L'Œil

[Nathanaël Ledoux]

(EL : C'est un évènement de campagne. Les candidats sont fortement incités à le commenter d'une manière ou d'une autre, soit directement (en mentionnant explicitement l'évènement), soit indirectement (en discutant du thème abordé).)

L'Œil


Condail : incendie criminel à un commissariat de Bridame

23 octobre 207, Maëlle Delusine.

Ce matin, un incendie s'est déclaré dans un commissariat de l'est de Bridame, ne faisant pas de victime, mais causant des dommages matériels importants. La police, en pleine investigation, a interpellé trois jeunes apparemment présents sur les lieux à ce moment-là.

Au commissariat, la stupeur règne toujours : comment un tel incident a-t-il pu se produire ? C'est sans crier gare que, vers 10h30 ce matin, de la fumée a commencé à sortir d'une pièce peu utilisée du bâtiment quelque peu ancien. Aucune alarme n'étant installée dans la pièce, il a fallu que la fumée atteigne le couloir avant que l'ensemble des policiers soient avertis et puissent évacuer les lieux. Ce n'est qu'après une attente trop longue que les pompiers, arrivés sur place tardivement, sont parvenus à atteindre le feu, qui a détruit une grande partie d'une aile du bâtiment.

Trois jeunes gens, tous mineurs d'après nos informations, étaient présents dans le commissariat à ce moment-là, et ont été immédiatement interpellés par la police, sur la base des enregistrements des caméras de surveillance du commissariat. Nous ignorons, pour le moment, les causes de cette incendie, et, s'il était bien criminel, les causes qui ont pu le motiver.

[Nathanaël Ledoux]

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Mort de l'auteur aveugle Jérémie Bretaille

27 octobre 207, Maëlle Delusine.

Cet après-midi, l'écrivain Jérémie Bretaille s'est éteint, à l'âge de 80 ans, après une dégradation progressive de son état de santé, ces dernières années.

Aveugle de naissance, il décrit, dans ses livres, une société hostile, faite pour les voyants, où les personnes comme lui doivent surmonter bien des difficultés s'ils veulent parvenir à vivre et à réussir. Il pointe du doigt une société "qui ne voit pas les aveugles", qui pourraient pourtant, selon lui, apporter beaucoup à la société si cette dernière les prenait mieux en compte et était capable de proposer des solutions adaptées.

Le succès de ses livres, y compris chez les voyants, a permis de mettre en lumière la réalité de ces personnes souvent oubliées, de l'enfance à l'âge le plus vénérable, et notamment les difficultés concrètes auxquelles elles sont confrontées ; des difficultés qui, souvent, ne viendraient pas à l'idée de personnes voyantes. Pour autant, peu avant sa mort, il déclarait encore que le sort des personnes aveugles demeurait ignoré par le plus grand nombre.

Ce soir, la mémoire de Jérémie Bretaille est saluée par de nombreuses personnes engagées pour la cause des aveugles, mais aussi par des personnes qui, grâce à lui, ont mieux compris la vie de leurs prochains.

[Nathanaël Ledoux]

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Contec : Un train déraille, faisant 5 morts et une vingtaine de blessés

30 octobre 207, Jean Maison.

Hier soir, un train partant de Menargues et à destination de Contec a déraillé vers la moitié de son trajet, faisant 5 morts et 23 blessés.

D'après nos informations, cet accident serait dû à une portion de rail défectueuse, en raison d'un mauvais entretien de la voie, couplé à l'âge du rail.

En effet, comme nous le rappelle Roger Robert, un spécialiste du système ferroviaire : "Les chemins de fer ostariens ne sont pas tous logés à la même enseigne. Si certains ont été rénovés récemment, d'autres sont vieux et certaines régions, par manque de financement, décident de ne pas les moderniser".

Il nous confie enfin : "Peut-être cet évènement dramatique sera-t-il l'électrochoc qui les poussera enfin à agir".

[Nathanaël Ledoux]

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Scandale : l'entreprise automobile Télans-Pluvit aurait menti sur l'impact écologique de ses voitures

8 novembre 207, Jean Maison.

Hier, un lanceur d'alerte, sous le pseudonyme de Laurent, a rendu publics des documents confidentiels internes à l'entreprise Télans-Pluvit. Il ressort de ces documents que le fabricant automobile aurait falsifié ses tests de pollution afin de montrer ses voitures sous un meilleur jour.

D'après nos informations, cette tromperie durerait depuis au moins deux ans, et peut-être davantage.

Alors que des associations écologistes ou de défense des consommateurs s'insurgent, l'entreprise n'a pas encore réagi. Le cours des actions Télans-Pluvit, lui, a déjà plongé de 15 % depuis hier, un record.

[Nathanaël Ledoux]

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Évasion fiscale : le groupe Bricadel aurait dissimulé des milliards d'O$ta au fisc

2 mars 210, Jean Maison.

