Les institutions de la IIIème République d'Ostaria
Créée en 160, sous l'impulsion de Jérôme Plassel et de son Mouvement Uni pour la République, la IIIème République est un régime semi-présidentiel, qui laisse la porte
ouverte à des coalitions gouvernementales. Il est donc théoriquement assez rare de voir un unique parti être en position de gouverner (bien que cela ait été le cas dans les premières années du régime).
Tous les 6 ans, les Ostariens élisent, au suffrage uninominal à deux tours, un président de la République. Celui-ci représente Ostaria à l'étranger et négocie les traités internationaux, qu'il transmet à l'Assemblée Nationale pour leur ratification. Il nomme le Premier Ministre, théoriquement sans contrainte, et préside le Conseil des ministres.
Le Premier Ministre nomme le gouvernement et transmet les projets de loi à l'Assemblée Nationale. Il détermine la politique de la nation.
Le gouvernement est composé de cinq ministères : le ministère du Développement Économique (économie, finances, industrie), le ministère des Affaires Étrangères (international), le ministère des Affaires Régaliennes (intérieur, justice, défense), le ministère du Développement Humain (éducation, santé, emploi, sport, culture) et le ministère du Développement Durable (environnement, transports, agriculture). Les ministres sont souvent issus de plusieurs partis politiques différents.
Tous les 6 ans, les Ostariens renouvellent également leur Assemblée Nationale, composée de 251 députés à partir d'août 168, au scrutin plurinominal proportionnel à un tour. Ce système fait en sorte qu'il peut être nécessaire de former des coalitions entre plusieurs partis politiques, pour gouverner.
Les députés débatent, proposent, amendent et votent les lois. Ils sont également chargés de ratifier les traités internationaux. Ils élisent le président de l'Assemblée Nationale, chargé de présider les séances de l'institution.
Le pouvoir judiciaire est possédé par l'ensemble des tribunaux ostariens. Le plus important d'entre eux est la Cour suprême, composée des juges les plus illustres du pays. Elle juge les plus hauts crimes.
La Haute Cour Constitutionnelle est également un organe judiciaire très important. Elle veille au bon fonctionnement des institutions et peut révoquer une décision quelconque. N'y sont membres qu'un cercle réduit de personnes (EL : Ce sont des personnages incarnés par les MJ).
L'ensemble des pouvoirs n'est pas centralisé entre ces institutions nationales : certains sont accordés à des collectivités locales, à deux échelons.
Si ces collectivités peuvent adopter des législations particulières, elles ne peuvent en aucun cas contredire la législation nationale, prioritaire.
Les communes sont administrées par les conseils municipaux, élus au scrutin plurinominal à deux tours, tous les 3 ans. Les sièges sont répartis proportionnellement entre les différentes listes ayant obtenu plus de 10 % des suffrages exprimés, si une liste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés. Sinon, un second tour est organisé, où peuvent se maintenir ces mêmes listes ; les sièges sont alors répartis proportionnellement entre toutes les listes maintenues.
La tête de liste arrivée en tête est automatiquement proclamé maire. En cas de démission, cependant, on procède à une élection au sein du conseil municipal.
Les conseils municipaux ont dans leurs compétences les travaux de voirie, l'enseignement primaire, les grands travaux municipaux et les politiques environnementales, sportives et culturelles à l'échelle de la commune.
Les régions sont au nombre de six : Orbône, Bacapy, Brifalle, Aupagne, Cavour et Choignaux.
Les régions sont administrées par les conseils régionaux, composés des maires des communes de plus de 10 000 inscrits sur les listes électorales et des conseillers municipaux des communes de plus de 70 000 inscrits sur les listes électorales. Les conseils régionaux sont présidés par le président de région, élu par les conseillers régionaux.
Ceux-ci sont compétents concernant les transports et la voirie intercommunaux, les grands travaux régionaux, l'enseignement secondaire et supérieur, l'administration des services publics, la gestion de certaines infrastructures en-dehors des agglomérations et les politiques environnementales, sportives et culturelles à l'échelle de la région.