinsertion sociale, mais une politique d'expulsions pour crime ou délit. Non seulement, le RSE va défendre l'article 17 qu'il jugeait infâme, il y a quelques années. Mais en plus, il va garantir que pour un refus d'obtempérer ou des blessures involontaires, tout étranger majeur soit déporté hors du sol ostarien. Alors que pour un refus d'obtempérer un ostarien pourra risquer : "6 mois d'emprisonnement, perte des droits civiques pour 1 an, inéligibilité pour 18 mois et amende pouvant aller jusqu'à 20 % du revenu du condamné" ; un étranger sera en plus expulsé. Et pire encore, s'il est reconnu coupable mais ne pas être sanctionné, il sera automatiquement et systématiquement déporté.
Un plan automatique de déportation sur jugement est contraire au système judiciaire, seul un juge compétent sur le dossier peut décider du bien-fondé ou non de l'expulsion d'un individu. Ce plan systématique de déportation pourrait être jugé comme un crime contre l'Humanité. La définition de crime contre l'Humanité généralement admise est : infraction grave à l'encontre d'un groupe humain, violant gravement les droits de la personne. Si on estime qu'un des droits fondamentaux de l'humain est "d'être jugée par un juge indépendant et impartial, dans le cadre d'un procès équitable" alors cette punition arbitraire (puisque ne discriminant les citoyens que selon leur nationalité) et systématique (violant le droit d'être jugé par un juge puisque la peine est décidée automatiquement, sans son avis) est un crime contre l'Humanité.

Le programme du Rassemblement Démocrate ne s'arrête pas là. En effet, il revient sur de nombreuses avancées inscrites dans le Programme de l'Union de la Gauche qui ne furent pas appliqués, parfois même par Marie Bonneau elle-même ! Ainsi, si aux dernières élections elle défendait une éducation non-sélective minimale plus longue, aujourd'hui elle change du tout au tout. Pour ne pas dire du tout au toutou, tant ses idées semblent désormais soumises à l'Union Libérale. Autre aspect, la société et la santé. Quand le programme d'Union de la Gauche défendait la collectivisation intégrale des laboratoires, des pharmacies et des praticiens, le RSE s'accommode désormais de laboratoires privés et de brevets pharmaceutiques qui permettent à ces mêmes laboratoires de jouir de monopoles d'exploitation en privant des centaines de milliers d'individus à travers de le monde, et de dizaine de milliers en Ostaria de l'accès au soin, pourtant proclamé un droit à tous les résidents du sol ostarien par le RSE quelques années auparavant.
De même, alors que jusqu'alors le RSE avait une approche permissive et pédagogue du problème de la GPA, elle se lance dans sa criminalisation. Ce qui équivaut à dire à ceux qui en ont les moyens : "allez plutôt exploiter des femmes-objets ailleurs". L'approche à laquelle a renoncé le parti était pourtant une approche solidaire, humaniste, protectrice et soucieuse du bien-être mutuel, tout en évitant que la GPA devienne un commerce mondial. Les socialistes semblent avoir abandonné bon nombre de leurs principes sur les chemins du pouvoir.

L'écologie ou le socialisme ne sont plus des thématiques du RSE. Quand le plan quinquennal proposé par l'Union de la Gauche doit encadrer la déforestation, le nouveau RSE se satisfera simplement d'une taxe sur la destruction de la nature. En somme, pour se donner le droit de saccager les biens communs de l'Humanité, il suffira maintenant de sortir le porte-monnaie. En plus de détruire la nature moyennant finance, c'est désormais l'humain également et son égalité à laquelle on s'en prend. L'école républicaine est mise à mal par le don de cours à des instituts privés, libres d'exercer leurs tarifs aux élèves. Les cours d'Education Physique seront abandonnés dès le collège contre l'inscription à des clubs sportifs. Cela signifie grossièrement foot dans des ghettos pour les enfants de cité, course de cheval, tennis et golf pour les enfants de manoir. Alors que le parti de Marie Bonneau s'est prétendument détaché et éloigné du Parti Communiste au sein de l'Union de la Gauche pour renouer le socialisme et la liberté, on se rend compte en réalité qu'il s'est plutôt rapproché de ses intérêts de classe pour coudre ensemble gauche et capitalisme libéral.
Toutes les nouvelles mesures fiscales du programme néolibéral tendent à ne plus partager le coût de la dépense publique équitablement. Ainsi, les taxes progressives, celles qui pèsent progressivement plus lourdes sur les plus fortunés, sans toucher au niveau de vie et à sa qualité à quelque niveau de richesse que ce soit, sont remplacées par des taxations proportionnelles, qui en principe sont égales, mais forgent en réalité une dégradation du niveau de vie chez les personnes les moins aisées. Si le prix d'une baguette de pain passe de 1 O$ta à 2 O$ta, tout le monde est impacté. Sauf que celui qui n'avait que 1,5 O$ta ne pourra manger qu'un jour sur deux quand celui qui gagne 15 O$ta par jour, n'aura nullement de difficulté à se nourrir au quotidien.