Le groupe ostarien Bricadel – principalement connu pour son activité dans la grande distribution et dans l'agro-alimentaire – aurait mis en œuvre un système sophistiqué pour échapper aux impôts ostariens depuis plus de cinq ans, d'après une enquête exceptionnelle de nos collègues journalistes du Lapin Vagabond, connu pour avoir révélé de nombreux scandales par le passé.

Nos collègues expliquent comment l'argent aurait totalement disparu des radars légaux en Ostaria, et aurait transité par une société-écran au Chibourg, jouissant d'une taxation plus faible qu'en Ostaria. Ils précisent que les montants en jeu, bien que difficiles à chiffrer, s'élèveraient au bas mot à 5 milliards d'O$ta, et peut-être davantage.

Le président du groupe, Alexandre Fandale, a nié toute action illégale de Bricadel et a qualifié l'article du Lapin Vagabond d'"absurde canular". Il a néanmoins assuré qu'il coopèrerait pleinement avec la justice dans l'enquête qui devrait s'ouvrir sous peu.

[Nathanaël Ledoux]

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L'Œil


Ostaria menacée par la sécheresse

18 février 213, Jean Maison.

L'Agence Météorologique Ostarienne (AMO) confirme les craintes des agriculteurs et des scientifiques : la sécheresse devrait s'installer sur une grande partie du territoire dans les prochains mois. Alors que, depuis le début de l'hiver, le sud de l'Ostaria continentale (Aupagne et la plus grande partie de l'Orbône et du Bacapy) connaît une forte baisse des pluies, la météo des prochaines semaines ne devrait pas améliorer l'état des nappes phréatiques.

Si la situation se maintient, le sud du pays doit se préparer à une baisse des productions agricoles et à un risque accru d'incendies cet été, entre autres. Des mesures de restriction d'eau pourraient également être mises en place durant l'année.

Plusieurs associations et instituts s'interrogent sur la préparation insuffisante du pays à ce type d'évènements extrêmes, et appellent à prendre des mesures de prévention afin de protéger l'environnement et les acteurs les plus touchés par le phénomène.

[Nathanaël Ledoux]

L'Œil


Présidentielle 213 : dernier sondage de campagne

20 février 213, un stagiaire de L'Œil.

Selon le dernier sondage ISO de cette campagne du premier tour de l’élection présidentielle, le match au second tour entre l’ancienne première ministre et le président par intérim devrait avoir lieu sauf surprise.

Alors que la campagne est à son plus fort dans les différentes écuries à moins de 24 heures de la fin de la campagne du premier tour, un sondage de l’ISO vient donner un avant goût des résultats qui pourrait s’annoncer demain soir.

En effet, avec une courte tête c’est l’ancienne première ministre, Elsa Altmann, qui remporterait le premier tour avec 22,8 % des suffrages. Suivi de très près du président par intérim, François Pelichon, qui récolterait 22 % des suffrages. Derrière ce duo de tête, les deux outsider de cette campagne ne semblent pas avoir réussi à créer une dynamique suffisante pour espérer atteindre le second tour. Avec 16,5 % des intentions de votes, c’est l’ancien président par intérim, Elias Staphenberg, qui serait le troisième homme de cette élection. Enfin, Céline Lemoine viendrait clôturer ce quatuor de tête avec 14,5 % des voix.

Plus loin dans les intentions de votes, Audrey Genest, Députée de l’UDSR arriverait en cinquième position avec 6,8 %. Elle serait suivie par son collègue député de VLR Jean-Philippe Bruguière crédité de 6,6 % des voix. Le candidat de Kosmostaria, Albert Laurès réunirait 5,8 % des suffrages. En avant dernière position, Louis Schwartzenberger, le candidat du Parti Populaire est crédité de 4,1 % des voix. Enfin, Elia Orsini, candidate du Front de la Liberté Cavouroise réaliserait un score de 1 % des voix.

Le second tour Altmann / Pelichon semble donc plus que jamais inévitable. Néanmoins, l’issue de ce duel reste difficile à prédire étant donné les nombreuses réserves de voix sur lesquelles chaque candidat pourra compter. Une seule chose est certaine, l’électorat centriste détient aujourd’hui la clé de la victoire au second tour.

[Nathanaël Ledoux]

L'Œil


Présidentielle 213 : sondage exclusif pour le 2nd tour

23 février 213, un autre stagiaire de L'Œil.

Selon un sondage ISO de cette campagne du second tour de l’élection présidentielle, le match au second tour entre l’ancienne première ministre et le président par intérim serait plus serré que jamais.

Alors que le second tour de l'élection présidentielle s'approche, la campagne électorale bat son plein dans la dernière ligne droite, et les deux candidats multiplient les tentatives de ralliement afin de remporter une élection parmi les plus serrées de ces dernières années. Tandis que François Pelichon tente de confirmer sa stature d'homme d'Etat capable d'assumer pleinement la fonction présidentielle et d'en incarner une vision active et interventionniste, Elsa Altmann cherche à séduire les électeurs modérés et centristes en appelant au rassemblement et aux grandes valeurs de la République.

Le dernier sondage ISO confirme cette course au coude-à-coude, tout en donnant un très léger avantage au président sortant François Pélichon, qui obtiendrait 50,8% des suffrages, contre 49,2% pour Elsa Altmann: un écart infime, qui se situe dans la marge d'erreur, et qui rend décisifs les derniers jours de la campagne.

François Pelichon parait en effet pouvoir bénéficier d'un report de voix favorable à la droite, et une légère avance due à son arrivée en tête au 1er tour: en cumulant ses voix à celles de l'Alternative, de VLR et du Parti Populaire, il obtiendrait 50,88% des suffrages, un score suffisant pour l'emporter de justesse. Néanmoins, si le chef de l'Etat a bénéficié d'un ralliement clair et sans ambages de la majorité gouvernementale et de Jean-Philippe Brugière, le Parti Populaire a appelé au vote blanc, même si l'on peut penser qu'une partie de ses électeurs se déplaceront tout de même pour faire barrage à la gauche. Le candidat de l'Alternative Elias Staphenberg est lui resté muet sur ses intentions, rendant ouvert tout pronostic sur le déport des voix centristes et libérales.

Elsa Altmann pourrait elle refaire son court retard en mobilisant pleinement le réservoir de voix de la gauche, et en séduisant une partie des électeurs centristes méfiants envers le profil national du président par interim. L'ancienne 1ère Ministre bénéficie de l'appuie franc et sans ambages des 14,10% de voix du PRS, et le candidat de Kosmotaria Albert Laurès a aussi appelé à soutenir sa candidature. Elle devra néanmoins compter sur les appels à l'abstention de la fraction révolutionnaire de l'UTAC, et surtout rassurer les 7,09% d'électeurs d'Audrey Genest: si la candidate a indiqué voter à titre personnel pour Elsa Altmann, elle a rappeler que l'UDSR était partie prenante de la coalition gouvernementale et donc alliée à l'ADN de François Pelichon, laissant le libre choix à ses électeurs de voter en leur âme et conscience.

Le second tour Altmann / Pelichon semble donc plus que jamais imprévisibile. Néanmoins, l’issue de ce duel reste difficile à prédire étant donné les nombreuses réserves de voix sur lesquelles chaque candidat pourra compter. Une seule chose est certaine, l’électorat centriste détient toujours les clés de la victoire au second tour.

[Nathanaël Ledoux]

(EL : C'est un évènement de campagne. Les candidats sont fortement incités à le commenter d'une manière ou d'une autre, soit directement (en mentionnant explicitement l'évènement), soit indirectement (en discutant du thème abordé).)

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Alexandre de Brétigny est mort

3 juillet 214, Ambroise Deloise.

Ce matin, la famille de Brétigny a annoncé la mort de l'ancien président de la République.

Il y a deux semaines, il fêtait encore ses 83 ans, en compagnie de sa femme, Anne de Brétigny, et recevait, les jours suivants, la visite de ses deux enfants et de quelques vieux amis à la retraite. Mais, même s'il rassurait toujours ceux qui l'entouraient, ceux-ci n'ignoraient pas son état de santé déclinant depuis plusieurs mois. Après l'avoir frôlé plusieurs fois dans la dernière année, le cœur d'Alexandre de Brétigny a définitivement cessé de battre ce matin.

Les réactions n'ont pas manqué pour réagir à la mort de celui qui restera dans l'histoire comme l'une des personnalités ostariennes les plus marquantes de l'après-guerre civile.

Né à Cavour en 131 de deux enseignants et avocat de formation, il est alors inconnu du grand public. Durant la guerre civile, il s'illustre par son rôle de premier plan au sein du réseau de résistance l'Orchestre pourpre, luttant contre la dictature de Damien Carmel et pour le rétablissement de la République. Profondément marqué par cette expérience – comme de nombreux autres –, il s'engage, au sortir de la guerre, au Mouvement Uni pour la République de Jérôme Plassel. Par son engagement de résistant, mais aussi par son caractère et sa capacité d'organisation dans la section de Cavour, il gravit rapidement les échelons jusqu'à devenir l'un des acteurs les plus importants du mouvement, et participe à la victoire du camp républicain lors des élections législatives, puis des référendums sur l'abrogation de la monarchie et l'instauration de la IIIème République.