Les mesures relatives au travail deviennent également défavorables aux employés.
Pour un employé touchant 13 O$ta de l'heure, soit un de plus que le salaire minimum actuellement en vigueur. S'il travaille 39 heures par semaine, il touche chaque mois 2 340 O$ta. On retira 44,9 O$ta de l'impôt sur le revenu et 70,2 O$ta de Participation sociale universelle, soit un total de 2 224,9 O$ta par mois.
Avec la nouvelle formule, pour le même temps de travail et le même salaire, on arrive à un total de 1 950 O$ta fiscalisés et 312 O$ta défiscalisés. On ôte aux 1 950 O$ta l'Impôt Couverture maladie rétabli et augmenté de 3 points, à 9,5% soit 185,25 O$ta et l'impôt sur le revenu réduit de 10% (actuellement : 14,8 O$ta) soit 13,4 O$ta ce qui amène le total fiscalisé à 1751,35. On rajoute les 312 O$ta défiscalisés et cela donne 2063,25 O$ta.

Si vous gagnez 13 O$ta de l'heure ou moins et que vous travaillez 39 heures par semaine ou moins, vous allez y perdre ! Cette réforme présentée par Albert Riccardo comme "largement compensée" par d'autres mesures fiscales, ce n'est pas le cas. Cette réforme fiscale et laborieuse va avoir pour effet de prendre plus aux plus modestes et donc de baisser en termes absolus les impôts des plus aisés.
L'Etat y gagne dans ce cas en empochant 83,4 O$ta supplémentaires (115,1 O$ta actuellement, 198,65 O$ta avec la réforme) alors que la logique des réformes Constant avaient été de réduire le poids de l'impôt sur les couches moyennes et de le répartir sur les épaules des couches aisées. Quant aux entreprises, dans ce cas plutôt banal, au lieu de verser 2 340 O$ta, elles n'en versent plus que 2 262 O$ta. 78 O$ta d'économisés pour les patrons !
Au total c'est 161,65 O$ta tous les mois que notre travailleur moyen perd avec cette réforme ! La moitié pour financer la dépense publique à la place des actionnaires, l'autre moitié directement pour que les actionnaires aient plus de dividendes.

Si on prend un actionnaire gagnant 4 500 O$ta de rentes mensuelles (ce qui est bien peu face aux ultra-riches), il est actuellement taxé à 284,4 O$ta d'impôt sur le revenu et 450 O$ta de participation sociale universelle ; en somme 734,4 O$ta . Demain, il ne sera plus taxé que de 256 O$ta d'impôt sur le revenu et 427,5 O$ta d'Impôt Couverture Maladie. Soit une baisse dans les deux impôts relatifs au revenu pour une économie de 683,5 O$ta. Une économie salvatrice de 50,9 O$ta ! C'est clair désormais, le premier gagnant de la réforme des "socialistes", c'est l'actionnaire, c'est le possesseur.
En terme de pourcentage, le travailleur moyen y perdra 6,9% de son revenu mensuel, quand l'actionnaire se lançant dans la finance économisera 1,1% de son revenu mensuel. C'est donc pour que les possédants paient 1% d'impôts en moins (tout en percevant plus de dividendes grâce à la baisse de la majoration des heures supplémentaires) que les travailleurs sont priés de perdre au moins 7% de leur salaire.

Celui qui reçoit son revenu de ses rentes, loyers, etc aura une cotisation sociale réduite de 0,5 points (de 10% du salaire brut à 9,5%) quand les travailleurs, salariés, etc auront une cotisation sociale augmentée de 4,5 points, presque du simple au double (de 5% du salaire brut à 9,5%). Ce qui veut dire que l'Etat va chercher l'argent non plus chez les plus aisés mais chez les plus modestes. L'équité de l'impôt est mise cul par dessus tête.

C'est officiel, les politichiens de "gôche" ont viré à droite !
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