Partisan sans faille du président Plassel, il devient son premier ministre pendant ses 8 années de présidence (161-169) et mène les grandes politiques de réforme et de reconstruction du pays après la guerre civile, avant de reprendre le flambeau, avec le soutien de Jérôme Plassel et de l'ensemble du MUR. À la surprise générale, il n'est élu au second tour de l'élection présidentielle de 169 que d'une courte tête (50,7 %) face à Julien Chastain.
Son mandat de président de la République est marqué, politiquement, par la création de l'Union de la Gauche, rassemblant notamment le Parti Communiste Ostarien et le Rassemblement des Socialistes et Écologistes. Face à la victoire de cette nouvelle coalition à l'élection législative de 170, il propose avec succès, par référendum, une réforme de la Constitution changeant, entre autres, le mode de scrutin des élections législatives, puis retrouve une majorité parlementaire lors des élections anticipées de 171.
173 signe la fin de sa carrière : défait au premier tour par Julien Chastain, candidat de l'Union de la Gauche, Alexandre de Brétigny assure en assumer l'entière responsabilité, et, en conséquence, il quitte la vie politique.

À partir de cette date, l'ancien président se montrera discret et ne s'exprimera que rarement en public, consacrant le reste de sa vie à "[sa] famille et [son] jardin", comme il le dira plus tard. Sans compter la littérature : il s'essayera à plusieurs genres, sous pseudonyme – avec un succès variable –, et, surtout, consacrera une bonne partie de sa vie à la rédaction de ses longues mémoires en trois tomes, 18 ans au service d'Ostaria (tome 1 : défendre la République (155-161) ; tome 2 : reconstruire la République (161-169) ; tome 3 : protéger la République (169-173)). Relatant toute la carrière d'Alexandre de Brétigny depuis son engagement dans la résistance républicaine, il contient, outre de très nombreuses informations sur la résistance anti-communiste à Cavour, le mouvement républicain sous la monarchie et le fonctionnement de l'État sous les présidences Plassel et Brétigny, la description de "l'immense échec d'une vie", celle d'un homme qui, ayant émergé dans le combat contre le communisme, n'a pas su l'empêcher de retrouver le pouvoir.

Aujourd'hui encore, Alexandre de Brétigny divise, et ne laisse personne indifférent. À ceux qui pointent son rôle dans le retour de la République et la reconstruction du pays, certains opposent la politique plus chaotique de son mandat de président – qu'ils disent plus soucieux de barrer la route au communisme que de traiter ses véritables causes – ou sa politique étrangère marquée par la rupture avec le Saphyr. À ceux qui arguent qu'il n'a pas arrêté l'ascension de Julien Chastain, ou même qu'il en est la cause, d'autres soulignent son engagement anticommuniste, dans la résistance et plus tard, et ses prémonitions jugées par certains, rétrospectivement, perspicaces sur la présidence Chastain.

Une chose est certaine : à la fois figure de la résistance face à la RPO et artisan de la reconstruction de l'après-guerre civile, Premier Ministre pendant 8 ans et président pendant 4, pour le meilleur ou pour le pire, Alexandre de Brétigny restera dans l'histoire comme l'un des hommes d'État les plus marquants de son époque.

[Nathanaël Ledoux]

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L'Œil

La voie de la mort, un manifeste contre le suicide assisté

10 octobre 218, Valérie Goleau.

Demain sortira La voie de la mort, de Karine Trétin, autrice déjà remarquée pour ses combats pour "la sauvegarde de la vie humaine". C'est précisément ce sujet que le livre, très attendu, aborde en mêlant le vécu d'une dizaine de personnes, d'âges et de catégories sociales diverses, qui, souvent, par l'intermédiaire de la plume de Karine Trétin, expriment leur souffrance, leur désillusion ou leur apathie passées, suivies de leur illumination, d'un enthousiasme et d'un plaisir retrouvés et renouvelés, d'une volonté farouche de vivre à nouveau ; parfois, elles expriment leur désespoir vis-à-vis de la mort d'un proche, que l'aspect volontaire ne fait que contribuer à rendre plus effroyable à leurs yeux.

Rappelons que, en Ostaria, depuis le Code de la sécurité sociale introduit par le gouvernement Édouard en l'an 209, toute personne a le droit de recourir à l'euthanasie – qui fait donc office de suicide assisté. Ces histoires entrecroisées, assemblées dans une même trame, s'inscrivent donc pleinement dans le combat de Karine Trétin depuis lors : faire marche arrière sur le sujet.

En ce livre, on perçoit un réel manifeste, critique de l'ouverture de ce droit aussi largement. L'autrice nous en fait voir efficacement les conséquences les plus néfastes avec un récit touchant, parfois malaisant. Bien entendu, la réalité dans son ensemble n'est pas aussi sombre – Karine Trétin ne nous en montre que des cas parmi les plus dramatiques –, mais l'ouvrage pousse néanmoins à des interrogations. Et celles-ci ne tardent pas à venir, car, déjà, le sujet trouve à nouveau sa place au-devant du débat public.